[Dunandan] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Adaptation - 9/10

Messagepar Dunandan » Mar 12 Juin 2012, 09:36

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Adaptation, Spike Jonze (2002)

Spike Jonze signe ici une comédie drôle, originale, noire, intelligente, existentielle, et touchante. Digne successeur de Dans la peau de John Malkovitch, puisque nous nous retrouvons dans la peau du scénariste lui-même, en pleine panne d'inspiration pour son nouveau scénario. Il y a même des passages sur le plateau du film précité pour forcer l'illusion.

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Par contre ce n'est pas un film facile à suivre, avec une narration compliquée, folle, mais aussi géniale, à multiples entrées, et donc totalement au service de son sujet, puisque nous suivons les difficultés du scénariste à écrire son histoire. Un gros boulot de montage, impliquant un vrai puzzle à reconstruire pour le spectateur, car il y a plusieurs niveaux de mise en abîme : le "vrai" Charlie et le Charlie mis en scène, ce dernier et l'écrivain qu'il prend pour sujet, lui-même et son frère jumeau également scénariste, et enfin le travail et la vie (par rapport au scénariste et l'écrivain). On se demande vraiment comment tout ça va prendre forme, d'autant plus qu'à plusieurs reprises, on peut se demander si Charlie n'a pas tout inventé, et ne se parle pas à lui-même dans une sorte de solipsisme schizophrénique : la voix off omniprésente se faisant l'écho de ses pensées torturées, son double qui est son parfait antagoniste (il réussit ce qu'il entreprend, écrit des scénarios remplis d'action, a une vie sentimentale : est-il l'homme tel qu'il voudrait être sans se l'avouer ?). Bref, difficile parfois de faire la différence entre la réalité et l'imaginaire, ce qui représente pour moi un idéal de cinéma consistant à nous faire douter de ce qu'on voit.

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Ce film n'oublie pas d'être drôle, en émiettant progressivement par la force des choses l'idéal artistique de Charlie qui trahit sa propre crainte de grandir : une histoire non sensationnelle, où il ne s'y passe rien, avec des gens banals, sans progression finale. Or ce qui est génial, c'est que l'histoire du film finit par devenir la mise en abîme de cet idéal, en mettant en scène le scénariste lui-même, qui finit par vivre des choses inattendues en totale contradiction avec son idéal de départ, et donc par évoluer et grandir (une phrase qui m'a marqué et qui fait le pont avec le film précédent : Je veux redevenir un enfant pour tout recommencer. Mais ce n'est pas possible dans ce film : on peut juste aller de l'avant, devenir adulte). Une vraie leçon de vie à partir d'une re-fabrication de la réalité qui prend pour acquis les principes d'une vie "réaliste" (n'oublions pas que Charlie parle de lui-même, bien qu'on ne sache pas exactement quelle partie de lui est dans le film). En adaptant le livre de l'écrivain, le scénariste s'adapte à la vie. Il rencontre une sorte de gourou littéraire qui lui conseille certaines choses, mais finalement la conclusion est un mixte de choses qui "marchent" (trame dramatique & l'espoir) et d'idées de son cru ou hétérodoxes (un final deus ex-machina : sa vie change par l'intermédiaire de son frère, son sujet, et l'écrivain).

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La mise en abîme n'est pas le seul procédé utilisé, il y a aussi l'orchidée, allégorie de la passion vitale qui anime chaque individu, et sujet conjoint de l'écrivain et du scénariste, la clé de leur histoire. La quête de la fleur rare n'est rien d'autre que celle de ce qui nous manque pour nous accomplir. Une vaste blague à la base, parodie avant l'heure de Tree of life (le narrateur se demande d'où il vient - ce qui coïncide avec un court récit des origines de la vie jusqu'à sa naissance -, puis disserte sur les fleurs, et enfin parle de lui-même, avant de réaliser qu'il s'écarte énormément de son sujet), mais qui parvient à nous toucher de manière assez poétique, pour finalement montrer l'envers du décor. Bref, très intelligemment, l'histoire du film décrit une sorte de parcours initiatique : les troubles obsessionnels du narrateur, la sublimation de la réalité, la découverte difficile de cette dernière (avec son lot de péripéties rocambolesques, à l'image des histoires de son frère, terriblement comiques tellement elles en regorgent), et enfin la petite révélation finale qui ouvre sur des perspectives nouvelles. Parlons justement de la fin, très simple, belle et sans prétention, concluant par une métaphore filée très bien vue entre l'espoir et l'évolution temporelle de la fleur.

