[Moviewar] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Dim 02 Juin 2013, 19:11

Pendant un moment je me suis dit que t'avais posté une critique. Mais non. :mrgreen:

Tu veux pas écrire un truc vite fait sur le Pakula ?
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49220
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar Moviewar » Lun 03 Juin 2013, 08:55

:mrgreen:

Je verrai, pour le moment je suis en pleine période de concours, du coup je prends juste le temps de regarder les films, pas de les critiquer .. Mais dans une semaine ça sera déjà plus light, donc pourquoi pas des petits avis alors :wink:
Avatar de l’utilisateur
Moviewar
Modo Peace & Love
Modo Peace & Love
 
Messages: 8983
Inscription: Lun 10 Mai 2010, 19:41
Localisation: Into the Wild / Gaumont Parnasse

Hommes du Président (Les) - 8/10

Messagepar Moviewar » Jeu 06 Juin 2013, 11:08

Les Hommes du Président
-- by Alan J. Pakula --
(1976)

Image


Avec Les Hommes du Président, Alan J. Pakula arrive parfaitement à nous immiscer au coeur de l'histoire et à vivre au plus près des deux journalistes. Le film pourrait faire office d'éloge du journalisme d'investigation, tant la trame scénaristique est captivante, l’enquête s'étalant sur plus de 2h et est dotée d'un rythme incroyable. Le film raconte la fameuse affaire du Watergate : écoutes illégales et détournements de fonds, et revient en amont de celle-ci en suivant les deux journalistes qui, après une recherche acharnée et une combativité, sortent ce scoop qui éclaboussa le président des États-Unis dans les années 1970 (1972 étant le début de l'enqûete et 1974 la démission du président Nixon). Pakula arrive à nous introduire au sein de la rédaction du journal, grâce bien évidemment aux deux très bonnes performances de Robert Redford et Dustin Hoffman. Mêlant l'aspect polar et thriller, le film n'est pas de tout repos, le spectateur est véritablement impliqué dans l'enquête et essaie de la démêler de son coté. Il ne faudra cependant pas compter sur une action omniprésente, celle-ci se limitant à une tension palpable pendant toute la durée du métrage et à des scènes où les dialogues vampirisent l'écran. Il en ressort également une petite leçon d'Histoire qui ne fait pas de mal, et le film est vraiment agréable à suivre de bout en bout. Enfin, les différentes ficèles usées par les journalistes, ainsi que les différentes barrières auxquelles ils sont souvent confrontés, sont bien mises en scène par Pakula. Ce dernier fait preuve d'audace pour sortir ce film seulement 2 ans après la révélation du scandale et plus de 30 ans après il est encore d'époque, seules les machines à écrire ayant disparues ..!


Un très bon thriller politique et une référence dans le genre du film d'investigation.

8/10
Critiques similaires

Avatar de l’utilisateur
Moviewar
Modo Peace & Love
Modo Peace & Love
 
Messages: 8983
Inscription: Lun 10 Mai 2010, 19:41
Localisation: Into the Wild / Gaumont Parnasse

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Jeu 06 Juin 2013, 12:30

:super:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49220
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Electrick Children - 7/10

Messagepar Moviewar » Dim 09 Juin 2013, 11:51

Electrick Children
-- by Rebecca Thomas --
(2013)

Image


Pour son premier film, Rebecca Thomas signe une sorte de road movie avec comme point de départ une communauté mormone fondamentalistes, habillée traditionnellement et vivant reculée sur la société. Puisant dans son expérience personnelle, la réalisatrice donne une dimension humaine importante à son métrage ce qui le rend plaisant et beau. La seule chose qu'elle impose aux spectateurs c'est de rentrer dans son scénario, qui on peut le dire nécessite tout de même une croyance en un Dieu.

Effectivement, l'histoire c'est celle de Rachel (Julia Garner), une jeune fille qui, le jour de son 15ème anniversaire découvre par hasard, sur un vieux magnéto une chanson interprétée par un rockeur. Elle découvre l'art de la musique et vit ce moment comme une expérience unique, incroyable et mystique. Quelques mois plus tard, elle est enceinte et soutient que c'est ce fameux morceau qui en est l'origine. Ses parents décident alors de la marier de force, mais Rachel s'enfuit avec comme destination Las Vegas pour retrouver le rockeur qui serait « l'auteur » de cette immaculée conception.

Ce road movie musicale est découpé en 3 temps. Le premier expose parfaitement la vie dans la communauté mormone de l'Utah où elle a grandi avec ses nombreuses sœurs et son père le pasteur. Le second temps est marqué par l'arrivée dans la ville artificielle loin de ce à quoi elle était habituée : musique, luminaire à grande échelle et enfin les ennuis. Se mêlant rapidement à un groupe de jeunes, elle va se dévergonder petit à petit (première insulte …) et se rapprocher de Clyde (Rory Culkin). La réalisatrice arrive à dépeindre cette immersion sans gros sabots, l'ensemble est bien dosé. Enfin la dernière partie possède divers twists qui pimentent le scénario lui offrant également une touche d'humour qui est la bienvenue.

Loin des clichés et des caricatures, Rebecca Thomas soigne son film et le calibre brillamment. On ne s'ennuie jamais et l'histoire est originale et arrive à nous surprendre. Sans tomber non plus dans un développement trop psychologique sur le personnage principal, elle met en scène correctement les codes des différents groupes sociaux, sans en oublier l'importance de notre éducation et de notre culture. Enfin le film est porté par les deux jeunes acteurs, Julia Garner (déjà vu dans Martha Marcy May Marlene) et ses cheveux blonds or, et Rory Culkin et ses airs vagabonds.


Electrick Children est un bon premier film, qui possède ses défauts mais qui sont atténués par les éléments positifs de la réalisation et du scénario. À suivre.

7/10
Critiques similaires

Avatar de l’utilisateur
Moviewar
Modo Peace & Love
Modo Peace & Love
 
Messages: 8983
Inscription: Lun 10 Mai 2010, 19:41
Localisation: Into the Wild / Gaumont Parnasse

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar nicofromtheblock » Dim 09 Juin 2013, 15:00

Je trouve cette affiche super classe.
Avatar de l’utilisateur
nicofromtheblock
Alien
Alien
 
Messages: 7189
Inscription: Dim 01 Avr 2007, 20:27
Localisation: Nancy

Hijacking - 7/10

Messagepar Moviewar » Jeu 20 Juin 2013, 09:37

Hijacking
-- by Tobias Lindholm --
(2013)

Image


Tobias Lindholm, le scénariste danois de la série Borgen et des deux précédents films de Thomas Vinterberg (Submarino et La Chasse) débarque en France avec son second film, Hijacking.

L'histoire est simple, en plein océan indien, un navire danois est pris d'assaut par des pirates somaliens retenant en otage tous les membres de l'équipage contre une rançon de 15 millions de dollars. Loin d'être la production à gros budget comme le sera Captain Philips de Paul Greengrass, Tobias Lindholm livre avec Hijacking un film plutôt axé sur la psychologie des personnages. Effectivement, il va se focaliser sur Peter (Soren Malling), le PDG de l'entreprise danoise, et Mikkel (Pilou Asbaek) le cuisinier du bateau.

Bien qu'il y ait très peu d'action et de scènes de violence, le film est très rythmé notamment par les différents coups de fil concernant l'avancement des négociations. Il y a donc une division du film avec d'un côté la « situation room » au Danemark, où le PDG de l'entreprise a choisi de mener les commandes de la négociation et de l'autre côté les otages sur le bateau. Débute alors une prise d'otage psychologique pour le PDG qui, devant ses employés, a peur de craquer, mais cherche tout de même tous les moyens pour faire baisser le prix de la rançon. Hijacking est donc un double huis clos, d'un côté on ne sort jamais de la compagnie danoise où l'on suit petit à petit Peter perdre les commandes de lui même. Et de l'autre, un huis clos dans une pièce du bateau avec 3 membres de l'équipage. On ne verra quasiment jamais l'air frais.

Avec Hijacking, Tobias Lindholm a essayé de recréer un duo à l'écran, un duo aux airs de Al Pacino et Robert De Niro dans Heat, film dont il s'est beaucoup inspiré. Le résultat est palpable, les deux acteurs sont vraiment très bons et la tension du film est sensible pendant tout le film. De plus, l'ambiance est parfaitement retransposée, il faut savoir que le réalisateur danois a souhaité tourner le film sur un ancien bateau détourné, avec des membres de l'équipage à bord qui ont connu cela, ainsi que, dans les eaux de l'océan Indien, propices à un détournement de bateau (des militaires étaient donc sur place). Le cuisinier, Pilou Absaek joue son rôle à 200%, on se croirait coincé avec lui, il perdra 20 kg durant le tournage ! Enfin l'issue du film peut nous surprendre, des péripéties sont parsemées pendant tout le métrage afin de nous prendre de court.

Après avoir démontré ses talents de scénariste, Tobias Lindholm confirme derrière la caméra.

7/10
Critiques similaires
Film: Hijacking
Note: 7/10
Auteur: Jimmy Two Times
Film: Hijacking
Note: 9,25/10
Auteur: robin210998
Film: Hijacking
Note: 7,5/10
Auteur: osorojo

Avatar de l’utilisateur
Moviewar
Modo Peace & Love
Modo Peace & Love
 
Messages: 8983
Inscription: Lun 10 Mai 2010, 19:41
Localisation: Into the Wild / Gaumont Parnasse

Casino - 9,5/10

Messagepar Moviewar » Ven 21 Juin 2013, 16:53

Casino
-- by Martin Scorsese --
(1996)

Image


Casino, ce chef d’œuvre de Martin Scorsese était resté en suspens dans son visionnage. Quelques détails restaient présents dans ma mémoire, et notamment l'explosion de la voiture d'un De Niro portant magistralement la chemise rose. Je vais tacher d'en toucher quelques mots bien que l'essentiel ait été dit pour ce film.

Casino, film de près de 3h ne laisse pas le spectateur tranquille une seule seconde. Avec une utilisation constante de la voix off, Martin Scorsese livre un film complet et cela grâce à sa volonté de multiplier les points de vue. Effectivement, on va suivre l'histoire de ce bookmaker devenu gérant du plus grand casino de Las Vegas à travers le prisme de sa relation avec sa femme Ginger (Sharon Stone) et son ami d'enfance Nicky (Joe Pesci). Ne souhaitant pas négliger son sujet, Scorsese délivre une introduction de plus de 45 minutes sur les différents personnages, revenant sur leur passé et permettant alors aux spectateurs d'avoir une vue d'ensemble sur ce qui se déroule sous ses yeux, comme s'il les côtoyait depuis déjà quelque temps. Scorsese s'intéresse dès lors de très près à Ace (Robert De Niro) et sa fulgurante ascension, et d'un regard plus distant, à la mafia. Sa chute sera le résultat d'une vision différente de Las Vegas par les deux autres protagonistes précédemment mentionnés.

Niveau réalisation, c'est du grand art. On déambule dans les casinos comme si on y était, ainsi qu'une palette de mise en scène bien maitrisée. Les mouvements de caméra et les travellings donnent un rythme à l'ensemble du film, on est happé par les images. La photo est tout aussi belle, avec une overdose de lumière dans la ville du vice où les néons sont rois. Le film qui dispose d'un scénario assez complexe, est facile à suivre, grâce à cette bonne introduction et à une gestion correcte au niveau de l'ajout des péripéties (et grâce bien sur aux voix offs nous expliquant tous les détails). De plus, la bande son du film est un sans faute, avec une ambiance musicale qui nous fait plonger dans les années 1970. Martin Scorsese a travaillé sur l'écriture de ses personnages et ça se ressent. Il a également fait un excellent travail de casting. Il est tout simplement parfait, avec un trio qui réalise de très grandes performances et qui délivre une alchimie parfaite, explosive de temps à autre.

