[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Kakemono]

Ca donne bien envie ca.

[Logan]

Je le vois dimanche sur grand écran moi nanananére (mode gamin )

[Scalp]

Tueurs de Flics Harold Becker - 1979

Quelle déception, vu le nom de l'auteur adapté : Joseph Wambaugh ( ex flic devenu auteur de romans et de bons romans ), m'attendais vraiment à du bon petit polar comme le film de Fleischer mais non ici c'est vraiment pas génial, alors Wambaugh a lui même signé le script mais c'est pas terrible.
L'histoire est guère passionnante ( tiré d'une histoire vrai donc ça brode pas ) et se divise en 3 parties bien distincte : la première d'une demi heure est la présentation des personnages donc les 2 flics d'un coté et les 2 truands de l'autre, la seconde partie de loin la meilleure partie du film c'est la scène du kidnapping des flics qui va déraper, une longue séquence très bien dialogué et où le suspens fonctionne mais voilà ensuite l'ennui arrive avec la 3ème partie de près d'une heure avec des procès à répétition ( bien casse couille ce passage ) et la dépression du flic survivant, une seconde heure assez pénible à suivre car jamais captivante ( très vite on se fout de l'issue du truc ).
Alors oui Wambaugh oblige y a un gros soucis que tout sonne vrai mais voilà on se retrouve devant une histoire jamais intéressante à suivre du coup la 2ème heure on la subit vraiment, par contre c'est vrai que les personnages sont bien campé et le soucis d'authenticité est bien là.
La réal bein c'est Becker donc faut pas s'attendre à un gros truc, c'est filmé sans aucune idée avec l'aspect documentaire obligé de l'époque.
Le gros intérêt du film est son casting avec John Savage, Ted Danson et Ronny Cox du coté des flics, mention à Danson vraiment surprenant, Savage je suis pas trop fan et je le trouve quelconque ici, et James Woods en tueur de sang froid, comme souvent Woods livre une excellente prestation et son personnage est vraiment intéressant.
Un film très décevant dans l'ensemble, on est loin d'être devant un grand polar urbain.

3/10

[Scalp]

Scarface Brian De Palma - 1983

Film générationnel par excellence, Scarface présente la particularité par rapport à pas mal de film générationnel c'est qu'il ne prend pas une ride (et peu de films peuvent en dire autant), le film ne vieillit pas, le propos ne vieillit pas ( bon alors depuis on a vu ce genre de film 50 fois ).
A l'origine De Palma ne devait pas faire ce film, il était prévu sur Le Prince de New York mais le script lui a plut et remaker un film de Hawks l'intéressait car c'est le cinéma qu'il aime, et il a bien fait parce que le Prince de NY c'est un peu chiant quand même. Il fait un film noir sous le soleil de Miami, ici pas de clair obscur, tout est bariolé (la caisse avec l'intérieur léopard c'est vraiment le summum du kitch), coloré à l'extrême, l'action ne se déroule pas dans des ruelles peu éclairé, c'est en pleine rue à la vue de tous, De Palma perverti le film noir.
Encore un film de De Palma démonté par la critique et qui ne fera pas un succès mais qui est devenu culte ( Carlito's Way s'est fait descendre à sa sortie au States ), et ici c'est même le niveau au dessus du film culte car le film est carrément rentré dans la culture populaire, tout le monde connait Scarface et Tony Montana, Tony Montana c'est la pop culture.
Le script est signé Oliver Stone et il signe ici un des ses meilleurs script ( toujours bon ses scripts quand il écrit sous cocaine ) avec une critique de la société capitaliste ricaine ( le propose se rapproche de Live and Die to LA ), "You know what capitalism is? Getting fucked! ", Stone dresse un constat sans appel du rêve américain avec ce personnage sans scrupule qui ne fera aucune concession pour arriver à ses fins, un personnage parti de rien qui arrivera au sommet en un rien de temps, semant la mort sur son passage.
Ca dure 2h50 et on voit pas le temps passé, c'est super rythmé, on ne s'ennuie jamais et tout s'enchaine a merveille, dans ce genre de film Rise & fall en général y a toujours une partie moins réussite que l'autre, pas ici. Stone et De Palma étaient fait pour travaillé ensemble quand le premier degré de l'un rencontre la virtuosité ostentatoire de l'autre çà fait des miracles ( et en plus dans le film on y trouve même des thématiques chère à De Palma notamment le voyeurisme une nouvelle fois présent ) et ici l'excès des 2 auteurs associé à l'excès de Pacino fait LE film de l'excès.

