[Milkshake] Mes critiques en 2010

[Milkshake]

Dans la brume électrique de Bertrand Tavernier

Autant le dire de suite je me suis fait chié comme un rat mort : Un film porté par les molles épaules de Tommy Lee Jones suffit pas d'avoir une gueule ravagé pour camper un rôle à l'image de sa démarche le film traine trop la patte.

On sent que Tavernier est pas tout jeune ça ressemble effectivement à du Eastwood sous lexomil quelques belles images et plan séquence travaillé mais c'est tout ce qui à ce mettre sous la dent l'ambiance de Louisiane est totalement foiré (il devrait voir Love Song avec Scarlett et Travolta ça lui fera pas de mal) comme ses passages forcé sur Katrina, sa musique hors de propos (entre autre le morceaux de Rap sur la dernière séquence du PIMP et les morceaux de blues bien moche) et sa voix off littéraire plombante (Burke et Crumley même combat).

Ok Tavernier se fout de son intrigue qui est naze mais alors dans le genre ça se pose là deux pseudo-enquêtes à errances dont on se demande toujours leur intérêt mais le plus grave reste l'incapacité du réalisateur à rendre un minimum attachant son beau casting c'est simple les second rôles s'accumulent, disparaissent miraculeusement et quand enfin il a la possibilité d'intégrer un peu d'émotion à son film sur la fin il nous balance ça à la figure.

Ce qui fait qu'on se contrefout totalement d'un long métrage faussement moite, totalement opaque incrusté de rêve soporifique.

3/10

[jean-michel]

bon je voulais l'acheter celui là....je reporte ad eternam ...

[zack_]

C'était mon prochain film à voir, bon je le redescends dans liste

Dans la brume électrique - 7.5/10 - 7/10 - 6/10 - 4/10 - 3/10

[Milkshake]

mmm toujour pas vue ce parnassus , le BR arrive vite tfacon . mais la c est plein d'avis positif qui attise ma curiositer

En plus à la base je suis vraiment pas fan de l'univers de Gilliam mais c'est clairement son métrage le plus aboutit avec l'armée des 12 Singes.

Du coup son reboot de Donquichotte avec Duvall ça peut le faire.


Zack et Jean michel si un soir vous arrivez pas à vous endormir vous savez ce qu'il vous reste à faire.

[zack_]

[Moviewar]

Bright Star de Jane Campion

Le dernier film de Jane Campion est un véritable tableau vivant, un émerveillent pour les yeux de tout les instants ou la sensibilité du sujet s'allie à la finesse de la mise en scène.

Afin de nous conter une histoire d'amour platonique entre une jeune femme et le plus grand poète romantique John Keats, Jane Campion utilise magnifiquement sa caméra pour sublimer une romance victorienne et éviter les sillons formaté de l'univers de Jane Austen.

En épurant son film quitte à le rendre relativement hermétique par le biais de long poème, la première heure peut laisser de marbre mais au fur et à mesure la retenu de Jane Campion sur son sujet et surtout l'excellente interprétation d'Abbie Cornish emporte le récit mais certainement trop tardivement.

Dommage que l'impression de n'avoir fait qu'effleurer cette tourmente passionnel prédomine au final, à l'image d'un formidable Paul Shneider sous exploité dans un second rôle pourtant le savoir faire de sa réalisatrice dont le talent graphique explose à chaque plan cadré au millimètre près.

8/10

[Alegas]

Entre le ciel et l'enfer de Akira Kurosawa

Un grand film noir véritable instantané de l'oppressant gouffre de la société Japonaise

N'ayant vu qu'un Kurosawa Rashomon premier film de l'histoire du cinéma faisant joujou avec le montage et les multiples perception d'un même evènement qui ne m'avait pas convaincu, je me suis pencher sur ce film dont Scorsese en tant que fan avait un temps voulu faire un remake.

