[Alegas] Mes Critiques en 2021

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Sam 06 Nov 2021, 21:52

On jugera sur pièce, mais ouais, c'est pas ce qui fait bander d'office. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar angel.heart » Sam 06 Nov 2021, 22:28

Mark Chopper a écrit:
un film de requin


Un genre riche en réussites :chut:


Faut dire aussi que c'est un genre souvent exploité par des opportunistes n'ayant aucune ambition artistique.

Mais y a quand-même un chef-d'œuvre (Jaws), un excellent film (the reef) et quelques sympathiques plaisirs coupables (peur bleue, instinct de survie, La mort au large).

Bon OK, ça pèse pas lourd, mais, entre les mains de personnes talentueuses et ambitieuses, ça n'est pas un genre plus pourri qu'un autre.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Sam 06 Nov 2021, 22:34

A part le Spielberg, je jette tout.

Ton amour pour The Reef m'a toujours dépassé.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar angel.heart » Sam 06 Nov 2021, 22:44

Mark Chopper a écrit:Ton amour pour The Reef m'a toujours dépassé.


Pour moi le genre "animaux tueurs" n'a jamais fait plus crédible et immersif. Et, même si je ne suis pas seul sur ce coup, perso c'est le fait de savoir que le film ne fait pas l'unanimité qui me dépasse... :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar pabelbaba » Dim 07 Nov 2021, 08:10

Peur Bleue est fun. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Jed_Trigado » Dim 07 Nov 2021, 08:41

Meilleur film d'animal tueur avec Lake Placid. 8)
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Lumières de la ville (Les) - 8/10

Messagepar Alegas » Lun 08 Nov 2021, 13:03

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City Lights (Les lumières de la ville) de Charles Chaplin
(1931)


Seconde vision et je revois clairement le film à la hausse : lorsque je l’avais découvert il y a plus d’une quinzaine d’années, j’avais été déçu par le fait que c’était clairement un cran en-dessous de Modern Times et Great Dictator, alors que sa réputation laissait présager quelque chose du même ordre. Cette fois, avec les attentes mises de côté, j’ai pu largement mieux profiter du métrage, et même s’il ne figure toujours pas parmi le top du top de Chaplin à mes yeux, ça reste tout de même un beau film particulièrement réussi. Le revoir avec un plus fort bagage cinématographique me permet de bien plus l’apprécier, notamment en le remettant dans son contexte de production : alors que toute l’industrie hollywoodienne s’engouffre dans le cinéma parlant, Chaplin persiste dans le muet, et bien que le film soit sonore à proprement parler (on y entend une bande-sonore avec musique et effets) il y a toujours le choix de n’avoir aucun dialogue. Chaplin se permet en plus de se moquer de la nouvelle mode, d’une part avec le générique de début qui dit explicitement qu’il peut se passer de la nouvelle technologie (shot in pantomine :mrgreen: ), mais aussi avec la séquence d’intro où les dialogues sont remplacés par un charabia ridicule et incompréhensible.

Néanmoins, on sent que Chaplin trouve un certain confort dans l’arrivée de la bande-sonore, notamment avec quelques rares effets qui viennent apporter un plus sur certains gags, mais et aussi et surtout l’arrivée d’une véritable musique qui accompagne parfaitement les gestes et péripéties du personnage (la scène de boxe étant le meilleur exemple :love: ). Le film va raconter une romance entre Charlot et une fleuriste aveugle qui le prend pour un homme riche, et à partir de là Chaplin va mettre en place une comédie romantique qui alterne entre la critique sociale et les gags à la rythmique exemplaire. De ce mélange, on trouve déjà tout ce qui fera le succès de Modern Times quelques années plus tard, et même si la technique est peut-être moins poussée (les gags sont très bien mis en valeur certes, mais ça reste assez fonctionnel globalement), l’important est que absolument tout ce que tente Chaplin fonctionne. Peu de choses à redire sur ce film qui émeut (ce final !) autant qu’il fait rire (le perso du riche qui redevient un tocard dès qu’il est sobre est fabuleux :eheh: ), et le fait de le revoir à la hausse me donne envie de retenter d’autres films de Chaplin que j’avais moyennement apprécié, notamment Gold Rush.