Quand on regarde un film de De Palma on sait que la réal ça va envoyer du lourd et ici comme toujours la caméra est prima donna, dès la première scène en plan séquence qui introduit Montana, on sait qu'on est chez De Palma
"How'm I gonna get a scar like that eating pussy? "

Et ici son style si reconnaissable trouve son apogée lors de la séquence du deal de drogue avec un colombien qui sort une tronçonneuse, ça fait carrément fait too much ( mais c'est très De Palma, il aime faire dans l'outrancier, ça rappelle la fin de Carrie ou le meurtre à la perceuse de Body Double bon par contre ici la scène est pas gore du tout, De Palma ne montre rien on voit juste des giclées de sang et on a beaucoup de bruit, ce qui fait qu'on croit que la scène est super violente alors que non ) mais ça rajoute carrément au charme de la séquence avec ce faux plan séquence avec la camera qui sort de l'appart crade et se retrouve en pleine rue ensoleillé avec Manny qui drague, puis la camera retourne dans la salle de bain a travers le petite fenêtre, tout le talent de De Palma en terme de réal et de découpage est ici une fois de plus bien présent et puis quand la scène se termine la légende Tony Montana est né avec De Palma qui iconise son gangster tuant le colombien en pleine rue devant plein de monde avec sa chemise hawaïenne pleine de sang.
La réal de De Palma a le don d'en dire beaucoup sans que le dialogue soit utile ainsi j'aime beaucoup aussi la scène de dispute qui marque la fin de Tony, il insulte les seuls personnes qui l'aiment vraiment Manny et Elvira du coup Tony se retrouve tout seul dans son bain : Zoom arrière assez lent avec et filmé en plongé : Tony est … très riche… super puissant… mais il est tout seul. Sans famille, sans amis, sans amour, sans personne, et il finira par buter son seul ami.
Et puis c'est filmé en scope, et c'est un super scope magnifique, De Palma sait s'en servir, il sait comment remplir son écran et ça c'est pas donné au premier JJ Abrams qui passe.

Pacino est bluffant il incarne l'icône de toute une génération ( et pas que les wesh wesh qui bien entendu ont rien compris au film, ils ont juste retenu "the world is yours" et les montagnes de dollars ) : Tony Montana un homme qui a beaucoup d’ambitions et peu de scrupules ( il a un semblant de moral à un seul moment dans le film et ironie du sort c'est qui le conduira à sa perte) : cette combinaison gagnante lui assurera une ascension éclair dans sa nouvelle patrie, une ascension suivi d'une descente au enfers aussi rapide.
La dernière scène est vraiment Bigger than life avec Pacino qui bouffe du plomb avec son M4 en main mais qui continue d'insulté tout le monde :"I'm Tony Montana! You fuck with me, you fuckin' with the best! "" Culte !!! fucking climax

"You wanna fuck with me? Okay. You wanna play rough? Okay. Say hello to my little friend! "

Il est aussi une vrai usine a punchlines ( et a fuck aussi ), dans la longue liste des performances haut de gamme de Pacino, Montana c'est très haut ( top 3 avec Carlito et Corleone ) et en plus on voit pas Pacino qui cabotine non on voit vraiment le personnage de Tony Montana, dommage par contre que Pacino bouffe autant l'écran du coup, les autres paraissent un peu fade : F. Murray Abraham a un super rôle de pute mais il est jamais mit en valeur (mais on oublie pas son personnage) on sent toujours la haine pour Montana dans son regard.
Steven Bauer y trouve le rôle de sa vie mais là aussi il aurait mérité plus de temps de présence mais il a LE personnage attachant du film, le seul qui connait le sens du mot loyauté. Michelle Pfeiffer est très bien mais bon son rôle est vachement limité ( elle insulte et se drogue, enfin c'est le seul personnage qui est lucide sur tout ce qui les entoure) mais bon De Palma sait filmer des femmes et là il la sublime vraiment à chaque plan ( même quand elle se drogue comme une vieille pute de luxe ), sa première apparition vécu par le regarde de Montana c'est de la mise en scène. Mary Elizabeth Mastrantonio si on oublie sa sale coupe de cheveux bein elle est plutôt pas mal quand même et c'est le personnage de Pfeiffer en naif en fait, seul Robert Loggia a un personnage qui intéresse autant que Montana, et il est presque attachant dans sa naiveté, il se fera doublé par la cupidité de Montana (alors qu'il l'avait mit justement en garde contre la cupidité des autres). Et puis on a Paul Shenar qui avait rien fait avant et qui fera rien après, il campe l'enculé par excellence, si Montana reste un truand sans pitié, Sosa est lui une grosse pute.

La bande son est terrible aussi ainsi que le Miami des 80's qui est vraiment très cinématographique.
Plus qu'un film de gangster c'est un film sur l'ambition démesuré d'un gars qui veut a tout prix ( et c'est vraiment le cas de le dire ) réussir.
Pas le meilleur De Palma, Carlito's Way étant le meilleur film de l'univers, c''est difficile de le surpasser, mais un putain de film, flamboyant, violent et intemporel (et c'est ça la marque des grands films).

10/10

[Criminale]

même si je ne suis pas d'accord avec ta dernière phrase.

[Heatmann]

j peut juste pas parle de scarface objectivement , ca represente trop de chose pour moi personnelement ..... donc je le ferais pas .
mais ouai , intrinsequement , carlito est meilleur quoi , apres bon y a d autre truc qui peuvent rentrer en ligne de compte sur le delire perso ect ..

tres belle critique de ta part , tu arrive a avoir du recul sur le film , bravo

[Jed Trigado]

Ultra-violent, vulgaire jusqu'au bout des ongles et témoin de son époque, Scarface c'est bel et bien une référence du film de gangster.

[Scalp]

:super: même si je ne suis pas d'accord avec ta dernière phrase.

Elle a quoi ma dernière phrase ?

[Scalp]

Prime Cut Michael Ritchie - 1972

Pur film des 70's qui va assez loin dans le coté trash, ça s'ouvre avec un générique qui suit la chaine de production alimentaire avec les vaches transformé en steak et saucisse et là en plein milieu au détour de 3 plans ( 2 premiers très furtif ) on se rend compte qu'il y a un corps humain transformé en viande, ça commence donc très cash ( et ça en rajoute une couche avec le gars qui prend le marteau pour faire le boulot ).
Sorte de croisement entre le polar redneck et Delivrance avec Lee Marvin, gangster de la ville qui va se confronter à une bande péquenots, le script tient sur 1 phrase : Lee Marvin ( homme de main de la mafia, enfin c'est l'homme de main qu'on appelle pour les missions un peu spéciale ) va récupérer de la thune chez les rednecks ( du méchant redneck qui exploite les filles comme du bétail ) et le film ne digresse pas, l'action se déroule sur 2 jours et le film est assez court ( 1h20 ).

La confrontation entre les citadins et les les ploucs est ici encore une fois suréaliste avec en point d'orgue la foire du village où les spectateurs applaudisse quand Lee Marvin se fait tirer dessus ( quoique la fin avec le frère à Hackman qui veut poignarder Marvin avec une saucisse , la preuve en image : )

La réalisation de Ritchie est correct, avec un beau scope, on retiendra 2 séquences jouissive : la poursuite avec la moissonneuse batteuse, grosse séquence épique qui pastiche un peu Hitchkock ( la scène est vraiment bien réalisé en plus avec un montage sacrément efficace ) , et puis le climax final où ça gunfight est bien sympathique ( la séquence pré gunfight avec Marvin qui se prépare et le tonnerre qui gronde a elle aussi bien de la gueule ) malheureusement je trouve la confrontation final entre Marvin et Hackman un peu trop expéditive.

Lee Marvin et Gene Hackman alors au sommet de leur carrière livre 2 prestations de premier ordre, Marvin est génial en tough guy qui n'a pas besoin de parler pour en imposer ( comme toujours ), un vrai pro qu'il faut pas emmerder, c'est un personnage qui pourrait par son coté mutique, blasé et sa présence fait penser à un perso de Melville, et Hackman en redneck c'est une évidence et en plus il a un nom bien ridicule : Mary Ann, du coup au début du film quand on parle de Mary Ann je croyais que c'était le nom de l'usine qui faisait les steaks mais non c'est le nom de Hackman, nom très féminin donc, de plus Hackman entretient une drôle de relation avec son frère, une homosexualité latente.

LE concours de bite, il le dise eux même

Sissy Spacek et son physique particulier est ici très convaincante et puis Angel Tompkins dans le rôle de la salope vénale qu'on voudrait baiser est très bien.
Le score de Schriffin est une nouvelle fois très agréable.
Du polar bouzeux sec et sans concession, bon c'est pas le meilleur polar bouzeux qui reste Tuez Charley Varrick mais c'est recommandable à ceux qui regrette le cinéma cash des 70's.

6,5/10

[jean-michel]

Cela fait longtemps que je l'ai pas vu celui là!! belle critique!

