[Caducia] Mes critiques en 2016

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar osorojo » Dim 11 Déc 2016, 00:37

J'hallucine devant vos notes pour celui là, j'ai un souvenir de gros loupé en comparaison de la puissance du bouquin.

Genre la mort de Sirius, complètement foirée par exemple.


Par contre, bon courage pour le 6 qui est lamentable. Un clip MTV nappé de télé réalité pour ado de 2 heures, une horreur :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Dunandan » Dim 11 Déc 2016, 02:11

À l'aise le meilleur avec le 3, mais c'est certain que je les verrai à la baisse à la revoyure :chut:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Dim 11 Déc 2016, 10:48

osorojo a écrit:J'hallucine devant vos notes pour celui là, j'ai un souvenir de gros loupé en comparaison de la puissance du bouquin.

Genre la mort de Sirius, complètement foirée par exemple.


Par contre, bon courage pour le 6 qui est lamentable. Un clip MTV nappé de télé réalité pour ado de 2 heures, une horreur :mrgreen:


il faut que je m'accroche pour la suite. :eheh: c'est ceux que j'ai jamais vus.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mr Jack » Dim 11 Déc 2016, 12:22

Pareil qu'Oso, les 4-5-6 c'est l'ennui mêlé à la douleur rétinienne. Tfaçon les deux premiers c'est interdit au plus de 12 ans mais regardable par nostalgie, et le 3 et le 7.1 sont les seuls qui proposent vraiment quelque chose tant dans la narration que dans la forme. :|
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Creeps » Dim 11 Déc 2016, 18:03

Le 7.1 c'est celui où ils marchent ?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mr Jack » Dim 11 Déc 2016, 19:47

Dans la neige, même. :mrgreen:
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Inside Llewyn Davis - 6,75/10

Messagepar caducia » Dim 11 Déc 2016, 23:14

Inside Llewyn Davis

Réalisé par Ridley Scott
Avec
Oscar Isaac, Carey Mulligan, Justin Timberlake,
Long-métrage : USA
Genre : drame
Durée : 01h45min
Année de production : 2013

6.75/10


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Synopsis[/center]


Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d'où il vient.

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Critique

On retrouve dans ce film des frères Coen leur passion pour les métiers du spectacle, on peut aisément faire un parallèle avec Barton Fink, où le héros n'est autre qu'un vilain petit canard qui n'arrive pas entrer dans le moule de l'industrie musicale. Le script nous permet de voir la face cachée des artistes qui ne sont pas tous voués au succès et hélas les grands oubliés des media. Les coulisses du milieu de la musique est loin d’être paradisiaque mais notre héros est en quête perpétuelle à la fois de contrats, d'argent, de contacts, d'inspiration et d'un endroit pour se poser pour un soir. Un mouvement continu auquel nous assistons, malgré les efforts de ce looser sympathique tellement humain, il ne va pas trouver sa place au sein de l'industrie du disque.


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Oscar Isaac délivre une prestation tout à fait honorable à la fois au niveau acting mais aussi vocalement, plein de spontanéité et d'humilité. Le public se rend compte rapidement que Llewyn Davis n'est pas un imposteur mais a un vrai talent d’interprète sauf que ce n'est pas une machine à tubes et que ses œuvres sont plus déprimantes qu'autre chose et n’accroche pas l'oreille pour vendre du disque, contrairement à Jim Berkey campé par Justin Timberlake qui pond des tubes aux paroles plus légères et aux textes moins profonds.

Llewyn Davis court partout après le succès mais plus il court, plus il cumule les problèmes ou les mauvaises nouvelles, s'engouffrant encore un peu plus dans les dettes ou dans les galères malgré toute sa bonne volonté.
La photographie est un des points forts du métrage surtout les ambiances très contrastés des clubs avec une atmosphère intimiste garantie.
N'oublions pas le fameux chat qui est définitivement le fil conducteur de la narration qui semble sans cesse échapper au musicien, symbole du succès fuyant peut-être.



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Meme si le style musical folk proposé n'est pas ma came, il est indéniable que les morceaux proposés flattent les oreilles, c'est d'autant plus cruel que le refus des producteurs ou l'incompréhension vis à vis de l'audience tombe comme un couperet et démontre que l'american dream est loin d’être universel . Comme quoi talent et succès ne rythme pas forcément. Les frères Coen enfoncent le clou avec une transition finale et une esquisse d'une ombre qui prend le relais musical qui n'est autre que Bob Dylan.