8/10
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Maurice - 4/10

Messagepar Alegas » Mar 09 Nov 2021, 21:32

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Maurice de James Ivory
(1987)


J’avais été agréablement surpris l’année dernière par la découverte de Remains of the day du même Ivory, mais là c’est la douche froide tant j’ai l’impression que tout ce qui fonctionnait dans le film sus-cité est ici loupé au point de transformer le métrage en grosse caricature. Sur le papier, ça se veut être l’équivalent de Brokeback Mountain dans l’aristocratie anglaise du début du vingtième siècle, avec deux personnages masculins qui s’aiment, mais qui vont devoir cacher leur nature sur des années, avec l’un qui va très mal le vivre pendant que l’autre tente de se créer une vie normalisée. Un sujet plutôt intéressant donc, mais qui souffre clairement de ce que nommerais un traitement balai dans le cul. C’était quelque chose que je pouvais déjà constater dans Remains of the day, sauf que dans ce dernier c’était la force du film, puisque ça épousait complètement la nature du personnage d’Hopkins. Ici, avoir ce traitement collé sur deux hommes censés découvrir leur sexualité, où on devrait sentir la fougue de la jeunesse et la peur de la normalité, ne marche tout simplement pas : dès le début du métrage ça coupe immédiatement toute émotion et toute impression que les personnages s’épanouissent dans cette découverte.

C’est quelque chose qu’on constate aussi dans la mise en scène : que Ivory filme la passion ou la rigueur de l’environnement aristocratique, c’est toujours avec une caméra fixe, austère, et j’aurais pas craché sur quelque chose de plus libéré sur la première demi-heure. Mais au fond, ce qui me gêne le plus dans ce film, c’est qu’on comprend vite où ça va aller, et autant le début passe encore, autant dès qu’on passe le procès de l’homosexuel chopé par les flics ça donne l’impression de répéter sans cesse les mêmes séquences. C’est longuet au point de devenir sacrément pénible, et sur la dernière heure j’attendais avec impatience que le générique de fin arrive. De ce film, je ne sauve finalement que la première demi-heure, qui m’a donné un peu l’impression de voir une possible inspiration pour un segment de Cloud Atlas (peut-être est-ce avec ce film que les Wachowski ont eu l’idée de caster Hugh Grant sur leur film ?) et quelques scènes, mais pour le reste, ce qui devrait être un grand film d’amour était au final juste un film coincé et qui s’étale beaucoup trop longtemps.


4/10
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125, rue Montmartre - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mer 10 Nov 2021, 11:42

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125, rue Montmartre de Gilles Grangier
(1959)


Très belle surprise ce petit film qui, j’ai l’impression, est assez méconnu, alors que c’est facilement le meilleur film de Grangier à mes yeux, et je serais surpris qu’il ait un meilleur film que celui-là dans sa filmographie. Pour le coup, c’est vraiment un projet qui aurait pu être réalisé par Hitchcock, on y retrouve la même simplicité et la même intelligence dans l’écriture, avec un pitch tout bête qui va aboutir sur quelque chose de très psychologique, où les relations entre personnages et la subjectivité du spectateur sont mises à mal. On va donc suivre Ventura en livreur de journaux parisien, et qui va empêcher un suicidaire de se noyer dans la scène et le prendre sous son aile à contrecœur (et il va bien le faire savoir :mrgreen: ). En souhaitant l’aider à reprendre pied dans la vie, il va finir par se retrouver dans une sombre histoire où il va sérieusement douter de la véracité de ce qu’on lui raconte, jusqu’à un point de non-retour que je ne détaillerais pas jusqu’ici, sous peine de gâcher l’intérêt du métrage.

