[Scalp] Mes critiques en 2010

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mer 03 Mar 2010, 17:10

Non ça va, les dialogues sont easy, par contre pff quand le film se termine ça fuse dans la tête, heureusement que j'avais quasiment rien lu sur le film ça m'aurait dégouté de me faire spolier la fin.
Ce sera un bon gros 8/10 ( voir plus lors d'une prochaine vision, je verrais si tout tient la route, là a première vue tout me parait "cohérent" ).
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60193
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Mer 03 Mar 2010, 17:13

ah bah j'avais mit 7.5/10 a la sortie cine , jvai le revoir vite , madame veut le voir . Bon ca veut rien dire mais la review de EMPIRE sur black death est pas top :( ... j'ai tout de meme bien espoire

tient ben j ai vue CHAW ce week end , bon je me motive et pond un truc ( pff j suis genre a 6/7 film en retard de critique la ) , mais ouai ca pete bien ce gros sanglier :super:
Image
Avatar de l’utilisateur
Heatmann
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 33395
Inscription: Jeu 06 Aoû 2009, 14:29
Localisation: UK

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mer 03 Mar 2010, 17:17

Faut que je me le prenne Chaw mais il est pas encore en stock sur amazon.

Et Black Death j'y crois a fond.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60193
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Mer 03 Mar 2010, 18:21

Scalp a écrit: Bon je viens de voir Triangle de Smith, comment ça déboite, c'est autre chose que timecrimes.


Ah cool le film m'interpellait je vais le voir :super:
zack_
 

Triangle (2009) - 8/10

Messagepar Scalp » Mer 03 Mar 2010, 18:57

Triangle Christopher Smith - 2009

Image


Mère célibataire débordée et désespérée, Jess part rejoindre des amis à bord du voilier le Triangle, pour un week-end au large des côtes de Floride.
D’étranges évènements météorologiques perturbent la croisière jusqu’à ce qu’une vague de fond retourne l’embarcation. Les naufragés trouvent rapidement refuge sur l’ Aeolus, un paquebot surgit de nulle part.


SPOILER de partout

A l'époque Smith était un espoir du cinéma anglais, il venait de sortir coup sur coup Black Death et Triangle donc, plus Severance qui était un survival sympa et puis plus rien, non parce que bon son dernier film il est quand même bien moyen, et c'est bien dommage de voir qu'après un début de carrière prometteur il ne fasse plus rien de bien intéressant.Christopher Smith fait partie de la nouvelle génération de cinéaste anglais qui oeuvre avec talent dans le film de genre comme Edgar Wright et Neil Marshall notamment.
Triangle c'est le genre de film qu'il faut voir vierge d'information, sans même voir le trailer, l'effet de surprise est ici primordial.
Ici Smith laisse tomber l'humour de son second film et revient au premier degré de Creep, on est pas là pour rigoler et plus on avance plus c'est sombre.
L'intro dure une petite vingtaine de minute où on nous présente rapidement les protagonistes ( loin d'être les clichés habituels et y a pas de perso boulet a qui on a envie de mettre des claques ) et plus particulièrement Jess une jeune de mère de famille d'un enfant autiste qui est parti en croisière sans son fils, rapidement la tempête arrive et le bateau se retourne, mais heureusement un paquebot passe par là, un paquebot se nommant Aeolus (Divinité du vent qui aurait trompé la mort selon les grecs, un petit détail parmi tant d'autre ).
La petite visite de l'immense bateau commence là on se dit qu'on va avoir droit à un film de couloir un peu pénible et bein non après 5 minutes sur le bateau voilà pas que tout le casting y passe de façon bien radicale, et là tout s'emballe à partir de maintenant on ne décrochera pas une seule seconde du film, on se retrouve donc avec un film avec une boucle temporelle ( comme dans Timecrimes donc mais là ou le perso de Timecrimes ne pouvait rien faire pour changer les évènements ici Jess peut changer le cours des évènements et là ou j'acceptais pas certains choses dans timecrimes qui se posait comme un film "réaliste" ici le fait que le film soit clairement ancré dans le fantastique fait qu'on accepte plus facilement les choses, et ici l'évolution du personnage est nettement plus crédible que dans Timecrimes ) et chaque révélation se révèle "cohérente" ( dans la mesure du possible pour un film de ce genre qui de nature ont toujours des incohérences ), à la fin on a pas eu l'impression d'être pris pour des cons, Smith a très bien mené sa barque et la construction de son histoire quasiment sans faille ce qui n'est pas facile avec ce genre de film ou on peut très vite se mordre la queue, y a juste un moment ou je tic et je comprend pas trop pourquoi Tess 1 ne change pas le cours du combat contre Tess 2 ( ou 3 ) car elle connait l'issue à l'avance mais elle ne profite pas de son avantage.
Les twists se succèdent et le puzzle se construit petit à petit de façon circulaire et c'est jamais routinier, on ne s'ennuie pas, à chaque fois qu'on pense avoir compris un nouveau évènement arrive et la fin finit de faire basculer le film dans le fantastique avec l'entrée en jeu de LA mort en la personne du taximan qui renvoie au passeur du Styx : Charon ( y a un changement de photo pour nous le faire clairement comprendre ), Jess meurt dans un accident mais elle condamné a revivre son calvaire sans arrêt ( bon là plusieurs interprétation sont possible, pour moi c'est ici que la boucle commence et la perte de mémoire de Jess se passe lors de la tempête ) et la boucle va se répéter à l'infini ( c'est même une triple boucle ici avec à chaque fois 3 Tess sur le bateau en même temps ).
La fin est vraiment émouvante.
On sent que le scénariste s'est cassé le cul a faire un truc bien chiadé.
La réalisation est au petit oignon, Smith oblige quand ça doit montrer du sang c'est pas hors champ, les coups de fusils font mal et y a quelques mini plan bien gorasse, toute les scènes de tension dans le bateau sont vraiment réussi et Smith colle un petit clin d'oeil à Shining.
Le casting est dominé par une excellente Melissa Georges, elle tire le film vers le haut et trouve ici largement son meilleur rôle, les autre acteurs sont anecdotique mais ne plombent pas le film.
La photo est vraiment magnifique, c'est vraiment soigné.
Je me disais qu'une seconde vision serait handicapante mais vu que j'ai vu le film il y a quasiment 10 ans j'avais oublié tout les détails et donc ça se revoit carrément. Clairement un des meilleurs films fantastique de ces dernières années, bon en même temps vu la gueule de le concurrence.


