[Val] Mes critiques en 2009

[Bik]

J'ai adoré la science des reves et détester Human nature

[Val]

Dernier Tango à Paris de Bernardo Bertolucci (1972) : 7,5/10

Sous le pont du métro aérien, entre Passy et Grenelle, une jeune femme dépasse un homme mûr à l’allure fatiguée. Elle le retrouve un peu plus tard en visitant un appartement à louer. Ils y font l’amour, puis repartent. Elle – Jeanne, mais il ne veut pas savoir son nom – va chercher son ami cinéaste à la gare ; des caméras enregistrent leurs retrouvailles, car il a décidé de filmer son portrait. Lui – il est américain et s’appelle Paul – rejoint l’hôtel où sa femme vient de se suicider. Jeanne et Paul vont vivre, au hasard des retrouvailles, des journées d’amour sensuel et terrible.




Sortie en 1972, en pleine « révolution sexuelle », Le dernier tango à Paris (ou du moins « Dernier Tango à Paris » comme le souligne son réalisateur) provoque un véritable scandale. En Italie, le film sera interdit jusqu’en 1987, et Bernardo Bertolucci se verra retirer son droit de vote pendant 5 ans. Le scandale provoqué par le film continuera bien après sa sortie par les déclarations des deux acteurs principaux (Marlon Brando et Maria Schneider) se sentant humiliés par le film et ne le pardonnant pas au cinéaste.

En découvrant l’œuvre, on peut donc légitimement se demander si ce scandale est justifié.

Honnêtement, non. Le film n’est pas – où du moins n’est plus – choquant. La plupart des scènes jugées « sulfureuses » (comme la sodomie au beurre) risquent de décevoir les amateurs de grivoiseries. Alors, que reste-t-il ? L’histoire de deux êtres complètements paumés, dont l’un (Brando) ne se remet pas du récent suicide de sa femme et l’autre (Schneider) s’éloigne de plus en plus de son fiancé. Ensemble, ils iront de plus en plus loin dans leurs expériences sexuelles, pour oublier leur mal-être. On comprend sans difficultés pourquoi le film fut si mal perçu en cette période de révolution sexuelle et de féminisme, que le film égratigne légèrement, puisque pour Bertolucci, le film « est à la mesure des tourments que provoque l'explosion du féminisme ».

Le film est porté par les excellentes interprétations de Marlon Brando (en pouvait-il être autrement ?) et de Maria Schneider.

Dépassant ses scandales d’origines, Bertolucci livre un constat amer et désespéré d’une société en pleine mutation.

[Niko06]

Voilà un autre classique qui traine sur mes étagères et que j'ai pas pris le temps de voir

[Scalp]

bein moi c'est un classique que je verrais jamais

[Niko06]

pourtant y'a du nichon je crois

[Scalp]

oue bof le nichon j'aime bien le voir quand je m'y attend pas ou quand c'est Maggie Q

[Niko06]

sympa pour ta femme

[Scalp]

je parlais dans les films bien evidemment, par coté nibard j'ai ce qui faut à la maison

[Val]

Je confirme, il y a du nichon et des poils.

[Jeff Buckley]

je parlais dans les films bien evidemment, par coté nibard j'ai ce qui faut à la maison

je confirme

[Val]

Le crocodile de la mort (Eaten Alive) de Tobe Hooper (1976) : 6,5/10



Pour avoir refusé de se laisser sodomiser par un client, une jeune prostituée est expulsée du bordel où elle travaillait. Désemparée, elle se réfugie dans un hôtel miteux situé en bordure des marais. Elle ignore que derrière la bâtisse, le propriétaire abrite un crocodile qu’il nourrit de la chair des intrus qui pénètrent dans son domaine après les avoir assassinés à coups de faux. Commence alors une nuit de cauchemar.

