[Niko06] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Heatmann » Dim 08 Nov 2009, 16:59

bien bien , j'en prend note ! je le verrai aussi malger la presse francaise car j'aime particulierement tout le boulot de jeunet moi .
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Dim 08 Nov 2009, 19:27

Aïe c'est pas jojo ce dernier film de Jeunet selon ta critique mais ca me botte bien surtout au vu de ton allusion à Enfermés dehors! Il sera dans mes priorité de visionnage lors de sa sortie en BD (a moins que je trouve du temps pour aller le voir au ciné...)

apres je sais qu'il faut pas s'attendre a un grand film, mais si c'est juste un honnete divertissement ça me suffit.

Je pense que ca l'est après ca dépendra de tes gouts!
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Démineurs - 9/10

Messagepar Niko06 » Lun 09 Nov 2009, 16:32

Démineurs
de Kathryn Bigelow

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On peut dire qu'elle a manqué au cinéma l'ex-femme de James Cameron! 6 ans d'absence et si on élimine les très moyens K-19 et le Poids de l'eau il faut remonter à 1995 pour tomber sur son dernier grand film, Strange Days! Et son retour elle le fait en plus par la petite porte, Démineurs ayant souffert d'une sortie en catimini un peu partout, un mode de distribution incompréhensible quand on voit la puissance de ce petit bijou. Le jury de la Mostra de Venise ne s'y est pas trompé en lui attribuant tout un tas de prix amplement mérités, car il s'agit là d'un des films majeurs de cette année, sans l'ombre d'un doute! Le sujet est simple, a déjà été abordé avant mais aucun film ne s'était concentré exclusivement là-dessus, et il tient dans la tagline : "War is a Drug". Et pour démontrer l'addiction à l'adrénaline que peut procurer la guerre, autant s'intéresser au métier le plus extrême, démineur! La démonstration faite par Kathryn Bigelow et Mark Boal, à qui on doit déjà le scénario de Dans la Vallée d'Elah, est tout simplement brillante.

Et comme à Bigelow son truc c'est l'efficacité à tout prix, elle nous sort une scène monstrueuse en ouverture de son film. Je crois pouvoir dire sans trop me tromper que cette scène est la plus tétanisante de l'année, de plus elle annonce parfaitement la couleur de ce qui va suivre. Car Démineurs c'est ça, un film dans lequel règne une tension extrême, normal avec des types qui jouent avec leur vie à chaque fois qu'ils enfilent leur costume rembourré qui ne sert pas toujours à grand chose... La mise en scène exclusivement avec la caméra à l'épaule y est également pour beaucoup comme vecteur de stress, d'autant plus qu'elle se place souvent en vus subjective! Donc quand le soldat s'approche de la bombe à désamorcer, on voit ce qu'il voit, on respire fort avec lui, on transpire avec lui... et en fait on est encore plus en stress que lui!

Sur bien des aspects Démineurs s'apparente à un exercice de style, on est très loin d'un blockbuster d'action, et c'est sans doute ce qui a refroidi les distributeurs... un peu comme la présence d'acteurs reconnus (Guy Pearce, Ralph Fiennes et David Morse) qui n'ont droit qu'à de brèves apparitions (et disparitions). On est vraiment loin du cinéma mainstream, c'est un film plutôt sensitif tout autant que cérébral, par la mise en scène et par le sujet abordé. Mais ce n'est pas pour ça que Bigelow sacrifie l'action! Au contraire elle nous livre quelques séquences assez hallucinantes comme cette première explosion qui est un pur modèle du genre! On a également droit à une scène de snipers parmi les plus réussies et les plus réalistes qu'on ait pu voir... bref on est venu voir de la guerre, on s'en prend plein la tête.

Mais c'est vrai qu'avant tout Démineurs s'intéresse à comment fonctionne cet étrange personnage qu'on appelle un soldat et à cette curieuse tendance à vite devenir inhumain... Et il faut qu'avouer que même si elle base son étude sur de gros stéréotypes et des images déjà vues, l'analyse tient la route sans problème. Entre celui qui a tellement peur de mourir qu'il ne sera jamais haut gradé, celui qui ne survit pas au traumatisme sans l'aide d'un psy et le gros taré qui ne craint pas la mort, on peut dire qu'on couvre une grande partie de la population militaire... et c'est ce dernier qui est au centre du récit. Il représente à lui tout seul l'idée même d'addiction à la guerre et au danger immédiat. Un sorte de coquille vide impulsive et sans cerveau, qui ne vibre que pour une seule chose, jouer avec sa vie.

