[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Scalp]

Le Jour de la bête Alex de la Iglesia - 1995

Déçu je suis, alors de la Iglesia je suis assez client, considérant un Crime Farpait comme la meilleure comédie de ces 10 dernières années et 800 Balles comme un putain de film, mais voilà je me rends compte que finalement l'humour chez de la Iglesia avec moi ça fonctionne pas toujours, j'avais déjà trouvé Mes Chers Voisins moyen.
Alors ici j'ai bien accroché au 45 premières minutes ( en gros jusqu'à la séquence d'invocation de Satan ) mais après j'ai décroché en trouvant ça de moins en moins drôle et pas été convaincu par le climax finale ( même si le petit budget ne pouvait pas permettre de folie ).

C'est con car vraiment la première moitié du film fonctionne bien avec ce prêtre persuadé qu'on est le jour de la naissance de l'antéchrist et qui fait tout pour convoquer Satan ( la première demi heure est vraiment géniale ), c'est bien rythmé et puis curieusement quand l'histoire devient plus rapide avec la recherche de la cache de l'antéchrist ça devient pète couille, me suis fait chier et j'ai trouvé que c'était de moins en moins drôle ( voir pas drôle du tout même ), alors que le début j'étais souvent mort de rire ( la partie dans la pension c'est bien fendard avec la mère qui sort le shotgun, le papy qui se ballade à poil ) c'est con aussi car à la fin on se rend compte que le postulat fantastique a été intelligemment utilisé ( sont il barge ou pas ) mais voilà me suis fait chier.

Par contre une fois de plus si y a bien un truc où on peut pas attaquer de la Iglesia c'est bien sur sa réal car on sent vraiment qu'il sait ce qu'il fait, il a toujours d'excellente idée de mise en scène et ça fonctionne souvent ( le mini plan séquence lorsque Segura cours avec la meuf dans l'appart, le plan large où on découvre les flics au dernier étage et nos 2 gugus 2 étage en dessous, quelques plans iconique surprenant, la mère de Segura au shotgun ).

Alex Angulo dans le premier rôle est très bon et j'aime bien son jeu tout en sérieux alors que son personnage fait vraiment n'importe quoi, Santiago Segura est bien marrant, bon c'est pas Torrente mais son perso est bien fendard quand même et son duo avec Angulo fonctionne vraiment.

Je trouve que dans un registre humour barré et trip nawak on est loin de Ballada Triste ( bon c'est pas la même ambition aussi c'est vrai ), enfin pour moi c'est un petit de la Iglesia loin de ses grandes réussites.

5/10

[Scalp]

7/10

Only the Valiant de Gordon Douglas - 1951

Gordon Douglas c'est clairement pas un gâche de qualité, le mec a fait beaucoup de film sans thune et il arrivait pas à combler le manque de moyen si bien que à part Barquero qui était tout juste sympa le reste c'est vraiment pas la joie.
Western militaire, un vrai sous genre à lui tout seul avec tout les films chiant de Ford sauf Fort Apache (toujours utile de rappeler que Ford n'a pas fait que des grands films), ici c'est en quasi huis clos ( on ne sort que très peu du fort ), le film réussit à rester captivant grâce à sa bonne galerie de personnage.
Après la petit intro de 20 minutes qui nous montre que Peck est quasi détesté de tout ses hommes ( et c'est amplifié par la mort d'un officier qu'il a envoyé en mission à sa place, et en plus cet officier était son rival amoureux ), Peck part en mission suicide avec une petite poignée d'hommes ( ivrogne, incompétent, peureux, déserteur, raciste ... enfin du beau monde ), le but sera de tenir un fort isolé mais bien placé ( les indiens ne peuvent arriver que d'un coté ) mais voilà comme j'ai dit Peck est détesté de ses hommes ( son seul tort est finalement d'être un officier rigide ) ce qui crée énormément de tension car on sent bien la tension et certains veulent réellement sa mort, c'est bien retranscrit et le danger est aussi bien à l'intérieur du fort qu'a l'extérieur.
La scène où il crève l'abcès en expliquant qu'il a choisit tout ces hommes car c'était ceux qui étaient le moins important est une excellente séquence, bon après dans son déroulement c'est routinier et sans surprise, les indiens font des petites escarmouches avant la grosse attaque finale mais c'est clairement plaisant à suivre grâce à pleins de bons personnage certains même originales puisque ici on a carrément un soldat arabe, cette galerie de personnage est emmené par un Gregory Peck qui joue un héros loin d'être sympathique et en fait je trouve que ça ressemble beaucoup à Dirty Dozen.
Le seul tort du film est son happy end beaucoup trop improbable car sans cette fin le film aurait carrément été meilleur.

Gordon Douglas s'est accommodé de son petit budget et le coté tournage en studio est bien géré, déjà de part l'utilisation du N/B qui masque un peu la misère des décors qui en couleur aurait clairement donné un coté cheap et ce décors de fort est plutôt pas mal.
Après il gère bien son noir et blanc avec un jeu sur les ombres intéressant et puis il se montre très à l'aise pour les séquences d'action ( chose que je savais déjà car même si ses westerns sont rarement bons y a toujours d'excellentes séquences bien branlées : l'intro de Rio Conchos ou le combat dans la Maitresse de Fer ) on a une super baston à main nue entre 2 soldats capturés par les indiens qui vont se foutre sur la gueule pour éviter les tortures indiennes.
Et puis Douglas se montre aussi très à l'aise sur les moments d'attente et on pense un peu Quand les Tambours s'arrêteront.

Pour un film du début des 50's on pourrait presque parler de western violent avec un tomahawk dans la gorge et un impact de balle sanglant et puis on a même un final à la gatling.

Gregory Peck dans ce genre de personnage est une évidence, il a la prestance pour interpréter ce type de perso droit dans bottes qui ne montre jamais ses sentiments ( on pense à Capitaine sans Peur ), en fait la plupart de ses meilleurs rôles c'est dans des westerns : Cible Humaine, Bravados, Ville Abandonné ou encore L'Homme Sauvage, belle filmo quoi ( d'ailleurs ce film est celui que Peck aime le moins, bizarre quand voit quelques grosses merdes qui parcourent sa filmo ), le reste de la distribution c'est du second rôle solide de l'époque : Ward Bond qui joue forcément un alcoolique, Neville Brand qui joue forcément un sale type, dommage que Jeff Corey ( un des méchants dans l'attaque de la malle poste ) ne soit pas plus présent car son personnage d'éclaireur est vraiment bon.

Vraiment un bon petit western sympa bourré de qualité, à voir clairement, un film meilleur que certains Ford militaire considéré comme géniaux.

[Dunandan]

Crimes à Oxford Alex de la Iglesia - 2008

Ca passe pas le stade de la seconde vision, c'est un thriller whodunit vraiment plan plan plombé par un intrigue tarabiscoté à base de dialogues matheux plus lourdingue les uns que les autres.

Pour son premier "gros" budget international, De la Iglesia livre un film très sobre où on ne retrouve pas sa folie habituel, le film est un cluedo géant dans un très bon décors ( situé l'intrigue à Oxford est bien ) malheureusement comme je l'ai dit on se bouffe une intrigue tarabiscoté et la fin explicative plombe bien le truc, reste tout de même une bonne galerie de personnage et leur interactions : la relation Wood/Hurt, et le triangle amoureux fonctionne très bien malheureusement ça ne suffit pas à rendre le film réellement captivant de ce fait les meilleurs scènes du film sont de loin ceux qui n'ont pas ( ou presque pas ) de rapport avec l'intrigue à savoir les 2 flashback l'un sur le gars qui devient fou et l'autre sur celui qui voulait assassiner sa femme.
Je vois très bien ce qui à intéresser de la Iglesia dans cette histoire, en bon fan de Hitchcock il y a vu le moyen de refaire La Corde avec lequel il partage pas mal de points commun, par contre on regrettera le manque évident d'enjeu :

on a presque des meurtres quoi

même si la fin bien cynique est plutôt sympa, on est quand même devant un film avec plus de 50% de dialogues casse couille.