8/10
Critiques similaires
Film: Triangle (2009)
Note: 3,5/10
Auteur: Jimmy Two Times
Film: Triangle (2009)
Note: 6/10
Auteur: Waylander
Film: Triangle (2009)
Note: 8/10
Auteur: Pathfinder
Film: Triangle (2009)
Note: 7,5/10
Auteur: Alex
Film: Triangle (2009)
Note: 5/10
Auteur: Hannibal

Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60193
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar Milkshake » Mer 03 Mar 2010, 19:07

Ah ouai c'est bien ça je pensais que c'était une simple série B pourtant l'actrice quoiqu'elle joue elle assure, j'y jetterai un oeil.
Avatar de l’utilisateur
Milkshake
Robocop
Robocop
 
Messages: 8665
Inscription: Dim 13 Sep 2009, 16:55

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mer 03 Mar 2010, 19:08

Attention pour le référencement, y a un Triangle dans la base mais c'est pas le même film.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60193
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Mer 03 Mar 2010, 19:11

D'ac, merci!
Je verrai ce film :love:

Timecrimes ? c'est dla merde j'ai dit !!!

Vu que j'ai aimé je vais adoré triangle
Par contre je me doute maintenant du thème du film vu ta citation
zack_
 

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mer 03 Mar 2010, 19:16

Ah oue merde, je vais éditer.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60193
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Mer 03 Mar 2010, 19:17

