[Heatmann] Mes Critiques en 2010

Modérateur: Dunandan

Dellamorte Dellamore - 8/10

Messagepar Heatmann » Mar 01 Juin 2010, 18:20

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Dellamorte Dellamore


8/10



Au début des 90's Michele Soavi etait considere comme le cineaste le plus susceptible de prendre la relève en tant que maetre italien de l'horreur. ces 3 premiers film, Stagefright, The Church et The Sect ont tous connus succes critique et aupres des fan de film de genre , mais c'est definitivmeent avec son 4em film, Cemetery Man, que Soavi a obtenu sa reconnaisasance et notoriete . Malheureusement, aprs ca sortie , Soavi laisse tomber le cine pour se consacrer a des prod tele pour la simple et bonne raison qu'il ne veut pas realiser un film moins interessant que Cemetery Man qu'il ne pense pas pouvoir surpasser , et tout ca c est ces propre mots et il a pas tort .
Adapte du roman Dellamorte Dellamore de Tiziano Sclavi, Cemetery Man nous transporte dans l'univer de Francesco Dellamorte, le gardien du cimetiere de Buffalora. Accompagne de son collegue muet Gnaghi, franceso doit entretenir le terrain du cimetirre, creuser les trou tombe , enterrer les morts et ........ les retuer 7 jours plus tard, lorsqu'il devienet des morts-vivants!!!!!! Du genie ce film je vous dit !! Le tout est execute avec une telle banalite , un naturel qu'on croirait presque que l'existence de francesco est normal! ca coule de source , on y croit et accroche direct . Un jour, une jeune veuve met en terre son mari . francesco tombe sous le charme de la jolie demoiselle. Ces sentiments sont reciproquee et les deux amoureu font l'amour sur la tombe du mari . ce dernier n'apprecie guere et c'est a ce moment qu'il fait son come back zombifier. L'incident est tragique pour la veuve, qui ira rejoindre son mari dans la mort.... voila Des lors, Francesco se met a apercevoir son amour sous les traits d'autres femme. L'amour et la mort ne feront plus qu'un, tout comme les mort-vivant et les vivant-mortel!!!
Cemetery Man met en scne une quete amoureuse dans un monde idealisé par son protagoniste. Aide de plan visuellement epatant et d'une realisation virtuose, le film est un veritable festin pour les yeux clair et net . Malgre le serieue du sujet exploites par le scenario il est dure depas mater le film avec bon gros sourire colle a la gueule !Malgré son statut de film de zombie ( ben on peut en debatre mais si quand meme quoi ) Cemetery Man differe enormement du genre , a aucun moment les mortvivant ne sont des menace au heros, ni meme peuvent-il etre consideres comme les mechants du film. enfait ils ne serve qu'a illustre la relation qu'entretien Francesco avec la mort. Le film nous transporte dans un univers fantastiqu qui malgré son atmosphere hyper macabre procure un sentiment de bien-etre , enfin pour moi hein !! Le titre original du film Dellamorte Dellamore se traduit litteralemet par "dans la mort, dans l'amour" et ca peut paraitre con a diremais reflete a merveille le contexte du film. Dans son univers funebre, francesco reussit a denicher l'amour de sa vie, mais comme l'amour et la mort se cotoi, sa relation ne sera pas des plus facile....
a la base Soavi a realise une excellente allegorie du comportement humain face a la mort. Par contre, Cemetery Man endosse fierement son etiquette de film d'horreur, la y apas de prob ou de debat ! Outre son excellente atmosphere macabre ( je me repete ) le film comprend une plenitude d'effet gores deliirants. Les tetes eclatees se comptent par 10ene et les membres arraches ne sont pas en reste non plus. Le scenar offre aussi un humour noir bien particulier qui rappelle par moments Re-Animator et Dead Alive donc que du bon !Gnahgi tombe amoureu d'une tete arrachee parlante !! tandis qu'un biker revient des mort avec sa moto greffe au corps!! la classe ultime encore inegales !!! Les dialogue sont aussi succulent ( j'aime bien ce mot , succulent , ca me donne faim ! ) . quand Francesco veut tuer un zombie en train de devorer une humaine, celle-ci le repousse et lui crie qu'elle a bien le droit d'être mange par qui elle veut!!! culte !!
Rupert Everett est ne pour incarner Francesco Dellamorte. L'acteur britannique incarne son personnage avec une indifférence insolente de naturel qui caracterise son role. Anna Falci est excellent et beautifull dans les 3 roles qu'elle joue , super sensuel... bon rien a ajouter , un film sureel, brutal , gore , magnifique , photo q tomber , jouer a la perfection , oui un chef d'oeuvre
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mar 01 Juin 2010, 18:23

