[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Creeps » Mar 21 Fév 2012, 23:08

Magnifique There Will Be Blood, un de mes films préférés notamment pour son final magnifique...
Par contre un peit point de ta critique m'a interpellé:
tu penses que c'est vraiment son frère ?
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 22 Fév 2012, 13:16

Non, pas du tout. C'était pour éviter de spoiler. :wink:
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Descendants (the) - 7,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 22 Fév 2012, 14:39



Film après film, Alexander Payne continue de creuser son sillon dans le genre dramatique non sans omettre d’y apporter une touche de comédie toujours bienvenue. Parlons-en immédiatement, et c’est d’ailleurs le principal reproche qu’on pourrait lui faire ici, son style est tellement identifiable dans le cinéma contemporain qu’il peut finir par lasser.

Même s’il y a toujours un effort de varier les sujets abordés, sa filmographie donne le sentiment de décrire des tranches de vie de personnages qui pourraient tous exister dans un seul et même film choral. Ici, il nous conte la vie de Matt King, avocat à Hawaï qui, suite au terrible accident de sa femme, plongée dans un coma dont elle ne sortira pas, se retrouve du jour au lendemain avec ses deux filles, âgées de 10 et 17 ans sur le dos.

Alors qu’il ne s’était jusque là que peu préoccupé d’elles, il se doit de gérer le train-train quotidien et notamment leur éducation, sujet complètement abstrait pour lui. Au cours de la première demie heure, très laborieuse, on craint le pire. Ses gamines semblent plutôt têtes à claques et il doit gérer la vente d’une immense parcelle de terre vierges pour le compte de sa famille, qui lui est totalement étrangère. The Descendants est tout prêt de la sortie de piste, jusqu’au moment où sa fille aînée lui révèle que sa femme le trompait, chose qu’il ignorait.

Et là, le temps d’une course à pieds et en tongs (pas pratique) pour aller tirer les vers du nez à un couple d’amis sur l'identité dudit amant, le film revient miraculeusement en piste et prend une tout autre dimension, nous happe et ne nous relâche qu'à son terme, le coeur léger. Exit les approximations de cette longue introduction, on retrouve la patte du Alexander Payne qu’on apprécie, joli numéro d’équilibriste entre le drame et la comédie et véritable vivier d’émotions douces amères.

Au gré d’un road movie en compagnie de Matt King et de ses filles, dont le prétexte est de découvrir qui est l’amant de sa femme (qu’est ce qu’il fout là Matthew Lillard, mauvais comme un cochon ?), on se laisse porter au rythme des paysages et de la musique hawaïenne à la rencontre d’une belle galerie de personnages. Véritable voyage initiatique pour le personnage principal, interprété brillamment par un Georges Clooney qui laisse au vestiaire le charme et les œillades au profit d’une sobriété et d’une justesse étonnante, qui va se rapprocher irrémédiablement de sa progéniture (mention spéciale aux deux jeunes actrices, sans qui la réussite du film ne serait possible), The Descendants trouve parfaitement sa place dans le coeur du public.

La réalisation sensible de Payne sied parfaitement au périple rédempteur de la petite troupe qui apprend à se connaître et à s'aimer. Loin des fantasmes de l'imaginaire populaire, Hawaï est un personnage à part entière qui procure encore beaucoup de rêve (le rythme de vie de certains de ses habitants, les terres vierges que possèdent la famille de Matt King) mais aussi beaucoup de désillusions ( le paysage est également altéré par des constructions massives et la mort n'est pas plus douce ici qu'ailleurs)

A mi chemin entre l'humour très prononcé de Sideways (qu'il faut que revoie, j'avais adoré et beaucoup ri à l'époque) et le penchant plus dramatique de Monsieur Schmidt, ce nouvel opus d'Alexander Payne donne une furieuse envie de dire à ses proches à quel point on les aime.

7.5/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Milkshake » Mer 22 Fév 2012, 19:48

Une critique de There Will Be Blood qui fait bien plaisir. :super:
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Pour une Poignée de Dollars - 8/10

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 24 Fév 2012, 09:15



Quoi de mieux pour ériger un nouveau genre cinématographique que de commencer par une version épurée, à la fois simple (mais pas simpliste) et accessible? En revisitant à sa sauce spaghetti le western traditionnel et son John Wayne propre sur lui, Sergio Leone se doutait t-il déjà de l'empreinte indélébile qu'il allait laisser sur le 7ème art? Quand on voit l'influence qu'il a eue sur plusieurs générations de cinéastes avec ses deux trilogies, on ne peut que s'incliner devant ce grand Monsieur.

Premier volet de la trilogie du dollar dépourvue de toutes fioritures, A Fistful of Dollars confine déjà presque au génie par sa narration d'une exceptionnelle fluidité et par ses partis pris uniques pour l'époque. Exit les beaux cowboys défenseurs de la veuve et de l'orphelin et pourfendeur de sioux, bonjours les salopards crasseux dont le seul leitmotiv est l'appât du gain, quelque soient les moyens employés.

En visionnant ce film, on assiste à la naissance d'une triple légende ( le trio Leone/Morricone/Eastwood), combo d'artistes sur la même longueur d'ondes et paré à redéfinir le genre western à jamais. Demandez aujourd'hui à n'importe qui de citer un western. Il ne répondra pas en citant un John Ford ou un Anthony Mann mais plutôt un Leone. La culture populaire porte à jamais la marque de cette trilogie et d'Il était une fois dans l'Ouest.

Certes, tout n'est pas encore parfait dans ce premier volet de l'homme sans nom (qui en porte d'ailleurs un, Joe), ça manque un peu de piquant dans le rôle "d'agent double" que joue Clint Eastwood ( déjà parfaitement à l'aise dans son poncho) et on peut se dire que les deux clans qu'il exploite pour son seul intérêt personnel sont un peu cons de ne pas découvrir la supercherie plus tôt, mais quand on sait ce que cette ébauche va engendrer derrière comme chefs d'oeuvre, on pardonne allègrement et on profite du spectacle déjà foisonnant.

Peuplé exclusivement d'acteurs avec des gueules hors du commun qui semblent nés pour leurs rôles, mis en valeur par les célèbres gros plans de Leone, déversant une violence très picturale pour l'époque (la tronche d'Eastwood lorsqu'il se fait tabasser), Pour une Poignée de Dollars est peut être mineur au regard de ce qui va suivre, mais déjà jouissif.

8/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 24 Fév 2012, 09:28

Il a surtout revisité Yojimbo de Kurosawa...

Un film important pour sa postérité, mais mineur comparé aux deux chef-d'oeuvres suivants.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 24 Fév 2012, 09:35

On m'a appelé :mrgreen: ?

J'ai complètement oublié l'histoire du film. Mais ce qui m'est resté, c'est en effet la manière quasi identique dans ces deux films de gérer ces deux espaces-clans dérangés par l'homme solitaire. On voit à quel point Kurosawa était précurseur dans la gestion de l'espace, et ainsi par extension, dans le cinéma d'action.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Ven 24 Fév 2012, 12:26

d etre "mineur" ( et encore ) par rapport au 2 suivant qui sont en tout point meilleur et plus aboutie ca empeche pas celui la d etre quand meme excellent en lui meme , ca le devalue pas , non parcque ce truc on l entend souvent quoi ...
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Ven 24 Fév 2012, 12:47

Bien d'accord avec Heatmann, celui-là c'est déjà du lourd.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 24 Fév 2012, 12:59

Heatmann a écrit:d etre "mineur" ( et encore ) par rapport au 2 suivant qui sont en tout point meilleur et plus aboutie ca empeche pas celui la d etre quand meme excellent en lui meme , ca le devalue pas , non parcque ce truc on l entend souvent quoi ...


Le problème, c'est que j'ai découvert Le Bon, la brute et le truand avant celui-ci (ce qui ne gêne pas la compréhension de l'histoire, bien au contraire).

Alors, oui, le film est très bon. Mais tellement moins ambitieux que je n'ai jamais adhéré (sans compter le plagiat). Objectivement, c'est du 8/10.

Subjectivement, c'est autre chose.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 24 Fév 2012, 13:20

Heatmann a écrit:d etre "mineur" ( et encore ) par rapport au 2 suivant qui sont en tout point meilleur et plus aboutie ca empeche pas celui la d etre quand meme excellent en lui meme , ca le devalue pas , non parcque ce truc on l entend souvent quoi ...


J'abonde en ton sens. Même si j'évoque le terme mineur, c'est surtout pour l'aspect plus simple de l'histoire (sans parler de l'influence Yojimbo que je n'évoque pas car je ne l'ai pas vu)). En l'état, c'est déjà un excellent film et du pur plaisir immédiat (tout étant condensé sur 95 mn, il n'y a pas de place pour les fioritures)

Edit: le film est aux portes du top 200 (en moyenne pondérée). Un petit 8.5/9 et il rentre
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Et pour quelques dollars de plus - 9/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 01 Mar 2012, 08:31



A peine un an après Pour une Poignée de Dollars, Sergio Leone enfonce le clou avec cette "suite" en tout point supérieure à son aînée. On prend les mêmes (Morricone, Eastwood, Gian Maria Volonte...) et on ajoute une énorme plus-value en la personne de l'immense Lee Van Cleef, véritable héros du film qui bouffe littéralement l'écran par son charisme. Même le grand Clint, pourtant impeccable dans le rôle fougueux du manchot, contrepoint parfait du Colonel Mortimer, ne peut que s'incliner devant cette performance.

La réalisation de Leone, déjà très bonne dans le premier volet, prend une dimension complètement jouissive avec une maîtrise technique réellement bluffante pour l'époque. Je ne vois strictement rien à redire à ce sujet tant les images collent merveilleusement au récit. Et pour quelques dollars de plus dégueule de scènes cultes qui ont totalement imprégné l'inconscient collectif. A force de gros plans explicites, Leone imprime ses images dans notre cerveau comme un tailleur de pierre grave dans la roche.

Le film est évidemment indissociable du score d'anthologie d'Ennio Morricone, qui contribue lui aussi à la légende. Ça doit faire une bonne dizaine d'années que je ne l'avais pas revu et dès les premières images, et donc les premiers accords, on se sent bien, en terrain connu, comme à la maison.

Une fois encore, la simplicité apparente de l'histoire est transcendée par une patte inimitable. On y trouve toujours de la sueur, de la crasse et du sang, des regards qui en disent long, des duels expéditifs et des gueules incroyables filmées sous toutes les formes. Leone s'amuse toujours autant avec les codes du western au cours d'un petit jeu de massacres où tous les personnages (enfin les bad guys) se croient plus malins que les autres, aveuglés par leur cupidité teintée de suffisance. Et c'est d'ailleurs à cette suffisance que les deux chasseurs de primes doivent leur salut, eux qui passent tout près de la mort (jouer avec la mort est un autre jeu récurrent chez Leone).

Et dire que le meilleur est à venir...

9/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Jeu 01 Mar 2012, 09:06

Très belle critique... Ce sentiment de sentir "à la maison" en regardant ce film, c'est quelque chose que je connais bien.

C'est à ça qu'on reconnaît un film culte.
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Chronicle - 6,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 01 Mar 2012, 11:23



Film de super héros qui surfe sur la hype ou pétard mouillé? Chronicle se situe finalement entre deux eaux, sympathique variation d'un thème usé jusqu'à la corde ces derniers temps. Au vu de son petit budget, le jeune réalisateur Josh Trank, dont c'est le premier film, fait preuve de suffisamment de roublardise et de bonnes idées pour nous donner rendez-vous avec l'avenir.

La grande force du film, à la surprise générale, c'est son trio d'acteurs inconnus, parfaitement homogène et qui arrive à surmonter les clichés de leurs rôles respectifs (la star du lycée, le mec cool nonchalant et le souffre douleur). On les imagine têtes à claques, on se dit que leurs chevilles vont enfler au fil de la découverte de leur nouveaux pouvoirs et en fait, dans un premier temps, ils restent de simples ados, juste heureux de pouvoir s'amuser avec leurs nouveaux jouets. Les petites scènes cocasses s'enchaînent avec un plaisir certain, entre humour, amitié naissante et solidarité touchante.

Evidemment, les choses vont mal tourner puisque l'un d'entre eux va commettre l'irréparable en provoquant (intentionnellement ou pas?) l'accident d'un péquenot du volant qui les collait d'un peu trop près. A partir de ce point, le film dérape quelque peu, handicapé par une surcharge de pathos pas toujours finaude dans le background de celui qui deviendra l'incontrôlable bad guy (père alcoolo + mère entre la vie et la mort).

Le film n'avait pas besoin de ça et il eut été bien plus simple de s'attacher à la perte de pédales, légitime, que peut provoquer un tel changement chez un jeune recroquevillé sur lui-même. De l'ombre à la lumière, il n'y a qu'un pas, mais de la lumière au trépas aussi.

Le film souffre également d'un concept franchement barbant et avouons-le, au final inutile, à savoir d'avoir collé une caméra dans les pattes de ces apprentis super héros. Sur le fond, l'intention est louable. Il est aussi difficile pour les trois amis de contrôler leurs pouvoirs que leur image. Sur la forme, le film s'épuise lentement mais sûrement jusqu'à son final foutraque et techniquement limité. La multiplication des points de vue (médias, portables des passants, caméra de surveillance...) nuit à l'ensemble et puis Chronicle n'est pas le premier film à parler du besoin de reconnaissance d'une jeunesse en manque de repères.

Reste un film divertissant, finalement plus réussi quand il se pose cinq minutes (ça arrive) grâce à ses personnages attachants que quand il verse dans l’esbroufe technique déjà vue.

Edit 2013 : Finalement, le film passe très bien le cap de la seconde vision. J'irai même jusqu'à dire que c'est un bon petit film. L'aspect found footage de la réal' est beaucoup moins désagréable que sur grand écran. Sans réinventer la poudre, le message sur les déboires relationnels des ados du 21ème siècle est plutôt intéressant. Ça vaut clairement mieux que tous les Thor, Green Lantern et autres reboot moisis de la Marvel. Et puis 1h20, c'est nickel comme durée.

6.5/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 01 Mar 2012, 12:26

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