[Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

[Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Count Dooku » Dim 13 Jan 2013, 15:37

Allez c'est reparti pour un tour! ^^
Je vais essayer d'alimenter au mieux ce topic, ce qui n'est plus si évident depuis quelques temps (le chômage, ça avait quand même ses bons côtés :mrgreen: ).
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Jeff Buckley » Dim 13 Jan 2013, 15:40

Compassion
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Soldat Bleu - 8/10

Messagepar Count Dooku » Dim 13 Jan 2013, 15:41

Soldat bleu (Soldier Blue), Ralph Nelson, 1970


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Voilà un western assez méconnu, sans doute à cause de son sujet particulièrement sensible et de l’approche pour la moins frontale qu’il adopte, ce qui n’a pas manqué de choquer l’Amérique qui, en 1970, n’était sans doute pas encore prête à prendre en pleine face ces vérités dérangeantes sur son histoire. N’oublions pas que moins de 30 ans plus tôt, un film comme La Charge fantastique (par ailleurs excellent) se permettait encore de présenter le Général Custer comme une figure héroïque ! Soldat Bleu est donc un film qui s’inscrit dans la mouvance des westerns pro-indien, initiée dès 1950 avec des films comme La Flèche Brisée ou La Porte du Diable, mais il passe un nouveau cap en pointant cette fois ouvertement du doigts les atrocités commises par les Blancs.

Et c’est l’un des aspects les plus choquants du film de Ralph Nelson, surtout compte tenu de son âge : la violence graphique qui s’exprime dans plusieurs scènes du métrage, qu’il s’agisse de l’attaque du convoi au début ou –surtout- du massacre du village indien en climax du film. Bras arrachés, décapitations, viols, rien ne nous est épargné, à tel point que cette volonté de montrer explicitement cette violence à coup de flots d’hémoglobine renvoie davantage au film d’horreur qu’au western. Tout cela est d’autant plus choquant que le film insiste beaucoup sur ces atrocités lors de ces scènes, illustrant la barbarie des soldats US en les montrant en train de s’esclaffer de rire alors qu’ils massacrent femmes, enfants et vieillards. Tout est fait pour choquer le spectateur, et la façon dont Nelson s’y prend est si extrême qu’on comprend qu’elle ait profondément dérangé les spectateurs qui ont découvert cela en salle à l’époque.

Soldat Bleu ne se limite cependant pas à cette dimension ultra-violente et, de façon surprenante, le reste du film contraste nettement par son ton étonnamment léger, qui crée un certain décalage avec les scènes de massacre. Le film nous donne à suivre un duo improbable formé deux personnalités complètement opposées : la jeune fille blanche élevée par les indiens (Candice Bergen) et le jeune militaire encore tendre et idéaliste (Peter Strauss). Évidemment, les deux étant amenés à faire un bon bout de chemin ensemble, leurs différences vont progressivement s’aplanir et une idylle va finir par naître entre eux, laquelle fonctionne à merveille grâce à la fraîcheur et la spontanéité des dialogues et les personnalités attachantes des deux protagonistes (on est loin de certains westerns classiques où l’aspect romance est complètement bidon car trop convenu et totalement artificiel). Bien entendu, le contact avec la fille va amener le jeune « soldat bleu » à reconsidérer son point de vue sur les indiens, qui, bien qu’étant présentés comme les « bons », ne sont pas angélisés pour autant (cf la scène de l’attaque du convoi).

Un film qui ne laisse pas indifférent, et qui se révèle à mon sens vraiment majeur dans l’histoire du western par la façon cinglante dont il dénonce ces aspects honteux de l’histoire américaine.

8/10
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Tension - 8/10

Messagepar Count Dooku » Dim 13 Jan 2013, 16:14

Tension, John Berry, 1949


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Superbe découverte que ce Tension, que je ne connaissais pas il y a peu (alors que niveau film noir, je commence à avoir de la bouteille) !

Partant d’un postulat de départ assez classique et fidèle aux ingrédients du genre (une femme fatale, un mari soumis, un meurtre préparé minutieusement, un inspecteur rusé), le film de John Berry nous emmène dans une intrigue plus complexe qu’il n’y parait, ne cessant de nous envoyer sur de fausses pistes. Le scénario, remarquablement bien écrit, est incontestablement la plus grande force du film. Sans aucun temps mort, il joue habilement des codes du genre pour nous surprendre et nous tenir en haleine : on ne sait jamais quelle direction va prendre l’intrigue, ce qui mine de rien n’est pas si courant dans un genre aussi codifié que le film noir.

Le casting est également à l’avenant : Audrey Totter est parfaite en épouse infidèle et manipulatrice, c’est la femme fatale dans toute sa splendeur, avec son regard de braise et sa moue hautaine. Richard Basehart est également impeccable dans ce double-rôle : d’abord mari faible et soumis, puis homme ferme et déterminé, c’est à bien des égards l’anti-héros typique du film noir, ce citoyen moyen qui se retrouve emporté dans la spirale du crime. Enfin, Barry Sullivan campe un inspecteur particulièrement savoureux, aux méthodes peu orthodoxes qui laissent le doute sur ses véritables intentions. Signalons encore la jeune Cyd Charisse dans un rôle un peu ingrat (la jeune femme pure amoureuses du héros, bien souvent ce sont des personnages assez fades car éclipsés par la femme fatale) mais qui s’en sort malgré tout plutôt bien (par contre sa romance avec Basehart est vachement expédiée : deux-trois scènes et c’est bon, il est prêt à l’épouser).

Pour ne rien gâcher, la réalisation de John Berry, sans être époustouflante, est efficace et maîtrisée. J’avais déjà beaucoup aimé son Menace dans la nuit, un huis-clôt étouffant et brillamment servi par un John Garfield exceptionnel. Tension n’est peut-être pas plus abouti en terme de mise en scène, mais son intrigue plus étoffée et originale fait que je le place encore un bon cran au-dessus. Un film noir à découvrir absolument pour les amateurs du genre, et il est bien dommage qu’il ne soit pas disponible en zone 2 (mais il est dispo aux USA dans le coffret Warner « Film Noir Classic Collection » volume 4, et dans une excellente copie qui plus est).

8/10
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Dim 13 Jan 2013, 16:48

Intéressant ce film, je connaissais pas non plus.
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Django Unchained - 7/10

Messagepar Count Dooku » Mer 30 Jan 2013, 12:34

Django Unchained, Quentin Tarantino, 2012


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Voilà un projet de Tarantino qui me faisait envie depuis son annonce, grand amateur de western que je suis, et en particulier du Django de Corbucci. Je ne suis pas un fan absolu de l’ami Quentin (seuls Reservoir Dogs et Pulp Fiction sont des chefs d’œuvres à mes yeux) mais j’aime bien l’ensemble de sa filmo, avec quelques réserves pour certains films (Deathproof en particulier). Bref, voir Tarantino s’attaquer à un de mes genres fétiches avait de quoi susciter une grande attente de ma part, et heureusement le résultat est très enthousiasmant, à défaut d’être totalement convaincant.

Tarantino oblige, on n’est évidemment pas face à un western conventionnel, et comme à chaque fois que le réalisateur s’attaque à un genre codifié, il s’amuse à l’adapter à sa sauce en y imposant ses ingrédients habituels (dialogues savoureux, violence outrancière, playlist perso, personnages décalés), de sorte qu’un tel film ne s’évalue évidemment pas selon les critères traditionnels du western. Et de fait, puisque si la première partie fait encore illusion, en faisant la part belle aux décors sauvages et aux éléments classiques du genre, la seconde consiste en un huis-clos prétexte à de jubilatoires joutes verbales dont Tarantino a le secret.
Et personnellement, je l’ai trouvé plus à l’aise dans cette partie à Candyland, on sent que Tarantino est davantage dans son élément que lorsqu’il filme les pérégrinations de nos deux protagonistes, et s’il n’y avait l’excellent Christoph Waltz (qui livre une fois de plus, après Inglourious Basterds, une prestation jubilatoire), pas sûre que cette première partie aurait tenu debout, tant l’acteur allemand porte alors le film sur ses épaules (Jamie Foxx est assez fade, chose qui ne s’améliorera hélas pas beaucoup à mesure que le film avance). Il y a bien le passage à la plantation avec Don Johnson, et la scène avec le KKK qui s’ensuit, pour venir dynamiter un peu cette première partie, mais globalement j’ai vraiment eu l’impression que le film ne commençait vraiment qu’avec l’apparition de DiCaprio, et tout le plan de sauvetage qui s’ensuit.

Dès lors, j’ai retrouvé le Tarantino que j’aime, le formidable dialoguiste capable de nous scotcher à une discussion fondamentalement banale, mais transcendée par le côté décalé et la performance des acteurs. Le fait que le film devienne alors plus cloisonné, presque théâtral, n’est dès lors pas du tout un défaut puisque ces scènes, toute statiques qu’elles sont, se révèlent nettement plus intenses et passionnantes que tout ce qui a précédé. Il faut dire aussi que, si dans la première moitié Waltz était un peu seul, il est ici assisté de deux acteurs d’exception, à savoir Leonardo DiCaprio et Samuel Lee Jackson. Le premier livre une composition de crapule vraiment époustouflante, prouvant par là-même qu’il est capable d’incarner des personnages détestables. Le second est carrément hilarant dans ce rôle de vieux serviteur Noir au look d’Uncle Ben, mais qui se révèle limite pire que son maître. Ces trois acteurs sont nettement au-dessus du reste du casting, à tel point que lorsqu’ils disparaissent du film, celui-ci perds d’un coup tout son intérêt.

En effet, la dernière partie (après la fusillade) est à mon sens complètement ratée. Primo, en termes de rythme, elle fait retomber lourdement le soufflé après un climax d’une intensité peu commune, ce qui est pour moi un défaut de construction menifeste. Ce n’est pas la première fois que je constate des problèmes de rythme dans le cinéma de Tarantino, à mon avis tous ses films à partir de Jackie Brown en souffrent, à des degrés divers. Ici, c’est d’autant plus flagrant du fait de la longueur du film, j’ai vraiment subi cette dernière partie, me demandant quand ça allait se terminer. Surtout qu’à part le caméo de Tarantino et sa fin explosive, il n’y a pas grand-chose à retenir de cette dernière partie, si ce n’est de mettre en avant le manque de charisme de Jamie Foxx dans ce rôle (je n’ai rien contre l’acteur, je le trouve très bon dans d’autres films, mais ici je le trouve à côté de la plaque).

Au final, j’ai aimé ce Django Unchained, mais sans pour autant adorer complètement, du fait de gros problèmes de rythme (surtout sur la fin) et d’une qualité d’écriture bien plus faible que dans les meilleurs films du réalisateur (quand on compare à Pulp Fiction ou Jackie Brown, il n’y a pas photo je pense). Ce qui fait que pour le moment, je le classerais comme l’un des films les plus faibles de Tarantino, loin devant Deathproof tout de même, mais moins bien qu’IB (qui, en dépit de quelques faiblesses, était bien fendard tout de même, et plus solide en terme de dialogues).

7/10
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 30 Jan 2013, 12:43

La dernière partie est nécessaire d'un point de vue cathartique et il faut tuer le vrai bad guy du film, c'est une fois encore finement écrit ne serait que le passage où Django barratine les autraliens, c'est là pour nous montrer qu'il a bien appris au près de Waltz et que désormais il sait lui aussi s'en sortir grâce à son bagou.
Pour le reste y a pleins de trucs où je suis pas d'accord mais la flemme, j'ai donné mon avis complet au bomcast hier.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Mer 30 Jan 2013, 12:55

J'ai vraiment hâte de l'écouter cet avis définitif :D


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Count Dooku » Mer 30 Jan 2013, 12:56

Peut-être mais vu que Jamie Foxx n'a pas le tiers du charisme de Waltz, ça fonctionne nettement moins bien à l'écran quand c'est lui qui essaye de baratiner. Certes il fallait un final cathartique, mais pour moi il aurait du s'inscrire directement dans le prolongement de la gunfight, de sorte de ne pas briser le rythme. Là, j'ai vraiment ressenti une rupture, la sensation que le film trainait en longueur, bref c'était loupé pour moi.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 30 Jan 2013, 12:58

Sauf que d'un point de vue "réaliste" ( par rapport au réalisme du film ) c'est impossible de finir le film dans la maison, le geste du Doc condamne tout le monde, Django aussi balaise soit il ne peut pas tuer tout le monde.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Count Dooku » Mer 30 Jan 2013, 13:01

Il aurait pu trouver quelque chose pour qu'il s'en sorte malgré tout à la suite de cette gunfight, c'est pas comme si ce genre de facilité était peu courant dans le cinéma d'action. D'autant que vu le nombre de gars qu'il avait déjà buté, c'est pas comme s'il en restait beaucoup à flinguer! :mrgreen:
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 30 Jan 2013, 13:03

Oue mais fallait buter les acteurs connu qui reste de façon marquante et pas comme ça dans le feu de l'action :mrgreen: ( pis il avait plus d'armes de toute façon )
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mer 30 Jan 2013, 13:41

Ce qui me sidère le plus, c'est que tu dises que Pulp Fiction est mieux écrit.

Sinon, j'avoue que ce qui sépare les deux climax, et notamment Django qui parvient à fausser compagnie à ses geôliers en ressortant un vieux papier de sa poche, fait légèrement retomber le soufflé. Et le premier climax est plus jouissif que le dernier.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Count Dooku » Mer 30 Jan 2013, 17:59

Ce qui me sidère le plus, c'est que tu dises que Pulp Fiction est mieux écrit.

Ah ben carrément, dans Pulp Fiction pratiquement chaque scène est mémorable, c'est carrément une anthologie de scènes cultes (bon, facile de dire ça avec le recul, mais tout de même). Et les dialogues sont nettement mieux écrits et surtout plus jubilatoires, sans doute aussi parce que le ton du film est à la base plus décalé et parodique que Django (qui est finalement assez sérieux dans la filmo de Quentin, même IB, sur un sujet pas moins grave, se permettait un traitement plus fun).

Enfin cela dit j'ai aimé le film hein, 7 c'est pas non plus du bashing! Du reste je m'étonne un peu des notes sur le forum, je trouve que ça surnote pas mal quand même. En comparaison, sur dvdclassik les avis sont nettement plus mitigés de ce que j'ai lu. A mon avis y en a pas mal qui vont le revoir à la baisse avec le temps.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar elpingos » Mer 30 Jan 2013, 18:42

Je pense tout pareil.
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