Comme son nom l'indique High and Low (titre Original) se divise en deux partie une première se situant dans les hauteurs de Tokyo dans un résidence d'un riche homme d'affaire, théâtre d'un huit clos nerveux entre businessmen. La situation va rapidement basculé en une confrontation morale, problème de conscience du personnage principal qui devra choisir entre sa fortune et la vie d'un proche. La tension est menée d'une main de maitre à l'aide de plan séquences avec un sublime jeu de noir et blanc jusqu'à l'échange tant attendu.

Ensuite le milieux du film s'articule sur une enquête certes plus classique mais redoutablement rythmé qui nous mène dans les bas fond contrastant d'une grande pauvreté ou l'insalubrité côtoie la drogue, on ressent l'oppression que vie la couche basse de la société japonaise à travers une séquence fantomatique.

Dans un tête à tête final, Kurosawa interroge sur le cloisonnement architectural et hiérarchique d'une ville étouffante qui engendre la perte et la folie de ses citoyens.

9/10

[sofie]

Lovely Bones de Peter Jackson
j'ai adoré le livre alors je verrais le film!

souvent on est déçu du film alors qu'on a aimé le livre...

[Scalp]

Entre le ciel et l'enfer de Akira Kurosawa

N'ayant vu qu'un Kurosawa Rashomon premier film de l'histoire du cinéma faisant joujou avec le montage et les multiples perception d'un même evènement qui ne m'avait pas convaincu, je me suis pencher sur ce film dont Scorsese en tant que fan avait un temps voulu faire un remake.

J'espère que ça te donne envie de te pencher sur le reste de sa filmo.

[Milkshake]

Bai clairement d'ailleurs tu me conseille lesquels sachant que je suis plus polar (Les Salauds dorment en paix, Chien enragé .. lequel choisir ?) que film de Samourai même si il faudrait que je m'y mette.

[Scalp]

Les 2 sont essentiel ( j'ai une petite préférence pour chien enragé ) en plus les éditions collectors Wild Side sont bien foutu.
Pour les films de samourai un film comme Sanjuro ou le garde du corps ça devrait te plaire, Ran et Kagemusha c'est plus "japonais" ( enfin je sais pas comment le dire )

[Milkshake]

Merci Scalp c'est noté je vais essayé de me procurer ça, ça fait chier que les Criterion soit zoné c'est les seul Blu-ray de Kurosawa pour l'instant non ?

[Scalp]

Oue y a que Critérion qui sort les Kuro ( et studio canal avec Ran mais c'est pas un indispensable celui là )

[Milkshake]

The Informant de Steven Soderbergh

Une comédie absurde où Matt Damon excelle

The Informant suit l'arnaqueur du pauvre, aux antipodes d'un Dicaprio dans Catch Me If You Can, il va pourtant réussir à faire gober ce qu'il veut à l'ensemble du système politico-judiciaire américain le tournant en ridicule à travers un faux scandale industriel. Matt Damon totalement transformé, trouve ici un de ses meilleurs rôles en représentant parfaitement l'américain moyen. A travers sa démarche, ses intonations, ses traits d'acteur disparaissent au profit d'un mythomane compulsif craignant la réduction de son train de vie.

Lorsque Soderbergh détient un véritable sujet et des acteurs dévoués, sa mécanique visuelle ne tourne plus à vide à la manière de son récent The Girlfriend Experience, ici il y a une parfaite alchimie entre le personnage principal et la réalisation. Les pensées totalement décalés, la grande idée du long métrage, s'associent à une musique loufoque qui pousse ce film d'espionnage rythmé vers un résultat tellement farfelu a tel point qu'il est difficile d'imaginer que cette histoire a véritablement existé.

Au final Soderbergh réussit là où les frères Coen avait en partie échoué avec leur Burn after Reading, nous offrant une comédie sous fond d'espionnage délicieusement absurde de bout en bout. L'aspect confus du long métrage peu déranger mais il reflète parfaitement l'ébullition d'un personnage pathétiquement attachant.

7.5/10

[Heatmann]

Vue aussi il y a peu , j'allais donner mon avis , jmettrais peut etre seulement que 7/10 , mais en tous cas j'ai plutot bien aimer