[Jack Spret] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar francesco34 » Ven 22 Mar 2013, 08:48

Ouais c'est d'enfer... Buttler se cache dans le bureau ovale, les ennemis arrivent, puis il va dans la suite Lincoln, les ennemis arrivent, alors il va dans la cave, mais les ennemis arrivent, bon alors il va sur le toit :eheh:
L'assaut est très bon, mais alors une fois dedans ça tourne en rond j'ai trouvé ça chiant... Sans parler de la conclusion, et des nombreux facepalms pendant le film... :eheh:
Avatar de l’utilisateur
francesco34
Godzilla
Godzilla
 
Messages: 14571
Inscription: Mer 17 Fév 2010, 19:33
Localisation: Montpellier

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Ven 22 Mar 2013, 08:50

Tu t'attendais à quoi ? le trailer ne ment pas, quand on va voir ce film on sait exactement ce qu'on va voir, y a pas tromperie sur la marchandise.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60191
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 22 Mar 2013, 08:52

Pas vu le film, mais de toute évidence c'est un film d'action débilos (genre Le Dernier rempart) pour une soirée en mode brain off.

C'est ça ?
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43044
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Ven 22 Mar 2013, 08:52

Bein oue ni plus ni moins, c'est under siège 3.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60191
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar francesco34 » Ven 22 Mar 2013, 08:54

Merde j'ai aussi envoyé un message sur ton topic du coup on se retrouve avec la conversation en double :oops:
Avatar de l’utilisateur
francesco34
Godzilla
Godzilla
 
Messages: 14571
Inscription: Mer 17 Fév 2010, 19:33
Localisation: Montpellier

Crimes à Oxford - 3,5/10

Messagepar Jack Spret » Ven 22 Mar 2013, 18:42

Image
Un thriller un peu trop...scolaire.


Alors qu'il a l'habitude des farces noires et de l'humour décapant, Álex De La Iglesia décide un beau jour de faire une incursion dans le monde du thriller. Une manière simple de rendre hommage à l'un de ses maîtres à penser du nom d'Hitchcock. Mais n'est pas le maître qui veut. Crimes à Oxford est tantôt académique, tantôt fainéant. Plus qu'affublé d'un mauvais scénario (on dirait un épisode d'Arabesque), ce sont des personnages dont il faut se méfier. On ne s'implique jamais dans leur enquête tant d'une part, celle-ci est fastidieuse et inintéressante et, d'autre part, ils sont aussi suffisants l'un que l'autre. Un concours de bites qui n'est pas des plus agréables à regarder.

Image
Avec son visage d'androgyne, l'identification est impossible.


Si John Hurt bouffe littéralement l'écran et que Leonor Watling bouffe littéralement toute ma concentration, Elijah Wood n'est pas du tout à sa place et aurait mieux fait de regarder paître ses vaches dans les prairies de la Comté. Il incarne ici une parfaite tête d'ampoule, si sûr de lui qu'il exaspère à un point non négligeable. Ajoutez à cela qu'il arrive à coucher avec la bimbo du film et vous comprendrez à quel point il est normal de le haïr. Plus sérieusement, on se moque éperdument de ce qui peut lui arriver durant cette partie de Cluedo à échelle humaine.Sorte de super héros intello (les lunettes en moins), il compte mener à bien son enquête en fouinant dans les livres et en résolvant des équations dont j'avais tenté jusque là d'oublier l'existence.

Image
Y'a que De La Iglesia pour réussir à caler un plan de femme nue sous un tablier sans que ça paraisse pervers.


Du film noir, le film n'en garde que les codes avec des fausses pistes, un scénario soi-disant alambiqué mais au twist finalement ridicule et une partition musicale agréable. Faussement malin et ingénieux, Crimes à Oxford cherche à rendre scientifique une enquête qui n'en a jamais besoin. Cela donne des discussions houleuses entre deux manières d'interpréter le monde: Celui qui prend la vie comme elle vient et ne cherche pas à expliquer les choses de la vie et l'autre, obsédé par la maîtrise et la rationalité de toutes choses. D'une platitude à mourir d'ennui, le film parvient tout de même à garder notre intérêt vivant jusqu'à la toute fin où l'hésitation entre le rire et la colère est de mise.

Image
Mais on s'en fout qu'il arrive à résoudre le dernier théorème de Fermat !


