[oso] Baragouins séniles / 2023

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[oso] Baragouins séniles / 2023

Messagepar osorojo » Mar 03 Jan 2023, 14:28

On remet un vieux jeton dans la machine.

JANVIER

001 - Glass Onion - Une histoire à couteaux tirés, Film de Rian Johnson • 2022 — 5/10
002 - Violent Night, Film de Tommy Wirkola • 2022 — 4/10
003 - Sans filtre, Film de Ruben Östlund • 2022 — 8/10
004 - Maigret tend un piège, Film de Jean Delannoy • 1958 — 7.5/10
005 - Police Beat, Film de Robinson Devor • 2005 — 5/10
006 - Maigret tend un piège, Film de Jean Delannoy • 1959 — 8/10
007 - Le Menu, Film de Mark Mylod • 2022 — 5/10
008 - Le grand embouteillage, Film de Luigi Comencini • 1979 — 7.5/10
009 - La 7ème Malédiction, Film de Lam Nai-Choi • 1986 — 7/10
010 - EO, Film de Jerzy Skolimowski • 2022— 5/10
011 - Le Plaisir, Film de Max Ophüls • 1952 — 5/10
012 - Korean Fried Chicken, Film de Lee Byeong-heon • 2019 — 6/10
013 - Le Point de non retour, — Film de Ringo Lam • 1991 — 7.5/10
014 - Le Chat Potté 2 - La dernière quête — Long-métrage d'animation de Joel Crawford et Januel Mercado • 2022 — 6/10
015 - Vesper Chronicles - Film de Kristina Buozyte et Bruno Samper • 2022 — 2/10
016 - Sept femmes d'âge différent - Court-métrage documentaire de Krzysztof Kieslowski • 1979 — 6/10
017 - Têtes parlantes - Court-métrage de Krzysztof Kieslowski • 1980 — 8/10
018 - L'Usine - Court-métrage documentaire de Krzysztof Kieslowski • 1971 — 4.5/10
019 - Le cave se rebiffe - Film de Gilles Grangier • 1916 — 7.5/10
020 - Un, deux, trois, soleil - Film de Bertrand Blier • 1993 — 7/10
021 - Les Neiges du Kilimandjaro - Film de Robert Guédiguian • 2011 — 4/10
022 - Le Désordre et la Nuit - Film de Gilles Grangier • 1958 — 7.5/10
023 - Remorques - Film de Jean Grémillon • 1941 — 6/10
024 - Snow Therapy - Film de Ruben Östlund • 2015 — 8/10
025 - Candy Land - Film de John Swab • 2023 — 4/10
026 - Partouze - Court-métrage de Matthieu Donck • 2013 — 5.5/10
027 - Les Enfants des autres - Film de Rebecca Zlotowski • 2022 — 4/10
028 - Adua et ses compagnes - Film de Antonio Pietrangeli • 1961 — 7.5/10
029 - Maigret voit rouge - Film de Gilles Grangier • 1963 — 6.5/10
030 - Le Dos au mur - Film de Édouard Molinaro • 1958 — 6/10

FÉVRIER

031 - Le Gorille vous salue bien - Film de Bernard Borderie • 1958 — 5/10
032 - Les survivants - Film de Guillaume Renusson • 2023 — 5.5/10
032 - Babylon - Film de Damien Chazelle • 2023 — 5.5/10
034 - Le chemin des écoliers - Film de Michel Boisron • 1959 — 7/10
035 - Le bateau d'Émile - Film de Denys de La Patellière • 1962 — 6/10
036 - Isaac Asimov, l'étrange testament du père des robots - Documentaire TV de Mathias Théry • 2022 — 7/10
037 - L'Origine du mal (2022) - Film de Sébastien Marnier • 2022 — 5.5/10
038 - Les Banshees d'Inisherin - Film de Martin McDonagh • 2022 — 5.5/10
039 - Chronique d’une liaison passagère - Film de Emmanuel Mouret • 2022 — 7.5/10
040 - Les Cinq Diables - Film de Léa Mysius • 2022 — 8/10
041 - Les Huit Montagnes - Film de Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch • 2022 — 8/10
042 - Ant-Man et la Guêpe - Quantumania - Film de Peyton Reed • 2023 — 5/10
043 - Le Secret de la Pyramide - Film de Barry Levinson • 1985 — 6/10
044 - Mayday - Film de Jean-Francois Richet • 2023 — 4/10
045 - Sharper - Film de Benjamin Caron • 2023 — 6/10
046 - Happy Sweden - Film de Ruben Östlund • 2009 — 7/10
047 - Garage, des moteurs et des hommes - Documentaire de Claire Simon • 2021 — 7/10
048 - Knock at the Cabin - Film de M. Night Shyamalan • 2023 — 5/10
049 - Les apprentis - Film de Pierre Salvadori · 1 h 35 min • 1995 — 7/10

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0 - xx - Film • 19 — /10
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Maigret tend un piège - 7,5/10

Messagepar osorojo » Mar 03 Jan 2023, 14:28

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Maigret tend un piège

Film de Jean Delannoy · 1 h 59 min · 1958 — 7.5/10

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦


Beaucoup aimé cette première incarnation de Maigret par Jean Gabin. Je lui ai trouvé beaucoup de panache dans les dialogues et l'enquête, directement adapté de Simenon, n'est aucunement gentillette, bien au contraire. Moi qui m'attendais à une petite résolution pépère d'un crime gentiment atténué comme c'est souvent le cas dans les films à papa de ces années-là me suis bien fait gentiment remettre à ma place.

L'autre bonne surprise, c'est que contrairement, encore une fois, à ce qu'on pourrait s'attendre de cette adaptation, tout ne repose pas uniquement sur le charisme dingue de Gabin. Alors certes, il est quasiment de tous les plans et mène les débats, aucune ambiguïté là-dessus, mais les personnages qui font vivre son enquête ont une vraie place dans l'intrigue, et parviennent, pour les plus importants, à dépasser leur simple fonction dans le script : Annie Girardot construit une intéressante complexité de femme torturée lors de ses face-à-face avec le commissaire et Jean Desailly est ébouriffant d'aisance en matière de joute verbale, sa première rencontre avec Maigret est particulièrement stimulante dans le genre.

Concernant l'enquête en elle-même, pas vraiment de surprise, pas de gros retournement de situation, on voit tout plus ou moins venir, mais on comprend vite que ce n'est pas son déroulement qui fait l'intérêt du film. Ce sont les personnages qu'elle fait interagir qui monopolisent la lumière. On pourra reprocher à l'intrigue son rythme un poil étiré —l'enquête dure un peu trop longtemps à mon sens—, pas certain par exemple que donner autant de place à la mère dans les derniers instants fut si pertinent. Mais peu importe, je ne m'attendais pas à m'amuser autant, en l'état ce premier Maigret/Gabin m'a fait passer un super moment, vivement la découverte de ses deux autres prestations dans la peau de l'emblématique commissaire.
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Maigret et l'affaire Saint-Fiacre - 8/10

Messagepar osorojo » Jeu 05 Jan 2023, 22:47

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Maigret et l'affaire Saint-Fiacre

Film de Jean Delannoy · 1 h 36 min · 1959 — 8/10

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦


Changement de contexte, on troque les petites ruelles coupe-gorge de Paris pour l'air pur de la campagne, mais on y retrouve les mêmes ordures et la même recette, qui une nouvelle fois a su me convaincre et ce n'est pas peu de le dire.

C'est simple, je trouve Gabin vraiment parfait dans la peau du commissaire Maigret, force tranquille qui prend le temps de rassembler ses atouts maîtres avant de prononcer l'échec et mat du coupable sans pitié aucune ce coup-ci, contrairement au précédent.
Il faut dire que cette fois le mobile du meurtre est aussi limpide qu'il est vieux comme Hérode, à savoir des histoires de gros sous, ce qui le rend forcément un peu moins intéressant puisque traité de multiples fois que ce soit dans la littérature, le cinéma ou ailleurs.

Mais une nouvelle fois ce sont les personnages qui font tout le sel de ce second Maigret par Gabin. A l'instar de Jean Desailly dans Maigret tend un piège, Michel Auclair incarne l'adversité théâtrale en roue libre, et Gabin le titille d'ailleurs clairement à ce propos en lui réclamant ses effets d'acteur au moment ou l'homme semble être en fâcheuse posture. Un régal pour quiconque apprécie les dialogues savoureux et les voix assurées qui les interprètent. Surtout quand ce choix de style s'inscrit dans une adaptation qui se veut didactique afin d'épouser la volonté de Jean Delannoy d'impliquer le spectateur dans sa chasse à l'assassin, en prenant le temps de contextualiser l'ensemble des suspects en présence.
Pour ma part, je me suis à nouveau beaucoup amusé, si bien que les quelques défauts du film (certains seconds rôles un poil justes à l'image des père et fils Gaultier ou certaines ficèles d'écriture comme par exemple le petit tour de Gabin sur le territoire d'Arlette pour épier un journaliste questionnable) ne m’ont aucunement entaché la séance.

Et puis ce second film a surtout pour lui la puissance de son final : Gabin qui sort enfin de sa coquille pour laisser s'exprimer un tempérament revanchard qui réclame réparation, c'est quelque chose d'assez dingue à l'écran. Sacrément puissant, une nouvelle preuve, si besoin était, de tout le charisme qu'il pouvait déployer devant une caméra.

Pour la faire courte, croyez-moi, c'est autre chose que la soupe à l'oignon de l'ami Rian et ça dure à peine 90 minutes.
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Grand embouteillage (Le) - 7,5/10

Messagepar osorojo » Sam 07 Jan 2023, 22:44

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Le grand embouteillage - L'ingorgo

Film de Luigi Comencini · 1 h 46 min · 1979 — 7.5/10

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦


L'exercice de style, peu banal, a sans doute nécessité une sacrée organisation pour assurer un tournage impliquant autant de monde. L'intérêt du film, c'est sa très large galerie de personnages, l'occasion pour Comencini de rassembler un paquet de personnalités en vogue à la fin des années 70. Certes, elles tiennent quasiment toutes des rôles relativement anecdotiques, mais voir dans le même film Alberto Sordi, Patrick Dewaere, Fernando Rey, et plus encore, Miou Miou et Depardieu jouer la femme infidèle et le cocu face à un Ugo Tognazzi qui cache bien son jeu n'a pas été sans me faire sourire à de nombreuses reprises.

Et puis Comencini oblige, tout cela n'est pas gratuit, le bonhomme continue de dépeindre la nature humaine à la fois dans sa banalité triste mais aussi dans ses pires travers. Même en étant familier de son écriture souvent radicale, je me suis fait avoir par un changement de tonalité vicelard dans le dernier acte qui m'a mis un genou à terre. Rien que pour ce passage, d'une noirceur sans nom, le film vaut le coup d'oeil, malgré ses imperfections. Dont je ne citerai que son rythme lancinant, qui se veut sans doute épouser l'immobilisme de tous les personnages, mais se révèle être usant sur la distance pour un spectateur qui comprend bien vite que toutes les bagnoles à l'arrêt ne repasseront jamais la seconde.

Quelques artifices permettent une respiration hors des véhicules, comme le truculent séjour de Mastronianni dans une modeste demeure bordant l'autoroute, lequel s'y fait retourner le cerveau par Stefania Sandrelli bien décidée à donner de sa personne contre un peu d'avancement pour son mari... Le dénouement de ce jeu de de séduction malsain est à l'image du film en plus d'en être une triste synthèse. Mastroianni est pour l'occasion chargé par Comencini de conclure le massacre en clamant haut et fort la pensée du cinéaste :«l'umanità fa schifo», soit l'humanité (me) dégoute dans la langue de Molière, le message a le mérite d'être clair. Et la démonstration est efficace, impossible de penser autre chose alors que les moteurs redémarrent enfin pour nous donner congé.