Le style de de la Iglesia est ici très sage, il adapte même sa mise en scène au coté anglais du film et on est plus proche de Barnaby que des autres films de l'espagnol, on retiendra tout de même un excellent plan séquence à la steady où on a l'impression qu'elle vole et où on nous présente tout les personnages ( enfin tout les possibles coupables et il livre même l'énigme avec cette scène ), sinon le reste du film est quand même assez plan plan sans que ce soit forcément un défaut vu que c'est surtout un film à script, mais pas de chance le script est pas génial donc du coup la réal sauve rien du tout et on a même des trucs un peu honteux pour l'espagnol comme la scène du toit qui est loin d'être marquante alors qu'elle avait un gros potentiel et je parle pas du climax avec le bus qui est lui est complétement pourri.

Le casting tient bien la route Wood et Hurt sont tout les 2 convaincant ( Hurt bouffe même carrément l'écran à chaque apparition et cela avec des dialogues bien lourdingue en plus ) et la galerie de personnages secondaires est bien fun : l'infirmière of course ( Leonor Watling et son 90 D c'est du lourd ), l'inspecteur grognon et l'étudiant étranger jaloux, par contre Pinon y sert à que dalle.

Dommage que ça manque d'ampleur, ça va jamais plus loin que son histoire "de base" et c'est vraiment dommage car on sent vraiment que De La Iglesia il est bridé sur ce film et du coup on se retrouve devant un truc anecdotique au possible.

5/10

[Scalp]

Bury me High Tsui Siu Ming - 1991

Film au fort potentiel malheureusement rarement exploité, en tout cas ce film confirme tout le bien que je pense de Tsui Siu Ming, ici il a un budget confortable ( pour une prod de cet acabit ) et du coup il hésite à foutre du beau plan large avec pleins d'explosion, de même qu'il y a un gros travail sur les cadres et la photo chose qu'on est pas spécialement habitué à voir dans les prods HK de l'époque.
Bon l'histoire c'est clairement pas passionnant, y un truc à chopper et pleins de monde veut le chopper ( des gentils et des méchants quoi ) et tout le monde se foutra sur la gueule, et puis vu qu'on est à HK on a de l'exécution sommaire d'innocent qui fait toujours plaisir.
Le gros intérêt du film c'est son casting martial avec Chin Ka Lok, Yuen Wah, le réal lui même qui se débrouille bien et coté féminin Moon Lee et Sibelle Hu, malheureusement tout ce beau monde a finalement peu de scènes d'action : la première dans une boite de nuit avec les 2 héros dure à peine 5 minutes ( on a de la belle cascade quand même ), la seconde c'est un face à face entre Ka Lok et un homme de main et c'est bien sympa ( visuellement très réussit ) et puis on a le climax finale de 20 minutes avec explosion en série ( c'est son truc au réal de faire des explosions avec les acteurs juste à coté ) et un fight Chin Ka Lok vs Yuen Wah bien sympa.
Bon c'est clairement destiné au fan hardcore du genre, mais les rares combats valent clairement le détour.

5/10

[pabelbaba]

Le potentiel du truc n'est clairement pas exploité, mais c'est assez sympa, j'en ai un bon souvenir (genre 6-6,5). T'as vu son Mirage? Ils en parlent tout le temps en des termes élogieux sur HKmania et HKCM.

[Scalp]

Ouep c'est pas mal ( y a ma critique de référencé ) mais bon la copie vraiment affreuse aide pas pour mater le film.

[pabelbaba]

J'avais oublié. Je vais essayer l'Albanie dans les mêmes conditions, car autrement ça doit vraiment être mort de chez mort.

[Alegas]

Flight Robert Zemeckis - 2012

Bon Zemeckis j'aime rien et c'est pas ce film qui va me faire changer d'avis. J'ai trouvé ça super mal écrit, allez hop on rajoute un perso féminin parce qu'on se dit que c'est toujours cool, et va y qu'on brode 2h20 sur un truc qui aurait pu durer 1h40 et va y qu'on bouffe du préchi précha bien comme j'adore, la fin c'est le summum ça m'a tuer.
Surtout que le potentiel de départ est bon un gars drogué et alcoolique devient héros malgré lui, il est à la fois héros et complétement dangereux et irresponsable, mais ça c'est jamais traité on préfère se concentrer sur le problème alcoolique hautement passionnant.
Le sois disant super crash, oue bof quoi, pas de quoi se palucher, je préfère largement celui de The Grey beaucoup plus immersif.
Denzel tire très bien la tronche, bon je suis méchant il est quand même pas mal le Densel, Goodman je l'aime bien mais y fait quoi dans ce film ? y se sont dit bon la gonzesse on a, maintenant faut un perso cool quand même parce que l'alcoolisme c'est pas cool comme sujet.
Le seul truc que j'ai aimé dans le film c'est le soundtrack, bon les choix musicaux et les placements ça fait Scorsese du pauvre mais c'est des bons titres.
L'alcool c'est pas bien, mais heureusement Dieu est là.

2/10

[Jed Trigado]

[Mark Chopper]

Le sois disant super crash, oue bof quoi, pas de quoi se palucher, je préfère largement celui de The Grey beaucoup plus immersif.

Je peux comprendre tout le reste, mais là ça sent la mauvaise foi. Si tu détestes tout Zemeckis, je me demande bien pourquoi tu as perdu ton temps à regarder ce film. Tu comptes mater les prochains ?

[Scalp]

Bein je croyais que ça allait être bien et pis je l'ai pris suite à l'avis de Heatmann, après c'était trop tard pour annuler la commande, et là oui c'est clair Zemeckis j'arrête.

[Scalp]

Sunchaser Michael Cimino - 1995

Un beau film terriblement naïf et prévisible ( bon ça c'est logique vu l'histoire que ça raconte ) mais qui réussit tout de même à émouvoir, bon on passera sur l'écriture des personnages un brin caricatural ( même pas un brin en fait, complétement ) et la relation entre les 2 personnages bien téléphoné pour se concentrer sur les belles images de ce road movie qui se transforme en un retour aux sources et sur ce point de vu là on est clairement devant un film de Cimino, un cinéaste qui n'aura eu de cesse ( pour ses films majeurs, ce qui exclut les 2 daubes que sont Maison des Otages et Sicilien ) de se questionner sur les origines de son pays.
Mais voilà le film en plus d'être prévisible y a des trucs un peu WTF par moment amplifié par le jeu approximatif des actrices : la caissière qui enfume son bébé, la serveuse au gros nibard ou bien encore la femme de Woody qui s'est trompé d'époque avec sa coupe de cheveux so 80's ( enfin sa coupe de cheveux est raccord avec la typographie du générique tout droit sorti de Live and Die to LA ) et les rebondissements ( qui se font au grée des rencontres comme dans tout road movie ) sont loin d'être marquant.
Par contre y a un aspect du film que j'ai bien aimé c'est qu'on quitte petit à petit à la civilisation, plus le film avance plus on retourne à la terre et on passe donc du Hood à la petite bourgade typé western pour se terminer dans les grandes étendu du Grand Cayon.
Heureusement la relation entre les 2 personnages même si téléphoné fonctionne très bien et leurs scènes de dialogues sont souvent touchante ( quand les 2 perso s'ouvrent l'un à l'autre çà donne des belles séquences qui fonctionnent ) et même drôle par moment ( le coup du crotale c'est fendard ), par contre tout ce qui touche à la spiritualité ça met un peu passer par dessus la tête c'est pas un thème qui me parle et ça me parlera jamais.

Sur la réal bein y a pas grand chose à reprocher ( un FX un peu moche sur la fin, un faux raccord lors d'une course poursuite ) car bon Cimino film le grand ouest comme peu de réal de sa génération, Cimino dès son premier film savait filmé les grands espaces et c'est quelque chose qu'il a jamais perdu ce savoir faire, ici on a donc pleins de supers plans avec des paysages à pertes de vue, malheureusement le film se résume un peu à ça en réal car à coté y a pas de scènes qui mérite vraiment qu'on s'y attarde on sent que c'est du Cimino en pilote automatique et le pire c'est quand il essaye de faire un truc à la réal ( genre une séquence en 360 ) c'est pour une scène sans aucune importance ( une scène de restau au début du film ).

Woody Harrelson, ses premières scènes j'avais du mal, je le trouvais pas dans le personnage, y a un surjeu un peu gênant puis plus le film avance plus il gagne en assurance et au final c'est une bonne prestation, Jon Ceda est pas trop mal et il arrive bien à donner les nuances voulu à son personnage mais faut passer au début sur le coté racaille de son perso qui devient un peu pénible par moment, toute la galerie de second rôle est par contre déplorable y a pas un acteur pour rattraper l'autre et ça m'a fait de la peine pour Anne Bancroft une actrice que j'aime bien qui ici à un rôle bien pourri.

La BO de Maurice Jarre est sympa mais il a fait tellement mieux.

Dernier film de Cimino complétement mineur, quand il se termine on ne garde en tête que des belles images ( c'est déjà bien ).

6/10

[Jed Trigado]

Bon au moins tu fais l'effort de faire des nuances dans tes reproches , mais le fait que ce soit caricatural (au niveau de l'allure des personnages, j'entends) au début est à mon sens, quelque chose de conscient de la part de Cimino. Il fait dans le bling-bling avec gros plan sur la Rolex, sur une musique disco avec la Porsche quand on voit Harrelson pour la première fois, pour bien montrer que le gars n'a plus rien de l'Américain modèle, il est devenu le produit d'une époque qui est consacrée au pognon et au culte du corps, plus qu'aux valeurs fondamentales. Le film ne dure pas 4h donc, la réal doit se montrer très directe au départ pour ensuite prendre de l'ampleur au fur et à mesure que le voyage s'avance pour nos deux compères.

Idem pour Blue, qui parait n'être qu'une racaille de plus, alors quand bien même il n'a pas eu le droit à une superbe éducation, il tient à se retrouver dans sa culture ancestrale et montrera plus d'une fois qu'il vaut bien mieux que sa condition de petit voyou.

[Scalp]

Non mais ça va plus loin que ça dans la caricature, genre Blue bein en fait c'est pas un vrai gangsta, en vrai il est gentil, j'aurais aimé une approche plus subtile que il a tué son beau père qui battait sa mère donc du coup on nous oblige à l'aimer.

[Jed Trigado]

Mais justement, d'accord il a tué son beau père, mais tu vois que le gars c'est pas un rigolo quoi et puis surtout qui te dit qu'il ne s'est pas battu, qu'il n'a pas galéré étant gosse ? Et puis surtout, je trouve ça honnête, car faire du petit indien, un assassin sans le moindre remord n'est pas vraiment en accord avec la vision très positive du film. Il y a du bon en chacun de nous.

Cimino ne s'amuse jamais à dire untel est bien, untel est un salopard, il ne juge strictement personne sur ses origines (qu'elles soient raciales ou sociales), en cela il rejoint les grands fondamentalistes américains qui défendent des idées plus des personnes. Chose qu'aujourd'hui on ne voit plus du tout au cinéma, mis à part peut-être le Broken Trail de Walter Hill (et encore, c'est un téléfilm !).