Le fond du panier chez ce cinéaste espagnol qui prouve qu'il n'est jamais plus à l'aise qu'avec ses histoires originales et débordantes de vitalité. Cependant, on peut être chagriné de voir que De La Iglesia n'arrive pas à passer le cap d'un autre genre. Mais il est un tel artiste de l'image et du rire que cette errance policière est pardonnable. CQFD !

3,5/10

Critiques similaires
Film: Crimes à Oxford
Note: 2,5/10
Auteur: Jimmy Two Times
Film: Crimes à Oxford
Note: 5/10
Auteur: Scalp
Film: Crimes à Oxford
Note: 6/10
Auteur: Bik
Film: Crimes à Oxford
Note: 7/10
Auteur: Jipi
Film: Crimes à Oxford
Note: 7,5/10
Auteur: Dunandan



"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Avatar de l’utilisateur
Jack Spret
Robocop
Robocop
 
Messages: 8046
Inscription: Mar 25 Déc 2012, 10:57

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 22 Mar 2013, 18:44

Putain, même pas la moyenne, ça me dépasse...

Certains doivent vraiment haïr les maths !
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43044
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Ven 22 Mar 2013, 19:45

Ouais enfin "2...4...6...8 peuvent donner 10 comme 5004 ou 9", c'est de la réplique JCVD approved !


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Avatar de l’utilisateur
Jack Spret
Robocop
Robocop
 
Messages: 8046
Inscription: Mar 25 Déc 2012, 10:57

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar maltese » Ven 22 Mar 2013, 19:46

Merci Mark d'avoir donné un avis positif sur ce film, qui est bien trop dénigré en ces contrées :super:
Avatar de l’utilisateur
maltese
Predator
Predator
 
Messages: 3539
Inscription: Jeu 26 Mai 2011, 12:29

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 22 Mar 2013, 19:48

On voit bien la difficulté qu'ont certains auteurs de s'essayer à d'autres genres/d'autres styles.

Et après, on leur reproche de se répéter :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43044
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jed Trigado » Sam 23 Mar 2013, 11:16

C'est un bon exercice de style de la part du brave Alex (la photo est top comme d'hab') et la scène de cul, ça vaut deux points facile. :love:
Jed Trigado
 

Place Beyond the Pines (The) - 7,5/10

Messagepar Jack Spret » Sam 23 Mar 2013, 15:44

Image
Un polar au scénario pour le moins inattendu.


Derek Cianfrance est vraiment un réalisateur adroit. En balançant un synopsis d'une simple ligne, il parvient à nous induire en erreurs et à rallier le plus grand nombre à sa cause. Les fans de Gosling, les fans de polar et de films de casse et ses propres fans. Trois publics bien ciblés, différents dans leurs attentes mais qui peuvent être une seule et même personne. C'est un peu ça l'idée du scénario de son nouveau film: tenter d'imbriquer trois histoires bien distinctes mais qui se répondent par une continuité chronologique et qui permettent une lecture parfaite de sa fresque dramatique.

Image
Les erreurs d'une génération peuvent influer les choix de vie de la génération suivante.


Ce qui surprend en premier lieu, c'est ce choix voulu dès le départ de ne pas se répéter. Autant le personnage de Ryan Gosling partage la même vision de la famille que son personnage précédent chez le cinéaste, autant elle n'est clairement pas au centre de ce film. Cette continuité chronologique débute donc dès le plan séquence d'ouverture, d'une maîtrise absolue et d'une fluidité incroyable, avec un thème qui semble être très cher à Cianfrance: la figure paternelle. Si les femmes ne sont pas de simples potiches, la qualité de l'écriture des personnages se ressent surtout du coté masculin, avec des personnalités fortes. Et pour donner un poids à ces caractères bien trempés, quoi de mieux que d'utiliser à contre-emploi deux des acteurs les plus cruellement mésestimés et utilisés à mauvais escient.

Image
La partie polar en interne pourrait faire un film à elle seule.


Cooper et Gosling ne se volent jamais la vedette grâce à une particularité scénaristique. Une manière simple qui permet à Cianfrance d'éviter de trancher sur leurs temps de présence et qui ramène le film à hauteur d'homme en ne s'attardant que sur un seul personnage à la fois. Même si leurs destins se croisent, The Place Beyond the Pines recherche plus qu'une simple fatalité évidente dans leur différence de statut (l'un braque des banques, l'autre est flic) mais faire retentir le souvenir de leurs actions et exactions aussi longtemps que possible dans le temps, quitte à ce que leurs échos parviennent aux oreilles de leur progéniture.