Casino est un film superbement maitrisé par Scorsese doté d'un traitement différent sur l'univers de Las Vegas et les mailles de ce dernier.

9,5/10
Critiques similaires
Film: Casino
Note: 7,75/10
Auteur: dagokhiouma
Film: Casino
Note: 9,5/10
Auteur: Alegas
Film: Casino
Note: 10/10
Auteur: Milkshake
Film: Casino
Note: 10/10
Auteur: Heatmann
Film: Casino
Note: 8,5/10
Auteur: nicofromtheblock

Avatar de l’utilisateur
Moviewar
Modo Peace & Love
Modo Peace & Love
 
Messages: 8983
Inscription: Lun 10 Mai 2010, 19:41
Localisation: Into the Wild / Gaumont Parnasse

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar Moviewar » Lun 01 Juil 2013, 09:09

B I L A N   J U I N

111 - Foxfire, confessions d'un gang de filles 6/10
112 - Je vais bien ne t'en fais pas 7,5/10
113 - Electrick Children 7/10
114 - The Hit Girls 5/10
115 - Casino 9,5/10
116 - Infiltré 6/10
117 - Texas Chainsaw 3D 4/10
118 - Diaz 6/10
119 - Hijacking 7/10
120 - Star Trek Into Darkness 6,5/10
121 - Walkabout 5,5/10
121 - My Movie Project 3/10
122 - The Bling Ring 5/10
123 - You're Next 4/10
124 - Laurence Anyways 7,5/10
125 - The Imposter 6/10
126 - Le Passé 7/10
127 - Man of Steel 7,5/10
128 - Les Kaïras 5/10
129 - Les raisins de la colère 8/10
130 - N'oublie jamais 6/10

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

>    21 FILMS    <
8 au Cinéma
20 découvertes
Moyenne : 6,12/10

[F I L M   C I N É   D U   M O I S]

Image

[D É C O U V E R T E   D U   M O I S]

Image

[C O U P   D E   C O E U R   D U   M O I S]  

Image

[D É C E P T I O N   D U   M O I S]

Image
Avatar de l’utilisateur
Moviewar
Modo Peace & Love
Modo Peace & Love
 
Messages: 8983
Inscription: Lun 10 Mai 2010, 19:41
Localisation: Into the Wild / Gaumont Parnasse

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar caducia » Lun 01 Juil 2013, 10:06

tu as découvert Casino, sérieux ?

sinon :

Image
Avatar de l’utilisateur
caducia
Hulk
Hulk
 
Messages: 15114
Inscription: Sam 09 Juin 2007, 12:57
Localisation: on the red carpet

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar Moviewar » Lun 01 Juil 2013, 15:59

Thanks :super:

Et oui c''était la première fois que j'allais jusqu'au bout, j'avais pas terminé la fois où je l'avais regardé :wink:
Avatar de l’utilisateur
Moviewar
Modo Peace & Love
Modo Peace & Love
 
Messages: 8983
Inscription: Lun 10 Mai 2010, 19:41
Localisation: Into the Wild / Gaumont Parnasse

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar Hulkiss » Lun 01 Juil 2013, 17:25

Tu évoques, dans ta critique, la voix off, qui en français est celle de Jacques Frantz, et c'est vrai qu'elle est vraiment agréable et va comme un gant au personnage. Voix qu'on ne se lasse pas d'écouter que ce soit pour de Niro ou Gibson voir King Nolte...
Avatar de l’utilisateur
Hulkiss
Jedi
Jedi
 
Messages: 321
Inscription: Ven 01 Mar 2013, 23:51

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar Moviewar » Lun 01 Juil 2013, 17:30

Pour ma part c'est de la VO dans 100% des cas donc je ne peux pas me prononcer .. :wink:
Avatar de l’utilisateur
Moviewar
Modo Peace & Love
Modo Peace & Love
 
Messages: 8983
Inscription: Lun 10 Mai 2010, 19:41
Localisation: Into the Wild / Gaumont Parnasse

Metro Manila - 7,5/10

Messagepar Moviewar » Sam 20 Juil 2013, 09:17

Metro Manila
-- by Sean Ellis --
(2013)

Image



Sean Ellis, le réalisateur de Cashback pose ses caméras à Manille, la capitale des Philippines, pour y développer la tumultueuse arrivée d'un couple de fermiers dans cette ville pleine de vices et fourmillante de monde.

Le script de départ est simple, un jeune couple vivant à la campagne doit faire face à la pauvreté n'arrivant plus à subvenir à ses besoins, est contraint de s'exiler à Manille pour espérer un quotidien meilleur. Après diverses péripéties lors de leur arrivée dans la ville, le couple est contraint d'accepter n'importe quel travail : danseuse dans un bar pour Mai (Althea Viga), convoyeur de fonds pour Oscar (Jake Macapagal). Dans un quotidien permanent de survie, la famille va être confrontée à de nombreux défis moraux.

Le principal souhait de Sean Ellis est de dresser un portrait psychologique des parents en se focalisant notamment sur Oscar. Ce dernier est confronté à de nombreux dilemmes amoraux dans son travail aux côtés de son coéquipier Ong (John Arcilla) qui va le prendre sous son aile. Oscar va dès lors faire le dur apprentissage de la survie dans cette mégalopole corrompue et violente.

La réalisation colle au plus près des acteurs, avec la plupart du temps des plans rapprochés sur les visages, une volonté de sensibiliser le spectateur sur l'évolution psychologique de chaque protagoniste. Avec son appareil photo numérique, Sean Ellis film à l'épaule et évite la shaky cam durant les scènes d'action, le tout est alors sobre et esthétique. Cette réalisation permet de s'identifier aux personnages et de développer une forte empathie pour eux. On vit alors le final de façon intense. Un final qui surprend, parfaitement mené et tendu de bout en bout.

Metro Manila est très bien rythmé, la survie dans la jungle urbaine de Manille par la famille permettant divers points d'accroche pour le script de Ellis : la quête d'un logement, les difficultés financières ou les difficiles heures de travail . Enfin, Ellis réussi à ne pas tomber dans le manichéisme, aucun jugement sur les actions de chacun n'est porté, il filme la vraie vie (frôlant avec le documentaire) et arrive à nous toucher grâce au facteur humain qui est omniprésent dans le film et renforcé grâce aux bonnes performances des acteurs.


Image


Partant d'un drame social, Metro Manila tourne très vite au polar et nous tient en haleine jusqu'à la dernière scène.

7,5/10
Critiques similaires
Film: Metro Manila
Note: 8,5/10
Auteur: Jack Spret

Avatar de l’utilisateur
Moviewar
Modo Peace & Love
Modo Peace & Love
 
Messages: 8983
Inscription: Lun 10 Mai 2010, 19:41
Localisation: Into the Wild / Gaumont Parnasse

Re: [Moviewar] Mes critiques en 2013

Messagepar nicofromtheblock » Sam 20 Juil 2013, 09:28

:super:

Moi, j'ai bien aimé le mélange de style : d'un côté, il filme caméra à l'épaule pour apporter un maximum de réalisme à la Brillante Mendoza, et d'un autre côté, il place quelques scènes au cadre esthétisant sur fond musical qui rappellent son travail sur Cashback et qui servent de "bulles d'air" dans cet univers très noir.
Avatar de l’utilisateur
nicofromtheblock
Alien
Alien
 
Messages: 7189
Inscription: Dim 01 Avr 2007, 20:27
Localisation: Nancy

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO