[Nulladies] Mes critiques en 2016

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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar osorojo » Mer 07 Sep 2016, 10:55

Mark Chopper a écrit:Je demande d'autres avis sur ce film.


Moi j'aime bien Atomik Circus, genre 6.5/10 :mrgreen: Mais c'est quitte ou double je pense ^^
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Mer 07 Sep 2016, 11:04

Yannick Dahan avait défendu le film a sa sortie dans Opé Frisson, en indiquant que le résultat était quand même bien bancal et vu les extraits postés dans sa critique, j'ai tendance a le croire.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar angel.heart » Mer 07 Sep 2016, 15:50

osorojo a écrit:
Mark Chopper a écrit:Je demande d'autres avis sur ce film.


Moi j'aime bien Atomik Circus, genre 6.5/10 :mrgreen: Mais c'est quitte ou double je pense ^^


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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Nulladies » Mer 07 Sep 2016, 15:51

Jimmy Two Times a écrit:Dès que je vois un film avec des bouseux, nuance :nono:

Parce que des films belges, j'ai du en voir 3/4 en 5 ans. Pas ma faute s'ils sont plus doués que nous en cinéma de genre.


C'est quand même assez vrai. Je vais bientôt donner sa chance à Les Premiers, les derniers, et peut-être Préjudice.
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Princesse Mononoké - 9/10

Messagepar Nulladies » Sam 10 Sep 2016, 17:17

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La violence et le sacré.

Le monde sur lequel se lève le rideau de l’épopée Princesse Mononoké est malade : si la tribu d’Ashitaka y vit en paix, c’est parce qu’elle a accepté l’exil depuis cinq siècles, et du lointain vient désormais une créature qui porte en elle une infection qui va contraindre le protagoniste à partir lui-même.
Quitter un endroit dans lequel on était déjà reclus, pour rejoindre un domaine frontalier où se joue la lutte entre l’homme et la nature : l’univers de Miyazaki est toujours aussi fluctuant, questionnant la cohabitation entre l’industrie humaine, ici une forge, et l’évidence d’un monde qui la précède et la dérange, l’inquiète et la contient : celui des divinités. Cette question essentielle sera aussi le point de départ de Chihiro, avec lequel Mononoké partage aussi cette thématique de l’infection par la créature venue se purifier de toute la pollution humaine.
En contrepoint de la guerre, des alliances complexes entre humains, factions autonomes ou troupes impériales, et d’un univers obscur où l’on s’ingénie à parfaire l’orfèvrerie des arquebuses, le récit propose donc une incursion dans la nature, représentée ici par la forêt. C’est peu de dire à quel point cette évocation sera marquante, et créera un précédent dans le film d’animation. La forêt de Miyazaki est la fertilité silencieuse, la majesté profuse et la profondeur hypnotique. Saine et généreuse, à l’image de cette formidable invention graphique qu’est la personnification des sylvains, elle bruisse ou se fait l’écrin de scènes primales ayant toute l’intensité des récits fondateurs. L’apparition de Mononoké entourée de ses loups, au bord de la rivière, ou celle, sublime, du dieu cerf entre les troncs génèrent une sacralité unique dans le domaine de l’animation, épiphanies qui tiennent en respect les humains comme tous les spectateurs, particulièrement les adultes retrouvant cette admiration béate qui fait la beauté de l’enfance.
Mais la canopée ne peut hélas bruisser et chatouiller la myriade de sylvains pour l’éternité. La lutte qui s’engage avec les hommes n’est pourtant pas unilatérale : de la même façon qu’Ashitaka porte en lui le mal, ou que l’héroïne éponyme appartient malgré elle aux deux camps, la nature peut aussi se révéler violente et sauvage, à l’image des sangliers ou des orangs outans. Cette réversibilité, y compris dans le choix du camp qu’on occupe, déconcerte autant qu’elle fascine le spectateur occidental qui en avait déjà fait l’expérience dans Porco Rosso, et la retrouvera souvent par la suite chez le cinéaste.
Film de guerre et de territoire, l’épopée prend néanmoins souvent le parti de décaler le regard sur le spectacle attendu : c’est souvent les clans secondaires que l’on suit, et les grands combats sont présentés sous forme de résumés, après coup. De l’empereur, on ne verra rien, et cette lutte se fait dans un lieu lui-même aux confins de ses territoires. C’est peut-être pour cette raison que le récit fait la part si belle aux femmes : de Dame Ebochi à Mononoké, en passant par les ouvrières de la forge, les enjeux passent par leur force singulière, où se mêlent l’énergie de la revendication et la sensibilité au monde mystérieux qui les entoure.
La réversibilité atteint aussi la narration générale : le dénouement n’est pas, comme on peut traditionnellement s’y attendre, un retour à l’ordre, mais l’avènement d’un nouveau, par la destruction et les apprentissages qu’elle génère dans la douleur. Nul message idéalisé, et qui dessinerait les contours d’une utopie : la géographie du conte dépasse le mythe fondateur pour en proposer le prolongement, fondé sur le compromis lucide et empli de sagesse. Il ne s’agit pas de revenir au mythe fondateur d’une nature débarrassée de l’homme, mais d’établir la possibilité d’un voisinage paisible.
Au terme de cette incursion dans la folie des hommes et la magie sacrée de la nature, de ce chant puissant de la terre et des balafres par lesquelles elle ne cesse de croitre, Miyazaki aura entrainé à sa suite un spectateur émerveillé et béat, excédant largement le programme qu’il avait fixé à son personnage : porter sur le monde un regard sans haine.
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Diamant noir - 8/10

Messagepar Nulladies » Sam 10 Sep 2016, 17:19

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Anvers et contre tous

La symbolique qui ouvre Diamant Noir est tellement ostentatoire qu’elle peut occasionner deux réactions : l’irritation condescendante que le spectateur croit pouvoir se permettre à l’endroit de ce premier film, ou le questionnement sur son intention. Montrer avec cette insistance l’œil, le diamant et la meule, dans une convergence circulaire, établit un programme aussi limpide que l’est la lettre que Pier rédige pour l’enterrement de son père : exploité, mutilé, spolié par sa famille de diamantaire, il a tout perdu, y compris sa femme et son fils. L’heure est venue de demander réparation.
Diamant Noir est ainsi un récit de vengeance, dont le premier mérite est de se construire sur le long cours. De la même manière que les pierres en question se taillent avec patience et minutie, Pier va s’introduire chez l’ennemi, s’y intégrer pour murir un plan qui visera à frapper de l’intérieur. Arthur Harari privilégie dans un premier temps l’exactitude : sur le milieu des diamantaires, dont le traitement est presque documentaire, et tout à fait passionnant ; sur la nouvelle famille, enfin, dont il va explorer tout l’éclat et les zones d’ombre.
Tout est donc question de point de vue, et du prisme par lequel on décide de contempler. Embarqué avec Pier (Niels Schneider, aussi minéral et brut qu’il était solaire dans Les amours imaginaires de Dolan), le spectateur considère l’ennemi et ajoute à ses attendus les motifs de son châtiment futur. Un oncle mutique et méfiant, un cousin (August Diehl, splendide nazi défiant Fassbender dans Inglorious Basterds) aux dents longues, qui ne voit en lui qu’une main d’œuvre pour des travaux d’intérieurs. Mais une nouvelle fois, la symbolique prime : lorsqu’on demande à Pier de détruire les cloisons, il le fera dans tous les domaines : pénétrant dans les chambres à coucher, dans l’atelier de taille, et jusque dans les négociations de l’entreprise qui cherche à se diversifier.
Pier, on l’a vu dans le prologue, est le spécialiste de l’intrusion : il visite un lieu, en fait la carte avant d’y retourner commettre son forfait. Son œil est une boussole assurée, et son cap est inébranlable.
Seulement voilà : le prisme a changé. La patiente initiation à la taille du diamant a un objectif double : l’immersion plus profonde dans l’entreprise pour mieux la dépouiller, aidé par le duo de malfrats avec lequel il officiait en France et qui viennent en cellule dormante attendre leur heure. Mais aussi apprendre à voir un objet dont les facettes absorbent et renvoient la lumière à la manière d’un kaléidoscope. Avec lui, la vérité s’émancipe et se ramifie, et les repères s’effritent. La convergence de toutes les tensions parvient ainsi à suffoquer comme à surprendre le spectateur, dans une atmosphère poisseuse et à la binarité résolument poreuse.

Pier, qui devait suivre la dynamique de la libération cathartique, a finalement construit son propre étau : par la découverte d’une passion réelle, celle de la taille, et l’école d’un nouveau regard sur l’ennemi. Il comprend, très tard, que le mal véritable n’est pas tant celui du récit fantasmé d’une injustice faite à son père que le silence qui fut leur seul lien. Parler, fréquenter, appréhender directement les êtres, aussi contradictoires soient-ils, permet une forme d’apaisement. Mais sur ce passé mythologique qu’on relit se greffe un autre, plus récent : les malfrats en attente du casse, dans une scène d’une grande intensité : dans une même pièce, le verbal libère, tandis que le mal physique a déjà eu lieu : le secret familial est percé, tout comme le sont le coffre-fort et la confiance.
La lumière tragique qui vient souiller la possible rédemption est tout sauf vengeresse : elle pérennise cette complexité par laquelle on ne peut réduire les personnages à des statuts moralement stables, en témoigne l’attitude de Pier à l’égard de Luisa.


De l’écriture incisive comme les facettes de la pierre à une photo qui ne se trompe pas sur l’éclat à donner aux êtres, Diamant Noir aura donc abusé de la symbolique de son sujet, mais avec une pertinence rare : ce premier film a tout du joyau.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Sam 10 Sep 2016, 18:47

Merci de me rappeler que je voulais voir ce film. Je l'avais complètement oublié.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Nulladies » Sam 10 Sep 2016, 19:44

Jimmy Two Times a écrit:Merci de me rappeler que je voulais voir ce film. Je l'avais complètement oublié.


