
Flashdance de Adrian Lyne
(1983)
(1983)
A la vue du machin, je comprends désormais pourquoi tout le monde a retenu la chanson-titre, mais pas le film en lui-même
. C’est assez dingue de constater que c’est ce film (avec, juste après, Beverly Hills Cop) qui a lancé l’empire Bruckheimer/Simpson, car à la limite que ce soit l’étalage d’un certain style visuel n’est pas particulièrement choquant (tout y est : photo clinquante et chaude, une volonté de sublimer le moindre quartier même s’il est socialement en bas de l’échelle, de la fumée partout, des spots en background pour créer du silhouettage), mais le truc c’est que la proposition du film se résume globalement à ça. J’ai rarement vu un film aussi creux, qui n’a absolument rien à raconter. Concrètement, toute l’histoire du film se résume à “une femme rêve de devenir danseuse mais n’a pas le courage de faire le premier pas, jusqu’à ce qu’elle se rende compte que si elle ne le fait pas, elle finira misérable comme son entourage”, et ça ne va pas plus loin.
Ne comptez pas sur le fait que ça pourrait être un film de personnages, ce serait accorder trop de crédit à un scénario qui tient en tout sur 3-4 pages, du coup on cherche à combler autant que possible avec des séquences narrativement inutiles mais qui réveillent le spectateur, notamment via des montages qui sont en réalité des mini-clips vidéo exhibant autant que possible les formes des actrices (habillées évidemment dans les tenues les plus moulantes possibles), et qui permettent au passage de vendre autant que possible le CD de la soundtrack qui, j’imagine, a accompagné la sortie du film et qui a été aussi un carton. Quand ça essaye de raconter quelque chose, c’est fait sans aucune subtilité, la romance est un cliché pas possible auquel on ne croit jamais, et le film vieillit particulièrement mal sur sa vision des femmes, on voit bien que c’est une histoire qui a été écrite par des hommes à la vision bien machiste. Cerise sur le gâteau : c’est très mal joué (Michael Nouri, c’est juste pas possible), et le montage n’arrive même pas à rendre honneur aux chorégraphies, ce qui en fait un piètre film de danse. C’est quand même un peu con vu que c’est pas d’être la moitié des scènes de l’ensemble.
. C’est assez dingue de constater que c’est ce film (avec, juste après, Beverly Hills Cop) qui a lancé l’empire Bruckheimer/Simpson, car à la limite que ce soit l’étalage d’un certain style visuel n’est pas particulièrement choquant (tout y est : photo clinquante et chaude, une volonté de sublimer le moindre quartier même s’il est socialement en bas de l’échelle, de la fumée partout, des spots en background pour créer du silhouettage), mais le truc c’est que la proposition du film se résume globalement à ça. J’ai rarement vu un film aussi creux, qui n’a absolument rien à raconter. Concrètement, toute l’histoire du film se résume à “une femme rêve de devenir danseuse mais n’a pas le courage de faire le premier pas, jusqu’à ce qu’elle se rende compte que si elle ne le fait pas, elle finira misérable comme son entourage”, et ça ne va pas plus loin.Ne comptez pas sur le fait que ça pourrait être un film de personnages, ce serait accorder trop de crédit à un scénario qui tient en tout sur 3-4 pages, du coup on cherche à combler autant que possible avec des séquences narrativement inutiles mais qui réveillent le spectateur, notamment via des montages qui sont en réalité des mini-clips vidéo exhibant autant que possible les formes des actrices (habillées évidemment dans les tenues les plus moulantes possibles), et qui permettent au passage de vendre autant que possible le CD de la soundtrack qui, j’imagine, a accompagné la sortie du film et qui a été aussi un carton. Quand ça essaye de raconter quelque chose, c’est fait sans aucune subtilité, la romance est un cliché pas possible auquel on ne croit jamais, et le film vieillit particulièrement mal sur sa vision des femmes, on voit bien que c’est une histoire qui a été écrite par des hommes à la vision bien machiste. Cerise sur le gâteau : c’est très mal joué (Michael Nouri, c’est juste pas possible), et le montage n’arrive même pas à rendre honneur aux chorégraphies, ce qui en fait un piètre film de danse. C’est quand même un peu con vu que c’est pas d’être la moitié des scènes de l’ensemble.
3/10







