[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Dim 04 Mar 2012, 00:19

Mamma mia :mrgreen: des personnes (déficientes intellectuelles) avec qui je travaillais écoutaient la BO tout le temps, mais heureusement ce n'était pas mon foyer :eheh: !
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Délivrance - 10/10

Messagepar Alegas » Dim 04 Mar 2012, 12:01

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Deliverance (Délivrance) de John Boorman

(1972)


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Seconde vision personnelle du film et la claque est toujours présente, voire même multipliée dans le sens où Deliverance est le genre de film qui gagne énormément en profondeur une fois que la forme générale du métrage est assimilée. Ainsi, à première vue, le film de John Boorman pourra paraître simpliste avec sa construction constituée de mélange de film d'aventure paranoïaque et de survival pittoresque, mais prendra une forme toute autre une fois que le spectateur averti prendra conscience de la portée de certains dialogues et de certaines situations qui font de Deliverance une œuvre complète aux inspirations étonnantes (de nombreuses similitudes avec La Source d'Ingmar Bergman notamment) un film aux discours multiples par le fond et la forme qui font de lui une pièce filmique tout simplement incontournable dans les fondements du cinéma contemporain. A une époque où le Nouvel Hollywood connaît son apogée, le film de Boorman se pose comme un segment atypique dans le sens où il ne cherche pas suivre la volonté de ses confrères (à savoir iconiser autant que possible les marginaux du système) mais préfère mettre en place une situation-clé pour approfondir de façon extrême la psychologie humaine en situation de danger. Ainsi, en mettant en place quatre citadins aisés aux caractères différents (un aventurier proche de la nature, un assureur aux tendances républicaines, un amoureux des arts sincère et un trouillard plein de bonne volonté) dans une aventure d'apparence simpliste (descendre une rivière en canoë avant l'engloutissement de celle-ci par la mise en place d'un barrage), Boorman pose une première partie avec une tension omniprésente et palpable. Nombreux sont les éléments qui font référence à l'élément perturbateur du récit (un dialogue durant le générique parle même d'une nature violée par l'être humain), ces mêmes éléments ne faisant que renforcer l'ambiance pesante avec notamment une tension presque invisible entre les touristes et les autochtones (joués par des réels habitants du lieu de tournage) qui rappelle énormément les films de genre de l'époque comme The Texas Chainsaw Massacre ou The Hills Have Eyes.

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Vient ensuite l'apparition de la rivière, montrée par Boorman comme un élément protecteur, une voie de sortie pacifique pour les protagonistes, une vision qui changera radicalement à partir de la séquence la plus marquante du film, l'élément perturbateur qui permettra au récit de prendre une direction opposée, transformant la ballade idyllique en chasse à l'homme meurtrière. Via deux autochtones dont on ne saura jamais ni l'identité ni les intentions, Deliverance propose au spectateur la vision d'une Amérique profonde telle un enfer sur Terre pour les protagonistes, l'humain devenant un danger de tout les instants, la rivière se changeant en Nexus véritable où chaque rocher pouvant devenir la cause d'une mort instantanée ou d'une longue agonie. Mais cette seconde moitié de métrage est aussi la possibilité pour Boorman de transformer ses personnages petit à petit pour que chacun puisse devenir son propre contraire. Le trouillard devient alors tueur, l'aventurier devient le boulet gémissant, le républicain devient victime et le protagoniste plein de bon sens se change en martyr hystérique. Deliverance peut être donc considéré à raison comme un film de l'illusion puis de la révélation (la nature préservée n'est finalement qu'un mensonge que les hommes entretiennent), une œuvre qui révèlerait le véritable visage d'une Amérique aux blessures profondes mais invisibles, d'une terre baignant dans le sang et qui condamne quiconque tentera de changer sa nature fondamentale (à bien réfléchir, je trouve que cette vision se rapproche énormément de celle de Valhalla Rising, qui pourrait être facilement considéré comme une revisite plus viscérale et extrême du film de Boorman). Mais la grande force du film vient aussi de sa faculté à changer la façon de penser du spectateur. Ainsi, la mort d'un des protagonistes paraîtra à première vue totalement volontaire, mais la suite des événements et notamment les dialogues viendront remettre en question ce qu'aura véritablement vu le spectateur, le plaçant dans le même état de stress et d'incertitude que les personnages du film. Cette manipulation filmique réapparaîtra une nouvelle fois concernant l'identité d'un autochtone qui ne sera jamais totalement élucidée, faisant de Deliverance un film volontairement malsain, jouant directement sur le point de vue du spectateur pour lui faire vivre cette descente aux enfers qui sera totalement remise en question dans un final plein de doutes et de vérités prononcées à moitié.

