[Dunandan] Mes critiques en 2012

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 10 Juil 2012, 09:51

Pas grave, je pense (re)voir toutes les éditions MK2 de toutes façons :mrgreen: (en plus leurs masters sont vraiment jolis)

Verdoux, j'ai vu qu'un extrait vidéo, ça a l'air énorme :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Val » Mar 10 Juil 2012, 10:12

Faut pas écouter Alegas, chef d'oeuvre Les Feux de la Rampe.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Count Dooku » Mar 10 Juil 2012, 13:26

Ah ouais putain Les Feux de la Rampe c'est magnifique, l'un des Chaplin les plus émouvants pour moi. Ce qui frappe évidemment, c'est que le film est un peu une mise en abyme de la carrière de Chaplin à ce moment-là, ce qui se ressent dans l'intensité de sa prestation à l'écran. On peut trouver que le film s'étale un peu trop sur la romance entre Chaplin et Claire Bloom, mais perso j'ai trouvé très touchante cette relation entre deux personnages fragilisés par les aléas de leur existence, et ils se complètent bien (au début c'est Chaplin qui console Bloom, puis c'est l'inverse). Et puis le final, avec le duo Chaplin/Keaton, est extraordinaire.
Pour Le Cirque, il est peut-être mineur au regard de la filmo de Chaplin, mais ça reste un grand film. Et je dois même dire que c'est celui que je trouve le plus drôle parmi ses longs-métrages, le rythme est vraiment parfait et les gags fonctionnent encore à merveille.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Mar 10 Juil 2012, 14:06

Sans oublier la technique mise en place.
Le Kid et Les feux de la rampe sont les films les plus touchants
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Hommes qui marchèrent sur la queue du Tigre (Les) - 5/10

Messagepar Dunandan » Mer 11 Juil 2012, 08:02

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Les hommes qui marchèrent sur la queue du Tigre, Akira Kurosawa (1945)

Drôle de destin que ce film qui fut jugé anti-féodal par les japonais, puis féodal par les américains, sorti (enfin!) 7 ans plus tard après qu'on autorise les cinéastes de réaliser des films historiques. Alors bon, c'est une belle vieillerie, mais qui a le mérite d'annoncer certains films à venir de Akira Kurosawa : Les 7 samouraïs (nombre de guerriers identique, et le code d'honneur inébranlable porté par leur chef) et La forteresse cachée (le caractère picaresque introduit par le porteur, et le code des samouraïs mis à lourde contribution pour la sauvegarde de leur protégé), et un petit peu Le château de l'araignée (les chants traditionnels qui viennent souligner certains éléments dramatiques de l'histoire).

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L'histoire est très simple, scandée en 3 actes principaux autour d'une frontière à franchir (avant, pendant, après). A la suite d'un conflit entre deux Seigneurs et frères, l'un d'eux s'enfuit, protégé par 7 samouraïs déguisés en moines, accompagnés d'un porteur rigolard et gaffeur (qui annonce les deux paysans de La Forteresse cachée) entraîné dans une aventure à son insu. Il s'agit de la meilleure invention du film, qui tranche radicalement avec le ton sérieux des samouraïs, et découvre le subterfuge en parlant trop. Or, l'enjeu (unique!) du groupe est de franchir la garde-frontière, et doit pour cela user de ruse, plaçant la survie de leur Seigneur au dessus de leur bravoure et de leur valeur au combat (il leur montre d'ailleurs la voie en prenant le poste le plus bas). Ainsi, l'autre aspect intéressant est la représentation du samouraï, qui devient aussi pacifique que le personnage qu'il incarne (marquée par un tour de force : cette lecture improvisée d'un sauf-conduit pourtant vide) pour masquer son identité, et doit ainsi paradoxalement trahir une partie de son code pour préserver la vie de tout le monde. Un véritable drame moral pour ces demi-dieux du Japon, mais qui par l'entremise du porteur, devient une demi-farce.

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Mais à part ça, à savoir un personnage picaresque contrastant avec le sérieux exigé du genre et le code des samouraïs ridiculisé au service de la mission, il s'agit d'un film assez pauvre en enjeux. En outre, la mise en scène est vraiment théâtrale et statique (les 3/4 du temps les personnages marchent ou sont assis pour parler, au milieu d'un décor de studio, avec des mouvements de caméra limités : la dynamique émerge uniquement des personnages), l'interprétation est forcée par moments (c'est le propre du Nô), et les personnages secondaires sont à peine esquissés (à part le chef des samouraïs et le porteur, les autres font de la figuration comme marqueurs de tension du groupe). Enfin, le rythme donne l'impression que le film dure deux fois plus longtemps malgré sa courte durée. Mais il faut reconnaître que Kurosawa ne s'en tire pas trop mal avec des contraintes budgétaires visiblement très serrées.