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Bref, un film brillant, l'une des meilleurs comédies que j'ai vues depuis très longtemps, avec une histoire magnifiquement racontée à travers un monologue intérieur existentiel sur les petits tracas de la vie qui se dédouble progressivement (grâce à la mise en abîme) à travers tous les niveaux du récit. De grandes questions sont y posées, telles que l'imbrication entre inspiration et vie, de manière jamais pompeuse, avec toujours un petit regard décalé, à travers des "perdants" de la vie qui essaient de percer avec difficulté, ce qui les rend d'autant plus attachants. Les acteurs sont juste excellents, méconnaissables, avec surtout Nicolas Cage (qui montre qu'il lui arrive d'être bon) qui se démultiplie pour ses deux rôles, l'aventurier édenté interprété par Chris Cooper, puis Meryl Streep qui casse son image en sortant avec un gars tout moche. Charlie Kaufman, scénariste du film, se pose naturellement comme l'un des hommes à suivre, et forme un couple idéal avec Spike Jonze (Michel Gondry est pas mal aussi dans le genre).

L'une des meilleures comédies que j'ai vues depuis longtemps, dont l'intelligence du script revient à Charlie Kaufman, qui offre un scénario à puzzle et une allégorie interrogeant le rapport de l'inspiration et de la vie.
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Messagepar nicofromtheblock » Mar 12 Juin 2012, 09:53

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Juin 2012, 09:56

Parce qu'il joue mal Nicolas Cage aujourd'hui ? Bad Lieutenant, Kick Ass...

O.K., il joue dans n'importe quoi pour payer ses dettes, mais il reste un acteur immense.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 12 Juin 2012, 18:06

Oui je vais barrer mon "à l'époque" un peu abusif :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Juin 2012, 18:21

Merci... C'est pas tous les jours facile d'être fan d'un acteur qui doit de l'argent au fisc :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 12 Juin 2012, 18:24

Oui il faut parfois accepter des rôles de merde pour payer ses factures :mrgreen:

EDIT : j'avais pas vu que tu m'avais devancé Mark.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Count Dooku » Mar 12 Juin 2012, 20:12

Cage je trouve qu'il a quand même une tendance au cabotinage assez énorme. Avec lui j'ai un peu l'impression que c'est soit c'est le mec totalement déjanté qui en fait des tonnes, soit le type déprimé qui traine sa face de chien-battu sur tout le film. Il trouve rarement le ton juste, mais quand ça arrive il peut effectivement être excellent (cf Lord of War par exemple).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Juin 2012, 20:39

Il suffit de voir Leaving Las Vegas pour comprendre qu'il est l'un des meilleurs acteurs du monde.
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Messagepar maltese » Mer 13 Juin 2012, 00:26

Pour ne jamais oublier :

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Messagepar Pathfinder » Mer 13 Juin 2012, 08:41

Ah beh c'est un summum "Embrasse moi vampire" il est déchainé dans celui là!
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Duellistes (Les) - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Mer 13 Juin 2012, 20:25

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Les duellistes, Ridley Scott (1977)

Pour un premier film, c'est une réussite, une véritable référence du film d'époque de la période napoléonienne. C'est très beau formellement. La photographie, surtout les extérieurs, est travaillée à la manière de tableaux. Les scènes intimistes éclairées à la bougie sont bien fichues. Et les costumes sont très crédibles, reflétant une recherche historique de fond. Un modèle esthétique déjà exploité dans Barry Lyndon, mais pour un tout petit budget (1 million de dollars), et nous prouve que Ridley Scott était l'un des artisans les plus doués de sa génération, capable avec trois fois rien (ou presque) de nous pondre un univers visuel cohérent. Les duels, qui constituent le sujet principal de l'histoire, sont montés de manière très moderne, tantôt caméra à l'épaule en adoptant la vue de l'arme utilisée, tantôt en plan large et composite.

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Cependant, ça m'a laissé froid. Barry Lyndon dans le genre, m'avait plus passionné que cela. Difficile aussi d'atteindre un tel niveau de maîtrise du premier coup. D'abord cette narration elliptique (nous passons sans transition d'une année à l'autre) m'a un peu laissé sur le carreau et n'aide pas à caractériser ou approfondir les personnages, surtout celui d'Harvey Keitel (l'histoire se concentre principalement autour de celui de Carradine). En gros, il s'agit de l'histoire d'un gentleman tempéré capable de s'adapter aux plis de l'histoire, qui progresse militairement, socialement, et sentimentalement, mais qui s'est engagé dans un duel réitéré, en dépit des circonstances changeantes, contre un bonapartiste convaincu et belliqueux, pour une simple question d'honneur. On ne s'attarde pas trop sur leurs motivations profondes, et je trouve qu'ainsi il manque un peu d'ampleur à cet affrontement, un arrière-plan dramatique ou psychologique plus intense. En même temps, je trouve cela astucieux de nous faire rentrer dans l'histoire par l'intermédiaire de ce duel, dynamique réelle du film, épargnant ainsi la difficulté à Scott de traiter davantage le background, plus toile de fond qu'autre chose (bien que certaines scènes soient réussies, comme la compagne russe, qui montre que les conditions impitoyables empêchent à peine les deux hommes de se battre à nouveau).

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Le message est minimaliste, mais il en existe bien un, se résumant aux temps qui changent alors que les valeurs des hommes, elles, ne changent pas, comme dans une sorte de western. D'ailleurs l'image du duel nous montre que cette comparaison est pertinente. Ce sont deux hommes qui finissent par oublier pourquoi ils se battent. Et le plan final est magnifique, évoquant la figure de Napoléon, direct responsable de ce duel, symbolique de deux trajectoires différentes qui s'affrontent dans leur logique. Chaque duel est traité de manière à représenter cette identité des valeurs qui perdure malgré le tourbillon des événements, et ponctue l'histoire (alors que l'Histoire la régule), son véritable sujet moteur, et réalisé différemment à chaque fois (armes, configuration, résolution).

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The duellist demands satisfaction. Honour, for him, is an appetite. This story is about an eccentric kind of hunger.

Une belle fresque historique de l'époque de Napoléon centrée sur le duel de deux hommes d'honneur qui continuent à s'affronter malgré les changements importants de l'Histoire. Beau, symbolique, mais malheureusement froid et inégal en termes de traitement.
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Lion et le vent (Le) - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 14 Juin 2012, 08:16

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Le lion et le vent, John Milius (1975)

De John Milius, je ne connaissais que Conan le barbare, une référence dans le genre très mal fourni de l'héroïc fantasy. Mais Le lion et le vent, inspiré d'un fait réel, lorgne plutôt du côté de Lawrence d'Arabie quant à sa représentation visuelle et son sens épique, bien que moins profond dans ses thèmes et sa relation spirituelle avec le désert. On en prend souvent plein les yeux et les oreilles. Caricatural en apparence dans ses vingt premières minutes via son traitement des personnages (les berbères sont des sauvages bêtes et méchants, ignorants et sans pitié, puis les américains, de gros colonisateurs sans vergogne se moquant des pays conquis) ce film s'avère beaucoup plus malin par la suite en jouant avec la caricature même, et en révélant un petit sens comique à la manière de L'homme qui voulut être un roi.

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Je dirais que (presque) tout est mis en oeuvre pour qu'on déteste au début les deux groupes de personnages présentés, mais finalement chacun en prend pour son grade avec un ton mi-sérieux mi-comique, et un traitement sur la caricature voit le jour qui trouve son apogée dans la description d'un ours, allégorie des deux meneurs d'hommes, de l'Amérique, mais aussi de la manière dont le réalisateur conçoit le cinéma : pour que des personnages aient de l'épaisseur, il ne faut pas hésiter à les esquisser à gros traits au début, quitte ensuite à les dégrossir par la suite, ce qui est le cas ici. En même temps, il ne faut pas se voiler la face : le début fait aussi parti de l'identité du film, avec une violence sans concession, quasiment sans paroles, et à la clé un enlèvement de femme et d'enfant par un groupe arabe mystérieux. Une introduction rappelant beaucoup celle de Conan, qui nous indique que les scènes d'action ne seront pas édulcorées et font partie du "package" (ça reste soft et souvent hors-champ : je parle de l'esprit guerrier mis en exécution, pas de la violence graphique).

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Cependant, la suite montre un autre visage avec des traits légèrement adoucis. D'abord, le responsable de l'enlèvement (Sean Connery qui trouve là un rôle à sa mesure) est meneur d'hommes, d'apparence royale, homme de principes et d'honneur, et indomptable. Mais il peut aussi se révéler chaleureux et charmant avec ceux qu'il connaît bien avec quand même un sine qua non : il ne supporte pas d'être insulté ou humilié. Puis il est aussi un grand guerrier, comme il le montrera à travers une scène d'action où on pourrait s'attendre à ce qu'il déboule avec toute son armée, mais non il est tout seul face à vingt hommes. De son côté, le président américain est montré comme un fou furieux amateur de la gâchette et n'hésitant pas à éviter de justesse une guerre mondiale pour sauver deux américains (un vrai cow-boy), mais montre aussi un profond respect pour les ennemis qui lui résiste, comme le grizzly qu'il a tué. Puis ça continue avec les kidnappés : la femme bourgeoise qui se révèle parfois plus forte que les hommes et qui tombe peu à peu sous le charme du chef berbère (sans tomber dans l'histoire d'amour), et surtout les enfants totalement fascinés par la violence, et nullement effarouchés par celle-ci (il faut les voir regarder les autres couper des têtes sans cligner de l'oeil). Nous avons droit aussi à une magnifique séquence où le garçon se rappelle les bons moments passés avec eux après sa libération (ce point de vue enfantin de la guerre me fait un peu penser à celui de Empire du soleil). Pour lui comme pour les autres, cet enlèvement s'est transformé en initiation, et il aurait bien voulu devenir lui-même un guerrier berbère (j'aime beaucoup la scène où il s'attend à être pris avec eux, puis finalement ils s'en prennent à son fusil. Le film joue avec nos attentes, en commençant avec une caricature bête et méchante, pour ensuite la déjouer, puis finalement la restaurer).

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Il y a un petit message anti-colonialiste - vu la période traitée, le canal de Suez, c'est un passage obligé - mais les enjeux géopolitiques sont survolés par Milius, apparemment peu intéressé par ce sujet. Il semble surtout que ce dernier pousse la caricature et la bêtise des technocrates et des militaires exprès pour critiquer leur point de vue, et en tirer quelques scènes d'action (c'est limite du Indiana Jones meets Verhoeven dans la manière de traiter ces personnages). Par exemple, les deux invasions américaines, c'est du collector : rien à carrer d'avoir frôlé l'accident diplomatique à plusieurs reprises, l'instinct du cow-boy revient toujours au galop. D'un autre côté, cela permet de voir des batailles aux relents de Peckinpah. Par contre, la confrontation physique et psychologique (bien qu'ils ne se rencontrent jamais directement) entre les deux meneurs d'hommes est bien plus sincère (ce qui est pour moi le véritable sujet du film : deux gars authentiques perdus au milieu de cette mascarade politique). Le Président des E.U. s'entraîne comme s'il voulait dérouiller son adversaire, et témoigne parfois d'une grandeur d'esprit malgré ses airs de rustre (son discours sur l'ours). Et le chef berbère envoie à la toute fin une lettre qui résume magnifiquement leur relation, et explique le titre du film. De nombreux petits niveaux de lecture de cet acabit regorgent donc dans ce film, qui seront je pense davantage appréciés lors d'une prochaine vision.

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Très bon film d'aventures à mi-chemin entre Lawrence d'Arabie (pour son sens épique) et L'homme qui voulut être roi (pour son humour en demi-teinte), plus profond qu'il n'y paraît, tout en étant un pur divertissement doté de figures pittoresques.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Jeu 14 Juin 2012, 10:12

Excellente critique Dun', ça fait plaisir des films comme ça !
Faut que je m'achètes L'homme qui voulut être roi si c'est du même niveau :wink:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Logan » Jeu 14 Juin 2012, 10:22

Il va falloir que je mette mon 6 la car il se dirige dangereusement vers le top la :mrgreen:

(Et sinon mettre plus à celui la que les duellistes c'est mal :()
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Jeu 14 Juin 2012, 10:59

Killbush a écrit:Excellente critique Dun', ça fait plaisir des films comme ça !
Faut que je m'achètes L'homme qui voulut être roi si c'est du même niveau :wink:



tu l'a jamais vue l homme qui voulut etre roi ? ptain tu va jubiler :super: :love: ouai c est du meme niveau
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