Très bon film et ça fait plaisir de voir que Soavi est revenu, parce que après ce film il a un peu laissé tombé le ciné et Arrivederci est là pour montrer que son talent est toujours là.
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Mar 01 Juin 2010, 18:30

chef d'oeuvr meme cemetary man !! film qu on est evidement hyper nombreux a avoir vue ici 8)
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar nicofromtheblock » Mar 01 Juin 2010, 19:03

Je n'ai toujours pas vu ce film mais je vais réparer ça au plus vite !
Et ça tombe bien, j'ai le DVD sous la main :D
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Electra Glide in blue - 8/10

Messagepar Heatmann » Mer 02 Juin 2010, 08:12

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ELECTRA GLIDE IN BLUE


8/10


he's a good cop , on a big bike , on a bad road 8)



Eh ben maintenant je comprend le culte , l'aura et la mythologie qui tourne autour de ce film trop meconnue et rester dans l'ombre d'autres films de bikers des 70's , oui enfait c'est un peu une antithese desabuse easy rider , d'ailleur la fin est plus qu'un hommage , et puis on voit meme les flics qui tire sur les poster du film de dennis hopper , si ca c'est pas un message d'adieu au ideau du film je sait pas ce que sait !. Pourtant au meme titre que ces 2 penchant automobile que sont vanishing poitn et two lane black-top , ce electra glide in blue est tres revelateur d'une partie des 70's denue de repere et desilussioner .violent , au scnerio original et estetiquement tres recherche le film merite largment d'etre plus connue et decouvert par le plus grand nombre, enfin par les gens de bon gouts qui aime le cine 70's
Robert blake joue un membre d’une patrouille moto de police de l’Arizona, mais sa veritable ambition est d’integrer la criminelle. il va trouver un cadavre (avec son partenaire "Zipper " ) qui a en apparencer se serait suicider mais il y croit pas . totu comme l'inspecteur pool qui va l'aidre dans son enquete ..
Le real qui n'avait jamais tourner avant et qui ne fera plus aucun film apres ( c'est un producteur de music ) renonca a la quasi totalite de son cheque pour engager le meilleur DP en activiter Conrad Hall, une veritable legend d'alors qui revolutiona l'apporche visuel du cinema et toujour today consider de tous et surtout de ces peres comme inegaler ( butch cassidy, fat city , hell in the pacific , tequilla sunrise , road to perditon enfin une filmo de ouf ) . le real lui demanda d’elaborer une photo proche de celle des film de John Ford, un choix judicieux vue que le film etait aprehender par le real comme un western modern. alor soui deja ce se passe en arizone, avec des paysages typique de westerns pis ensuite et surtout le real en filman une Amerique vide de ces reperes et de valeure,a voulu evoquer et questionne sonpasse, son histoire, ces fondations ( tout comme bcp de film et surtout western de ford le fondpour un autre perdiode charniere des USA ) . le parti pris esthetique fait egallement le parallele entre le perso principal sur sa Electra Glide et le heros typique de westerns sur sa monture .
Tour a tour comique mais pas trop quand meme , amer et melancolique, ce polar tres crepusculaire qui sent autant le bitume des grand route d'arizona que le petrol des motos et les cactus au soleil est assez atypique a pour sujet de fond l’Amerique changeante des 70's ( ahhhh que j'adore cette periode , c'est tout moi ... ), c’est a dire un pays en mal de reperes ( je me repete encore ) decrit comme une societe divise entre un conformisme sectaire ( les flics ) et les hippie alors en pleine desillusion, aucune des 2 parti ne semble pourtant avoir un quelquconce espoire. Le perso principal, John Wintergreen, est condamne a cause de son idealisme a une solitude totale , il est justment coincer entre ces2 univers aussi fermes l’un que l’autre et il trouve dans aucun d’eu les valeurs auxquelles il aspire.
bon meme si le poitn de vue de Electra Glide in Blue sur les hippies est donc critique, il serai con et bete de cataloguer le film comme reactionnaire ( c'est ce quui lui avait ete reprocher a sa sortie du coup il est rester dan sl'ombre ) puisque la police est decrite par le real comme un ordre etabli , injuste, corrompu, et gangrene par les prejuges et le racisme. En fait comme bcp d'autre films de cette epoque. si tu reste integre et honnete tu va nul part dans ce film. les hippie eux ne represente plus un ideal de vie durable , snif snif .... c'est pas manicheens non plus , on y voti aussi que chez les hippies aussi il y avait des violent, loin des valeur qu'ils defandais,
L’une des force du script est d’eviter la simplification , jamais le film ne stigmatise ou catalolgue un groupe. si certains perso sont d’abord presentes un peu caricaturallemrnt , leur complexite et nuance sont developes au fur et a mesure de l’histoire.... tout comme notre visione du heros quichange au film du film ,c'est leperso le plus integre et le plus empathique, il evolue parmi des fous, des flics corrompus, desespere , violents ou meprisables , un veritable seprico sur 2 roues et pis les plans ou il trouve l’aura d'un heros typique de western ne se compt plus , enfin dans le western dit " classique " ou le heros est synanime de droiture et honnete mais aussi solitaire( la salle de concert vide.. ). pis bon le plan ou le heros est seul , debout , a coter de sa moto , au crepuscule , superbement cadre et eclairer par Hall , dans le desert , si ca c'est pas un symbole ..Esthetiquement comme je le disait Electra Glide est une perle , des plan saisissant , charges de sens, et melancolique. Decale, drele, pessimiste, humain et tres caracteristique de l’epoque à laquelle il fut tourne, ce film est ma came totale , du debut a la fin , dans la forme , le fond , les persos , les messages , tout me parle , c'est le cine que j'aime , tout moi , bref un pied personel mais aussi une tres belle reussite cinematographique , objectivement quoi .
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar kenshiro » Mer 02 Juin 2010, 09:23