A conseiller uniquement aux archéologues du cinéma, et à ceux qui veulent mieux connaître certaines bases des futurs films de Kurosawa, où on y découvre un contenu moral bien présent.
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Incendies - 8/10

Messagepar Dunandan » Ven 13 Juil 2012, 02:07

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Incendies, Denis Villeneuve (2010)

Incendies est certainement le film québécois le plus beau, le plus ambitieux, et le plus poignant que j'ai vu jusqu'à présent. Une plongée dans le drame humain avec l'Histoire en arrière-plan. Une ambiance mortelle et étouffante pèse sur le spectateur, jusqu'à la respiration finale où tout paraît possible.

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Les premières images, vraiment intenses, sont à la mesure du film entier, à la fois mise en bouche des choses qui nous attendent, indice allusif, et présentation du décalage culturel (images 2-3). Vient ensuite une histoire à enquêtes captivante qui ouvrira les veines du passé (image 1). Impeccablement racontée et mise en scène, elle fait croiser (à la manière de Rashomon, ou plus récemment et dans le même genre, les films de Alejandro González Iñárritu) le point de vue de Jeanne (images 4-5) qui part enfin à la découverte du passé trouble de sa mère, cause des problèmes familiaux que l'on ressent (raison pour laquelle le frère jumeau fait un blocage total : autre attitude possible en fonction de la situation présente), et le point de vue de cette dernière, dans une sorte de jeu de pistes à travers toute une région tourmentée du Moyen-Orient, balayée récemment par la guerre civile. Quelques clés sur la difficulté d'une telle entreprise nous sont données par l'entremise d'un dialogue sur la mathématique pure : des problèmes insolubles qui mènent à des réponses insolubles, dans une suite sans fin. Ce qu'elle y découvre est une terrible vision de la condition féminine au Moyen-Orient, qui vient rejoindre celle des horreurs de la guerre sur un fond de conflit entre musulmans et chrétiens. Dans un tel environnement, les histoires individuelles se croisent jusqu'à la contradiction et l'absurde, provoquant ce que le titre et les inter-titres détiennent en germe, à savoir un cycle impitoyable et vicieux de la violence (seul petit bémol : la mécanique est un peu trop huilée pour servir cette thèse, contenant ainsi quelques invraisemblances, ce qui s'explique en partie par sa congruence avec la fable initiatique, comme en témoigne parfaitement l'importance des lettres de la mère, allumette des incendies qui seront ainsi provoqués). Donc trois films en un : une enquête sur l'identité menée par la fille (sur sa mère, et via cette dernière, sur elle-même), une vision sur la femme au Moyen-Orient vécue par la mère, toutes les deux chemins de croix, résultant enfin sur un terrible pamphlet contre la guerre de inter-religieux/ethnique. Le traitement du sujet est équilibré, et évite certains écueils du genre : le pathos pur et dur (bien que j'ai failli verser une larme ou deux) et l'opposition facile et manichéenne puisque la contradiction est le fil directeur de ces personnages, changés malgré eux en fonction des situations extrêmes auxquelles ils font face.

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Encore une fois, cette histoire adaptée du théâtre est vraiment bien écrite, à twists parfois un peu gros mais justifiés par la dernière scène absolument magnifique à la fois grave, poétique, et remplie de sens. La fin recolle enfin tous les morceaux de ce puzzle difficile entre archives et rencontres décisives, ces chemins de vie qui ont été forcés par la guerre, jusqu'à la réconciliation finale et au pardon qui parvient, malgré tous les facteurs négatifs en jeu, à être plausible et libérateur. Le genre de dénouement qui remet tout en perspective. Car c'est en s'appropriant son passé dans toute sa vérité, bien que douloureuse, que l'on peut se construire avec des bases saines, ce qu'a bien compris la mère, complètement détruite par son passé, mais qui parvient en un dernier acte fort, à sauver des vies liées à la sienne. Paradoxalement, le contexte historique est à peine souligné (les inter-titres portant les noms des protagonistes remplacent ici les dates), plus suggéré qu'explicite, et c'est qui ce fait tout la force du récit selon moi, car ainsi le parcours intimiste des personnages prend le pas sur la réalité objective des conflits, nous rendant proches d'eux et de leurs implications morales.

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Incendies nous propose une réalisation qui se met au service de son sujet. En premier lieu avec ces environnements qui, comme les choix de chacun, sont gagnés par les contrastes, étouffés ou plongés dans l'ombre alors que le soleil règne dans cette région dominée par les grands espaces, ou pris dans un jeu d'alternance chaud/froid avec le Canada. Ensuite, le choix de la musique pop est judicieux et audacieux, faisant cohabiter sur un même plan deux cultures qui tranchent par leurs différences, et apportant beaucoup d'émotion aux scènes concernées. Enfin, la caméra suit au plus près les personnages, jusqu'à cadrer certains parties de leurs corps. Une technique servant à voiler le secret planant au dessus du récit, ou à jouer avec le regard des personnages en champ et contre-champ, tantôt pour souligner ces regards marqués ou assoiffés de savoir la vérité, tantôt pour adopter leur point de vue nous faisant participer directement à leur expérience. Le hors-champ est aussi utilisé durant certaines scènes de violence : la représentation étant en effet bien souvent plus difficile à supporter que la réalité elle-même.

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Les acteurs jouent tous de manière juste, particulièrement ces deux femmes, la fille et la mère, qui offrent deux beaux portraits de leur condition. Le frère et la soeur, les deux jumeaux, sont comme deux personnages antagonistes, deux postures face à une vérité difficile à accepter, provoquant ou bien le rejet, ou au contraire le désir de savoir au péril de son équilibre mental. Même les notaires, un peu trop honnêtes pour être vrais, ont une grande importance morale dans ce climat de conflit inter-religieux, dernier pilier solide et sacré sur lesquels peuvent s'appuyer ceux qui ont été délaissés par tout le monde (comme la mère). Les personnages du Moyen-Orient que rencontre la fille paraissent apaisés et bienveillant, jusqu'à ce que le passé soit remué, et les conflits rappelés, nous faisant toucher du doigt la barrière souvent moribonde des traditions, ou de la honte.

Une histoire poignante, incendiaire, au croisement du film à enquête, du pamphlet, et de la fable initiatique, qui parvient non seulement à poser un portrait juste des conditions de vie des femmes au Moyen-Orient, mais aussi à redonner de l'espoir là où tout semble foutu. Une perle portée par une réalisation et des acteurs au top.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Ven 13 Juil 2012, 08:05

Un sacré film Incendies dont on ressort assez abasourdi ! Cela dit, je me demande s'il sera toujours aussi puissant lors d'une revision.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 13 Juil 2012, 08:29

Comme tous les films à twists (je dis au pluriel, car tout n'est pas basé sur le retournement final) ... mais même en sachant la fin, je trouve que les séquences fonctionnent bien individuellement (je n'avais pas ressenti autant de frissons depuis longtemps ...). Puis c'est sûr que le cachet québécois joue en ma faveur.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Ven 13 Juil 2012, 09:16

Moi, y a vraiment le frangin qui m'avait un peu plombé le début. Je l'avais trouvé horripilant :mrgreen: Mais oui, je suis d'accord, le film est suffisament dense pour ne pas se reposer uniquement sur son twist final. Et graphiquement, il tabasse ! :p
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 13 Juil 2012, 20:45

Un beau connard immature et irresponsable :mrgreen:, mais en même temps cette tension entre les deux jumeaux était nécessaire. Dans ce genre de situation il y a deux choix possibles : le rejet, ou la plongée dans le passé au risque de connaître l'enfer. Son personnage sert avant tout à ça à mon avis.

EDIT : J'ai rajouté quelques éléments à ma critique, car dans ce que j'ai lu, personne n'a relevé (à ma connaissance, j'ai pas tout lu ...) que le récit tient beaucoup de la fable initiatique, ce qui expliquerait en partie les quelques invraisemblances du récit (ne pas oublier qu'il s'agit à la base d'une pièce de théâtre). Je ne dis pas que l'aspect historique et réaliste n'est pas présent, bien sûr qu'il l'est (et heureusement pour des raisons de crédibilité et d'immersion), mais voilà ce qui explique beaucoup mon engouement général ... Encore un qui rentre dans mon top 100 :mrgreen:
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Moby Dick - 7/10

Messagepar Dunandan » Sam 14 Juil 2012, 10:00

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Moby Dick, John Huston (1956)

Qui ne connaît pas, au moins de réputation, Moby Dick, un monument de littérature ? Un récit qui, à travers la poursuite d'un monstre marin ayant très certainement influencé Les dents de la mer, révèle non seulement toute une philosophie et un mysticisme autour de la mer, mais renvoie surtout à l'attraction naturelle qu'ont les hommes vers ce mystère insondable, qui s'incarne de manière extrême chez un homme - le capitaine du bateau - en une passion démesurée. Bref, un livre ambitieux à adapter, un défi relevé par John Huston, maître dans l'aventure, la folie, et la désillusion filmiques et humaines.

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Une adaptation plutôt réussie, malgré quelques défauts. L'un des points forts du film est d'avoir préservé le texte poétique de Melville, adapté par Huston et Bradbury, et sa richesse (indiquée dans le paragraphe précédent). Ses mots interviennent justement pour souligner l'attraction, la passion, et la folie humaines pour la mer. Le village de pêcheurs et de baleiniers sur lequel tombe le narrateur et héros au début est bien restitué dans son apparence mystique, où même les pasteurs prêchent sur Jonas comme figure par excellence de la démesure de l'homme face à Dieu/la mer. Le tout demeure assez théâtral et old-school, mais ne manque pas de charme, avec des rencontres atypiques et inquiétantes qui installent une atmosphère intéressante.

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Par contre, je trouve que la réalisation manque d'envergure, principalement lors des chasses marines qui ont particulièrement vieilli et qui occupent une bonne partie du film. A contrario, j'ai apprécié certains détails réalistes, comme l'eau que les pêcheurs versent sur la corde tendue entre les canots et le harpon accroché aux baleines, pour qu'elle ne rompt pas, et l'explication en détail du pourquoi et du comment de la chasse à la baleine. D'autre part, je trouve que mis à part le texte de Melville, le personnage du capitaine (impeccablement mis en scène, introduit d'abord par les on-dit et sa jambe de bois, et intensément interprété par Gregory Peck), la tension et la folie de l'entreprise ne sont pas assez mises en valeur, créant plusieurs coups de mou qui ont failli me faire sortir du film. L'affrontement final est par contre particulièrement intense, introduit par une scène fantastique qui représente un combat épique contre Dieu, un effort prométhéen pour redonner à l'homme et à la nature ce qui leur appartiennent de plein droit. A défaut d'avoir un film flamboyant au niveau formel (malgré un score très bon), Huston a parfaitement compris l'intention du bouquin.

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Un assez bon film d'aventures old-school, mais qui repose un peu trop sur la qualité du texte et de l'interprétation du personnage du capitaine, et manque un peu de folie et d'éclat dans la réalisation. Malgré tout une bonne adaptation du livre dans ses intentions et son fond.
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Film: Moby Dick
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Auteur: Scalp

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Waylander » Sam 14 Juil 2012, 11:21

Mon auteur préféré a Moby Dick pour livre de chevet. Va falloir que j'y jettes un œil. Le film m'avait saoulé au bout de 5 min (qualité merdique + vf).
Et là je relance un débat pour Mark Chopper: bien sur que la qualité de visionnage influe le ressentit. Souvent tu dis que tu as aimé des films en TV 36cm, VF, recadrage etc..mais c'était certainement il y a un certains nombres d'années, t'étais pas encore très cinéphile et t'y connaissais encore que dalle ou presque. Là, aujourd'hui, je te mets au défi de saisir l''envolée lyrique d'un Tree of life ou la grandeur épique d'un SDA en TV 36cm, qualité VHS, vf. :super:

Ensuite il ne faut pa confondre "aimer" un film et avoir su l'apprécier pour ce qu'il était, dans les conditions les meilleures qui soient. Quand un réalisateur travaille son film pour être en 48 images par secondes, en 3d et Imax, si toi tu le vois en 36 cm 24 images par secondes et 2d tu ne vois pas le film tel que le cinéastes l'a pensé. Alors ok souvent c'est de l'esbroufe mais parfois ça peut jouer sur le ressentit.

Quand on est cinéphile aguerrit, j'ia du mal à croire qu'un cse content d'un 36cm. La preuve: j'ai vu dark Knight en 36cm à sa sortie dvd chez un pote qui vit à l'ancienne j'ai eu l'impression de voir un téléfilm. hier je me suis remis des scènes TV82 cm, bluray et home cinema là j'ai pris une claque. Le film était pourtant le même mais la façon de l'aborder change totalement la perception de l’œuvre. Alors par contre je suis d'accord pour dire que ça n'améliore pa le film (c'est un fait) mais ça joue sur le ressentit. Entre découvrir l'arrivée du TREX de Jurassic Park au cinéma ou sur 36cm qualité divx recadrée ya un gros fossé.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 14 Juil 2012, 11:25

C'est pourtant une adaptation fidèle du roman. En VO ça doit mieux rendre, car le gros point fort du film, c'est justement la poésie du texte d'origine assez bien rendue.

Sinon pour revenir au roman, je n'ai pas eu le courage de le lire en entier, c'est vraiment dense, mais malgré tout c'est un sacré monument qui n'est pas qu'un simple roman d'aventures. Après tu seras tout sur la pêche à la crevette :mrgreen:

EDIT (en réponse à ton edit même si ça ne m'est pas adressé, mais bon tu postes chez moi) :mrgreen: : je regarde tous mes films actuels sur un ordinateur 15 pouces ou sur une télé 50cm (avec un casque), et j'avoue que j'y trouve mon compte avec la bonne distance pour ne pas sortir du film. Mais bon c'est clair que l'expérience ne doit pas être la même en BR, une télé de 100cm, et l'installation audio qui va avec. Question de budget aussi :(
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Waylander » Sam 14 Juil 2012, 11:36

Attention je dis juste que le ressenti n'est pas la peine mais oui on peut apprécier un film autant sur une petite tv qualité divx quHD mais pour donner un exemple : je te file une photo de Vincent Munier tu la regarde sur PC en 400 x 500 et tu viens chez moi la regarder en imprimé 100 x 60 papier Haute Qualité tu vas voir la différence. :mrgreen:

Ce que je veux dire c'est quand le format etc..ne sont respectés, ta vision est forcément faussée et tu ne sais sis pas forcément l'ampleur de ce que tu as dans les mains. Voilà c'est tout.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Sam 14 Juil 2012, 12:12

Waylander a écrit:Et là je relance un débat pour Mark Chopper: bien sur que la qualité de visionnage influe le ressentit. Souvent tu dis que tu as aimé des films en TV 36cm, VF, recadrage etc..mais c'était certainement il y a un certains nombres d'années, t'étais pas encore très cinéphile et t'y connaissais encore que dalle ou presque. Là, aujourd'hui, je te mets au défi de saisir l''envolée lyrique d'un Tree of life ou la grandeur épique d'un SDA en TV 36cm, qualité VHS, vf. :super:

Ensuite il ne faut pa confondre "aimer" un film et avoir su l'apprécier pour ce qu'il était, dans les conditions les meilleures qui soient. Quand un réalisateur travaille son film pour être en 48 images par secondes, en 3d et Imax, si toi tu le vois en 36 cm 24 images par secondes et 2d tu ne vois pas le film tel que le cinéastes l'a pensé. Alors ok souvent c'est de l'esbroufe mais parfois ça peut jouer sur le ressentit.

Quand on est cinéphile aguerrit, j'ia du mal à croire qu'un cse content d'un 36cm. La preuve: j'ai vu dark Knight en 36cm à sa sortie DVD chez un pote qui vit à l'ancienne j'ai eu l'impression de voir un téléfilm. hier je me suis remis des scènes TV82 cm, bluray et home cinema là j'ai pris une claque. Le film était pourtant le même mais la façon de l'aborder change totalement la perception de l’œuvre. Alors par contre je suis d'accord pour dire que ça n'améliore pa le film (c'est un fait) mais ça joue sur le ressentit. Entre découvrir l'arrivée du TREX de Jurassic Park au cinéma ou sur 36cm qualité divx recadrée ya un gros fossé.


Un film est de toute façon "pensé" (sauf un DTV) pour être vu au cinéma et, hélas, on ne peut pas voir tous les films qui nous intéressent dans ces conditions (pour différentes raisons évidentes). Par conséquent, la véritable vision du cinéaste nous échappe si on le voit à la maison, quelque soit l'installation.

Je suis d'accord pour dire que le ressenti s'intensifie si les conditions sont meilleures (plus grand écran, meilleure image/meilleur son), mais ce que j'avais dit (je ne sais plus sur quel topic, alors je cite de mémoire), c'est qu'on peut toujours savoir si un film est bon ou mauvais, même dans des mauvaises conditions (et là je repense aux années 80/90, avant le DVD, où j'étais contraint, à moins de voir le film sur Arte ou Canal +, de voir le film en VF ce qui est pour moi une torture, le plus souvent).

Bon, je te rassure : Tree of Life, la trilogie SDA et les Batman de Nolan, je les ai vus en salle (mais en VF pour ces deux derniers). Ce qui ne m'a pas empêché de ne pas les apprécier :mrgreen:
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