[Heatmann] Mes Critiques en 2010

[Milkshake]

Comment tu as réussit à pondre autant de phrases sur The Town On sent la passion du genre

Par contre Prince Of Persia ça mérite pas la moyenne c'est vraiment moisi comme film je ferai peut être une petite critique juste pour descendre le film.

[Heatmann]

ah bas the town c'est le film ou je me sent bien , et il ma pas decut , j'aurait pue encore en parler longtemp mais la ca resume bien tout ce que je voulais en dire

persia c'est le genre de film qui me divertie , je savait a quel produit ja'llait avoir a faire, c'est disney et bruckheimer qui adapt le plus casual des jeu de plate forme donc... je comprend qu'on s'en offusque devant , moi je trouve ca pas mal , mais tu sait moi j'aime bcp les pirates, les 3 momie ect...

[Heatmann]

QUATRES FRERES

7/10

Le brave john singleton c'est un peu le même cas que antoine fuqua , des gosses de ghettos des 70's ayant grandi avec les polars aux archétypes de western (dirty Harry , french connection , death wish pour citer les influences qu'ils revendique ) et qui en reprenne les codes du genre, ainsi que ceux intimement lié au "film de vengeance" ou vigilent , et les emploie dans son propre univers .
Ainsi, nos quatre frères font figure de cow-boys qui viennent en ville pour régler les comptes "parfois de la mauvaise façon mais pour les bonnes raisons" comme ils le disent eux même dans le film. four brothers c'est un film de mec , pour mec . Sec , droit au but et bénéficie pluto d'un bon casting assez ingénieux car qui favorise des héritiers de Eastwood ou Bronson dans la mesure où c'est pas forcement des gueules de beau gosse et permet notamment à Wahlberg de canaliser son propre passé de voyou notoire dans une perf bien convaincante . l'uniter du groupe former par ces 4 frangin est bien ressentie , beau boulot de solidarité , on y croit . Tyrese est plus sobre que d'habitude , ca fait plaisir , et terrence howard fait encore preuve de charisme calme mais imposant .

Y a pas que NY et boston dans la vie , y a detroit aussi ! et la, singleton sait bien utiliser la froideur métallique , urbaniser et industrialiser de motor city , en plus le décor enneigé et banlieusard donne au film un coter " Boyz N The Hood 15 years later " et en hiver , d'ailleurs avec ce polar a Mi-chemin entre le western urbain et le blackpoitation moderne singleton signe un film qui renvois sans cesse à ses précédents films .
L’auteur , parce que jusqua 2 fast et 4 brother il adaptai toujours ces propre scenario, assure une continuité avec ses œuvres antérieures, entre le B.O 100% Motown qui donne une vibe très soul proche de son shaft qui etati vachement bien , et avait une belle touche de cynisme et de couille pour un film a gros profile de studio ( pis sam jackson etait imperial ), et qui lui aussi comme la plupart des film du mec etait ancré dans une tradition de polar expéditif.

Sinon sur un schema et un intrigue somme toute assez classique , singleton arrive a ficeler un peu de drame familiale pas trop melo , un film limite fataliste par moment . la rage pure incarnée par Wahlberg ou bien la volonté d’oublier un passé dangereux du perso du mec de outcast , Tous ces ex-voyous qui ont raté leur reconversion à un statut plus respectable, coincés dans leur ghetto ou bien forcés d’y revenir , des rivalité de gangs , des clash et des petit twist , bref on s'ennuie jamais et pis en plus d'être bien interpréter , et d'avoir des persos pas trop fade ni stereotyper , ben le pere singleton shoote ca vraiment bien , c'est bien tendue par moment , l’intensité brute des scènes d’action , shooting et poursuite est bien monter et mise en scènes , on comprend tout et donne du punch et de la classe visuel au tout sans pour autant perdre ce sentiment de brut de décoffrage et authenticité . Les différentes confrontations ethniques blancs, noirs, latinos, arabes parcourent le film comme des gangs de Boyz N The Hood, des alliances et rivalités a la Shaft , poetic justci ou baby boy .

Alors ouai c'est pas un indispensable , ceux qui aime pas trop ce genre trouveront le temps long , reste que pour les amateur , Quatre frères est un bon film qui demeure personnel et comporte assez de pointes d’originalité pour mériter d’être vu , revue et conserver et apprécier en HD glorieuse .a quand le prochain film de singleton ? luke cage ? please ..

[cine-emotions]

C'est marrant parce que The Town, j'en aurais pas autant parlé. Ca remet pas en cause les qualités du film, mais ça sonne plus comme un divertissement qu'une réelle invitation à la profondeur... Why not

[Scalp]

4 frères le meilleur Singleton, parce que bon Boyz in the hood en fait c'est pas si bien que ça, et perso j'aimerais bien qu'il touche pas à Luke Cage

[Godfather]

Ca reste une serie B musclée plutôt fun Quatres Freres. Ca va pas bien loin mais c'est bien efficace et l'alchimie entre les 4 acteurs est excellentes et Mark Wahlberg est vraiment énorme en grosse brute qui cogne d'abord et discutent ensuite. J'adore son arrivée façon western à l'horizon sur le lac gelé lors de la baston qui conclu le film.

[Kareem Said]

Boyz'n the Hood il pète bien plus profond que Menace mais moins virulent. 4 Frères est extra, putain la scène du carnardage est un pur moment de malade.

[Scalp]

Boyz in the hood c'est trop gentillet dans le traitement, y a rien de profond et je parle même pas de la mise en scène ou Menace 2 Society écrase encore plus le film de Singleton.

[Godfather]

Je dirais même que Boy'z in the Hood, à la revoyure, est très mauvais (qui toutefois, reste sympa grâce aux comédiens). Rien à voir avec Menace II Society, toujours aussi percutant et fort.

