[alinoé] Mes Critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Green Lantern - 4,5/10

Messagepar alinoe » Ven 12 Aoû 2011, 20:25

Green Lantern

Réalisé par Martin Campbell

Avec Ryan Reynolds, Blake lively, Mark Strong, Tim Robbins, Angela Bassett, Peter Sarsgaard

Super-Héros, USA,1h54 - 2011

4,5/10


A la base Green Lantern n’est pas un personnage DC très intéressant, j’ai donc toujours trouvé le choix de la Warner, d’adapter ses aventures au cinéma, fort hasardeux. Par ailleurs si l’abus de la couleur verte, symbole du pouvoir de volonté des Green Lantern ne pose pas de problème de représentation dans une BD, elle se révèle vraiment « Too much » à l’écran. Les effets spéciaux sont plutôt réussis (en particulier Ao ou Parallax), mais dans l’ensemble, ils sont malheureusement trop verts. Les différentes manifestations du pouvoir d’Hal Jordan et des membres du Corps des Green Lantern devraient dégager une notion de puissance et de détermination, malencontreusement, ils prêtent plus à sourire avec leur allure de Buble Gum verdâtre. Si les costumes bleu et rouge de Superman ou Spider Man parvinrent finalement à paraître crédible sur un écran, celui d’Hal Jordan loupe le coche. Comment voulez-vous prendre au sérieux, au cinéma, un super héros entièrement vert fluorescent ? Pourquoi ne pas avoir choisi le costume noir et vert des débuts d'Hal jordan qui aurait eu un effet plus heureux ? Mystère...

Le scénario est assez fidèle au reboot de la fin des années 50 du comic book d’origine, mais pour son plus grand malheur, il passe après toute une série de super héros presque calqués sur le même moule, donnant à l’histoire une forte impression de « déjà vu ». Le héros secrètement amoureux de son amis d’enfance, un passé douloureux, un ancien ami qui devient un ennemi, inverser le sens de rotation pour revenir dans le passé… En outre le scénario manque cruellement de profondeur, tout est prévisible et ébauché rapidement ( la découverte des pouvoirs, la planète Ao, l’histoire des Gardiens et du corps des Green Lantern auraient mérité un plus ample développement ) et les batailles sont minimalistes, sans réelles intensités ou rebondissements et rapidement expédiées. L’affrontement final est minable. En fait, la part belle est donnée à une romance sans saveur qui cible un public adolescent et à un humour qui, en revanche, passe plutôt bien. Si encore l’interprétation était à la hauteur, mais ce n’est pas souvent le cas.

La palme du personnage inutile revient à Taika Waititi dans le rôle de Tom Kamalku, qui n’est là que pour servir de faire valoir au héros. Ryan Reynolds manque de charisme pour incarner correctement Green Lantern. Son côté cabotin et tête brûlée convient à Hal Jordan mais pas à son alter égo. Blake Lively dans le rôle de Carol Ferris est à la limite de la jolie potiche et joue franchement mal. Peter Sarsgaard n’impressionne pas dans le rôle du méchant et passe plus de temps à baver qu’à susciter la peur. Le seul qui soit à la hauteur de son personnage est Mark Strong dans le rôle de Sinestro. Il est malheureusement trop peu présent à l’écran. Tim Robbins et Angela Basset ne font que de la figuration.

Le plus frustrant, est cette impression, qu’il y avait moyen de faire un film spectaculaire et intéressant en choisissant un réalisateur plus impliqué qui aurait osé apporter cette touche de noirceur que l’on devine chez Parallax, Hector Hammond ou Sinestro. Ce film n’est pas la catastrophe annoncé par les critiques, il y a eu bien pire en matière d’adaptation de comics, c’est simplement un divertissement minimaliste, vite vu vite oublié.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar zack_ » Sam 13 Aoû 2011, 22:24

En résumé t'es verte (jeu de mot pourri, résumé ton premier paragraphe)
Je tenterai de le voir en vidéo et je pense qu'on peut arriver à égaliser la qualité d'un Ghost Rider
zack_
 

Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar alinoe » Dim 14 Aoû 2011, 09:46

:lol:
C'est, tout de même mieux que Ghost Rider...
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Dim 14 Aoû 2011, 09:47

Tu mets la barre haut là.
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Histoire de fantômes chinois - 8,5/10