:x
zack_
 

Dying Breed - 1/10

Messagepar Scalp » Jeu 04 Mar 2010, 17:11

Dying Breed Jody Dwyer - 2008

Image

Bon bein c'est pourri, mais pas pourri rigolo non pourri chiant. Le premier mort arrive après 50 minutes interminable ou la meilleur scène est un lapin qui se fait shooter à l'arbalète.
Pendant 50 minutes on se tape donc la promenade inintéressante de nos héros à la recherche d'un tigre en Tasmanie, les perso sont bien moisi, la palme a la fille et son trauma t'as envie de lui mettre des claques tellement elle soule, son trauma est bien sympa : sa soeur est morte 8 ans plus tôt de façon chelou, les autorité ont conclu a un un accident, elle fut retrouvée noyée... mais toutes ses dents étaient arrachées :eheh: ! Mais bon, ça ne choque personne, enfin heureusement le bourrin est quand même rigolo 2 minutes, on rencontre des rednecks forcément chelou ( et y ont un putain d'accent de merde j'en ai chier a tout comprendre vu qu'il y avait pas de sous titre ) et y se passe pas grand chose de palpitant ( à part la mort du lapin ).
Et vla le bodycount tout ripou qu'on se tape : 3 morts ( ptet 4 mais y a un moment sur la fin je somnolais tellement c'était captivant ), bon alors c'est vaguement graphique : 1 plan de cannibale bouffant une bouche et le coup du double piège ( pas trop sanglant quand même ), la fin typique de ce genre de film depuis un moment ne relève pas le niveau.
Même quand la partie survival commence on s'emmerde, le réal a oublié la tension au vestiaire et du coup on se retrouve un truc tout bande mou.
La photo est super moche et met jamais en valeur les paysages et la faune nocturne, y a un tigre en CGI tout laid.
Un film aussi passionnant qu'un Boulogne sur Mer - Le Mans et aussi moche qu'un match du PSG.

1/10 ( pour le lapin )
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60193
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Jeu 04 Mar 2010, 22:58

1/10 ( pour le lapin )

:eheh:
RIP le lapin
zack_
 

Etrangleur De Boston (L') - 8/10

Messagepar Scalp » Ven 05 Mar 2010, 12:59

L’Etrangleur De Boston Richard Fleischer - 1968

Image


Et bein sacré grand film, je sais pas comment il a été vendu à l'époque notamment si on connaissait l'identité du tueur, parce que là c'est quand même dommage dans le résumé du dvd et sur la jaquette de clairement montrer que c'est Tony Curtis ( enfin vu que c'est une histoire vrai c'est vrai que l'identité du tueur est connu d'avance ), c'est dommage car du coup l'enquête et ces nombreux suspect se révèle sans surprise, mais ça fonctionne quand même et c'est passionnant pendant plus d'une heure, le film adopte un ton "documentaire" un peu comme Zodiac donc.
Là ou le film étonne c'est par sa réalisation et son montage ou le split screen ( grandement novateur pour l'époque ) est utilisé lors de chaque séquence importante : meurtre, poursuite, et découverte des cadavres, mais ici c'est pas du split screen de tacheron qui sert à rien, non ici c'est vraiment bien foutu ( le cadrage est nickel et ça joue pas mal avec la profondeur de champs ) et ça permet de voir les scènes sous plusieurs angles différent ( les 2 meilleurs sont pour moi celui avec les pieds du tueur qui monte les escaliers avec le plan de la vieille qui attend impatiemment cet visite et celui tout droit sorti d'un giallo ( d'ailleurs a plusieurs moment on y retrouve le coté voyeurisme des giallo ) avec un gros plan sur une bouche entrain de dire des cochonneries et le plan sur la fille entrain de les entendre ).Image
Le film est construit en 3 parties bien distincte ( 4 même puisque la dernière réunit tout le monde ) dans la première on suit les policiers dans leur recherches ( et notamment Georges Kennedy ) ainsi que la psychose qui s'empare de la ville ou tout le monde voit des tueurs partout ( et ou on pointe du doigts toute les personne différentes ) dans la seconde on suit l'enquête avec Henry Fonda ( qui n'hésite pas a faire appel à un médium ) et la dernière ou on suit le tueur.
Tony Curtis joue donc Albert DeSalvo qui viola et tua 13 femmes entre 62 et 64 ( par contre y a que 11 victimes dans le film ) et il arrive assez tard dans le film, alors que pendant 1 heure on s'attarde sur l'enquête le film prend alors un brusque virage et montre son tueur : un bon père de famille ému par les obsèques de Kennedy, et on va donc le suivre à la recherche des ces victimes
par contre vu que c'est un dédoublement de personnalité on aura jamais les motivations du tueurs
, DeSalvo n'a pas été arrêter de la même manière et comme dans le film il n'a jamais été reconnu coupable de ces meurtres ( il est mort en 73 poignardé en prison, par contre selon des analyse ADN faite en 2001 et retrouvé sur la dernière victime, elles ne correspondent pas.
La dernière partie est un face à face magistral entre un Tony Curtis habité ( peut être son meilleur rôle ) Imageet Henry Fonda ( pas son meilleur rôle mais bon quand même ) ou une fois de plus Fleischer se lâche sur le montage et ou les dialogues sont vraiment bon, bon par contre j'ai été moins captivé par la dernière partie et son aspect psychologique ( par contre je trouve qu'il rend son tueur trop humain ), j'en avait un peu rien a foutre de savoir si DeSalvo allait "avouer" mais c'est vrai que c'est tellement bien réalisé qu'on reste plongé dans le film et le dernier plan du film est saisissant.
Le ton général du film est froid et c'est renforcé par l'absence total de musique.
On passe pas loin du chef d'oeuvre et c'est sans aucun doute un des meilleurs films de Serial Killer.