Heatmann a écrit: chef d'oeuvr meme cemetary man !! film qu on est evidement hyper nombreux a avoir vue ici 8)


Un gros +1 pour ce film que j'adores :love:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mer 02 Juin 2010, 13:40

Electra Glide je l'ai qui traine depuis un moment et toujours pas trouvé la motivation pour le mater.
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Mer 02 Juin 2010, 14:12

:super: ah bah tient je suis meme surpris que tu l'as ( je pensais plus que lucifred serais concerne ) , bon vue que t'as bon gout 8) ... mais je pensais le film tres "confidentiel" et pas trop "attirant" , bon enfait non ca m'etonne pas trop qu'il t'est brancher :super: bon j'espere que tu va accrocher , moi c'est vraiment mon monde tout ca :love: :love: on en reparlera quand tu l'aura mater
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mer 02 Juin 2010, 14:27

bon bien entendu je pense toujours que les motards c'est des gays :mrgreen:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar nicofromtheblock » Mer 02 Juin 2010, 15:01

Il me tentait bien aussi celui-ci quand il est sorti dans la collection "Les introuvables" de chez Wild Side.
Mais je ne l'ai pas encore acheté pour le moment ...
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Mer 02 Juin 2010, 16:00

Scalp a écrit: bon bien entendu je pense toujours que les motards c'est des gays :mrgreen:


Lucifred!!!!!!!!!!
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar kenshiro » Mer 02 Juin 2010, 16:04

Comme le dit si bien didier super dans son couplet complémentaire de Dis moi Didier super qu'il joue sur scène (je cite de mémoire)

"Dis moi Didier super pourquoi est ce que les motards ils s'habillent en cuir et avec des chaînes comme dans une gay pride ?"