Messagepar alinoe » Dim 14 Aoû 2011, 16:04

Histoires de fantômes chinois

Réalisé par Ching Siu-tung

Avec Leslie Cheing, Joey Wang, Wu Ma, Lau Siu-ming, Lam Wai

Fantastique, HK,1h38 - 1987

8,5/10


Résumé : Ning, un jeune collecteur d’impôts sans le sou passe la nuit dans le temple hanté de Lo Ran. Là, il rencontre Yen , un moine taoïste qui lui conseille d’éviter les lieux , ainsi qu’une belle et captivante jeune fille, Hsiao-Tsing, dont il tombe éperdument amoureux…


Histoires de fantômes chinois, nous propose un voyage au cœur des mythes et légendes chinois, peuplés d’ arbres démons qui se nourrissent de l’essence des vivants, de femmes fantômes séductrices et mélancoliques, légères et virevoltantes, nimbés de voiles et de mystères. Une introduction envoutante au folklore chinois très éloigné de l’imagerie occidentale, qui offre, à l’époque, au public d’Occident, un dépaysement total et un goût d’exotisme novateur avec ses combats aux chorégraphies aériennes et ses soies vaporeuses , armes de séduction ou armes mortelles qui semblent transpercer l’écran.




Malgré le temps qui passe, les effets spéciaux conservent tout leur charme, notamment ces morts-vivants qui rappellent les créatures de Ray Harryhausen et certains demeurent vraiment spectaculaires, tels les sortilèges et les attaques de Yen, le moine taoïste, la langue tentaculaire de l’esprit maléfique des arbres ou encore le corps du vieux démon de la Montagne Noire constitué de sombres tentacules et de têtes coupées qui hurlent leur souffrance. S’ajoute un scénario qui trouve le parfait équilibre entre les délires visuels du fantastique et des décors à l’esthétique hypnotique qui renforcent la poésie et la tristesse de cette impossible histoire d’amour ; une photographie magnifique qui joue sur les couleurs et les tonalités « chaudes » ou « froides » pour enrichir les différentes ambiances du film ; enfin, une réalisation et des chorégraphies dynamiques et inventives oscillants entre la fureur des combats de Yen et la légèreté et la grâce surnaturelle des apparitions et mouvements de Hsiao-Tsing.

Rien n’aurait été possible, sans cette alchimie entre les deux acteurs principaux qui incarnent à la perfection leurs rôles respectifs. Leslie Cheung, personnification idéale de la jeunesse, de la timidité, de l’innocence et de la naïveté. Joey Wong mystérieuse, délicate, sensuelle, incarnation absolue de la fragilité, de la tristesse et du danger. Un moment sublime, parmi d’autres : la scène du bain, entre pudeur et volupté. En contrepoids, de ce duo romantique et délicat, Wu Ma interprète un personnage haut en couleur, démesuré et tonitruant. Le personnage de Yen est introduit lors d’un combat d’une intensité et d’une virtuosité folle.

Ce film s’inscrit dans la lignée des « Ghost Kung Fu Comedies » et mélange presqu’harmonieusement tragédie, fantastique, action, kung fu et comédie. Quoique, même si le côté comique est moins lourd et moins burlesque que dans L’Exorciste chinois ou Flying Dagger de 1993, je me serais bien passée de cette touche d’humour peu subtil (presque tous les passages dans la petite ville) qui dénote et gâche quelque peu l’onirisme de cette œuvre bercée d’une musique ensorcelante, entre les accords de la modernité et les tonalités de la tradition (tambours, cloches…) qui nous transporte du monde des vivants au monde des esprits.

Un incontournable du cinéma de Hong Kong, parcouru d’un souffle romanesque et surnaturel .
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar jean-michel » Dim 14 Aoû 2011, 16:07

Eh ben!! tes présentations deviennent pro là!! tu m'impressionne de plus en plus!! :super: le film je connais pas, je suis réfractaire au cinéma asiatique, complètement fermé..... :lol: :eheh:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar francesco34 » Dim 14 Aoû 2011, 16:21

J'aimerais bien voir cette version live, j'ai vu la version anime produite par Tsui Hark y'a pas longtemps, et c'était assez décevant mais l'histoire est sympa :?
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar alinoe » Dim 14 Aoû 2011, 16:35

Des 4 films de de la saga (adaptation animée inclus), seul le premier dispose d'une dimension poétique. Les 2 autres films se recentrent sur le fantastique et les effets spéciaux, oubliant en chemin de susciter l'émotion. Quant à la version animée réalisée par Tsui Hark, elle est franchement anecdotique, notamment au niveau de l'animation.
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Il était une fois dans l'ouest - 10/10

Messagepar alinoe » Lun 15 Aoû 2011, 19:39

Il était une fois dans l'Ouest

Réalisé par Sergio Leone

Avec Henry Fonda, charles Bronson, Jason Robards, Claudia Cardinale, Gabriele Ferzetti, Jack Elam

Western, Italie/USA,2h45 - 1968

10/10

Avec, Il était une fois dans l’Ouest, Sergio Leone a offert au genre qu’il avait créé, le western spaghetti, son œuvre la plus emblématique. Il explore une dernière fois l’autre côté du dollar, celui des hommes sans foi ni loi, avant de s’aventurer vers d’autres horizons cinématographiques.

Il était une fois dans l’Ouest est un requiem, celui du vieil Ouest où régnait l’individualisme, où l’unique dieu célébré était le dollar, âge d’or de ces pistoleros qui mettaient leur talent au service du plus offrant. Frank, Cheyenne et l’Harmonica sont les dernières légendes de cette époque qui s’éteint face au progrès en marche symbolisé par le chemin de fer. A l’ombre de la quête de richesse de Frank et de la quête de vengeance d’Harmonica, s’esquisse le destin de l’Amérique, la naissance d’une nation et d’une société.

Ces hommes d’une autre époque sont figés hors du temps, dans leurs souvenirs qui deviennent une figure narrative essentielle du film, sous la forme de flash-back qui éclairent progressivement le présent. Tout est dit dans le titre : « Il était une fois… » et donne à l’histoire une dimension légendaire. Dès l’introduction, le temps s’étire dans une séquence de plus de 10 minutes où trois chasseurs de primes attendent Harmonica dans une gare plantée au milieu du désert. Léone filme l’ennui d’hommes d’action déjà presque réduits à l’inactivité (gouttes d’eau qui s’écoulent, mouche qui bourdonne, doigts qui craquent… dans un silence de mort) et qui deviennent le symbole de la fin d’une époque, d’un siècle, celui de l’anarchie et des grands espaces. Nul doute que Léone ait choisi volontairement ce vieux routard du Western, qu’est Jack Elam pour débuter son film.
Dans la ville de Flagstone où Frank affronte des membres de son gang, le temps suspend son vol une nouvelle fois. Ce «duel », si indissociable du Vieil Ouest, se déroule sous les hospices d’horloges récemment peintes sur les murs auxquelles il manque les aiguilles. Des hommes du passé qui s’affrontent dans un ballet d’une autre époque. Ces chasseurs de primes, ces bandits n’ont plus leur place dans cette société qui se construit, dans cet Ouest en mutation, où le chemin de fer réduit les distances et les espaces inaccessibles, où l’esprit d’entreprise préfigure le capitalisme.
Presque tous ces personnages d’un autre temps sont introduits dans l’histoire, comme s’ils entraient sur une scène de théâtre, dans une pièce qui conterait leur légende. Les trois chasseurs de primes de la séquence d’introduction, surgissent dans l’encadrement d’une porte, Cheyenne est annoncé hors champ, par des coups de revolver qui résonnent comme les trois coups du théâtre puis s’avance dans l’auberge et comme un rideau qui se lève, un train qui part, révèle la présence d’Harmonica. Seul Frank entre dans le champ, par un mouvement circulaire de la caméra, un artifice propre au cinéma, symbole du progrès auquel cet homme du passé tente de s’accrocher pour s’enrichir et se faire une place dans cette nouvelle société.

Dans ce requiem du vieil Ouest se reflète l’adieu au western de Sergio Leone. Il était une fois dans l’Ouest est à la fois un hommage au genre qu’il créa le Western Spaghetti et un tribut au Western de l’âge d’or. Les références sont multiples : la scène d’introduction rappelle le Train sifflera trois fois, le chant des cigales qui s’interrompt pour annoncer un danger et le massacre de la famille McBain fait allusion à La Prisonnière du désert, la tenue de Frank provient de l’Homme aux colts d’or, la première rencontre entre Cheyenne et l’Harmonica évoque la première rencontre entre Doc Holliday et les frères Earp dans la Poursuite infernale… Prouvant que, si Sergio Leone explosa l’imagerie d’Epinal d’un Ouest utopique et héroïque, il en était aussi un peu l’héritier.