C’est vraiment un film où le mieux, c’est d’en savoir le moins possible pour se retrouver dans la même situation que Ventura en tant que spectateur : l’agacement, l’attachement, puis le doute, la remise en question de ce que l’on prenait pour acquis. Sur ce point, 125 rue Montmartre est un joli exercice de style ludique, super bien foutu et qui ne place pas ses ambitions trop hautes. Le fait est que Grangier gère à merveille un récit de ce style, et même formellement ça lui permet d’emballer ça très bien, dissimulant les limites techniques du réalisateur pour sublimer une simplicité efficace. C’est un film que je rapprocherais assez facilement de Un témoin dans la ville de Molinaro : outre le fait d’y trouver pour l’une des premières fois un Ventura en premier rôle (1959 aura vraiment été l’année charnière pour le comédien, entre ces deux là et Marie-Octobre), on y trouve la même volonté de faire du cinéma simple mais qui fonctionne, avec en prime un supplément de noirceur bienvenue (pour le coup, à un certain moment de 125 rue Montmartre, on en vient à se demander si le personnage principal n’est pas tout simplement fou). Si on ajoute à cela les supers dialogues d’Audiard (qui se régale sur ce film, Ventura a plein de punchlines qui foutent le sourire aux lèvres) et un casting impeccable (Ventura évidemment :love: , mais aussi Robert Hirsch en mec bien pathétique et Jean Desailly en commissaire à qui on ne la fait pas), ça donne un super film, hautement recommandable, et sur lequel j’ai finalement très peu de réserves.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mer 10 Nov 2021, 12:07

Effectivement, c'est son meilleur film je crois. J'adore Les Vieux de la vieille, mais c'est un film de comédiens, pas de metteur en scène.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar pabelbaba » Mer 10 Nov 2021, 16:42

Je n'arrive plus à me souvenir de la fin, mais elle dénotait avec le reste, non?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Mer 10 Nov 2021, 17:17

Au cirque ? Je me suis fait la réflexion au début de la séquence car je ne savais pas trop où ça allait aller, mais la conclusion est tellement logique que ça justifie le truc.
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Désordre et la nuit (Le) - 6,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 11 Nov 2021, 10:28

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Le désordre et la nuit de Gilles Grangier
(1958)


J’avais envie de voir celui-là depuis longtemps, notamment à cause de son pitch prometteur (Gabin enquête sur une boîte de nuit après un meurtre, ce qui va justifier la visite d’un Paris underground en pleine décennie 50’s :bluespit: ) et même s’il y a plein de choses sympathiques je dois m’avouer un peu déçu. Déjà, faut clairement pas s’attendre à une enquête dynamique : la majorité du film consiste à voir Gabin se déplacer de décor en décor pour poser des questions, discuter, et éventuellement hausser le ton. De ce côté là, il y a vraiment l’impression de voir l'équivalent d'un Maigret, mais où on changerait le cadre pour avoir un Paris by night avec prostituées, gangsters et dealers de drogue. La proposition ne manque pas de charme, mais on sent tout de même une grosse faiblesse de rythme que la prestation de Gabin et les dialogues d’Audiard ne peuvent pas complètement rattraper, et très franchement au bout d’une heure j’avais sérieusement l’impression de voir des scènes se répéter sans cesse. Heureusement, dès que Danielle Darrieux rentre en scène (curieux choix de casting d’ailleurs : on nous la présente à la base comme un personnage plus que secondaire, mais du coup, parce qu’elle est interprétée par une actrice de renom, on se doute bien qu’elle va être importante par la suite) l’intrigue décolle à nouveau, et même si ce n’est toujours pas ce qu’il y a de plus passionnant à suivre ça reste assez intéressant pour suivre le film jusqu’à la fin sans ennui.