Pas un coup de coeur, son rythme chaotique m'ayant par moment laissé sur le côté, mais ce n'est pas loin, Le grand embouteillage interminable fut une découverte assurément marquante que je ne regrette absolument pas d'avoir faite.
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Plaisir (Le) - 5/10

Messagepar osorojo » Mar 10 Jan 2023, 22:11

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Le Plaisir

Film de Max Ophüls · 1 h 37 min · 1952 — 5/10

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦


Bon, sur le papier ça me parlait beaucoup, mais à l'écran, je me suis ennuyé comme un rat mort : je ne suis pas du tout le public cible. Je connais très mal le travail de Max Ophüls donc je ne sais pas si ce film est à l'image de son oeuvre mais je suis passé totalement à côté de sa manière de raconter 3 nouvelles de Maupassant pourtant riches en promesses puisqu'elles se partagent la quête du plaisir / bonheur en toile de fond, qu'il soit éphémère, artificiel ou passionnellement dépourvu de tout bon sens.
Trois histoires plus ou moins courtes puisqu'à mon sens, de par sa durée et son ambition, la seconde éclipse totalement les autres. Ce qui ne fut pas spécialement pour me déplaire puisqu'elle est irradiée par la bonhommie de Gabin, et qu'il est question de jolies dames, de maison close et de rinçage de gosiers généreux. Mais rien à faire, tout ce qui pourrait être un peu polisson est aseptisé par une ligne éditoriale on ne peu plus guindée, passablement rasoir. C'est pourtant bien gaulé même si peut-être que cette recherche constante du point de vue qui fera mouche, du cadre dans le cadre malicieux, l'emporte quelque fois sur la note d'intention, à l'image de la maison close que l'on ne découvre qu'en tant que voyeur, depuis l'extérieur à travers les volets, au bout d'un moment, c'est un peu lourdingue.

Bref, juste pas pour moi, d'autres y trouveront leur compte assurément.
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Point de non retour (Le) (1991) - 7,5/10

Messagepar osorojo » Jeu 12 Jan 2023, 23:09

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Le Point de non retour

Film de Ringo Lam · 1 h 37 min · 16 mai 1991 — 7.5/10

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦


Comme Scalp et Papybaba font la fine bouche sur celui là, je me fends de quelques lignes en one shot parce que de mon côté j'ai passé un moment bien cool. On est clairement dans une association Lam / Sammo, dans le sens où on retrouve les crevures des films du premier qui envahiraient une kung-fu comédie pas si comique dont le second a le secret.
Du coup, ça donne des persos super légers, qui font les idiots mais quand ça doit charcler, ça le fait pas à moitié. Niveau cascade, c'est la fête non stop, franchement y a des trucs, il n'y a que HK pour s'y risquer, des mecs qui passent à travers des verrières pour descendre deux étages, Wan Yeung-Ming qui éclate le pare-brise d'un bus volontairement histoire d'y rentrer plutôt que se faire écraser, j'sais pas, moi ça me divertit costaud.
En plus, le casting féminin est charmant comme il faut, sans en faire trop et les méchants sont de grosses ordures qui n'hésitent pas à taillader de la joue docile quand il faut se faire comprendre. Le passage où Sammo est en mauvaise posture et doit se forcer à se marrer pour donner une chance à Irene Wan de continuer à respirer, c'est plus du tout comique, et c'est clairement ce qui m'a toujours fasciné dans le cinoche de Sammo, du coup j'ai apprécié qu'on ressente sa touche dans cette collaboration avec Lam. Après, je ne nie pas être en manque de cinoche survitaminé en ce moment, je n'ai plus l'habitude de voir autant d'énergie sur bobine, et ça fait toujours bizarre de se rabibocher avec les hurluberlus d'HK, on oublie vite à quel point ils sont tous nourris à la Strychnine.
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Re: [oso] Baragouins séniles / 2023

Messagepar pabelbaba » Ven 13 Jan 2023, 08:15

Vu il y a longtemps à présent, j'ai quand même le souvenir que le mélange gag à la con/violence n'était pas aussi bien dosé que dans un Sammo et surtout le script est loin d'être aussi poussé que dans les bons Lam.
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Allez, Mark, c'est Sophie qui te demande de revenir!
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Re: [oso] Baragouins séniles / 2023

Messagepar Scalp » Ven 13 Jan 2023, 08:34

Strictement aucun souvenir.
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Re: [oso] Baragouins séniles / 2023

Messagepar Jed_Trigado » Ven 13 Jan 2023, 09:32

Même enthousiasme qu'oso a sa découverte, puis déconfiture scalpienne a sa revoyure. :mrgreen:

On sent que Lam avait pas les mains complètement libres sur le projet, ça donne un truc assez bâtard, comme la scène finale avec Sammo en mode wxp venue de nulle part.
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Re: [oso] Baragouins séniles / 2023

Messagepar osorojo » Ven 13 Jan 2023, 09:40

Ouais, pas certain effectivement que ça se remate (je ne revoie quasi rien en même temps).
Et c'est clair que l'arrivée du sabre décoratif dans les mains de fatso est un peu chelou, mais j'sais pas, ça m'a fait marrer :eheh:
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Cave se rebiffe (Le) - 7,5/10

Messagepar osorojo » Mar 17 Jan 2023, 22:45

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Le cave se rebiffe

Film de Gilles Grangier · 1 h 38 min · 1961 — 7.5/10

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦


On va encore me traiter de bisounours, mais j'assume, celui-là, c'est une vraie gourmandise pour moi. Des dialogues aux petits oignons, un argot du parfait truand des années 60 qui croque sous la dent, un Gabin dominant qui roule tout le monde, j'en redemande. Peu m'importe alors que l'on voit tout venir et qu'on anticipe la fin, je pense même qu'à aucun moment cette dernière n'est montée comme un twist tant tout y conduit de manière logique.

Le plaisir du rebiffement en question, c'est avant tout le contexte d'une France truande qui regrette son époque glorieuse, symbolisée ici par l'évocation de la fermeture des maisons closes, au grand malheur d'un Blier au meilleur de sa forme qui fait se balader le spectateur dans son palace aux ambiances exotiques diverses qui rappellent les meilleures heures de ce taulier nostalgique. Gabin qui emménage dans la suite qui avait la faveur des anciens clients de l'affaire, avec lit à baldaquin aux draperies interminables et baignoire en or gigantesque, c'est délicieusement grotesque en plus d'annoncer la couleur de ce caper movie décidément bien plus comique que sérieux.

Il faut dire que niveau personnages dépassés par les évènements, on est servi : du mètre étalon de la connerie et sa conquête qui s'occupe de standardiser la niaiserie, en passant par un banquier totalement dépassé par les évènements qui se fait truander par ses propres associés, la coupe est pleine, n'en jetez plus. Concernant le cave qui se rebiffe, on comprend vite qu'il ne pourra jamais concurrencer la bêtise de ses commanditaires. Dès lors, on se régale de voir Gabin tourner la tête de tout ce joli parterre d'idiots réunis.
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Re: [oso] Baragouins séniles / 2023

Messagepar Mark Chopper » Mar 17 Jan 2023, 23:16

Pour les 20 premières secondes :

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Re: [oso] Baragouins séniles / 2023

Messagepar osorojo » Mar 17 Jan 2023, 23:24

Lui et sa maîtresse prennent tellement cher :eheh:
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Re: [oso] Baragouins séniles / 2023

Messagepar Mark Chopper » Mar 17 Jan 2023, 23:29

Par contre tu confonds Georges Simenon et Albert Simonin.

Pas lu le second, mais je peux te dire que Simenon ne versait pas dans le comique.
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Re: [oso] Baragouins séniles / 2023

Messagepar osorojo » Mar 17 Jan 2023, 23:53

Ptain, le couillon, j'en fais un beau de cave. J'ai cru lire Simenon, je me suis dit, ptain, ils ont adapté plein de bouquins du bonhomme :eheh:
Merci pour la rectif, ça m'évitera de trop passer pour un idiot ailleurs (ici c'est pas grave, c'est déjà fait depuis longtemps :chut: )
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