Il s'agit là d'un personnage finalement hyper tragique derrière son image de ricain cool et prétentieux. Un personnage extrême comme les affectionne particulièrement Kathryn Bigelow (en particulier sur Strange Days et Point Break). En fait on saisit que ce mec là est prisonnier de sa condition d'accroc, et que le seul moyen pour lui d'en sortir sera de crever en faisant son boulot... c'est assez pathétique et bien amené pour peindre le portrait d'un junky qui comme tous les junkys ne porte d'intérêt que sur une seule chose, sa came, et plus elle est puissante plus il prend son pied. Et dans un final terriblement lourd de sens, la réalisatrice enfonce bien le clou, et à vrai dire on se demande si on avait déjà vu un portrait de soldat aussi borderline. La grosse révélation vient de Jeremy Renner qui incarne à la perfection ce William James qui est en fait l'image même du soldat parfait.

Donc derrière l'aspect déminage et conflit militaire, on a quand même une réflexion assez profonde. Des images hallucinantes et hallucinées, des acteurs au top, une mise en scène sur le vif tellement efficace qu'elle rend la tension palpable... Démineurs est une franche réussite. On pourra tout de même lui faire un gros reproche qui n'entache pas forcément ses qualités majeures, mais quand même... Je trouve que le conflit irakien est traité sous un regard gênant, avec d'un côté les gentils américains et de l'autre les méchants arabes... c'est quand même limite. Mais bon, pour son grand retour on lui pardonne bien volontiers à Kathryn car elle nous offre un film intelligent et sévèrement burné. De là à dire qu'elle en a une plus grosse paire que la plupart de ses collègues masculins il n'y a qu'un pas...


9/10
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Lun 09 Nov 2009, 16:34

Celui là je suis bien dégouté de l'avoir raté.
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Heatmann » Lun 09 Nov 2009, 17:09

yep' meme note que moi nikos sur celui la , et il est et resteras dan mon top 10 de l'annee
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Lun 09 Nov 2009, 17:13

:wink: Je pense aussi...
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Shanghai Triad - 7,5/10

Messagepar Niko06 » Lun 09 Nov 2009, 18:57

Shanghai Triad
de Zhang Yimou

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Si le grand public n'a découvert Yimou qu'avec le flamboyant Hero puis le Secret des Poignards Volants, il faut savoir qu'il est tout de même avec Chen Kaige le cinéaste majeur de la cinquième génération de réalisateurs chinois, et qu'il a obtenu un Lion d'or à Berlin dès son premier film, le Sorgho Rouge en 1987. C'est donc loin d'être un simple faiseur de belles images qui filme des combats de sabre comme des pubs pour L'Oréal (ptite dédicace)... Il a derrière lui une carrière qui force le respect avec des films majeurs, au hasard Vivre! (1994), Epouses et Concubines (1991), et divers films "sociaux" largement récompensés à leur juste valeur. Avec Shanghai Triad il s'attaque pour la première fois au film de genre, à savoir le film de gangsters, mais en grand spécialiste des drames sociaux il va utiliser l'univers des triades dans les années 30 comme simple toile de fond pour nous offrir un véritable drame, avec une nouvelle fois un portrait de femme poignant.

Shanghai Triad marque également la fin d'une période, celle de la relation amoureuse entre Zhang Yimou et l'actrice Gong Li et également celle de leur collaboration au cinéma (ils se retrouveront 11 ans plus tard pour le semi-ratage la Cité Interdite). Et pour ce dernier long métrage ensemble il en fait encore une icône, rôle qui lui va si bien tant cette femme est bourrée de talent. Il faut dire qu'en Chine il y a des bonnes actrices, des très bonnes, et puis il y a Gong Li... Elle est capable d'emmener le plus faible des films vers des sommets, alors quand en plus un réalisateur sait la mettre en valeur, elle est sublime. Et pour s'en convaincre il n'y a qu'à voir comment elle vole la vedette à Jamie Foxx et Colin Farrel à chacune de ses apparitions dans Miami Vice... Dans Shanghai Triad, devant la caméra de son partenaire à la ville, elle électrise une fois de plus par sa présence.

Ca commence comme beaucoup de films de gangsters, ici c'est un jeune de la campagne, Shuisheng, qui est accueilli à Shanghai par son oncle, ce dernier travaillant comme homme de main pour le gangster le plus influent de la ville, Tang. Le film est divisé en deux parties bien distinctes, la première est finalement une longue exposition des personnages, et en particulier de Xiao Jingbao (Gong Li), la maîtresse de Tang. La seconde s'intéresse à la période d'exil de Tang et son entourage suite à une attaque. Le personnage de Shuisheng, pourtant présent en permanence, sera en fait le point de vue du spectateur, une façon de se retrouver impliqué dans le récit. D'ailleurs Yimou nous le précise bien sans la moindre finesse par ses plans en vue subjective.