Image
Le film parvient à être émouvant avec une facilité qui désarçonne.


Ambitieux dans sa manière d'aborder le polar, admirable dans sa capacité à le rendre plus touchant et plus humain, le récit est maîtrisé de bout en bout. Même si les éclairs de génie en terme de mise en scène disséminés ci et là ne parviennent pas à cacher la monotonie qui s'en dégage, c'est un élément positif qui est à rajouter à l'impact mélancolique qui se dégagent des images. Un dyptique parfait avec Blue Valentine.

7,5/10

Critiques similaires



"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Avatar de l’utilisateur
Jack Spret
Robocop
Robocop
 
Messages: 8046
Inscription: Mar 25 Déc 2012, 10:57

Flic de Hong Kong (Le) - 1,5/10

Messagepar Jack Spret » Lun 25 Mar 2013, 19:53

Image
Dix minutes pour trouver une affiche qui pique pas les yeux...


Décidément, 1985 est un excellent cru pour Jackie Chan. Après un Police Story tout pourri rattrapé de justesse par ses cascades impressionnantes, son pote Sammo Hung le fait apparaître dans son film au titre qui fleure bon le polar de triade, Le flic de Hong Kong. Sauf qu'en fait, on s'en bat les couilles qu'il vienne de Hong-Kong vu que l'histoire se passe...à Tokyo. Oui, sans aucune raison aucune, on passe d'un pays à l'autre sans que ça soit jamais indiqué (une réplique au bout d'une heure de film viendra nous expliquer dans quelle ville on se trouve). Un tel niveau d'écriture et une telle gestion du suspense ne se trouve que dans des productions tels que Les Teletubbies, où la totale improvisation est de mise.

Image
Je crois qu'à ce moment précis, j'ai eu le plus gros facepalm de toute ma chienne de vie.


Y'a un pourcentage d'handicapés mentaux dans ce film qui frise le record. On dirait qu'on est en face d'une réclame pour le Téléthon chinois. Y'en a pas un pour relever l'autre, l'humour de Police Story passe pour du Molière à côté de celui-ci et Jackie Chan n'a jamais été aussi peu présent dans un film et autant visible sur une affiche (peut être battra-t-il son record dans Expendables 3). Je m'attendais à avoir un minimum de bastons et je me retrouve à suivre les aventures débilitantes de Sammo et sa bande (Block Head, c'est juste un putain d'autiste quoi !). Après une introduction assez généreuse (ça se bagarre et y'a une course poursuite sympa), on se retrouve face à des ninjas aux gestuelles et aux accoutrements dignes du pire épisode des Powers Rangers.

Image
- Pitié, je dirais tout mais arrêtez ce film de merde !"


La chorégraphie des bagarres est poussive, les blagues sont drôles si on sort d'une lobotomie, les sketches sont d'une débilité à toute épreuve et sont d'une longueur digne d'un viol ou d'un dîner avec la belle-famille. Impossible d'attaquer la VF qui n'est aucunement responsable de la pitrerie dégénérescente des acteurs et la stupidité de l'histoire, tout juste bonne à enchaîner des situations comiques et des combats d'une platitude navrante. La seule scène à sauver est celle où Jackie Chan a un temps de présence rallongé par son entrée dans la maison hantée. Le flic de Hong-Kong n'est ni plus, ni moins qu'un film de kung-fou à l'instar de Crazy Kung Fu, le talent en moins. Le genre de film à faire passer dans les hôpitaux spécialisés.

1,5/10
Critiques similaires



"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Avatar de l’utilisateur
Jack Spret
Robocop
Robocop
 
Messages: 8046
Inscription: Mar 25 Déc 2012, 10:57

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Lun 25 Mar 2013, 19:57

Rho putain, comment tu te lâches ! Je me suis bien marré en te lisant :eheh:
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43044
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 25 Mar 2013, 20:09

Oue enfin quand on trouve Police Story pourri je vois pas l'intérêt de mater ce genre de film à l'humour carrément autre quoi, c'est comme si je décidais de me taper l'intégrale de Gus Van Sant.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60191
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 7 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO