[Caducia] Mes Critiques en 2013

[Jimmy Two Times]

Je te félicite pour ta critique. Je te félicite pour ta critique.

[caducia]

tu portes bien ton pseudo

[caducia]

Blood Creek

Réalisé par Joel Schumacher Avec Dominic Purcell, Michael Fassbender, Douglas Roger Epouvante-horreur , Thriller - 1h30

3/10

Synopsis

Depuis sa plus tendre enfance, Henry Hill, né d'un père irlandais et d'une mère sicilienne, veut devenir gangster et appartenir à la Mafia. Adolescent dans les années cinquante, il commence par travailler pour le compte de Paul Cicero et voue une grande admiration pour Jimmy Conway, qui a fait du détournement de camions sa grande spécialité. Lucide et ambitieux, il contribue au casse des entrepôts de l'aéroport d'Idlewild et épouse Karen, une jeune Juive qu'il trompe régulièrement. Mais son implication dans le trafic de drogue le fera plonger...

Critique

Film d'horreur qui manque cruellement d'originalité et de finesse. Pourtant la présence de Michael Fassbender dans la distribution peut rendre cette série B alléchante, de même que le cinéaste aux manettes.
La partie introductive est tout simplement sublime en noir et blanc avec une touche rétro qui sent bon l'authenticité et donne un peu de corps à l'intrigue. Michael Fassbender offrant une belle prestation classe et charismatique emplie de mystère.
Malheureusement, cette once d'intelligence disparaît assez rapidement et laisse place à un film d'horreur basique semé de relans fantastiques. Le déroulement de l'action est linéaire ne ménageant quasiment aucun suspense, les personnages sont très peu attachants dénué de personnalité ou de passé. Dominic Purcell incarne le lourdeau de service, comme d'habitude. Henry Cavill brille par sa plastique mais pas par son jeu et enfin Michael Fassbender est tout juste à mourir de rire derrière son masque monstrueux de Jeeper Creepers vraiment infâme avec des effets spéciaux à vomir.
Le coté original du cadre historique est totalement laissé de coté et le métrage sombre en un simple slasher d'une extrême pauvreté.

[caducia]

Wolf Creek

Réalisé par Greg McLean Avec John Jarratt, Cassandra Magrath, Kestie Morassi Epouvante-horreur -australie -2006 - 1h35

5.75/10

Synopsis

Trois jeunes randonneurs partent pour trois semaines de trekking dans le désert australien. Ils en profitent pour aller admirer Wolf Creek, un cratère causé par un météorite vieux de plusieurs milliers d'années. Cette nuit-là, ils retrouvent leur voiture en panne. Lorsque un autochtone leur propose de l'aide, ils se croient sauvés. Pourtant, le vrai cauchemar commence...

Critique

Un survival de facture plutôt classique "inspiré de faits réels". Ce métrage se démarque par son hyperréalisme, une ambiance isolée crasseuse à l'image de son boogeyman qui apporte son atout "charme" et authentique au film. Le cinéaste joue sur les changements d'ambiance où comment passer d'un petit week-end sympa entre potes au cauchemar absolu. Contraste saisissant entre la fabuleuse nature australienne et le baraquement du tueur.
Coté casting mis à part le fameux sous Crocodile Dudee qui assure le show, le reste c'est vraiment une brochette d'acteurs substituables.
Mick Taylor est donc le personnage central qui ne fait pas dans la dentelle mais son charisme et le ton qu'il emploie est unique et vaut le détour.

Malheureusement le film s'étale sur une durée extrêmement courte, si on retire la partie introductive, il ne reste pas grand chose coté action, ainsi on comptera 4-5 scènes intéressantes sur la totalité du survival. Ainsi, le réalisateur ne prend pas de détour, ne se perd pas en fioriture allant à l'essentiel, presque aucun suspense. Ce qui est bien dommage, une petite demi heure supplémentaire aurait donné droit à plus de rebondissements, ici c'est très expéditif.
Le film s'inspire directement de classiques du genre "Massacre à la tronçonneuse" , "la colline a des yeux", "délivrance" avec un cadre isolé peuplé de détraqués tortionnaires d’où personne n'en réchappe. Une recette qui fonctionne mais ici il manque un peu de renouveau pour rester scotchés.
Une réalisation tremblotante qui cadre bien avec l'ambiance comme si on ressentait les mêmes émotions, le même stress que les victimes, fuyant du regard le meurtrier et évitant les plans trop gores, même si ici les amateurs auront leur compte. Des décors minimalistes très sales mais d'un autre coté on n'avait pas besoin de plus.

[Dunandan]

Les Aventures du baron de Münchausen

Réalisé par Terry Gilliam Avec John Neville, Jonathan Pryce, Sarah Polley Aventure , Comédie , Fantastique - UK-ALL-US -1989 - 2h04

6.5/10

Synopsis

Le siècle des Lumières. Une ville s'apprête à succomber sous les assauts des Turcs. Seul le théâtre royal est encore debout où comédiens et machinistes s'échinent à donner un spectacle potable mais invariablement hué par les spectateurs. Ils présentent ce jour-la "Les Aventures du baron de Münchausen" quand au beau milieu d'une scène, un vieillard se lève et revendique l'identité du baron de Münchausen. Il propose alors aux habitants incrédules de chasser les Turcs. Pour ce faire, il leur demande de l'aider à retrouver ses quatre anciens compagnons d'aventures.

Critique

Une oeuvre majeure de la filmographie de Terry Gilliam mais qui possède un coté assez avant gardiste et totalement barré qui n'embarquera pas forcément tous les spectateurs dans ces aventures farfelues.
En effet, cet univers déjanté possède de multiples références culturelles pour un résultat enchanteur mais assez brouillon sans réel fil conducteur. On y retrouve un peu de Jules Vernes, de la mythologie Grecque, références et décors orientaux et occidentaux voire lunaire façon Melies.

Le film est loin d'avoir les pieds sur terre, nous sommes ballottés d'une ambiance à l'autre passant du paradis aux enfers en quelques secondes, Gilliam se moquant des règles spatio-temporelles les protagonistes pouvant vieillir ou rajeunir à souhait (selon son état d'esprit), voler dans les airs sans se soucier de la pesanteur.
Cette multiplicité d'univers peut réveiller notre âme enfantine mais peut aussi nous gaver en nous perdant totalement pour les gens les plus rationnels qui tentent de trouver un fondement solide au script.
Pour ma part, je n'arrive pas à me vider la tête et à adhérer à 100 % au délire du cinéaste, je trouve le film très inégal avec des scènes originales poétiques riches visuellement mais d'autres séquences sont juste ridicules et sans intérêt.
Coté casting, John Neville campe le fameux baron avec excellence, et il faut être un sacré monstre de talent pour incarner ce Baron farfelu au caractère bien trempé qui s'incruste à la moindre occasion et ne s'attire que des ennuis, heureusement qu'il a des amis loyaux. Le reste du casting est assez banal, on notera la jolie présence de Uma Thurman très bien mise en valeur, Jonathan Pryce en rôle de fourbe.
A noter que je trouve que John Neville a des faux airs de Jean Rochefort ce qui peut expliquer leur collaboration avortée avec Lost in la mancha.

Les gros points forts du film sont les décors incroyablement démesurés, esthétiquement réussis pour la plupart alors qu'à l'époque on ne peut pas dire que les effets spéciaux soient en béton pourtant ils restent tout à fait honorables. On a donc un doux mélange de cadres lunaires, de palais majestueux, d'un aperçu des enfers façon Seigneur des anneaux, des entrailles d'une baleine...un résultat foutraque qui ressemble étrangement à "L'Imaginarium du Docteur Parnassus " avec le coté baroque et dorures clinquantes et un hommage au théâtre et à ses décors en carton pâte. On notera aussi la présence de freaks, allant du nain au colosses etc...une grande palette de personnages du plus lâche au plus courageux.

Il est dommage que le script débridé soit si décousu et qu'on passe un peu du coq à l’âne avec pour seul fil conducteur le Baron et la gosse. Un film très inventif qui pourrait paraître destiné à un public enfantin mais si on y regarde de plus près, les dialogues sont assez crus par moments avec plein de sous entendus et multi-référencé.
Un métrage audacieux, onirique qui nous transporte de surprises en surprises qui alterne moments d'évasion et de poésie pure et séquences lourdingues.

[caducia]

Le Secret des frères McCann

Réalisé par Tim McCanlies Avec Robert Duvall, Michael Caine, Haley Joel Osment Comédie 2004 - 1h51

6/10

Synopsis

Une fois de plus retiré à sa mère incapable de l'élever, le jeune Walter est confié à la garde de deux grands-oncles, Hub et Garth, mystérieusement réapparus après trente ans d'absence. Bien que riches, les deux hommes refusent obstinément de dépenser le moindre sou.

Critique

Une petite surprise avec ce film dont l'affiche est assez affreuse mais qui reste néanmoins bien rafraîchissant avec un mélange de générations agréable.
Du coté des vieux, on retrouve un sacré duo Robert Duvall et Michael Caine qui sont irrésistibles avec des airs bougons qui tirent sur tout ce qui bougent mais le film porte bien son nom français ils ont en effet un secret. C'est le jeune Haley Joel Osment qui est un peu le boulet de service qui va se charger de leur tirer les vers du nez.
Même le jeune Haley qui est en général une tête à claques livre une prestation honorable et crédible.
Le film joue la corde nostalgique à fond avec les histoires des vieux briscards à travers le monde, mais on ne sait jamais si ces faits sont réels ou fantasmés mais elles sont très tourmentées et ressemblent un peu à Indiana Jones.
Le gosse qui écoute ça émerveillé donne un coté attendrissant au film, de même que l'évolution de sa relation avec ses oncles.
Au final, le métrage se révèle plaisant à regarder et pour toute la famille avec une morale assez convenue mais çelà reste un divertissement efficace grâce à son casting de choc et un petit coté déglingué pour un résultat savoureux.