La première partie du film nous montre des personnages dans un univers faste, une vie basée sur des apparences que soulignent les tons ocres utilisés, lorsque chacun se révèle la photographie devient bleue, car derrière leur masque tous ont un lourd secret... entre les deux, une scène très forte dans laquelle la violence fait une irruption soudaine. Il est intéressant de voir que la reconstitution du Shanghai des années n'était pas vraiment une priorité pour le réalisateur. En choisissant de placer son histoire en permanence dans des intérieurs, ou ensuite sur une île quasi déserte il cherche à accentuer l'isolement dont les personnages sont tous victimes, chacun à leur manière. Alors c'est vrai que ces thèmes du gangsters richissime et de sa petite amie qu'il entretient en la traitant comme une reine c'est du vu et revu, mais Yimou est extrêmement doué pour construire des drames avec des personnages superbement écrits, donc on accroche facilement.

Les destins sont tous tragiques mais semblent courus d'avance. Dans cette seconde partie sur l'île, quand tous laissent tomber leur masque de bonheur simulé, c'est le moment où enfin éclate le jeu de Gong Li qui se contentait jusque là de jouer la garce trop gâtée. Elle a beau rester digne, quand elle se dévoile, où quand ses secrets se retrouvent en pleine lumière, elle fait preuve d'une intensité dramatique juste magnifique, et si bien mise en valeur par le metteur en scène... Et ce jusque dans un dernier acte effroyable mais somme toute logique, car ces truands ont beau être des hors la loi dans leurs agissements, ils font preuve d'un sens de l'honneur à la fois paradoxal et inébranlable. Le plan final, symbole d'une désillusion annoncée, vient clore de bien belle manière cette histoire poignante.

A la mise en scène Yimou abandonne la forme d'épure de ses films précédents pour une stylisation de tous les instants. Appuyé par le chef opérateur Lu Yue, un habitué des films de Feng Xiaogang (Héros de Guerre) et à qui on doit la superbe photo des 3 Royaumes, il livre une succession d'images magnifiques, de beaux mouvements de caméra, la profusion de gors plans sur des visages pour mieux scruter leurs sentiments... on sait que Yimou est un esthète, il n'y a donc rien de surprenant là-dedans.
Shanghai Triad n'est pas un film de gangsters comme les autres, il oscille entre le film de genre et le drame pour un résultat souvent magnifique, parfois peut-être un peu trop clinquant et désincarné ou manquant bizarrement d'ambition sur les séquences de chant, mais la présence d'une actrice fabuleuse en pleine forme permet de remporter l'adhésion. Pas le meilleur film de Zhang Yimou mais une belle leçon de vie.


7.5/10
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Lun 09 Nov 2009, 19:07

Démineurs


Je pensais pas qu'il était aussi bien, celui là! vu l'enthousiasme , je vais observer ce métrage de plus près!
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Lun 09 Nov 2009, 21:00

Scalp a écrit: Celui là je suis bien dégouté de l'avoir raté.


Il est plus au ciné?
Au pire Pathé m'offre une place le jour de mon anni pour voir un film et j'irai bien le voir :super:
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Lun 09 Nov 2009, 21:41

Il est resté une semaine à l'affiche... :?
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Shinjuku Incident - 7/10

Messagepar Niko06 » Mar 10 Nov 2009, 15:29

Shinjuku Incident
de Derek Yee

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C'était le gros évènement de l'année à Hong Kong. Le nouveau film de l'ancien acteur, gloire de la Shaw Brothers, Derek Yee, qui nous avait livré une immense plongée dans l'univers de la drogue avec Protégé. Un rôle enfin sérieux pour Jackie Chan qui n'en finit plus de se ridiculiser aux USA... car New Police Story c'était il y a déjà 5 ans... et puis une réputation sulfureuse qui a commencé à précéder le film de longs mois avant sa sortie sur les écrans à HK. En effet le réalisateur et les producteurs (dont Jackie Chan) ont pris la décision de ne pas couper de leur film plusieurs scènes de violence jugées trop extrêmes, refusant de le passer devant la commission de censure chinoise et donc s'interdisant toute diffusion en Chine continentale, soit un véritable suicide commercial mais une volonté certaine de ne rien sacrifier de leur intégrité artistique. De quoi attiser encore un peu plus ma curiosité envers ce polar tendance mafieuse tant attendu. A l'arrivée, on peut se dire "tout ça pour ça?..."

Shinjuku Incident est un bon film, soyons objectifs, mais j'en attendais tellement plus! Entre le sujet ultra polémique des chinois fuyant leur pays pour travailler illégalement au Japon, un réalisateur franchement doué et un grand Jackie Chan en mode bad guy et sans kung-fu, il y avait assez de potentiel pour en faire un très grand film. Et à vrai dire ça fonctionne carrément pendant la première partie qui se consacre à l'arrivée de Steelhead (Jackie) à Shinjuku, la galère des boulots clandestins, le mépris de la part des japonais, la violence, la misère... ce portrait inspiré de la situation réelle dans les années 90 est superbe. Mais c'est surtout crédible et on voit bien que Jackie tient là une nouvelle occasion de proposer quelque chose de nouveau dans sa palette de jeu. Et il s'en sort très bien, même si le choc de le voir en homme torturé était plus fort dans New Police Story.

On navigue dans un genre qu'on attendait pas vraiment, le drame social, et à vrai dire tant mieux. Car même si on n'évite pas certains clichés assez faciles (les japonais ne volent pas) c'est suffisamment réaliste pour devenir passionnant. Par contre la seconde partie, celle qu'on attendait vraiment, n'est pas à la hauteur... et ce pour une raison très simple, elle manque terriblement d'originalité! On y retrouve des thèmes et des idées vues et revues des centaines de fois, que ce soit dans les polars US ou dans les films de yakuzas japonais. Objectivement ce n'est pas mauvais mais quand on espère se prendre une claque et qu'on se retrouve devant du réchauffé, ça plombe un peu l'ambiance.

Ce qui est très fort c'est tout de même de voir à quel point Jackie Chan redouble d'efforts pour casser son image dans ce film. Déjà le fait de refuser de le remonter pour la diffusion en Chine et de donc dire adieu à de belles sommes c'est une première, mais dans le film il va jusqu'à renier complètement cette forme de moralité qui le suit depuis ses débuts! Il viole 2 de ses lois fondamentales avec la présence de scènes d'une extrême violence et hyper sanglantes (proche du gore quand même!) et de scènes de sexe, avec lui en train de se taper une prostituée... vraiment le genre d'image qu'on n'aurait jamais imaginé voir chez lui! Il en fait peut-être même un peu trop parfois mais il faut saluer cette évolution. par contre elle ne dure qu'un temps... en effet dans le dernier acte il nous fait la morale (les triades et la drogue c'est mal... blablabla).

Le reste du casting est plus ou moins à la fête. Du côté des chinois et taïwanais ça va de l'excellent (Jack Kao comme d'habitude, quelle classe!) au surjeu total pour Daniel Wu qui tombe même dans le ridicule avec son look tout pourri... Chin Kar Lok, Suet Lam, Fan bingbing et surtout Xu Jinglei assurent bien comme il faut. Du côté des japonais par contre on retiendra surtout Masaya Katô, excellent en yakuza qui va à contre-courant, les autres en faisant souvent des tonnes pour pas grand chose, ce qui les rend plus ridicules qu'autre chose... mais il fallait bien ça pour souligner (au très gros marqueur) les différences entre chinois et japonais. Cela dit, ça passe là aussi très bien mais ça aurait été bon que Ken Watanabe par exemple ne quitte pas le projet....

Sur le plan de la mise en scène, on se rapproche de ce que Derek Yee avait fait sur Protégé, c'est à dire que c'est hyper travaillé et très sombre (ça a du être un casse-tête pour le directeur de la photo). Avec des plans qui rappellent les cadrages urbains de Johnnie To, c'est vraiment classe.
En fait il y avait vraiment tout de réuni pour faire un très très grand film, mais les clichés du genre dans lequel il tombe dans cette seconde partie, sans parler de la leçon de morale de Jackie qui en quelques minutes m'a bien déçu, l'empêche d'atteindre son statut.
On se consolera avec un film d'une violence magnifique, avec un final hyper sauvage (qui nous rappelle au passage que les réalisateurs asiatiques sont quasiment les seuls à oser aller jusqu'au bout), et qui porte en lui quelques idées magnifiques. On retiendra aussi la performance de Jackie Chan, malgré donc la dernière partie, car il se livre à fond dans un style qui lui va de mieux en mieux l'âge aidant.
Pas aussi ultime que prévu mais ça reste quand même largement supérieur à beaucoup de productions du genre.


7/10
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Messagepar Scalp » Mar 10 Nov 2009, 16:46

t'as le zone 3 ?
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mar 10 Nov 2009, 17:37

Yep choppé pas cher sur ebay
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mar 10 Nov 2009, 17:38

Tu peux me dire si il est zone all stp.
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mar 10 Nov 2009, 17:39

c'est le DVD, pas le bluray
je crois que le bluray est zoneA
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