Sergio Leone nous livre une véritable leçon de réalisation. Sa mise en scène alternant les ruptures de tons et de rythmes dynamise le film et relance chaque fois l’intérêt. Sa maîtrise de l’espace lui permet de jouer avec le champ de vision du spectateur, pour le déstabiliser et le surprendre à chaque fois, dans une alternance, de cadrages originaux, de travelings sublimes, de plans larges suivis immédiatement de gros plans et de très gros plans. Il était doué de ce don si rare d’insuffler du charisme à des personnages secondaires, à la présence pourtant si fugace à l’écran, transformant leur apparition en monument du 7ème art. Aux images de Sergio Leone répond la musique d’Ennio Morricone. Elle souligne chaque action, chaque évènement, chaque mouvement, chaque humeur et se substitue bien souvent à la parole. Ennio Morricone n’est plus simplement le compositeur, mais devient littéralement le scénariste-lyrique d’un film où l’image et la musique s’harmonisent et se fondent de manière fascinante, tel un opéra baroque.

Cinq personnages qui se croisent et cinq compositions magistrales. L’Harmonica, Frank et Cheyenne des hommes d’un monde qui s’éteint, celui de la loi du colt. Pour Harmonica (Charles Bronson) seul compte la vengeance et les évènements tragiques du passé. Il est un pistolero énigmatique, finalement bien plus proche de Mortimer que de l’Homme sans nom. Cheyenne (Jason Robards), le bandit romantique, celui qui ne peut survivre au déclin du vieil Ouest. Frank, le tueur implacable au regard de glace qui tente de se faire une place dans ce nouveau siècle qui commence, en usant de la violence d’un autre temps et se fait rattraper par les massacres du passé. Incroyable interprétation d’un Henry Fonda qui parvient en quelques minutes (deux regards qui se croisent et le meurtre d’un enfant) à faire oublier tout ses rôles de héros. Morton (Gabriele Ferzetti), le propriétaire de la compagnie de chemin de fer, l’homme d’affaire, l’homme du présent, celui qui représente l’inexorable avancé du progrès et de la civilisation. Il devrait être le symbole d’un futur prometteur, mais la maladie qui le ronge, lui dénie tout espoir. Une maladie allégorie de la corruption sur lequel il a bâti sa fortune. Jill McBain (Claudia Cardinale), la seule héroïne « Léonienne », mais quelle femme, la seule qui réussit à s’extirper de la fange du passé pour se construire un avenir. La femme autour de laquelle gravitent tous ces hommes et qui joue de ses atouts pour survivre dans un monde de brutes. Autrefois prostituée, elle a su, avant que sa beauté se fane, se parer de la respectabilité de la femme mariée. Battante, faisant table rase des outrages et violences du passé, par un twist du destin, elle récolte le fruit du labeur et du tempérament visionnaire de son défunt époux et se tourne vers l’avenir avec espoir. Elle est le véritable visage du futur, la promesse d’espoir de l’Amérique de demain.


Il était une fois dans l'Ouest est un chef-d’œuvre intemporel, une fresque épique dont les étendues arides, les mélodies envoutantes et les personnages continuent de nous hanter bien après la dernière bobine.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Lun 15 Aoû 2011, 19:43

Respect, sacré critique là.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Lun 15 Aoû 2011, 20:01

putain ouai , sacre pave , quelle prose , les screen et la presentation , ptain c'est classe quoi :shock: :love:
enfin tu a toujour de l inspiration quand tu parle western alinoe , j imagine que tu la revue en blu ? ca donne quoi l image ( ouai je prefere les avis de forumeur que les "test" meme si il donne une tendance )
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar alinoe » Lun 15 Aoû 2011, 20:22

Heatmann a écrit:putain ouai , sacre pave , quelle prose , les screen et la presentation , ptain c'est classe quoi :shock: :love:
enfin tu a toujour de l inspiration quand tu parle western alinoe , j imagine que tu la revue en blu ? ca donne quoi l image ( ouai je prefere les avis de forumeur que les "test" meme si il donne une tendance )


Oui revu en Blu Ray. L'image est meilleure que l'édition DVD, mais pas incomparable. Je trouve l'édition BR du Bon, la brute et le truand, bien meilleure.

Scalp a écrit:Respect, sacré critique là.