[caducia]

\\\ Bilan Mars 2013 ///

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[Eikichi Onizuka]

Pitch Black

Réalisé par David Twohy Avec Vin Diesel, Radha Mitchell SF , Thriller 2000 - 1h30

6.75/10

Synopsis

Un vaisseau spatial transportant une quarantaine de civils est percuté par une météorite et se crashe sur une planète inconnue. Les membres de l'équipage périssent dans l'accident, à l'exception de Fry, une jeune pilote, et de quelques survivants. Parmi eux, un imam et ses disciples, un antiquaire, une géologue, une adolescente, le chasseur de Johns et Riddick, un criminel endurci en cours de transfert vers sa prison. Alors que le petit groupe tente de s'organiser sous un climat aride de jour perpétuel dominé par trois soleils, ils découvrent qu'une éclipse va bientôt frapper la planète, permettant à de monstrueuses créatures nocturnes de se mettre en chasse...

Critique

Un film de SF d'assez bonne facture mais que je n'ai pas trouvé révolutionnaire avec un mélange d'alien, starship troopers, malheureusement le film reste assez inégal dans la longueur malgré quelques moments de fulgurances.
L'univers semble assez cohérent dans son ensemble avec ce milieu désertique et ses teintes saturées ou délavées selon les moments qui peuvent rappeler le livre d'Eli, pourtant je trouve que l'esthétisme du livre d'Eli est beaucoup plus réussi que celui de Pitch Black.

Au début du métrage, les couleurs sont très délavées (je ne sais pas si c'est lié à la qualité du DVD ou c'est conforme à l'original) on a l'impression que le film est très ancien, puis vers le milieu du film les images deviennent plutôt agréables avec un contraste plus affirmé et des noirs profonds, le film prend alors toute son ampleur en ambiance nocturne pleine de tension.

Il est dommage que les effets spéciaux ne soient pas toujours à la hauteur avec des maquettes assez visibles et des incrustations de moyenne facture, de même la vue subjective du personnage de Riddick qui peut voir la nuit n'est pas de toute beauté et fera penser "aux serpents dans l'avion" ou autres films de monstre (Lake placid par exemple).
Néanmoins, il y a de très bonnes trouvailles mais le must réside dans le personnage nyctalope de Vin Diezel qui assure le show par sa prestance et par le caractère bien trempé de son personnage très bestial peu sociable. Ce personnage mystérieux et ambigu très violent permet de préserver un certain suspense sur l'intrigue à savoir s'il restera fidèle avec ses semblables ou est-ce qu'il va préférer la facilité et se la jouer solo ce qui le rend imprévisible.

On ne s'ennuie guère devant le film qui est bourré d'action mais de façon correctement dosée, mais on n'est loin d'un chef d'oeuvre car on ne fait pas trop travailler son imagination et le script reste très banal ce qui est contrebalancé par une mise en scène travaillée. Il est dommage que les rôles secondaires soient si fades.
Un univers infréquentable qui grouillent de bestioles avec des rescapés prêts à s’entre-tuer pour survivre...Heureusement que certaines se détachent brillamment comme les scènes sous la pluie inspirées de Blade Runner.

[makrobio]

J'approuve ton acteur du mois car oui Ryan Gosling est sexy (même en blonde platine) !

[osorojo]

T'es dure avec Pitch Black quand même ! Je trouve pour ma part que Radha Mitchell apporte une belle complémentarité à Vin. Les autres acteurs sont peut être en retrait, mais c'est aussi ça le concept des Riddick, tout focaliser sur ce perso badass. En ça je trouve le film très réussi, Vin est parfait pour le rôle et irradie littéralement l'écran avec son perso burné.

Et puis pour les effets spéciaux que tu compares à Eli, c'est un peu cavalier. Eli 80 millions de budget, Pitch Black, 23 millions, les contraintes ne sont pas les mêmes ^^ Et honnêtement, pour l'avoir revu y a pas longtemps, je trouve les images vraiment superbes sur Pitch Black. Ce minimalisme désertique dans lequel il baigne fait que rien ne semble faux, alors j'ai peut être des yeux en carton, mais les incrustes ratées dont tu parles, je les ai pas spécialement remarquées. Et tout ce final dans le noir est quasi virtuose dans sa mise en scène, attaquer le film sur son côté esthétique en le jugeant vieilli est quand même assez sévère, à mon sens en tout cas ^^

Pour Ryan, normal qu'il plaise aux dames avec son petit côté angélique

[caducia]

Pour Ryan rappelons que nous sommes un jour particulier.

[Scalp]

Il est mort ?

[caducia]

Tu n as rien suivi mon pauvre.

[osorojo]

C'est bas ça Caducia !

J'suis sur que tu l'aimes en secret

@scalp : glauque !

[Alegas]

J'aime bien Pearl Harbor mais de là à le ranger en classique à côté de Goodfellas...