De rien, il mérite qu'on s'y attarde. Jolie découverte.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Milkshake » Dim 11 Sep 2016, 09:42

Pareil le seul film Français qui me fait envie cette année, il y a eu bcp de bon retour à sa sortie. Cela semble très James Gray dans les intentions, ça peut me plaire :bluespit:

Arthur Harari (avec Nicolas Pariser) a l'air d'être un des rare jeunes réal fr à suivre de près qui ont réussit un beau coup dès leur 1er film .
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Nulladies » Dim 11 Sep 2016, 09:47

Bon, pour le coup, le Grand Jeu m'a semblé asses surestimé.

Le parallèle avec James Gray est intéressant en effet, à la différence qu'on joue moins ici la carte d'un certain glamour romanesque. C'est plus âpre, plus brut, et plus complexe.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Milkshake » Dim 11 Sep 2016, 10:00

Je fais référence à James Gray car je sais plus si c'est sur un podcast ou critique écrite qui évoquait les premiers James Gray en parlant du film, du coup ça m'a intrigué.

Le 1er film de James Gray est aussi beaucoup plus brute et âpre par rapport à tous ses autres films.


Le Grand Jeu on peut ne pas aimer mais pour un 1er film c'est très rare de voir une telle maitrise en tout cas dans la 1er moitié après le récit se délite.

Là Diamant Noir à priori devrait être dispo en octobre, il va falloir rattraper ça.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Nulladies » Dim 11 Sep 2016, 10:03

Oui, tout à fait, c'est plus proche de la violence et du grain de Little Odessa.

Et pour Le Grand Jeu, c'est exactement ça : des promesses assez enthousiasmantes qui s'essoufflent. Mais comme tu le dis, c'est encourageant pour l'avenir du cinéaste.
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Stand by me - 5,5/10

Messagepar Nulladies » Dim 11 Sep 2016, 10:51

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Noise in the hood.

Stand by me partage avec La dernière séance de Bogdanovich un regard rétrospectif sur la jeunesse adolescente de 1951, à une différence près, mais de taille : si le premier le fait avec 20 ans d’écart, le second le propose en 1986, ce qui change à peu près tout. A cette époque, Les Goonies ont déjà sévi et infuse ce regard à la fois clinquant et réaliste sur la jeunesse : vulgaires, spontanés, déconnectés du monde des adultes, rivés à leurs private joke et leur propre langage (une constante chez Stephen King, du « skin it » au « pinky swear ») le tout dans une esthétique solaire qui fleure bon la forêt de carte postale comme elle n’existe qu’en Amérique, impeccable et fonctionnelle.
Bien entendu, le duo Reiner/King (Stephen, pas Ben E., à qui on doit la chanson éponyme qui ne sera diffusée que dans le générique de fin) ne joue pas sur le registre des attractions cartons pâte, et ambitionne une tonalité plus intimiste. Reconnaissons que l’importance du thème de la mort, même si un peu lourdement saupoudré (le grand frère, le revolver…) donne une certaine gravité au propos, notamment dans cette quête un peu absurde d’un cadavre d’enfant au bout du chemin.
Tout cela n’est pas dénué de prétention, et l’obsession d’émouvoir en grattant le vernis des apprentis gros dur se fait souvent au forceps, le parcours étant jalonné de la confession de chacun d’entre eux, appesanti par une voix off plus que dispensable. La fracture sociale à venir entre des gamins pour le moment fusionnels, le miroir déformant de la bande des grands avec qui se joue une course assez idiote, il faut le dire, semble dire sur un mode mineur les dérives d’une société fondée par et pour la violence. Certes. Mais ce n’est pas une très fade épiphanie avec un biche (qu’on définira comme telle parce que la voix off nous l’a indiqué) un concours de blague de cul ou une histoire – assez amusante, il faut l’avouer – de vomi collectif qui nous rendra tout ça prégnant ; ni cette pseudo réflexion sur l’origine de l’écriture, finalement substituable par n’importe quelle autre vocation.
Stand by me semble faire partie de ces films qu’il vaudrait mieux avoir vu à sa sortie, et dans un âge proche de celui de ses protagonistes. Non pas que l’enfance ne puisse émouvoir les adultes, qu’on aille voir du côté de Super 8 ou Moonrise Kingdom pour s’en convaincre. Mais ce regard vieilli et falot appartient à une période révolue sur laquelle il semble que la nostalgie concerne d’avantage le film lui-même que les thématiques qu’il peine à traiter.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 11 Sep 2016, 18:26

Toujours fâché avec les 80's à ce que je vois :mrgreen:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2016

Messagepar Nulladies » Dim 11 Sep 2016, 19:19

J'ai pas eu l'occasion de voir tous ces films à leur sortie. D'où l'absence de nostalgie et une distance qui les dessert beaucoup...
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