[Kareem Said] Mes Critiques en 2010

[Kareem Said]

J'aime aussi Over The Top je l'ai squatté à mort gamin.
Je me prendrai le BR US quand je l'aurai à bon prix. Amazon.com = douane.

EDIT : Finalement je viens de le prendre chez Amazon UK pour 10 euros.

[Alegas]

Rusty James
(Rumble Fish)
de Francis Ford Coppola
[1983]






Rusty James est-il le digne héritier de son frère "Motorcycle Boy", roi déchu qui régnait sur la ville de Tulsa ? Les exploits de son ainé ornent encore les murs de la ville et Rusty aimerait bien prendre sa place. Mais ses rêves de puissance et de gloire affrontent difficilement la réalité.

Francis Ford Coppola signe une jolie fable urbaine qui sait se montrer violente et belle à la fois. La photographie noir et blanc offre une intensité que la couleur n'aurait eu, surtout ce choix est en adéquation avec un élément clef du film.
Rusty James nous offre un casting de rêve avec des acteurs à leur début avec rien que Matt Dillon, Mickey Rourke, Nicolas Cage, Chris(topher) Penn et Diane Lane qui est vraiment sublime. A noter aussi la présence de Larry Fishburne (pas encore rebaptisé Laurence) et l'excellent Dennis Hopper.
Le film possède une fabuleuse pellicule qui kidnappe le spectateur du début à la fin. Cette histoire d'une jeunesse à la dérive se veut simple mais cruelle quelques fois comme tout ce que traverse son acteur principal. On sent bien la misère, la crasse qui nous explose au visage. Coppola signe un beau portait d'une famille qui se perd et se retrouve mais l'issue n'est pas toujours celle à laquelle on s'attend. Dans mes souvenirs il était plus intense mais le charme opère toujours.

7/10

[Kareem Said]

Rambo 8/10
de Ted Kotcheff
1982

Un film d'aventures qui ne lâche à aucun moment le spectateur, il y a pas mal d'action mais une certaine profondeur pénètre le récit. On suit un vétéran et la triste réalité des choses, pris pour un vagabond puis malgré le fait que l'on découvre son palmarès héroïque il est pris pour une ordure, la bête à abattre. Ted Kotcheff signe une oeuvre pertinente et marquante. L'arrivée de John J. et sa rencontre avec le shériff est un joli moment surtout lorsque John retourne sur ses pas malgré les interdits de Teasle. Puis vient la scène de la douche, les flashbacks de Rambo et enfin la scène du rasoir qui pousseront John dans ses pires retranchements. La suite c'est l'avènement d'un traumatisme issue d'une guerre qui n'aurait jamais dû être. Le personnage joué par Sylvester Stallone est marqué de l'intérieur, il vit son ancienne vie, une sorte de schyzophrénie qui ira loin, très loin, mais la faute n'est pas à incomber à lui seul. Ses pourchasseurs méritent le sort qui leur est réservé.
Rambo c'est du lourd c'est costaud et émotionnellement humain, surtout lors d'une confession qui clôturera la tension qui parsemait jusque là le métrage .


Le Blu-Ray :

Image : 8/10
Bien supérieur au DVD, il y a de la précision, du détail parfois ciselé mais le grain bien présent est correct mais on aurait aimé voir un travail de lissage un peu plus convaincant tout en évitant certes les effets botox. En l'état l'image du Blu-Ray est plus que correct mais le film aurait mérité une vraie remasterisation HD.

Bonus : 2,5/10
Juste une interview de 8 minutes en HD (y'a quand même pas mal de moments du film qui comble ce module) de Sylvester Stallone lors de la promotion de John Rambo à Paris. Malgré ses courts instants, il revient sur les origines du métrage et précise que le film ne lui était pas destiné car il a était proposé avant lui à Al Pacino et James Caan entre autres.
Sinon il nous explique aussi qu'il s'est battu pour ne pas que les producteurs tuent Rambo et qu'il a été contraint de tourner cette mort et au vu des résultats des projections tests ils se sont orientés vers la fin que l'on connaît. Merci à Sly !
On aurait aimé des bonus plus subversifs.

[Eikichi Onizuka]

Shutter Island
de Martin Scorsese
[2010]




Existe en steelbook (boitier métal) et boitier plastique

Le Film 9/10
Scorsese qui se lance dans ce type de thriller aux relents horrifiques à de quoi surprendre même si on sait qu'il a déjà livré un film presque semblable avec Cape Fear. Shutter Island est une oeuvre forte et intense, tout le long du métrage on est pris par cette atmosphère qui provoque une sorte d'asphyxie claustrophobique qui ne nous lâche à aucun moment. On sent une étrange sensation de voyage en territoire inconnu. La photographie est somptueuse, les mouvements de caméra, les vues aériennes mortelles. Le sens de la narration est un pur concentré de maestria, surtout que le film sera encore plus intéressant et prendra vraiment tout son sens après le second visionnage. Un tour de force du cinéaste. De plus, le respect apporté à l'oeuvre de Dennis Lehane, à l'origine du film, doit être également une belle expérience littéraire tant les détails et les aspects du film sont méticuleusement orchestrés.
Il n'y a pas d'effets de sursaut comme on aurait pu se laisser penser, l'aspect horrifique est propre à l'atmosphère ambiante même de l'île. Chaque personnage a son importance et ce détail encore est une preuve de la maestria de leurs auteurs (tant dans l'oeuvre d'origine que le film de Scorsese). L'interprétation est aussi une autre qualité indéniable apporté au film. A la base je n'étais vraiment pas fan de DiCaprio mais Scorsese a su insuffler à l'acteur l'élan qui lui fallait pour nous bluffer et ainsi oublier son côté tout propre qu'on lui connaissait par le passé. DiCaprio crève l'écran comme jamais, son jeu est sidérant, les blessures de son personnage sont criantes de vérité. Mark Ruffalo, Sir Ben Kingsley, et les seconds rôles aussi sont brillants Elias Koteas (assez furtif), quel plaisir de découvrir le fameux Jackie Earle Haley, purée il crève toujours autant l'écran, un putain d'acteur surtout dans ses rôles torturés.
Les décors du film sont de toute beauté ce qui rend la pellicule encore plus imprégnante. Vous aurez compris que Shutter Island est un pur bijou qui prendra de l'ampleur avec les années. Un chef d'oeuvre qui nous pousse à la redécouverte immédiate de cette oeuvre machiavélique magniquement construite, une vraie expérience de cinéma au long final suffocant.


Le Blu-Ray :

Image : 9,5/10
La magnifique photographie est superbement retranscrite par la HD, les détails fusent de partout en premier plan, en arrière-champ. Les couleurs sublimes, le piqué parfait, les contrastes comme il faut pour accentuer cette atmosphère à la pellicule léchée. Un Blu-Ray d'exception !

Bonus : 5,5/10
2 bonus pour une durée totale avoisinant les 40 minutes. Un premier module très bien construit et prenant intitulé "Les Mystères de l'Île", qui revient sur l'aspect machiavélique du film et les détails ainsi que la précision apporté au jeu d'acteurs pour une rédécouverte rendant le film bien différent de son premier visionnage. Le second et dernier module concerne "Le Phare" mais plus précisément les lieux psychiatriques d'ailleurs un conseiller psychiatrique nous appuie certaines thèses. Le tout en HD, ce n'est pas l'étallonage de bonus que l'on aurait espérer mais en l'état c'est tout de même plaisant, mieux vaut des bonus de qualité que de quantité et plutôt fade.

[Heatmann]

je l ai revu en bluray il y a peu , et pour moi , a la second vision en hd bien tranquille a la maison , et en connaisant la fin et le twist , ben j ai pris bcp plus de plaisir et revoit le film tres a la hausse , putain chaque scenes fonctionne la 1er fois puis prenne une autre dimension la second , tout a ete paufiner, les acteur sont enorme de jouer sur 2/3 nivo de lecture ....

[Scalp]

Ouep on kiffe encore plus à la seconde vision et c'est là qu'on voit vraiment la putain de maitrise de Scorsese.

[Heatmann]

ouai , la 2 fois la j'etati sur le coup , CHAQUE SCNES, chaque replique , chaque regard , ca veut dire des trcu different si tu connait la fin ou pas , la les acteur sont diriger de main de maitre, l ecriture et la real c'est aussi magistrale , je lui remonte la note a 9 sans problem , disont que au cine j etait un peu desarconner ( ca c ecrit pas comme ca surment ! ) meme si je sentait le grand film la dessou

[Scalp]

Allez hop va écrire une petite critique pour faire remonter un peu le film au classement

[Heatmann]

ah bah je l ai revue il y a que 5/6 jour meme pas , je pensait pas en reecrire une , mais pour le coup oui il merite vue que mon avis a bcp changer

[Alegas]

Le Film 9/10
Le premier film avait marqué les esprits, révolutionnant le genre. Evil Dead 2 est une fausse suite, plus un remake qu'une vraie suite. Le pourquoi du retour de Ash dans la cabane peut désorienter mais très vite on constate que l'on a affaire à un tout autre film. Il démarre en trombe et le rythme ne lâche à aucun moment l'accélérateur. Sam Raimi sait où il va, il se lâche là où le budget du premier film l'en empêchait. Ici c'est plus décontracté, l'atmosphère est certes moins suffocante mais quel fun de voir toutes ces situations de malades se succéder sans temps mort. Le gore est moins choquant que le premier Evil Dead, ici c'est plus cartoonesque on a même droit à un sang vert.
Certaines idées du permier film refont surface, comme la trappe ou encore la petite amie possédée et enterrée.
Evil Dead 2 réussi l'exploit d'être meilleur que son modèle mais si vous êtes plus porté sur le gore et l'horreur pure, votre préférence ira surement au premier. L'humour est bien présent c'est vrai mais il est bien dosé, Sam Raimi soigne aussi sa réalisation et joue avec sa caméra avec une plus grande aisance. Les travellings, les plongées, on est vraiment dans le film. Bruce Campbell est plus décontracté moins neuneu et plus sûr de lui. La scène de la main qui tire Ash vers la hache est à mourir de rires, la petite voix démoniaque dépote. Le film offre aussi une ouverture pour le 3ème volet lorsque les personnages découvrent l'existence d'un héros du XIVème siècle bien avant son final, dans mes souvenirs j'avais oublié ce détail. Du lourd, On l'entend souvent mais Evil Dead 2 est peut-être son meilleur film, loin des grosses machines hollywoodiennes, un film indépendant au budget costaud financé grace à l'aide de Stephen King.
Ash en mode John Matrix.


Le Blu-Ray :

Image : 7/10
C'est pas sensationnel, loin de là. On a peut-être une meilleure image que le DVD mais on est loin d'un travail d'orfèvre. Le grain est trop présent et le relief rare. Les arrières-plans trop souvent flous, les accélérations dans la forêt mal gérées, manque une fluidité évidente. Un transfert pas top, ce n'est pas une arnaque non plus, ce n'est pas Robin des Bois ni Gremlins mais la déception est là.

Bonus : 2,5/10
Des commentaires audio de Sam Raimi, Scott Spiegel, Bruce Campbell et Greg Nicotero. Une pauvre bande annonce bien upscalée en VOSTF et une interview en 4/3 SD de Bruce Campbell qui revient sur la dureté du tournage malgré un travail plus soigné que sur le premier Evil Dead. On a apprend que le film a pu se faire grace à l'appui de Stephen King où encore que c'est Ted Raimi, le frère du réalisateur, qui était sous le costume de la vieille grosse dame de la trappe. Il en a bavé Ted Raimi avec des images nous montrant les litres de sueur qu'il a déversé.

[Scalp]

Groovy

[Heatmann]

du bonheur du debut a la fin , god bless raimi boomstick powa

[Scalp]

Y des putains de moments de mise en scène dans ce film notamment la caméra qui file a tout allure dans la baraque c'est impressionnant surtout quand on sait comment ça a été tourné.

[Heatmann]

tout a fait , encore plus que un mariachi , raimi et evil dead ca deboite en mise en scnes et ingeniositer pour un minuscule projet, denier les qualiter filmique de ces film c'est etre aveugle ou borner .

[Scalp]

El Mariachi je l'ai pas revu depuis très longtemps mais le low budget tu le sens bien ( en plus y parait que le budget il est aussi low que Rodriguez le racontait ) alors que dans Evil Dead jamais on voit que ça a rien couté.