[Dunandan] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Man on fire - 9/10

Messagepar Dunandan » Mer 28 Nov 2012, 20:16

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Man on fire, Tony Scott (2004)

Une histoire qui n'a rien d'original en soi, scindée en deux parties distinctes, d'une part la connaissance et l'identification émotionnelle avec les personnages, puis la vengeance qui s'ensuit. Cependant on retrouve ici le talent de Tony Scott à transcender un script, à la base très simple mais qui transpire de sincérité de tous ses pores, et enrobé de toute la fibre stylistiquement romantique dont il est capable.

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Une tonalité qui rappelle bien sûr Revenge, avec exactement le même schéma et la même ville (Mexico), en remplaçant seulement la femme par une petite fille. Bon évidement la relation n'est pas la même, et c'est là qu'il est temps de parler de Denzel Washington qui trouve ici l'un de ses meilleurs rôles, parfait en ex-tueur mélancolique et suicidaire qui laissera ouvrir son coeur comme un gros nounours à cet enfant. Une relation qui fonctionne vraiment bien, car là où d'autres auraient forcé sur le pathos, on atteint ici une certaine justesse, et qui justifiera d'autant plus la violence prochaine à tous azimuts du garde du corps. Un petit côté Léon vient nourrir cette relation se développant aussi par l'imitation (le rapport natation-pistolet dont il ne faut pas avoir peur est très bien trouvé, et sera un bon leitmotiv pour maintenir un lien entre les deux personnages) et la curiosité mutuelle. Chacun s'observe, s'apprivoise, ni l'un ni l'autre ne prend l'autre pour un con. Dakota Fanning est étonnante dans ce rôle de petite midinette qui ne joue à la grande que pour attirer l'attention des adultes, uniques amis potentiels dans son milieu de vie protégé, mais qui reste au fond une enfant qui a besoin d'un père absent. En cassant l'habituelle relation unilatérale enfant/parent, cette relation devient d'autant plus authentique, et le processus de rédemption de l'ex-tueur, crédible.

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Sans la qualité de cette première partie, la suite aurait moins bien fonctionné. Et c'est avec la même force que pour la relation entre le garde du corps et la petite fille, qu'on croit à ce personnage brut de décoffrage, cet "artiste de la mort" (comme le nomme son acolyte) qui déploie tout un florilège de techniques par lesquelles vont souffrir ses victimes qui l'ont bien mérité. Denzel devient une sorte de bras droit de la vengeance justifiée, un Ange destructeur gratiné de références religieuses, accomplissant ce que la police aurait du faire depuis longtemps, incapable à force de corruption ou d'inefficacité. En filigrane on retrouve un thème cher à Tony, la lutte de l'individu contre un système qui ne va pas bien. Mais point ici d'oeuvre auteurisante, il s'agit avant tout d'un divertissement à la fois efficace et poétique, où la cruauté de cet univers est tempérée par la candeur de la petite fille, dont la présence est rappelée par des flash-backs entêtants. Paradoxalement à la fin un équilibre se fait, en douceur, à la manière d'un sacrifice christique. Une conclusion audacieuse par l'émotion dégagée pour ce genre de film, alors qu'on pouvait s'attendre à ce que la vengeance froide du garde du corps balaye tout sur son passage.

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Au niveau de la forme, il s'agit aussi du film de la renaissance artistique et esthétique pour Tony, amorcée au début du siècle. Une expérimentation visuelle qui atteint une sorte de grâce, et qui constituera un trio gagnant avec Domino et Déjà vu, partageant comme par hasard la même mélancolie à fleur de peau. Une réalisation finalement assez posée mais qui monte en épingle à renforts de jump-cut et de toute sa grammaire visuelle (sur-impression d'images, filtres de couleur, montage accéléré, ...) aux moments de fébrilité ou de tension. Bref, une mise en scène relativement discrète dans la première partie, mais qui nous explosera littéralement la rétine dans la seconde, particulièrement pour nous exposer non seulement l'âme de l'ex-tueur blessée à vif, mais aussi la folie de ce milieu qui est en liesse alors que celui-ci entend des coups de feu. Loin d'un style fonctionnant à vide, Tony Scott nous fait ressentir sa vision plutôt que l'exposer, et ainsi nous fait partager un talent pour la narration visuelle et sensitive. La BO, qu'on dirait empruntée au frère Ridley car on entend beaucoup de trémolos et de world music, accompagne parfaitement cette histoire sombre, sensible, et touchante. Enfin, comme dans True Romance ou Revenge, même les petits rôles existent dans ce film, et je retiens tout particulièrement un Christopher Walken assez en retrait, interprétant ici l'un de ses meilleurs rôles d'une décennie en demi-teinte : un père compatissant pour l'ex-tueur.


A bullet tells always the truth

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Un script pouvant tenir sur un post-it, transcendé par un casting et un style qui placent à égalité la vengeance et la compassion. L'alchimie idéale du revenge movie ?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Logan » Mer 28 Nov 2012, 20:29

:super:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Creeps » Mer 28 Nov 2012, 21:35

Plus j'y pense plus il se rapproche du 10 celui là, un gros coup de coeur :love: :super:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Criminale » Mer 28 Nov 2012, 23:41

Superbes les captures d'écran en tout cas
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 30 Nov 2012, 04:35

Domino

Réalisé par Tony Scott

Avec Keira Knightley, Mickey Rourke, Édgar Ramírez

Action/policier, USA, 2h08 - 2005

7.5/10

Résumé :
Jeune mannequin célèbre issu d'une famille en vue, Domino Harvey décide de tout quitter pour devenir chasseuse de primes. Fuyant les défilés et les mondanités, elle se jette dans l'univers de la traque et du danger.




MAJ de ma critique de Domino : 4.75 => 7.5 :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 30 Nov 2012, 06:08

:eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 30 Nov 2012, 21:03

Ah ben c'est du joli ça, terminer mon cycle T. Scott par une moquerie :mrgreen: (quoi on n'a plus le droit de changer d'avis ?)
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Ven 30 Nov 2012, 22:10

Bah avoues que c'est spectaculaire quand même comme changement :D
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 30 Nov 2012, 22:28

En fait c'est un film bourré de défauts mais à la seconde vision, on les oublie pour mieux retenir ses grandes qualités : de l'expérimental jouissif.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 30 Nov 2012, 22:38

Exactement, l'histoire je m'en foutais un peu la seconde fois, comme ma critique en rend compte, je l'espère (enfin du moins je me focalisais moins dessus) :wink:, et puis contrairement à toi j'ai bien aimé le lap dance :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 30 Nov 2012, 22:45

Mouais, conclure un mexican standoff de cette façon c'est limite, même si la doublure de Keira a un beau cul :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 01 Déc 2012, 17:10

Bilan du mois de novembre :


19 films vus.

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In the air - 6/10

Messagepar Dunandan » Lun 03 Déc 2012, 09:11

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In the air, Jason Reitman (2009)

Un peu mitigé par ce film qui à force de dépeindre l'artificialité de son personnage principal, parfaitement incarné par G. Clooney que l'on croirait en couverture du Vanity fair magazine, nous procure une sensation de vide vis-à-vis de l'histoire. J'aime bien le début insistant sur la personnalité contrastée de ce dernier, cynique en présentant le licenciement comme une opportunité alors qu'il vient de ruiner une vie, et spirituelle par un mode de vie sans attaches géographique et sentimentale, qu'il vend à des séminaires de développement personnel. On pousse bien l'inanité d'une telle vie, où chaque geste est millimétré, et avec une ambition se résumant à collectionner des "miles". C'est aussi une bonne idée de montrer les réactions des employés licenciés sans les couper, nous faisant réaliser leur désarroi, leurs doutes, leur colère. A l'ère moderne de la crise et du chômage, il s'agit d'un diagnostic sur les entreprises bien actuel.

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Par contre je trouve la dynamique se produisant entre le "vireur" professionnel et les deux femmes, remettant en question son rythme de vie, un peu trop facile, voire bancale. J'aime bien sa relation avec sa collègue, qui lui révèle par ses méthodes expéditives et sans humanité, à quel point un licenciement est délicat et qu'il faut absolument qu'il soit reçu comme une nouvelle chance par celui qui reçoit une telle nouvelle, tout simplement parce qu'il s'agit d'un humain, nous plaçant ainsi légèrement hors du cadre froid du management. Au contraire, j'ai trouvé que la relation amoureuse qui se met en place était aussi banale que dans n'importe quel film romantique (même si le charme opère assez bien, surtout grâce à l'actrice qui dégage vraiment quelque chose d'attachant), où l'engagement est un problème, mais dont les potentialités seront ouvertes à partir du mariage d'un proche, comme c'est original ... A partir du milieu lorsque les deux femmes se rencontrent, l'histoire est au point mort, tourne en rond, jusqu'à un dénouement prévisible, forcé. Et on n'a pas fini d'écouter une petite B.O. gentillette pour combler le vide d'un scénario qui ne se renouvelle plus, ou d'enchaîner des plans aériens, assez jolis il est vrai, des villes visitées.

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Dommage car le postulat de départ était sympa, mais je n'ai pas été convaincu par la dynamique du trio qui est pourtant tout à fait centrale pour l'évolution du personnage principal, et j'aurais préféré que le ton soit plus cynique/ironique que léger vu le sujet. Même si la chute du film est censée être un bon retournement des choses pour lui, ça reste un peu trop bien-pensant à mon goût. Pour terminer la réalisation est un peu plan-plan, mais pas grave, c'est surtout un film d'acteurs, tous ici dans leur élément.