[Killbush]

Excellente critique du cultissime Scarface

Pacino est bluffant il incarne l'icône de toute une génération ( et pas que les wesh wesh qui soit dit en passant on rien compris au film )

Ça, c'est bien vrai, ça m'a toujours fait rire les cailles qui prennent Montana en modèle alors que le propos du film est totalement opposé.
Je vais tenter de le faire découvrir à Madame ce soir mais 2H50 et au moins un fuck par minute, c'est pas gagné pour qu'elle aime

[Alegas]

Fast Five Justin Lin - 2011

Belle surprise, de loin le meilleur blockbuster de l'année, celui qui livre le plus la marchandise en tout cas, ici pas d'enculade à la Cap America, non ici on a des vrais séquence d'action qui dure plus de 2 minutes.
Ca fait plaisir de voir que tout l'aspect tunning bling bling des premiers épisodes est ici relégué au second plan.

Quand le film de kéké rencontre le film de casse ça fait des étincelles alors oui le script est plein de trou énorme ( genre la petite voiture télécommandé, les voitures qui tombent du ciel ou le passage avec les chiottes chez les flics ), la mise en place de l'histoire est un peu laborieuse ( quasiment 40 minutes pour que tout le monde arrive ) mais on s'en branle, tout le monde est content d'être là et ça se voit ( mention à Tyrese Gibson qui m'a bien fait marrer surtout le passage avec la voiture de flic, bon il en fait des tonnes dans le black cliché mais j'aime bien ), y a des idées très con assumé comme tel ( la petite culotte ), le film respecte les codes du genre ( c'est premier degré et ça prend pas le genre de haut ) pis au bout d'un moment les gars se sont dit hey c'est F&F qu'on écrit et pas un Caper Movie classe du coup ça part en couille et fini le plan subtile place au bourrin pour notre plus grand plaisir.

La réal de Lin y a pas grand chose à en dire, à aucun moment on se dit c'est trop bien réalisé mais surtout à aucun moment on se dit c'est mal branlé, le gars est un yesman mais il sabote pas le taf et livre des courses poursuites carré et jouissive, du gunfight sympa et un scène de parkour genre pourtant bien éculé plutôt réussit ( enfin c'est surtout grâce à The Rock qui pète des nuques ).
La séquence finale avec le coffret fort c'est bien épique, bourrin et foutrement jouissif ( bon par contre dommage y a pas de dommage collatéraux, genre des pauvres passants se prenant le coffre dans la tronche , le classement PG13 handicape un poil le film ) et pis ça dure pas 2 minutes, non c'est de la grosse scène qui dépasse les 10 minutes, la séquence du train m'a par contre moins convaincu alors oue c'est marrant mais bof dans l'ensemble ( les CGI sont un peu limite par moment ), le gunfight dans la favella bien que assez courte dure plus longtemps que toute les séquences d'action de Cap America réunit, et c'est du gunfight sympathique et sans shaky, et puis le fight des 2 bourrins sans attendre des sommets se révèle très sympathique

The Rock vole la vedette à tout le monde, remit de sa dépression suite à son rôle dans Southland Tales le voilà back in bissness et ça fait plaisir, 10 kilos de muscle en plus et une présence toujours indéniable, il est génial en flic badass et son face à face avec Diesel tient toute ses promesses, le concours du plus burné de déçoit pas ( c'est pas Expendables quoi ) et pis la poignée de main ça nous renvoi plus de 20 ans en arrière avec Predator, Vin Diesel joue sur son registre testostérone et y gère bien, Walker a déjà été bien meilleur ( Peur au Ventre surtout ), Gibson et Ludacris là pour la touche humour sont pas trop mal, j'ai bien aimé Sung Kang ( du coup je vais mater le 3 que j'ai toujours pas vu ), le casting féminin là pour le quota bonasse est très bien, on leur demande pas de savoir jouer la comédie de toute façon.

F&F est mort vive F&F, alors je noterais comme d'hab ça se situerai plus vers du 7 mais vu le plaisir que j'ai pris je fais pas le radin, vivement le 6.

8/10

[Kakemono]

Hell yeah!

[Heatmann]

Ah bah la ;





putain , pour moi c'est trop le nirvana F5 quoi ... rien a redire , Diesel en boss de gang et famille, Rock en hulk monstrueux ( I'm in torreto !!! ) , des bonnasses, des caisse , du son kakou , le bresil , tyrise et luda qui font les con , de l action Over the top ............ vivement , vivement le 6


c est ca une des force et qualites de Fast five et une raison qui en a fait un carton , c est que meme ceux qui aimait pas trop la serie et les autres qui en attendais plus rien , on ete etonner et aimer , et du coup tout le monde attend impatiement le Fast 6 , surtout apres l'epilogue d apres generique assez surrealiste ( tu l'as mater aufaite cette sequence ?? ) .

[Scalp]

Ouep j'ai maté la séquence de fin, par contre me souvient pas comment elle est censé mourir Rodriguez dans le 4 ? on la voit mourir ?