osorojo a écrit:J'suis en train de lire La possibilité d'une île. Le concept est cool et c'est toujours bien écrit, mais après 100 pages, je commence à ne plus supporter le délire des personnages Houellebcquiens qui consiste souvent à vouloir se taper des gamines toujours plus jeunes. C'est quand même super malaisant -_-
J'ai bien fait de poursuivre, même si l'ami Houellebecq aime toujours autant se livrer à la rime polissonne, cette dernière nourrit un propos beaucoup plus ambitieux. La possibilité d'une île est un sacré bouquin, une fable de science-fiction qui tente de mettre des mots sur l'aporie de l'existence. Sacré voyage, qui m'a un poil agacé dans les premières pages avant de littéralement me prendre dans ses filets au moment où le concept du bouquin se fit plus limpide. A partir de là, impossible de passer une journée sans y revenir de manière à atteindre, le plus vite possible, l'aboutissement de la réflexion, aussi fataliste fut-elle.