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Quand à la mise en scène de John Boorman, elle bénéficie d'un traitement particulier, à mi-chemin entre l'esthétisme du Nouvel Hollywood (volonté de se rapprocher du réel tout en assumant la mise en place de la fiction) et le film d'aventure léché (vision idyllique de la nature vierge et notamment de la rivière). Sans être le technicien le plus doué de son époque, Boorman fait preuve d'un savoir-faire certain avec des séquences réellement marquantes et authentiques (aucun cascadeur pendant la totalité du film, les acteurs ont réellement descendus les rapides en canoé et Jon Voight a lui-même escaladé la falaise). Ainsi, la première rencontre avec les autochtones en plan-séquence est loin d'être aussi simpliste qu'elle en a l'air, possédant une tension remarquable alors que le film a commencé depuis à peine cinq minutes. Deliverance est ainsi un film bourré de bonnes petites idées à chaque scène, la technique pure étant utilisée de façon intelligente (la double focale sur la flèche prête à être tirée c'est le genre de plan qui marque) tout comme la façon de tromper le spectateur par des codes techniques détournés (je pense notamment à un plan spécifique où Voight attend l'autochtone sur la montagne, le fond derrière lui faisant penser à une nuit américaine ratée comme on en trouve souvent alors qu'au final ce défaut est là pour permettre une ellipse par fondu, le genre de petit détail qui fait véritablement toute la différence). Enfin, Deliverance possède deux autres grandes qualités, son casting étant tout simplement excellent (mention spéciale à Jon Voight bien entendu ainsi qu'au charisme animal de Burt Reynolds) et sa bande-sonore à base de banjos et de guitare sèche restant longuement dans l'esprit du spectateur. Ainsi, le film de Boorman, en plus d'être un film profond aux thématiques multiples, est en plus une œuvre difficilement attaquable, sans doute le survival le plus définitif qui soit en terme de fond. Un chef-d’œuvre donc.

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NOTE : 10/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar alinoe » Dim 04 Mar 2012, 12:17

Nous n'avons décidément pas la même définition du mot tension.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Dim 04 Mar 2012, 12:22

La scène de la flèche c'est quand même ultra confus au niveau réal... La 1ère fois que je l'ai vu j'ai repassé la séquence plusieurs fois pour comprendre...

Sinon le film je ne suis pas aussi extrême que Scalp & co mais pas aussi élogieux que toi, je l'ai revu y a 2 semaines en cours et ça a encore baissé d'ailleurs :? Et puis Burt Reynolds j'aime pas du tout, ok c'est son rôle de mâle dominant qui impose ça mais ses postures et ses répliques sont vraiment ridicules...
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 04 Mar 2012, 12:22

Y a de la tension dans Delivrance ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Dim 04 Mar 2012, 12:24

comICS-soon a écrit:Et puis Burt Reynolds j'aime pas du tout, ok c'est son rôle de mâle dominant qui impose ça mais ses postures et ses répliques sont vraiment ridicules...


C'est voulu ce traitement, son perso c'est une grosse caricature qui se transforme rapidement en fillette pleurnicharde, un boulet à transporter.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 04 Mar 2012, 12:26

Mouais si il se transforme c'est surtout parce qu'il se pète la jambe, sinon lui il aurait pas chicaner 3 plombes comme Jon Voight, moi je trouve que une grosse idée de merde d'avoir virer Burt Reynolds aussi tôt du film.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Dim 04 Mar 2012, 12:28

Ouais ouais c'est ce que je dis, c'est son rôle mais perso ça me gêne, je trouve que c'est vraiment trop exagéré.

Après avoir vu Sans retour c'est vrai que j'en garde un meilleur souvenir que Delivrance qui m'avait beaucoup plu à la 1ère vision et qui m'a énormément déçu à la 2ème.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 04 Mar 2012, 12:34

Sans Retour assume son statut de survival, Boorman lui veut se croire plus malin avec ces paraboles à la con.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Dim 04 Mar 2012, 12:41

Alegas a dit : qui rappelle énormément les films de genre de l'époque comme The Texas Chainsaw Massacre ou The Hills Have Eyes.


Ta formule est maladroite, j'aurais dit à la place "préfigure déjà", vu qu'ils sont sortis après.

Sinon au niveau symbolique, je suis d'accord avec toi en général. J'aurais même rapproché la scène de viol avec celle de la nature ... Et la scène du barrage, je l'aurais mise en parallèle avec La forêt d'Emeraude, point de jonction encore entre nature et civilisation. Ces deux films sont très proches en fait.

Après, au niveau de la tension, c'est subjectif. Personnellement, je la ressens encore par le fait que l'aventurier a été écarté pour laisser place à celui en qui on ne croît pas, tout comme dans La colline a des yeux (remake). Mais après je n'ai pas eu non plus peur au sens primal du terme.

Scalp a dit : Sans Retour assume son statut de survival, Boorman lui veut se croire plus malin avec ces paraboles à la con.


Je comprends pourquoi t'as pas aimé alors :eheh:
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Re: No Country for Old Men - 10/10

Messagepar Kakemono » Dim 04 Mar 2012, 13:39

No comment pour Délivrance, j'avais été très déçu quand je l'avais vu il y'a quelques années, pas vraiment envie de lui redonner une chance. :? Et a raison vu les récentes critiques d'Alinoé, d'Hannibal et de Scalp. :eheh:

Alegas a écrit:
No Country For Old Men


NOTE : 10/10


Si je le revois mon 9,5 risque de monter a 10. Très très grand film!! :super:
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Taupe (La) - 7/10

Messagepar Alegas » Dim 04 Mar 2012, 14:16

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Tinker Tailor Soldier Spy (La Taupe) de Tomas Alfredson

(2011)


Seconde vision au cinéma et je revois quelque peu le film à la hausse. Je n'y voit toujours pas le très grand film vanté par les critiques anglo-saxonnes mais il est évident qu'on est ici face à un film qui est difficilement jugeable à première vue tant il déconcerte son spectateur vis à vis de ses propres attentes mais aussi par rapport à sa construction qui en laissera plus d'un sur le bord de la route. Commençons vite fait pas les défauts du film, il est évident que celui-ci, malgré une durée honorable, est bien trop court par rapport à l’œuvre qu'il tente d'adapter avec fidélité. Ainsi, tout en prenant son temps, Tinker Tailor Soldier Spy donne le désagréable impression de survoler énormément de points-clés concernant le background de ses personnages. Si l'histoire d'amour perdue du personnage de Smiley est traités avec intelligence via quelques lignes de dialogues, on aura néanmoins beaucoup de difficulté à comprendre le sens des scènes du personnage de Mark Strong avec le gamin binoclard, et que dire de sa profonde amitié avec le personnage de Colin Firth, traitée tellement en surface qu'elle n'arrive pas à donner l'émotion requise lors d'une scène finale censée être le point d'orgue du récit. Ainsi, là où Tomas Alfredson arrivait avec brio dans son précédent essai (Morse, relecture suédoise admirable du mythe vampirique) à traiter l'émotion sans jamais la rendre envahissante, il la met beaucoup trop en retrait dans Tinker Tailor Soldier Spy qui aurait pu être aisément le film d'espionnage le plus humain jamais réalisé. Ce défaut mis à part, le second film d'Alfredson mérite énormément de louanges, que ce soit pour sa mise en scène d'une sobriété impeccable, sa direction d'acteur impressionnante (mention spéciale à Gary Oldman, Benedict Cumberbatch et Tom Hardy, dommage que des acteurs comme Ciaran Hinds soient trop relégués au second plan) et surtout sa volonté de faire du moindre détail un élément vital dans la façon de raconter une histoire (la scène à Budapest est très intéressante à voir une seconde fois, beaucoup de détails nous indiquent ce qui va se dérouler). Un film qui, à défaut d'être totalement séduisant, à l'énorme mérite de proposer quelque chose de nouveau sur la forme scénaristique, en espérant une éventuelle version longue qui pourra mettre tout le monde d'accord.

NOTE : 7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 04 Mar 2012, 15:14

Alegas a écrit: Je n'y voit toujours pas le très grand film vanté par les critiques anglo-saxonnes

jte rassure c'est pas qu'eux , regarde en france aussi et encore plus au states :wink:

donne le désagréable impression de survoler énormément de points-clés concernant le background de ses personnages.

tu trouve vraiment que c'est un element clef le background personelle des personnage secondaire dans ce film la ? tout est vue et vecut a travers smiley , on connait et apprend les fonction et role des autre espion et les interaction dans l'enquete , mais sinon les devellopement personnel c est pas vraiment important , ils sont juste des fonction de cette enquete
ca se veut pas un film choral


sa mise en scène d'une sobriété impeccable

sobre comment ? dans les mouvement tu veut dire j imagine ? non parcque sinon la mis en scene c'est du lourd la , on la voit tout le temp . chaque mouvement , plan , chose qui entre dans le cadre sont la pour interroger , creer la paranoe , et l utilisation geometrique de l'architechture et le placement des perso aussi c est constant quoi . sobre bof bof . c'est pas frenetique plutot quoi

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Dim 04 Mar 2012, 15:19

Quand je dis sobre c'est que ça cherche pas à être tape à l’œil. Ça empêche pas bien entendu d'avoir des plans vraiment bien travaillés.

Et sinon je persiste, pour moi le film aurait été encore meilleur en approfondissant le background des persos. La relation entre le gamin et Strong ça sert à rien mais ça aurait pu si sa relation avec Firth avait été plus présente dans le récit.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Criminale » Dim 04 Mar 2012, 15:56

Globalement d'accord avec ta critique de La Taupe. :super:
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