"C'est parcequ'ils osent pas avouer qu'ils sont homosexuel...."
:eheh:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Mer 02 Juin 2010, 17:13

Scalp a écrit: bon bien entendu je pense toujours que les motards c'est des gays :mrgreen:



ben la on vas tout de suite etre moin copain hein scalp :evil:
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Chiens de paille (Les) - 8,5/10

Messagepar Heatmann » Mer 02 Juin 2010, 23:24

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LES CHIENS DE PAILLES


8.5/10


On l'appelle Sam the man , un mec qui a tout chambouler, le cinema tel qu on le connait aujourdhuit ne serait pas le meme sans peckinpah , Fact . la plupart des grand realisateur influent a l'heure actuelle on tous unaniment reconnue l'influence qu'a eu sam dans leur boulot et la ou il puissen leur inspiration . fact.
Les Chiens de Paille est un film derangent, une reflexion sur la violence , ses origines , un vrai chef d'oeuvre parmis tent d'autre dans la filmo de Sam , oui moi je l'apple sam . La violence on le sait tous est au cœur du cinema de Sam qui s’est distingu par la manière dont il la film grace a son fameux montage tres decoupe et de ralentis revolutionaire pour l’epoque .fact a l'inverdse de plein d autre qui on pas compris l ouevre de Sam , pour lui la violence c'est pas juste pour rythmer le film et c'est pas non plus juste un simple element de l’histoire. c'est carrement une thematique a part entirre . une realite que peckinpah tel quelle (il avait meme declarer qu'ilk filmait minutieusement et avec insistance la poussiere et la salete sur les uniformes des soldats dans Major Dundee, en opposition avec la representation plus idealisee de chez John Ford) et dont il soligne souven la dimensio fatidike et inevitable. La violence est donc sans surpris au coeur de Chiens de Paille, qui montre comment le prof de math idealiste et pacifiste va devoir user de cette violence qu’il condamne pour defendre ses valeurs !
ben sinon le film est donc bien revelateur du point de vue que devait etre celui de sam sur la violence , faut ni la cacher, ni la glorifier, ni se contenter de la condamner, mais la filmer, lui donner parfois un sens, tenter d’en comprendre les origines ( remenber les enfants dans wild bunch ...)
Sans spoiler , Les circonstance qui amenent a la fin ultra violente du film formesurment le schema de violence le plus ancien et le plus basique , donc retour au origine. la violation du territoire....ca revient sou plusieur forme, toute d’une violence extreme dans le film avec d’abord dans l’une des scene de viol les plus derangeante de l’histoire du cinéma, et pis ensuite avecl’assaut final.
sinon straw dogs montre aussi la confrontation de l’homme civilise par excellence avec ces instinct et ces comportements les plus primaires lorsqu'il est force des les faire resotir a la surface ... En raison de sa violence crue et sans complaisance du viol qui dérangea beaucoup straw dgos fit evidement scandale a l’epoque et connut plein de probleme avec la censure pis ca lui a coller un aura de culte pour ca aussi alors que y apas que ca .
Sinon deja que dans le fond c'est tress representatif du cinéma de Peckinpah , mais alors au nivo de la forme c'est tout aussi riche et propre a lui meme , tres personnel quoi . La scene finale est tres decoupee et d’une violence inouïe mais jamais gratouuite est pis typique de son style et de son approche visuelle. La realisation et le montage sont totalement au service du sujet et du propos . fact . comme dans tout grand film, la camera du real traduit en image son idee , son language visuel , et l’enchainement des plan exprimant chaque seconde tantot la violence enfouie, tantot sa foudroyante explosion....
un vrai pti un chef d'oeuvre du drame psychologique avec une mise en scene grandiose. Les chiens de paille ou le petage de durite de David Sumner est devenu culte !!Une leçon de mise en scene. Une montee d'angoisse. Des personnages subtiles. Un realisme dérangeant. Chaque scene nous emmene de plus en plus loin vers un final qu'on apprehende. Un film qui reste en tete et qui continuera a me hanter quelques temps . fact
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Jeu 03 Juin 2010, 13:38

Ne pas aimer ce film c'est ne pas aimer le cinéma ( phrase dédicacé pour Way :mrgreen: )
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