Image

8/10
Critiques similaires

Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60193
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Ven 05 Mar 2010, 15:06

eh ben il t'as fait de l'effet , pas vue moi ..
Image
Avatar de l’utilisateur
Heatmann
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 33395
Inscription: Jeu 06 Aoû 2009, 14:29
Localisation: UK

Conan le barbare - 10/10

Messagepar Scalp » Ven 05 Mar 2010, 20:17

Conan le Barbare John Milius - 1981


Moment je raconte ma vie, gamin vers 7-8 ans c'est le seul film que j'ai pas eu le droit de regarder en entier, quand il est passé à la télé j'ai du aller me coucher avant le passage avec la sorcière (et quand je le revois je me dis que j'ai quand même vu bien pire même à l'époque) et le lendemain à l'école tout le monde parlait du film mais peu de monde avait survécu à la scène de la sorcière.
Il y a très peu de film qu'on peut revoir encore et encore et y trouver un petit détail qu'on avait pas remarqué, Conan en fait parti, il fait parti de ces films qui passent l'épreuve du temps avec succès, il mérite son culte et ça tout les films peuvent pas en dire autant, pour prendre un exemple comparable un truc comme Jason et les argonautes, on se demande comment ça peut avoir un culte tant il y a rien dans ce film, non parce c'est pas des squelettes qui avance en slow motion qui fait que le film est trop génial, le film il est tout pété, bref ça c"était pour l'attaque gratuite sur un film, y en aura une autre à la fin. Conan c'est vraiment la première fois que la Fantasy (même si elle est ici très légère, en fait c'est juste un serpent l'élément fantasy) était rendu aussi bien au cinéma et quand on y pense à ce jour, déjà y a pas eu mieux et il y a eu très peu de bons films (seul le 13ème Guerrier s'approche de cette perfection). Conan c'est le Mad Max 2 du film Fantasy.
Adaptation libre des romans de Howard, le film reste finalement à ce jour une des meilleurs adaptations d'un livre et ce malgré le fait que ce soit clairement pas toujours fidèle.
La première demi heure est toujours aussi démente, l'attaque du village ça reste un putain de morceau transcendé par la musique génial d'un Basil Poledouris touché par la grâce, y livre ici un de ces scores inoubliable rentré dans le panthéon des meilleurs BO. Poledouris c'est le genre de mec qui pourrait te rendre épique une charge de nains à dos de cochons, c'est dire son niveau.

"Give me food, so I have strength when the wolves come. Let me die, not in hunger, but in combat!"

Conan c'est une philosophie où l'on vit et mort par le glaive "For no one - no one in this world can you trust. Not men, not women, not beasts. This you can trust." Ironiquement alors qu'il passe tout le film à vouloir récupérer l'épée de son père quand il la retrouve il la brise en 2 lors du combat, ce n'est pas l'épée qui fait l'homme mais bien l'inverse.

Le film enchaîne les péripéties a vitesse grand V dans les 50 premières minute on a une attaque de village de paisible cimmérien connaissant le secret de l'acier, l'arrivé des guerriers dans la forêt ça c'est du cinéma ( Gibson s'en ai souvenu pour son Apocalypto ), Conan esclave ( la scène de la roue est génial, bon on sait pas à quoi sert cette roue mais on s'en fout, l'ellipse temporel est ici une des meilleurs de l'histoire du cinéma et oue carrément ), Conan gladiateur, Conan vs une Sorcière, Conan vs un chameau, une scène de vol avec un fight contre un serpent géant, le rythme général est trépidant (ici pas de putain de randonnée avec des hobbits qui chouinent), et c'est vraiment riche thématiquement : critique de la religion ( y a même un prêtre lubrique ) avec bien entendu la symbolique de la crucifixion sauf que Conan c'est pas une lopette comme Jésus, la preuve y becte un vautour.
C'est aussi une belle histoire d'amour ( pas nian nian du tout ) on y croit et il y a là aussi des chouettes dialogues : "Kiss me. Let me breathe my last breath into your mouth.", une histoire d'amitié et c'est surtout une histoire de vengeance.
La scène d'infiltration ou les 3 guerriers se déplacent en mode furtif ( enfin furtif lourdaud pour les 2 gars ) est excellente et la scène d'action qui suit envoie du lourd, du Solide Snake avant l'heure mais une infiltration monté sur des choeurs de Poledouris c'est quelque chose de unique, qui a été jamais refait depuis. Une scène qui doit autant à son montage qu'à la zic.