Sortie 2 ans après Massacre à la tronçonneuse, Eaten Alive ressemble assez à son prédécesseur dans sa description de l’Amérique profonde. Hooper utilise à nouveau le même style de mise en scène, à savoir une image bien crade mettant tout de suite dans l’ambiance. Ceux qui s’attendent à un film de crocodile devront passer leur chemin tant l’animal est au final peu présent dans le film. Ici, on s’attarde surtout sur le cas de ce schizophrène de Judd, gérant du Starlight Hotel, campé par un excellent Neville Brand dont la performance reste l’atout majeur du film. Pour le reste du casting, on retrouve Marilyn Burns dans ce qu’elle sait faire le mieux : crier. A noter également la présence de William Finley (Phantom of the Paradise) dans un rôle assez étrange et du débutant Robert Englund ( le Freddy des Griffes de la Nuit) en obsédé sexuel. La réalisation est généralement convaincante, Hooper livrant quelques plans assez réussis à l’image de l’arrivée de la prostituée à l’hôtel. Mais les embrouilles avec le producteur du film obligèrent Hooper à quitter le plateau avant la fin du tournage. En résulte un film malheureusement inégal, qui s’il offre des passages assez remarquables manque cruellement de rythme. Mais la performance de Neville Brand justifie à elle seule de s’attarder sur ce film.

[Val]

La dernière maison sur la gauche (The Last House on the Left) de Wes Craven (1972) : 7/10



Deux jeunes filles dans la fleur de l'âge (Mari et Phyllis) sortent pour fêter l'anniversaire de l'une d'elles. Décidant d'acheter de l'herbe à un jeune homme rencontré dans les bas quartiers, elles vont être enlevées et subiront les pires sévices possibles de la part d'une bande de sadiques (Krug and co) recherchés par la police. Une soirée qui devait se dérouler sous les auspices de la joie tournera rapidement au massacre.

A l’heure où le remake du film de Wes Craven récolte des critiques pour le moins élogieuses, je me suis enfin mis à l’original. Et ben ce n’est pas si mal finalement, n’étant pas particulièrement fan de Craven, à mon avis largement surestimé. Le film à par contre vraiment vieilli et ce qui devait être choquant à l’époque ne l’est absolument plus aujourd’hui (ce qui d’un côté est un peu effrayant). Malgré cela, à ma grande surprise, le film se laisse suivre vraiment bien, ce qui peut poser problème à certains, car on a un peu l’impression d’être des spectateurs consentants devant le massacre de ces deux jeunes filles. Je ne sais pas vraiment quel est censé être le message du film, mais s’il s’agissait de nous faire réagir sur ce point là, c’est plutôt réussi. Signalons, pour finir, un casting vraiment excellent, David Hess en tête.
Au final, un film qui se laisse suivre avec plaisir (ce qui encore une fois est un peu bizarre) mais loin du chef d’œuvre dont certains parlent.

[Val]

Fando et Lis (Fando y Lis) de Alejandro Jodorowsky (1968) : 6/10



Lis est paralysée, Fando veut se rendre dans la cité de Tar, où tous les vœux se réalisent. Ensembles, ils prennent la route, croisant des personnages étranges. Un voyage baroque sur la voie de la folie.

Bon je me lance dans un cycle Jodorowsky !
Alors, premier film du réalisateur que je découvre pour la première fois, et une grosse déception je dois avouer. J’ai trouvé le film un peu brouillon et j’avoue ne pas avoir compris grand chose. Malgré cela, certaine scènes sont assez intéressantes mais l’ensemble ne m’a pas convaincu. Un film à revoir d’ici quelques temps, je pense, pour voir si mon avis change. Heureusement que la suite de la filmo de Jodorowsky est plus réussie.

[Val]

El Topo de Alejandro Jodorowsky (1970) : 7/10



Un pistolero, El Topo, se laisse mettre au défi par sa maîtresse de tuer les quatre grands maîtres du désert. Une grande quête métaphysique va commencer pour lui.

Nettement meilleur que son prédécesseur, El Topo est vraiment beaucoup plus maîtrisé. J’avais été un peu déçu lors de ma première vision du film (il faut dire qu’il est dur de passé juste après La Montagne Sacrée) mais cette seconde vision m’a plus convaincu que la précédente. Le film est toujours aussi impressionnant 40 ans après sa sortie. Un film à voir au moins une fois dans sa vie tellement il ne ressemble à rien de déjà vu.

[Ron Howard]

Tu es dans un lycée de cinéma pour te tapper tous ces cycles ? Je me rappelle mon cycle Eisenstein ou Youssef Chahine qd j'étais au lycée... C'était plutôt chiant ! Enfin il faut goûter à tout pour savoir ce qu'on préfère !