Merci à vous deux.
J'ai toujours beaucoup de mal à trouver l'inspiration, pour des films que j'adore. Cela faisait plus d'1 mois que je remettais la critique à plus tard, et puis ce matin, l'inspiration est venue :D
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar jean-michel » Lun 15 Aoû 2011, 20:24

La vache!! CA c'est de l'amour!! :love: :love: :super: 100% d'accord avec ton écrit qui n'est pas surchargé!! tout est parfaitement compréhensible! c'est bien!
Film intemporelle classique des classiques indémodable!!

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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 17 Aoû 2011, 19:33

:shock: :bravo:
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Conan (2011) - 5/10

Messagepar alinoe » Jeu 18 Aoû 2011, 13:58

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Conan

Réalisé par Marcus Nispel
Avec Jason Momoa, Ron Perlman, Rose McGowan, Rachel Nichols, Stephen Lang
(2011)

5/10


Voila un film qu’il faut regarder en faisant abstraction de l’œuvre de Milius, car le gouffre est tellement immense entre ces deux productions que la déception serait forcément terrible. Le Conan de Marcus Nispel est un blockbuster estival, dans le sens péjoratif du terme. Un divertissement minimaliste, dans lequel les giclées de sang et les effets de violence tentent de masquer le vide du scénario et de la mise en scène.

Dès l’introduction le ton est donné, une voix off nous propose un petit historique de l’Age Hyborien sur une série d’images qui se superposent et s’enchaînent rapidement provoquant une impression de confusion. Trois minutes de film et nos rétines ressortent déjà fatiguées de cet abus de 3D et d’une caméra qui bouge dans tous les sens. Heureusement qu’il y avait le texte en voix off, car Marcus Nispel ne maîtrise pas l’art du résumé en images !
Je vous passe la crise de fou rire au moment
de la naissance de Conan. Quand j’ai vu un fœtus apparaître sur l’écran avec un texte ridicule,
je n’ai pas pu me retenir.

Quelques mots sur le fonds…
Un scénario classique : une quête de vengeance plombée par des personnages mal écrits et des dialogues sans profondeurs. Le seul point positif est le choix de Jason Momoa pour interpréter Conan. Il est plutôt convaincant dans le rôle, il a un côté très félin, même s’il est loin d’être aussi imposant que le personnage créé par Howard. Il réussit à bien faire ressortir le côté barbare du personnage, mais il est aussi beaucoup trop bavard et poseur (Donnie Yen sort de ce corps !). Ce Conan là est un guerrier hors norme, dominé par la fureur mais profondément humain. Ron Perlman est égal à lui-même dans le rôle du père de Conan, Rachel Nichols remplie le quota de la jolie demoiselle en détresse, malheureusement les autres personnages manquent totalement de charisme. Notamment Khalar Zym et Marique complètement décevants. La plupart des personnages secondaires ne semblent là, que pour combler le temps et n’ont aucune consistance. La faute incombe aux scénaristes et pas aux interprètes. Le final dans la grotte de Skull est une totale désillusion .Tout ça pour ça !

Quelques mots sur la forme…
Nispel parvient à donner vie à l’Age Hyborien, cette ère de barbarie et de civilisation décadente où se côtoie une sorcellerie venue du fond des âges et des guerriers sauvages. Les décors, les maquillages et les costumes rendent un bel hommage à l’œuvre de Howard. Fureur, cruauté et sauvagerie dominent, en ces temps où la dextérité au sabre, à la hache… font loi. Dommage que les CGI soient trop visibles dans chaque paysage ou dans chaque cité et que la magie noire et les monstres impies qui constituent des éléments essentiels de cette époque ancestrale, soient si peu présents.
Montage et mise en scène se résument par un adjectif : catastrophique ! Il doit forcément manquer des passages ! Les coupes et les faux raccords se succèdent. Je ne suis généralement pas du genre à me gâcher le plaisir d’un film avec les incohérences, mais elles sont si nombreuses et flagrantes qu’on ne remarque que ça. Ainsi, on passe d’un plan sur l’océan à un plan dans le désert. Conan change de vêtements en cours de scène, les armures apparaissent comme sortie de nulle part, à croire qu’il cache sous son « pagne » un sac de voyage magique comme celui de Mary Poppins… Les combats sont « clipesques » et filmés le plus souvent en gros plans, au plus près des corps. Une épée surgit, du sang jaillit, un tentacule par-ci, un membre coupé par là, rares sont les plans d’ensemble, du coup c’est rythmé mais également trop fréquemment illisible et brouillon.

En somme de l’action, de la violence, du sang mais pas d’émotion, aucun souffle épique ou sens dramatique. Un film d’été gore, bourrin et involontairement fun.
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