Oliver Stone a écrit le script mais y ont pas gardé beaucoup de chose de son taf ( il avait écrit une fois de plus sous l'emprise de la blanche et du coup son script partait dans tout les sens avec des goblins par exemple )
La direction artistique est vraiment soigné, aujourdhui encore ça fait pas cheap et les FX en live reste pas trop mal ( la transformation en serpent et le combat contre le serpent notamment ).
Les meilleurs scène de dialogues du film sont 2 passages avec Subotai, le premier c'est quand il parle de leurs dieux ( ça fait un peu concours de bite ) et l'autre c'est après la mort de Valéria : "He is Conan, Cimmerian, he won't cry, so I cry for him."
Et j'adore la scène d'infiltration ou ils vont délivrer la princesse.

Le choix de Arnold reste un drôle de choix, il ne ressemble pas vraiment au Conan de Howard, bien sur il est massif mais il n'a pas l'agilité décrite ( le Stallone période Rambo 2 aurait fait un Conan convaincant ) mais bon il s'en sort très bien dans un rôle quasi muet et limite Momoa dans l'idée est plus convaincant mais au final Schwarzy c'est Conan et on s'y fait, même si clairement c'est pas un bon acteur, ici il est parfait finalement, c'est un barbare à l'état pur, y a pas de jeu. Il d'ailleurs rarement doublé dans ce film (c'est pas cette arnaque de film pourri qu'est True Lies)
Dans le reste du cast on retrouve Max von Sydow nickel comme toujours en vieux roi déchu dont le dernier souhait est de retrouver sa fille, mais aussi et surtout Sandahl Bergman magnifique en Valeria, un des meilleurs perso féminin qui soit, une Walkyrie au splendide passes d'armes, si on devait faire un top 3 des femmes fortes de l'histoire du cinéma, elle y serait, mais genre facile quoi, on parle pas de Wonder Woman ici.
Dommage que les 2 généraux soient aussi naze ( 2 potes à Schwarzy pistonné ), ils plombent un peu le film quand même, heureusement qu'ils parlent pas trop, quoique la scène ou l'autre avec son marteau explose un pilier et bien marrante avec la tête qui fait en regardant son marteau, mais bon heureusement Thulsa Doom c'est du bag guy pur premium incarné par un impeccable et charismatique James Earl Jones et il campe un méchant avec un aura incroyable, on sent la fascination autour de ce personnage, la voix, le physique, la prestance, James Earl Jones est le bad guy parfait.
La réalisation de Milius est efficace, y a pas d'autre mot, ça fait pas de chichi, c'est tellement mieux d'avoir des plans de 10 secondes ou on voit un perso frapper avec son épée plutôt que du surdécoupage cache misère, ça saigne bien dans l'ensemble alors oui y a pas beaucoup de décapitation mais vu le travail que ça demande ce genre de plan à l'époque je lui pardonne, et c'est vraiment du Frazetta en live, l'attaque final avec Conan et Subotai se préparant à recevoir les cavaliers comme il se doit ça tue !! influence made in Kurosawa pour ce final, bon du Kurosawa en mode badass, Milius oblige.
Le plan final de King Conan iconique en diable.
Un film au souffle épique indéniable ( ou alors faut être aveugle ), par Crom ça c'est pas du film de gonzesse, les petits garçons regardent LOTR, les hommes regardent Conan. Parait qu'il y a eu une suite et un remake, je suis pas au courant. La sueur, le sang, la passion, la colère, la violence, voilà Conan c'est tout ça à la fois.

"What daring! What outrageousness! What insolence! What arrogance!... I salute you."


10/10
Critiques similaires
Film: Conan le barbare
Note: 7,5/10
Auteur: Alegas
Film: Conan le barbare
Note: 9,5/10
Auteur: alinoe
Film: Conan le barbare
Note: 8,5/10
Auteur: pabelbaba
Film: Conan le barbare
Note: 8,5/10
Auteur: elpingos
Film: Conan le barbare
Note: 10/10
Auteur: Heatmann

Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60193
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 10 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO