*2025* Classement annuel des BKRiens

[Mark Chopper]

Je le fais d'habitude, mais là vu que c'était seulement quelques minutes après et un dimanche, je pensais que c'était bon

[ril]

A house of dynamite : 5/10
Rien a reprocher du côté des acteurs ou de la tension montante dans le 1er segment mais le film rabâche cette première séquence et laisse une frustration car on continue le film en sachant qu'aucune réponse ne sera apportées.

[Ichi]

One battle after an other (Paul Thomas Anderson): 6/10
C'est intéressant mais je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas vraiment rentré dedans, je n'ai pas accroché a la performance de DiCaprio, au contraire de tout le reste du cast. Reste une super mise en scène.

[Criminale]

A house of dynamite : 5/10
Rien a reprocher du côté des acteurs ou de la tension montante dans le 1er segment mais le film rabâche cette première séquence et laisse une frustration car on continue le film en sachant qu'aucune réponse ne sera apportées.

A house of dynamite : 6,5/10

Exactement. Les films qui répètent quasiment la même séquence trois fois, c’est vraiment frustrant. Le premier segment est une véritable masterclass de tension, de mise en scène et de jeu d’acteurs (fan de Rebacca Fergusson) — on est littéralement suspendu à chaque geste, chaque silence. Mais une fois cette mécanique comprise, les deux segments suivants peinent à recréer la même intensité.

[Dionycos]

Sirāt : 7/10

J'aurais aimé que la mise en scène des 30 premières minutes cherche un minimum à retranscrire la transe. Si la bande son de Kangding Ray fait le taf, visuellement on n'y est pas. Y a un gros loupé sur cet aspect à mon sens, mais ce n'était visiblement pas la volonté du cinéaste (ou alors il avait juste pas la thune pour faire plus).
Mais dès qu'on passe en mode road trip / Odyssée, le film m'a cueilli, y compris lorsqu'il change brutalement de programme à mi-chemin. La scène du frein à main, elle va me hanter longtemps putain.

Un film radical, qui peut paraître vain, mais que j'ai apprécié pour son jusqu'au boutisme, sa maniere de progressivement se dépouiller de tout, et l'absurdité de nos vies qu'il nous balance à la tronche.

C'est un peu bancal mais ça ne laisse pas indifférent. Et je suis ressorti secoué.

[Jimmy Two Times]

La scène du frein à main, c'était la plus drôle de l'année pour moi. Comme quoi

[Criminale]

Sirāt : 7/10

J'aurais aimé que la mise en scène des 30 premières minutes cherche un minimum à retranscrire la transe. Si la bande son de Kangding Ray fait le taf, visuellement on n'y est pas.

Je ne savais pas que c’était lui à la bande son. J’étais allé le voir (parmi d’autres) y’a qq années en rave à Berlin

Ça m’a motivé je vais essayer de me caler une séance.

[Alegas]

Marcel et Monsieur Pagnol : 7/10

Un film qui ferait un bon double programme avec le diptyque La gloire de mon père/Le château de ma mère, pas tant dans le sens où ça raconte le reste de la vie de Pagnol, mais surtout parce qu'on y retrouve la même ambiance, la même poésie, et parfois la même émotion (le final, c'est pas loin d'être du niveau de celui du Château de ma mère).
Ca donne vraiment très envie de se mater les films de Pagnol réalisateur (dont certains sont d'ailleurs dispos depuis récemment sur Netflix).

Il était une fois John Wick : 6/10

Ca peut paraître tôt de faire un documentaire sur cette licence, mais à vrai dire ça joue surtout la carte de comment la saga a été conçue, plutôt que d'analyser ses répercussions sur le cinéma d'action.
Ca n'évite pas complètement le côté promotionnel, mais j'ai été surpris par l'absence de langue de bois : le bordel pour trouver les financements, Eva Longoria qui sauve le premier film au dernier moment, la mésentente entre les deux réals qui aboutira sur une séparation après la sortie, Reeves qui galère au fur et à mesure des tournages, le choix de mettre en avant l'univers à partir du second film pour éviter une répétition, bref c'est loin d'être le documentaire tout mignon où tout se passe bien et où tout le monde est sympa.
Forcément, ça parle moins des derniers films (dommage, j'aurais bien aimé savoir ce qui a fait que le 3 est un film qui tourne en rond narrativement) mais ce n'est peut-être pas plus mal étant donné l'absence de recul.

[pabelbaba]

Reeves qui galère au fur et à mesure des tournages

Dans quel sens?

[Alegas]

Physiquement. Déjà, de base, il semble avoir des soucis à un genou à cause d'une ancienne blessure, c'est précisé d'ailleurs que quand John Wick boite à l'écran, ce n'est pas joué.
Et puis il y a l'âge, ce qui rentre en contradiction avec le fait que chaque film est toujours plus ambitieux que le précédent en termes d'action. Autant le premier et second il disait que c'était équivalent à d'autres tournages, autant les 3 et 4 il en a sacrément bavé, ce qui explique probablement pourquoi ils ont tué le perso.

[pabelbaba]

Ok, merci.

[Dionycos]

Marcel et Monsieur Pagnol : 7/10
Ca donne vraiment très envie de se mater les films de Pagnol réalisateur (dont certains sont d'ailleurs dispos depuis récemment sur Netflix).

Pour le coup, ayant grandi avec ces films (famille maternelle provençale, Pagnol, c'est le sang), je les connais très bien. La trilogie Marius / Fanny / César, La femme du boulanger, La fille du puisatier, Manon des Sources... J'aime beaucoup, mais plus par nostalgie, pour les acteurs (Raimu !) et pour la qualité des textes que pour la proposition cinématographique. À bien des égards, ce n'est guère plus que du théâtre filmé. De mémoire, c'est tout de même un peu mieux sur Manon des Sources. Mais les films des années 30, faut être prévenu sur ce qu'on regarde.

[Mark Chopper]

, ce n'est guère plus que du théâtre filmé

Cette expression qui méprise le théâtre revient trop souvent ici.

[Alegas]

Mais les films des années 30, faut être prévenu sur ce qu'on regarde.

Après, sauf réalisateurs exceptionnels (Renoir, Duvivier, Carné), le cinéma français des années 30 est souvent contraint par les limites techniques de l'époque, j'aurais été étonné que le cinéma de Pagnol soit particulièrement formaliste.
Clairement, quand je me lancerais dans ses films, c'est les dialogues et les interprétation que j'attendrais le plus au tournant, un peu comme quand je mate du Sacha Guitry.

[Dionycos]

Ouh la, loin de moins l'idée de mépriser le théâtre, loin de là ! C'est quelque chose que j'apprécie beaucoup.

Mais les films qui adaptent des pièces de théâtre en se contentant de poser la caméra dans le décor sans réfléchir plus que ça à des idées de mise en scène propre au médium, c'est un problème. Et les premiers Pagnol, c'est un peu ça. Mais malgré cela, ce sont des films que j'adore. Je peux te réciter tout un tas de répliques de la trilogie marseillaise, c'est culte et je ne m'en lasserai jamais.