[Kareem Said]

Boyz'n est plus subtile je trouve, sa scène culte est un concentré d'émotions que le final de Menace pompe et n'arrive pas à la cheville. J'aime Menace, je le préférais même à Boyz'n mais en les revoyant l'année dernière j'ai plus vibré avec Boyz'. Menace a son impact sa jolie photographie, sa putain de révélation Larenz Tate et une mise en scène plus immersive mais en profondeur rien ne vaut Boyz'n à mes yeux.

[Scalp]

Boyz je le trouve pas finaud du tout et c'est même bien niais.

[Kareem Said]

Je vais grossir le truc, c'est comme comparer Terminator à Terminator 2. Je préfère Terminator.

[Heatmann]

menace 2 society est tres bien certe, un des pillier et meilleur de son genre , mais bon c'est pas non plus de la grosse reflexion ni un film terriblement profond , c'est efficasse mai classic quoi . boyz'n the hood est un cran en dessous , mais ca empeche pas aux 2 films de pouvoir cohexister, singleton fait un etat de guettos a pas moin complaisant de celui des hugues , il apporte juste un peu plus de positiviter et espoire que de surenchere de miserabilisme . pis c'est bien shooter aussi . non franchement on peut aimer les deux qui sont quand meme proche sur le traitement qu'ils livre et le pamphlet virulent de la condition de vie des project .
et vue comment singleton a bien depousierer shaft avec la maniere, ben moi je suis bien partant pour non luke cage

[Scalp]

Je vais grossir le truc, c'est comme comparer Terminator à Terminator 2. Je préfère Terminator.

Là pour le coup ce serait plutôt vouloir comparer T1 avec T3

[Heatmann]

LE SOLITAIRE

9.5/10

c'est bien connu, surtout des amateurs de polars, c'est quand le héros veut se ranger que les emmerdes commencent à pleuvoir !! après 11 ans de taule , Frank, un casseur de coffres qui a eu une « carrière » florissante , goutte enfin a la liberter et veut se barrer loin de tout son passe avec sa nana , jessie qui elle aussi en a baver dans une autre vie . du coup il va accepter un " last job" un peu précipitamment et rompre son indépendance. Le perso incarné par Caan est inspiré de The Home Invaders, l’autobiographie de Franck Hohimer, un taulard condamné pour vol. Mann embauche de vrais truands pour son casting, par soucis de réalisme qu'on lui connais.

Avec ce premier long métrage de cinéma , Michael Mann signe un très très bon film noir , teintes de polar urbain , techniquement irréprochable et qui contient déjà tout les prémices de ce qui feront l'univers de l'auteur et du grand styliste que l'ont connais maintenant . Si on s'amuse a disséquer ce film pour trouver les futurs thèmes de Heat ou de Collateral , miami , ben on les trouve facilement . Le coup du dernier braquage fatal sera dans Heat. la solitude des perso , leur professionnalisme obsessionnel , les tics de mann dans la forme, Comme le choix du héros de tout laisser derrière lui, et surtout la femme qu'il aime, pour affronter son destin


Pas de sentimentalisme chez Mann. Les conflits intérieurs de Franck sont les même de McCauley et de Dillinger . des braqueurs super pro et dévouer qui se débattent pour préserver une vie sentimentale qui on bien du mal a arranger ca avec leur train de vie . Les trois braqueurs ont en commun d’être des pointures, des types incapables de faire autre chose que ce qu’ils font.
On sent vraiment pas mal de lien entre ce premier film de Mann ou Frank essuie les plâtres marbre anthracite de Neil (De Niro dans Heat) ou de Vincent (Tom Cruise dans Collateral) , d'ailleur neil parle d'un frere qu'il a quelque part ... vincent ou frank ? Caan a lui aussi de la gueule, quand il part, seul, dans la nuit bleutée. Dans des ambiances urbaines et nocturnes joliment sophistiquées, James Caan prouvait que son charisme brut fonctionnait ailleurs que chez Coppola. et d'ailleur je trouve entre ce perso et le frank de the yards comme une continuiter , comme si on savait ce qu'il etait devenue. Tout correspond : le physique avec vingt ans de plus, le prénom, un mariage tardif. Le Frank mafieux et nouveau chef de famille interprété par James Caan dans The Yards, de James Gray, c'est lui. pourquoi pas ? j'abuse ? moi ca me turlupine .
Bon c'est un galop d'essaie , Le film reste sobre, sans scène d’action de grosse d’envergure, mais est mann s'applique a poser et nourrir une ambiance particulière avec un choix judicieux de B.O , une mise en scène immersive et réaliste comme dans la longue séquence du braquage nocturne qui nous force à accompagner Franck jusque dans le secret de ses combines.

encore une fois grâce a son écriture et orientation , Michael Mann réussit à nous convaincre de la noblesse de Franck. oui c'est un criminel , mais il est juste et droit, carré et professionnel. La dimension du perso est même élevée dans une iconisation limite mythique dans l'épilogue du film, Franck prenant son destin en main, et qui fait ce qui est nécessaire pour qu'il soit enfin libérer , sans compromis ni complaisance.
le revoir après avoir visionner en boucle la filmo de mann et bien imprégner de ces images , thèmes et messages, c'est revoir le film sous un jour nouveau , l'apprécier différemment , comme un immense canvas qui s'étend sur plusieurs perso, plusieurs script , film , et ca , des un 1er film , c'est fort . Mai bon sinon en dehors de ca , c'est aussi a un niveau plus humble , simplement un très bon polar de son époque . ca vaut un bon 8 et moi je met un chouilla plus de bonus pour le kiff personnel pris