[elpingos] Mes critiques en 2013

[Mark Chopper]

Détournement complet du topic d'Elpingos qui espérait une tournure romantique après sa critique

[Scalp]

On va rester dans le thème, mon plus bel exploit c'est devant Le Livre de la jungle 2 ( et non elle avait pas 8 ans )

[Heatmann]

desoler elpingos pour le Hs , mais la je doit citer la battle final ;



alors celle la , quand je l'entand, jme souvient direct de la bataille acharner pour essayer de quand meme suivre et voir le film ( que j'adore et en salle en le decouvrant en plus j'etait comme ca ) et pour foutre ma main dans le bon sens dans le froque de la dite nana , ce qui pour ne pas passer pour un creve la dalle , n'est pas une mince affaire , genre tout les 2 min tu avance de 1 cm en scredd

[Mark Chopper]

Putain, j'adore ce film et tu vas changer ma vision là !

[Scalp]

Oue maintenant tu vas imaginer Heatmann la main dans le sac

[Heatmann]

jogging addidas blanc , stan smith , M&M's et cherry coke

[Scalp]

un vrai petit Run Dmc

[elpingos]

Je m'égare au milieu de ces très intéressants témoignages sessuels pour commenter ta critique. Perso, je l'avais trouvé un peu poseur ce Paris, pas spécialement convainquant. En gros, j'avais apprécié, mais j'avais trouvé, si je me rappelle bien, qu'il manquait quelque chose. Qu'en l'état cet immobilisme choisi pour accompagner le perso de Duris était finalement assez pompeux sur le long terme. J'avais trouvé que le film manquait de cette fougue et de cet anti conformisme qui font le cinéma de Klapisch habituellement.

Ha ben c'est marrant, moi je trouve que sous des airs peut-être un peu poseurs en effet, le film est super surprenant à de nombreux égards. Un peu comme dans le Péril Jeune quand Klapisch nous montre tout le départ d'un de ses persos pour l'Angleterre, avec musique et tout, c'est assez émouvant, et puis finalement retour au réel, et le mec explique qu'il est jamais parti... Là Paris y a plein de trucs comme ça, en plus avec des trucs bien plus décalés et "subversifs" que d'habitude, avec un script qui nous amène constamment là où on ne l'attend pas et qui ne donne aucune réponse, aucun happy end. Ainsi le côté parenthèse, instantané de vie, est super bien gaulé ... Et puis l'immobilisme de Duris est super symbolique, c'est un danseur qui en chie, dans une capitale, il le subit cet immobilisme et c'est un peu le regard du film. Y a des défauts c'est sûr, mais moi des films de Kalpisch c'est peut-être celui qui me parle le plus.
Bref.

Désolé, les mecs, je vous laisse reprendre vos débats.. Moi j'ai jamais dû aller voir une bouse pour niquer. Par contre le DVD de la Ligne Rouge m'a aider à endormir une meuf dans mes bras. Quelques câlins plus tard et c'était gagné... Merci Malick

[Criminale]

Moi je l'ai emmené voir Tree of Life, et ben elle a plus voulu aller au ciné avec moi avant un bout de temps.

[Alegas]

THE MASTER
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Paul Thomas Anderson (2012) | 8/10

Après le choc There Will Be Blood et son odeur de pétrole et de sang, PTA enfonce le clou d'un cinéma elliptique au service de sa vision de l'homme et de l'Amérique. Et en dignes successeurs à ses monstres Daniel Day Lewis et Paul Dano, c'est ici Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman qui endossent les rôles de ces personnages ambigus et déstabilisants, attachants mais rongés intérieurement.

Chez PTA, la folie des hommes est toujours montrée d'une manière intime, et ses personnages dans cette nudité crue en deviennent passionnants. Voguant au gré d'images somptueuses et de plans séquences délicats, les simples mortels des films de PTA évoluent dans une vie somme de confrontations. Les rapports de force tiennent presque de la tragédie et il filme ces échanges avec une maestria prodigieuse.

Mais ici, malheureusement, le propos du film n'a peut-être pas la même force de TWBB, ni l'aspect hautement ludique de Punch Drunk Love, et encore moins l'émotion de Magnolia. Et même si cette ligne de crête qui le caractérise est toujours tenue avec une grâce exemplaire, le propos et l'intensité du film n'est que trop réduite aux partitions prodigieuses des acteurs. Le propos s'en trouve donc un peu trop allusif et la démonstration, à tourner ainsi un peu trop en rond, perd un peu de son impact.

Le sujet est certes traité (la scientologie et plus largement l'emprise psychologique sur les errements d'un homme), de manière assez fascinante, et on aurait donc tort de parler d'ineptie; mais peut-être le goût de PTA pour l'ellipse lui porte tout de même préjudice, en terme d'intérêt car certains risquant de trouver le temps long. En tout cas sur le fond.

Car d'un point de vue formel, technique et interprétation (les 2 grands sont énormes, et le reste du cast est tout aussi brillant, Amy Adams notamment en figure féminine) le film est tout de même un petit bijou cinématographique. Et l'Art si maîtrisé de très bel esthète a donc tout de même de quoi secouer; à défaut de convaincre.

[Moviewar]

[Dunandan]

LE VILLAGE
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M. Night Shyamalan (2004) | 8,5/10

Le Village est un film que je revois nettement à la hausse, à l'instar de Incassable, car dans le prolongement des thèmes de son jeune réal, il s'agit d'une sacrée fable moderne bourrée de sensibilité et de ce mélange élégant d'angoisse et de romantisme. Shyamalan réussit une fois de plus un portrait humain passionnant en même temps que la trame fantastique singulière revêt un classicisme bienvenu. A partir de cette histoire de Village reclus, il aborde quantité de thèmes, les secrets de la culpabilité, la peur et son pendant le courage, et son film allie l'intelligence au spectaculaire. Grâce à une réalisation magnifique, plans et cadres sublimes, travellings brillants, les acteurs trouvent un écrin de luxe pour des scènes de dialogues impeccables et livrent des compositions parfaites, notamment Bryce Dallas Howard en jeune héroïne aveugle. A l'instar de sa très belle partition musicale, le film est une symphonie faite de symboles, sombre et colorée. On aurait tort de trouver ce film simpliste, tant sa naïveté n'a rien de mièvre et au contraire son efficacité est totale et sa ligne directrice parfaite. Car Shyamalan continue de s'interroger ici sûrement sur ses thèmes favoris. Et les fondements de son cinéma fantastique entre l'intime et le social ainsi que sa réal sensible et remarquable ont la force patiente des grands maîtres.

[Mark Chopper]

Excellent choix de capture. Je t'invite à écouter cet avis d'un critique de Mad Movies qui m'avait totalement fait réévaluer à la hausse ce film que je n'avais pas aimé en salle.

[elpingos]

Merci Mark pour le lien, je m'écouterai ça un de ces 4...
Sinon j'ai choppé Signes du coup, je me materai prochainement (jamais vu).

[Moviewar]

Tout pareil que toi sur Le Village