Au final, quand bien même la présentation du Paris underground est sympathique, c’est loin d’être ce que je retiens le plus du métrage, et pour le coup j’ai nettement préféré les joutes entre Gabin et Darrieux, ou encore la storyline de Lucky qui se met lentement en place et qui humanise beaucoup Gabin. Bon, y’a toujours la sensation bizarre de voir un sacré décalage d’âge dans l’histoire d’amour (25 ans tout de même), mais la profession du personnage féminin fait que ça passe mieux vu qu’elle voit en Gabin surtout un protecteur et un moyen de sortir de sa condition. Comme d’habitude avec Grangier, c’est filmé de façon très fonctionnelle et ça montre vite ses limites dès qu’il y a de l’action (il y a une scène d’accident de voiture vraiment mal foutue), mais il y a quand même de jolies choses dès qu’on se retrouve dans le boîte de nuit. Clairement pas un grand Gabin, mais pour peu qu’on n’en attende pas une enquête sur les chapeaux de roues ça fait le job.


6,5/10
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Sur la piste du Marsupilami - 3/10

Messagepar Alegas » Jeu 11 Nov 2021, 17:02

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Sur la piste du Marsupilami de Alain Chabat
(2012)


Je ne nourrissais pas de grand espoirs face à un film pareil, mais bon, avec Chabat à la barre, et les quelques critiques pas complètement dégueulasses sur le forum, j’ai tenté en me disant que ça pouvait peut-être le faire. A l’arrivée, c’est probablement le pire film de Chabat haut la main, le genre à faire passer Rrrrrrr ! pour un chef-d'œuvre de la comédie française. Dans les bons points, on va signaler le fait que Chabat a l’air d’être un très gros fan du Marsupilami, au point d’être particulièrement fidèle visuellement lorsqu’il s’agit de l’avoir, lui ou d’autres éléments de la BD comme son lit suspendu, à l’écran, et on a aussi au milieu du film un passage animé qui rappelle non seulement que Chabat devrait vraiment signer un film d’animation, mais qui rappelle aussi l’esprit Burger Quizz/Avez-vous déjà vu ? (et ça, c’est forcément bien 8) ).

Pour le reste, j’ai envie de dire que c’est du niveau des nombreuses comédies françaises de ces dernières années, le genre où il suffit de regarder l’affiche ou la bande-annonce pour savoir que c’est nul. Ça me fait chier de dire ça d’un film de Chabat, mais ça vaut bien une comédie lambda avec Dubosc, Merad ou Boon, et autant je peux voir que Chabat a essayé de mettre dans son film une dose d’esprit de la BD, autant ces essais sont rapidement détruits par le fait que le film entier est construit comme une grosse machine destinée à faire le prime-time sur TF1, et qu’il faut du coup abaisser le niveau autant que possible. Au programme donc : Jamel qui refait son one man show en totale impro (mais si vous rigolez à “hijo de spéculoos", j’imagine que ça passera pour vous :| ), Chabat qui fait des grimaces dès que possible, Fred Testot et Patrick Timsit en bad-guys, Lambert Wilson qui se travestit pour chanter du Céline Dion (oui oui… :lol: ), des gamins qui jouent mal, des péripéties jamais prenantes, l’humour des Nuls effacé au profit de quelque chose de plus conventionnel, des effets visuels pas foufous, une réal paresseuse, bref y’a de quoi faire.

On est donc très loin de la réussite d’un Mission Cléopâtre, et on a plutôt l’impression de voir un film sur lequel Chabat a dû enchaîner les concessions, ce qui donne un film pour le moins étrange où les blagues pour gamins côtoient le viol de Jamel par un chien (autant dire que c’est l’une des rares scènes du film où j’ai esquissé un sourire). Une adaptation ratée dans laquelle on sent Chabat perdu, il aurait sûrement mieux valu qu’il fasse une version animée, ou qu’il fasse à la place l’adaptation de Spirou et Fantasio qu’il fantasmait un temps.


3/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar pabelbaba » Jeu 11 Nov 2021, 17:30

A sa décharge, hors apparitions dans les bd de Spirou, le marsupilami, c'est bien pété. :chut:
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