In the air propose un regard critique sur un mode de vie artificielle qui manque globalement d'acidité (osef l'histoire romantique) et tourne un peu à vide malgré un début assez intéressant.
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Child of divorce - 7/10

Messagepar Dunandan » Mer 05 Déc 2012, 22:43

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Child of divorce, Richard Fleischer (1946)

Première oeuvre de Fleischer, qui a déjà tout d'un grand. Comme bien d'autres (Mann, Mankiewicz, Huston, ...), ce dernier a commencé par les films de studio, connus pour leur économie des moyens, qui reposaient donc principalement sur la qualité du scénario et des acteurs, deux éléments que je trouve réussis dans ce film. A priori le sujet de l'histoire, le divorce, n'a rien d'attrayant. Mais le rythme est bien géré, la structure impeccable, et le script est efficace et va droit au but (découverte de l'infidélité, tribunal et divorce, la vie d'après). Ensuite, le point de vue est original : toute la dramaturgie repose via les yeux d'une petite fille, interprétée avec justesse par une adorable actrice. Et surtout en abordant un thème qui apparemment n'a rien à voir avec ses films futurs (policier, aventure, ...), Fleischer avait déjà ce style si caractéristique, identifiant réalisme et cruauté (plus ou moins déguisée), dynamitant ainsi la trame apparemment classique ou consensuelle sur laquelle il s'appuie.

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A la première scène, rien ne préfigure ce qui va arriver ou presque. Le bonheur règne dans le trio. Sont perceptibles la candeur et la sensibilité de la petite fille qu'aucun malheur ne semble pouvoir atteindre. Bien que la réalisation soit carrée et sans fioritures, on peut sentir que les changements de situation sont accompagnés avant tout par les regards. D'abord celui de la mère qui ne semble pas si heureuse à l'idée de revoir son mari, ensuite celui de la fille effrayée découvrant l'infidélité, et enfin celui du père déçu de la tournure des choses. Ce qui est surtout saisissant, c'est la manière dont les enfants sont utilisés, placés au centre du récit. Comme de grandes personnes en devenir, ils devinent ce qui se trame réellement, mais en balançant la vérité des faits sans tact et mêlée aux jeux d'enfants, créant un rare sentiment de malaise pour ce genre de personnages. Comme J. Huston, Fleischer était ainsi un as de la traduction des relations humaines.

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D'une facture apparemment classique, j'ai trouvé qu'il s'agissait d'un bien beau drame humain impressionnant de maîtrise malgré sa courte durée. Tous les enjeux sont identifiables sans tomber dans le manichéisme. Ainsi, on peut voir que les parents ne sont pas directement responsables de la faillite de leur mariage, l'une étant malheureuse, et l'autre peu présent à cause de son travail. Et si on pouvait croire au début que la mère avait le mauvais rôle, l'équilibre est rétabli assez rapidement par la persévérance de cette dernière à élever son enfant, et l'absence du père et donc son incapacité à avoir la garde, jusqu'à ce qu'ils soient au même niveau en se débarrassant plus ou moins d'elle à cause d'une nouvelle vie qui ne lui laisse guère de place, justifiant ce désistement comme un bien-être pour elle évidemment illusoire. La mise en scène soutient d'ailleurs bien ce triangle boiteux (à chaque fois qu'une tension est palpable, le trio est systématiquement non uni dans le plan, laissant parfois l'un d'eux hors-champ), et par une inversion de points de vue qui se fait durant la seconde partie et ne laisse aucune chance aux parents. Au final seule la jeune fille attire notre sympathie, entraînée vers le bord d'un gouffre creusé par l'individualisme de ses parents. Une sensibilité focalisée qui n'est jamais forcée grâce à un réalisme relationnel à toute épreuve et d'une sombre modernité.

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De nombreux pivots dramatiques marquent cette bobine riche en petits rebondissements émotionnels malmenant le spectateur. J'en retiens deux. D'abord le tribunal donnant lieu à une entrée bouleversante de la jeune fille, loin des lieux protégés d'aujourd'hui où la vérité prime ici sur le tact comme avec les enfants. Et enfin le dernier lieu d'action, triste et logique à la fois. L'intensité de ce moment ultime est amplifiée par un son de carillon qui rappelle un cadeau offert, signe de l'amour paternel, mais plus largement, du bonheur d'être dans son chez-soi, dorloté comme si ça allait durer pour toujours. Le fil directeur du film est donc de malmener l'habitude et la quiétude d'être aimé, et faire le saut violent à l'âge adulte, stade où enfin ces enfants abandonnés de leurs parents pourront enfin vivre, mais déjà brisés, désenchantés par la situation qu'ils ont vécu. Un choc émotif et une fatalité pressentie qui n'ont pour moi d'égal que Les jeux interdits, autre drame de l'enfance. Un film sans gros bémols, mais qui n'a évidemment pas l'ambition des meilleurs films de Fleischer, quoique touchant par sa dimension délicate et personnelle.

Sans être un chef-d'oeuvre, un drame rondement mené sur le divorce via les yeux d'une jeune fille, et les nouvelles relations qui se nouent. A la fois bien rythmé, structuré, et bouleversant, interprété par une actrice-enfant très douée.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar francesco34 » Jeu 06 Déc 2012, 08:45

C'est le fameux film dont tu parlais sur le panorama, ça a l'air intéressant, je connais pas bien Fleischer sur cette période.
Je vais tenter le coffret où on trouve ce film.
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