[Alegas] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 23 Oct 2014, 18:54

Rien à ajouter. Tout est dit en deux paragraphes sur ce sommet de l'année 2014 :super:
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Déchirure (La) - 6,5/10

Messagepar Alegas » Sam 25 Oct 2014, 16:35

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The Killing Fields (La Déchirure) de Rolland Joffé

(1984)


En dehors de Mission, Roland Joffé est clairement un réalisateur peu reconnu, voire carrément oublié. Pourtant, à l'instar d'un Alan Parker avec qui il partage une partie de carrière à tendance particulièrement engagée, c'est typiquement le genre de personne qui a su marquer tout un pan de cinéma américain en remettant en question l'histoire d'un pays et de ses implications internationales. Et cela se voyait déjà profondément dans son premier long-métrage qui, au-delà de sa volonté de contextualiser l'histoire d'un massacre très peu mis en avant au cinéma, se révèle avant tout une belle amitié et d'espoir. Alors évidemment, on est dans de la romanisation purement à l'américaine, le script n'y va pas de main morte pour créer l'empathie avec les personnages, et c'est précisément là où le film m'a perdu puisque jamais je n'ai pu accrocher aux protagoniste dépeints de façon beaucoup trop grosse pour les trouver véritables. Passée une grosse introduction de près de 45 minutes qui sert avant tout à positionner le contexte, le récit démarre vraiment avec la séparation d'un duo qui hante véritablement tout le métrage malgré le fait qu'ils ne seront quasiment plus jamais dans le même cadre.

Pour le coup, cette seconde moitié de métrage est autrement plus convaincante sur tous les points, et se permet même des séquences très graphiques qui ont dû faire pas mal parler d'elles à l'époque (la séquence du cimetière géant est plutôt saisissante dans son genre). A quelques plans près, c'est plutôt commun, ça aurait très bien pu être réalisé par Parker que l'on n'y aurait vu que du feu, et c'est un peu le problème du film car derrière la fresque humaine se cache finalement un film sans beaucoup d'identité (même l'oscar du meilleur montage paraît sacrément forcé). On pourra toujours souligner la musique de Mike Odfield, mais autant certaines pistes sont franchement emballantes, autant d'autres font clairement de la peine à entendre tellement ça n'illustre aucunement les images à l'écran. En revanche, bon point sur le casting convaincant, l'oscar du meilleur second rôle est ici plutôt bien justifié. Un film qui a clairement ses qualités, surtout pour un premier long, mais qui perd de sa force à confondre la démonstration de son propos et l'émotion dégagée par les personnages.


6,5/10
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Fountain (The) - 10/10

Messagepar Alegas » Lun 27 Oct 2014, 18:48

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The Fountain de Darren Aronofsky

(2006)


Le chef-d’œuvre de Darren Aronofsky, sans aucun doute possible. The Fountain fait partie de ce genre de projets que l'on aimerait voir plus souvent sur un écran de cinéma, ne serait-ce que pour sa volonté de proposer un spectacle totalement inédit et personnel. Ainsi, le troisième long-métrage d'Aronofsky se révèle être celui où ses influences sont moins présentes à l'écran et même si l'ombre de Stanley Kubrick hante certains passages emblématiques il est évident que le jeune réalisateur trouve là un style qui lui est propre et qui évoluera sensiblement avec le récent Black Swan. Fort du succès de son Requiem For A Dream, Aronofsky profite de l'engouement des studios à son égard pour proposer un script ambitieux à la fois très personnel et universel, sorte de conte sur l'amour et la mort qui traverse l'espace et le temps. Via ce scénario à la fois très simple dans son déroulement (tout est compréhensible avec peu d'explications, il est étonnant de voir à quel point le film est court, allant toujours à l'essentiel) et véritablement dense dans les thématiques qu'il aborde, Aronofsky propose un spectacle visuel époustouflant malgré un budget minime comparé au soutien originel des studios.

Doté d'une photographie touchant au sublime, d'un score de Clint Mansell qui n'aura jamais été autant inspiré, d'une production design minimaliste et inspirée et d'un duo d'acteur génial (mention spéciale à Hugh Jackman qui trouve là son meilleur rôle) qui ne fait jamais regretter la présence de Brad Pitt et Cate Blanchett, acteurs qui devaient à l'origine incarner le couple, The Fountain s'impose comme l'une des œuvres cinématographiques les plus originales et les plus captivantes de la dernière décennie. Réflexion profonde sur la vie, quête infinie d'une immortalité que l'homme doit apprendre abandonner et histoire d'amour profondément touchante, nul doute qu'Aronofsky livre là un film qui, malgré son échec commercial retentissant, saura sûrement s'imposer de lui-même au fil des années. En espérant qu'il livrera un spectacle semblable avec son prochain long-métrage qui s'annonce lui aussi comme très personnel.


10/10
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Munich - 10/10

Messagepar Alegas » Lun 27 Oct 2014, 18:48

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Munich de Steven Spielberg

(2005)


Énième vision de ce qui est, à l'heure actuelle, certainement mon film de Steven Spielberg favori. Après la réussite de War of the Worlds, Spielberg signe avec Munich une œuvre véritablement inattendue et qui s'impose comme la plus mature de sa filmographie avec Schindler's List. Délaissant le spectaculaire qui a fait les beaux jours de ses plus grands succès et choisissant un sujet personnel des plus risqués en guise de thématique principale (à savoir la quête d'identité d'Israël et du peuple juif dans sa globalité), Spielberg prend des risques énormes avec cette œuvre atypique vis à vis du reste de sa filmographie. A la fois film d'espionnage à l'ambiance 70's palpable, réflexion sur la façon de combattre le terrorisme sous toute ses formes et introspection d'hommes dont le seul but est de tuer pour une idée, Munich se révèle être une pièce filmique bien plus dense qu'elle n'y paraît en terme de thématiques, le tout servie par une forme qui rappelle les volontés expérimentales d'un réalisateur qui n'a plus rien à prouver. Le script prend le parti de surprendre totalement son spectateur, préférant se concentrer sur une hypothèse historique (l'assassinat de plusieurs membres de Septembre Noir par un commando israélien soutenu par son pays en quête de vengeance) plutôt que le drame-titre de la prise d'otages de Munich, et si celle-ci fait office de catalyseur dramatique via des flashbacks profondément marquants, c'est véritablement la psychologie du commando vengeur, et notamment celle du personnage d'Avner, qui est au centre du récit.

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Ainsi, Munich est un film sur l'illusion de la vengeance, sur la fâcheuse tendance de l'homme à devenir ce qu'il tente de combattre mais aussi et surtout une profonde réflexion sur la place du peuple juif dans la seconde moitié du vingtième siècle et qui, à défaut de rechercher une Terre Promise, se met en quête de sa propre identité morale. En tant que juif lui-même, Spielberg aurait clairement pu tomber facilement dans le piège de la prise de position, ce qu'il évite toujours avec habileté. Car si le personnage d'Avner est, au début du métrage, un arriviste idéaliste considérant son pays comme une mère à part entière, son cheminement psychologique au fil du métrage se révèle être le véritable sujet de ce récit où la folie israélienne se révèle face à Septembre Noir, aux tueurs à gages ou encore aux souvenirs fascistes français. L'homme convaincu devient alors porteur d'un doute qui ne disparaîtra jamais, que ce soit envers ses supérieurs (excellents dialogues avec le personnage de Geoffrey Rush) ou tout simplement envers l'avenir de son peuple qu'il décide de quitter. Œuvre profondément pessimiste, Munich est clairement un tournant majeur de la filmographie de Spielberg car se révélant être la finalité de la plupart de ses réflexions, l'enfance devient alors, à travers un jardin d'enfants à l'abandon, le témoin d'une rupture entre un homme et ses idéaux, la jeune fille rouge de Schindler's List réapparaît subtilement dans une séquence de tension révélatrice. Quand au plan final du métrage, il rappellera via la présence des Twin Towers que la déshumanisation par la violence est finalement un élément éternel propre à l'être humain, chose que Spielberg n'avait, jusque là, jamais totalement avoué.

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Sur la forme, Munich est clairement l'un des plus beaux travaux du cinéaste. Enjolivé par une photographie sublime de Kaminski, le film jouit d'une maîtrise de chaque instant, que ce soit sur les scènes dialoguées toujours bien mises en valeur ou tout simplement sur les séquences de tension que Spielberg filme à merveille, et que dire de ce montage alterné final qui s'inscrit comme l'apothéose dramatique du sujet traité, où l'acte de créer la vie rencontre celui de provoquer la mort. Dire que Munich possède une classe visuelle indéniable serait un euphémisme tant le film se place parmi les plus grandes réussites de Spielberg sur ce point là. Quand à la direction d'acteur, Spielberg reste fidèle à lui-même en offrant à Eric Bana le rôle de sa vie (la scène où il entend pour la première fois son enfant est à pleurer), Mathieu Kassovitz n'a jamais été aussi bien dirigé (sa dernière séquence dialoguée est sublime), quand à Daniel Craig, Geoffrey Rush et Ciaran Hinds, ils sont, comme d'habitude, excellents de bout en bout. Cerise sur la gâteau, John Williams offre une de ses plus belles compositions, se renouvelant totalement via un thème principal qui reste très longtemps en tête après la vision du film. Munich, clairement l'un des chef-d’œuvre de Steven Spielberg, son œuvre la plus mature qui prouve encore une fois l'éclectisme expérimental d'un réalisateur qui n'a pas finit de nous surprendre.


10/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Val » Lun 27 Oct 2014, 19:39

Pas revu depuis le ciné (putain 9 ans :shock: ) mais ta critique me donne envie de le revoir. :super:
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Swimming with Sharks - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mar 28 Oct 2014, 18:41

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Swimming With Sharks de George Huang

(1994)


Excellente surprise que ce petit film injustement oublié, bien qu'ayant fait son petit effet à l'époque (quelques récompenses et nominations par ci par là), de la part d'un réalisateur qui n'a rien fait d'intéressant depuis. C'est d'autant plus surprenant que même si Swimming with Sharks est loin d'être un grand film à proprement parler, c'est clairement l'un des métrages qui mériteraient de figurer dans le haut du panier de la satire hollywoodienne. En fait, le film a un petit côté The Player (ironique vu la façon dont est dépeint Robert Altman lors d'une séquence savoureuse) mais en autrement plus efficace, avec une durée très raisonnable (voire trop tant on aimerait encore plus voir Spacey en action) et un montage astucieux (excellente idée que de présenter le récit en flash-back). Si le film ne brille pas spécialement par sa forme, c'est davantage dans l'originalité et l'approche de son propos qu'il faut se tourner. La satire est ici assez violente sans être dénuée d'humour, et repose en très grande partie sur un Kevin Spacey habité qui livre là la performance du salopard ultime aux punchlines inspirées (celle sur David Lean reste forcément en mémoire). En revanche, on pourra regretter que le film perde en puissance sur son dernier acte, avec un final un peu mal amené et une moralisation du personnage de Spacey, mais c'est bien peu de choses par rapport au reste du film qui n'a pas grand chose à se reprocher, surtout pour un premier long. Un énième film méconnu qui mériterait de sortir de l'oubli.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Alegas » Sam 01 Nov 2014, 16:03

BILAN OCTOBRE 2014


Films vus :

Moyenne générale : 8

USA : 13
Canada : 3
Corée du Sud : 3
Japon : 1
Italie : 1
UK : 1
France : 1


192 : Beauty And The Beast, Kirk Wise & Gary Trousdale, 1991, Ciné VF : 8/10
193 : Horns, Alexandre Aja, 2014, Ciné VOST : 6/10
194 : The Social Network, David Fincher, 2010, Blu-Ray VOST : 9/10
195 : Gone Girl, David Fincher, 2014, Ciné VOST : 8,5/10
196 : Shine A Light, Martin Scorsese, 2008, Blu-Ray VOST : 6,5/10
197 : Mommy, Xavier Dolan, 2014, Ciné VOST : 7,5/10
198 : Redline, Takeshi Koike, 2009, Blu-Ray VOST : 7,5/10
199 : Profondo Rosso, Dario Argento, 1975, Blu-Ray VOST : 6/10
200 : Incendies, Denis Villeneuve, 2010, Blu-Ray VOST : 8,5/10
201 : The Nightmare Before Christmas, Henry Selick, 1993, Blu-Ray VOST : 10/10
202 : Mommy, Xavier Dolan, 2014, Ciné VOST : 8/10
203 : Gone Girl, David Fincher, 2014, Ciné VOST : 8,5/10
204 : The Killing Fields, Roland Joffé, 1984, DVD VOST : 6,5/10
205 : Million Dollar Baby, Clint Eastwood, 2004, DVD VOST : 9/10
206 : Fury, David Ayer, 2014, Ciné VOST : 7/10
207 : Swimming With Sharks, George Huang, 1995, Truc VOST : 7,5/10
208 : Micmacs à Tire-Larigot, Jean-Pierre Jeunet, 2009, Truc VF : 6/10
209 : White Hunter Black Heart, Clint Eastwood, 1990, Truc VOSTA : 7/10
210 : Haemoo, Shim Sung-bo, 2014, Ciné VOST : 8,5/10
211 : The Chaser, Na Hong-jin, 2008, Ciné VOST : 9,5/10
212 : Interstellar, Christopher Nolan, 2014, Ciné VOST : 6,5/10
213 : Roaring Currents, Kim Han-min, 2014, Ciné VOST : 7/10
214 : Gravity, Alfonso Cuaron, 2013, Blu-Ray VOST : 9,5/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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Beautés du mois :

Juno Temple (Horns)
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Emily Ratajkowski (Gone Girl)
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Million Dollar Baby - 9/10

Messagepar Alegas » Mar 04 Nov 2014, 19:51

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Million Dollar Baby de Clint Eastwood

(2004)


Clairement le film de Clint Eastwood que je préfère avec Mystic River. Alors c'est peut-être pas le plus évocateur du bonhomme, ni même le mieux réalisé (même si, à mes yeux, ça fait très bien le travail, comme n'importe quel autre bon film d'Eastwood), mais c'est de loin le plus touchant et le plus humaniste, en plus d'être un constat du réalisateur sur comment finir sa vie, à coup de sacrifice, d'ultime combat ou tout simplement de fuite. C'est d'ailleurs un film assez ambiguë quand au message qu'il propose, pouvant être interprété comme une belle note d'espoir (un homme peut très bien changer le cours de son existence juste avant la fin) ou d'un pessimisme troublant (quel que soit le changement, le monde reste le même). Avant d'être un bon film, Million Dollar Baby est surtout un très beau film. Si Paul Haggis est un piètre réalisateur, il est par moment un excellent scénariste dans sa façon de tisser les relations humaines, et c'est quelque chose qui se voit très bien ici, que ce soit entre le relation père-mentor/élève-fille ou celle entre Freeman et Eastwood qui est lourde de sens malgré de très nombreux non-dits (on ne saura jamais vraiment qui est Eastwood, mais c'est finalement quelque chose d'inutile tant on comprend immédiatement que c'est un personnage en recherche de rédemption).

Le script est pour le moins exemplaire, ne faisant jamais tire-larmes et arrivant même à être très juste quand il s'agit de projeter des caricatures (la famille de Swank). Une justesse soulignée par une mise en scène sobre, que la photographie du métrage épouse parfaitement à coup de contrastes très accentués renvoyant forcément à un autre âge du cinéma hollywoodien. Si Eastwood n'est pas spécialement l'homme parfait pour filmer un combat de boxe, il s'en sort vraiment à merveille, et éclipsant sa caméra derrière son sujet. Autant l'académisme d'Eastwood est souvent à mes yeux un cache-misère, autant ici il convient parfaitement à l'ensemble du film, permettant même de livrer certaines des plus belles séquences visibles dans un film d'Eastwood (les derniers dialogues entre Eastwood et Swank c'est vraiment quelque chose). Et puis le film est aussi un sacré morceau de performances. Hilary Swank, on peut le dire, trouve le rôle de sa vie, Freeman est dans un registre classique mais dans lequel il excelle sans tomber dans la caricature (en tout cas à cette époque) et puis Eastwood, autant j'ai énormément de réserves sur son jeu d'acteur limité tout au long de sa carrière, autant ici il est juste incroyable et son visage et regard parle très bien pour lui, peut-être bien son meilleur rôle à mes yeux. Comme quoi il arrive parfois que les Oscars soient bien distribués certaines années, ce Million Dollar Baby les méritaient amplement.


9/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 04 Nov 2014, 20:25

Particulièrement d'accord avec ce passage :super:

C'est d'ailleurs un film assez ambiguë quand au message qu'il propose, pouvant être interprété comme une belle note d'espoir (un homme peut très bien changer le cours de son existence juste avant la fin) ou d'un pessimisme troublant (quel que soit le changement, le monde reste le même).


(et c'est là, je trouve, où on peut voir que son humanisme est plutôt complexe, car n'importe quel autre quidam l'aurait gardée en vie, l'aurait même peut-être inscrite à un autre sport pour remonter la pente, bref...)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Creeps » Mar 04 Nov 2014, 20:45

Ca commence à faire longtemps mais de mémoire elle n'aurait pas été en état de faire un nouveau sport ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Waylander » Mar 04 Nov 2014, 20:51

C'est elle qui demande à se faire buter en plus.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 04 Nov 2014, 20:52

@ Creeps :
Ben c'est ce que je disais justement dans mon spoiler, banane :mrgreen: !
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Creeps » Mar 04 Nov 2014, 20:57

Pourquoi inscrire quelqu'un à un sport si elle peut pas le pratiquer :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar maltese » Mar 04 Nov 2014, 21:17

Ah ouais, là franchement, les choix de sport auraient été particulièrement limités :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 04 Nov 2014, 21:21

Jouer à la courte paille ? :chut:
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