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Symbole des milliers de musiciens "ratés", "Inside Llewyn Davis" est clairement un récit touchant, profondément humaniste et réaliste, il manque tout de même une petite étincelle et une lueur d'espoir dans cet amoncellement de malchances.
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Rogue One : A Star Wars Story - 6,5/10

Messagepar caducia » Mer 14 Déc 2016, 17:00

Rogue One

Réalisé par Gareth Edwards
Avec
Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn
Long-métrage : USA
Genre : SF
Durée : 02h414min
Année de production : 2016

6.5/10


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Synopsis


Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.


Critique

Star Wars, cette saga inépuisable qui traverse les générations, mais où va-t-on s’arrêter ? Disney possède tous les moyens pour produire encore une vingtaine de films, il suffit de changer l'époque, de prendre un personnage commun aux films, un élément de narration pour faire émerger une histoire parallèle mais est-ce bien nécessaire.
Ayant grandit avec la saga originelle, Rogue One distrait mais est complètement optionnel et superficiel.
Pour commencer, le titre du film est donc expliqué et c'est une grosse blague mais chut !!!
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Gareth Edwards fait du bon job dans l'ensemble et renoue avec de nombreux éléments visuels des épisodes 4-5-6 pour ne pas déstabiliser les vieux fans: vieux ordis, design des vaisseaux et costumes quitte à faire un peu kitsch, ça passe bien. Hélas, le mélange avec les effets spéciaux modernes, à savoir les scènes de combats extérieurs contrastent trop avec ce look vintage et on ressent trop cette opposition d'époque, le débarquement sur la plage ambiance Dubai avec ciel bleu pétant et des palmiers, au final c'est super laid. Disney souhaite clairement que Rogue One soit dans la lignée de la trilogie d'antan et fait revivre les ancêtres de leurs cendres parfois en usant du numérique (un peu too much pour moi).

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Coté scénario, quand on a vu l'épisode 4, on connait la destinée de l'étoile noire donc comme l'histoire est autour de comment les rebelles vont trouver le moyen de la détruire, les enjeux sont peu captivant, en gros, on en connait les tenants et aboutissants.
Gros déséquilibre au niveau de la distribution. Felicity Jones qui par ailleurs assurait bien est en mode guerrière monolithique qui tire de traviole et touche sa cible, on voit s'esquisser son enfance, ses névroses mais il y a un grand trou dans sa bio assez gênante pour générer une empathie avec le public, ça sera donc une héroïne tete à claque sans intérêt sans charisme qu'on est obligés de suivre, flanqué d'un pilote sans envergure Diego Luna qui a l'air d’être sorti de son lit avec une pseudo ambiguïté rapidement dissipée.

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Heureusement que quelques persos arrivent à sauver Rogue one du naufrage. Ce n'est pas le cas de Forest Whitaker qui se trimbale un accoutrement bricolé ridicule au possible, mais son destin est bref et c'est tant mieux. Donnie Yen est vraiment celui qui s'en tire le mieux avec des pouvoirs surnaturels, une sérénité digne d'un Yoda et une agilité à toute épreuve. Mads Mikkelsen hélas peu présent apporte quand même la classe nécessaire mais ses actes sont attendus. Ben Mendelsohn est vraiment excellent avec un rôle sur mesure qui nous change des loufiats habituels.

Rogue One ne réinvente pas Star Wars mais ne salit pas non plus cet univers quasi sacré pour certains. On assiste passivement au déroulement de l'histoire, sans jamais s’attacher à la troupe de rebelles qui manquent de cohésion, de complicité. On rit parfois aux blagues du robot piraté désinhibé (la bonne trouvaille), globalement on observe de beaux combats de vaisseaux au dénouement parfois improbable (à se demander si la force obscure est débile ou dégénérée).
Gareth Edwards recycle des décors à base de plateforme à étages pour des ascensions et des chutes vertigineuses qui seront sans surprise pour le spectateur.
Une mise en scène un peu balbutiante au début avec des mouvements de caméras maladroits et des flous de profondeurs laids, rattrapés par des plans chiadés et une belle utilisation des volumes et des ombres (les scènes avec Vador sont justes sublimes et intenses).


Quelques clins d'œil aux autres épisodes avec quelques revenants, des clients de la cantina et autres bestioles aux gueules cassées, mais tout cela est trop furtif et devient anecdotique absorbés par l'ennui de l'intrigue. Les rares bonnes idées ne sont jamais exploitées et à peine survolées, la psychologie est juste inexistante, quelques discours de remontage de moral des troupes qui sont déblatérés de façon à ce que personne n'y croit en son for intérieur.
Il est dommage que dans la troupe des gentils aucune bestiole telle que Chewy ne soit présente et qu'on se fade encore un robot (même s'il est sympa).

Une bande originale très inspirée par Williams qui ne flatte pas les oreilles, bancale qui ne flatte pas les séquences.

Je ne sais pas si j'ai bien compris, mais ils claquent tous à la fin (scène genre post apocalyptique à la Terminator) donc pas les persos nuls ne reviendront pas et ça c'est une très bonne nouvelle.
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Fugitif (Le) - 6,5/10

Messagepar caducia » Ven 16 Déc 2016, 20:04

Le fugitif

Réalisé par Andrew Davis
Avec
Harrison Ford, Tommy Lee Jones, Sela Ward
Long-métrage : USA
Genre : action
Durée : 02h10min
Année de production : 1993

6.5/10


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Synopsis


Le chirurgien David Kimble mène une vie paisible jusqu'au jour où il retrouve son épouse avec le crâne fracassé et est accusé du meurtre. Pour rétablir la vérité, il doit d'abord s'évader et reprendre l'enquête de zéro, avec toute la police à ses trousses.

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Critique

Un des premiers films dérivé d'une série télévisée il me semble (mis à part les star trek), "le fugitif" prend quand même un coup de vieux visuel mais ne démérite pas en offrant une histoire plaisante à suivre avec une gestion appréciable du suspense surtout avec les technologies de l'époque qui font pale figure de nos jours.

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A la revoyure, le début est paresseux et l'ennui semble pointer le bout de son nez mais heureusement, le script impose un changement de rythme dès l'arrivée du flic charismatique qui donne un autre ton.
Meme si Tommy Lee Jones avant une belle filmo derrière lui à l'époque, on peut dire que le fugitive lui a permet de le faire connaitre du grand public avec ce personnage d’enquêteur caractériel sans filtre et ultra tenace qui offre un adversaire de taille au Dr Kimble pour un jeu du chat et le souris jouissif, ponctué par quelques punchlines bien senties.

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Pour l'époque le héros fait preuve de beaucoup d'imagination et de subterfuges pour à la fois semer la police qui souhaite le remettre en cabane tout en menant sa propre enquête en parallèle pour prouver son innocence. Il y a pas mal de séquences tirées par les cheveux durant cette traque sans fin, on se laisse tout de meme embarquer dans l'histoire de part l'empathie forte avec l'injustice subie par le brave Dr Kimble qui est un homme parfait en tous points victime d'un infâme complot et d'une erreur judiciaire. La partie enquête pure et dure n'est pas des plus passionnantes, surtout qu'à part le leader, la bande de flics se contente de jouer les moutons.

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On appréciera les confrontations entre Kimble et le marshal qui sont toujours survoltées et variées au niveau des décors (bain de foule, gares, métro, coins paumés urbains, hopitaux....).
Un classique un peu trop conventionnel qui remplit son cahier des charges sans être extrêmement trépidant avec une mise en scène paresseuse digne d'un téléfilm, relevé par les prestations de Ford et Jones.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Ven 16 Déc 2016, 20:12

Ah bah coïncidence, j'ai aussi revu le film (c'est ma prochaine critique) et comme toi c'était un peu la désillusion devant. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Ven 16 Déc 2016, 20:23

je compte sur toi pour le 2 alors. :super:
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Nocturnal animals - 8/10

Messagepar caducia » Sam 24 Déc 2016, 16:19

Nocturnal animals

Réalisé par Tom Ford, Nicholas Aiello
Avec
Amy Adams, Jake Gyllenhaal, Michael Shannon
Long-métrage : USA
Genre : thriller
Durée : 01h57min
Année de production : 2016

8/10


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Synopsis


Susan Morrow, une galeriste d’art de Los Angeles, s’ennuie dans l’opulence de son existence, délaissée par son riche mari Hutton. Alors que ce dernier s’absente, encore une fois, en voyage d’affaires, Susan reçoit un colis inattendu : un manuscrit signé de son ex-mari Edward Sheffield dont elle est sans nouvelles depuis des années. Une note l’accompagne, enjoignant la jeune femme à le lire puis à le contacter lors de son passage en ville. Seule dans sa maison vide, elle entame la lecture de l’oeuvre qui lui est dédicacée.
Dans ce récit aussi violent que bouleversant, Edwards se met en scène dans le rôle de Tony Hastings, un père de famille aux prises avec un gang de voleurs de voiture ultraviolents, mené par l’imprévisible Ray Marcus.


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Critique

On ne peut qu’être septique et peu enthousiaste avant découvrir cette nouvelle réalisation de Tom Ford. Certes, il y a eu l'excellent "a single man" mais ça demeure assez léger pour faire de M Ford un cinéaste de renom, mais plutôt un couturier réputé.
C'est certainement son gout pour les belles choses qui fait qu'esthétiquement la mise en scène de "Nocturnal animals" assure mettant en avant deux univers extrêmement opposés, les milieux de la haute bourgeoisie de Los Angeles et celui de la campagne profonde.

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Le film fait donc échos à deux atmosphères qui s'opposent mais évoluent aussi à l'unisson soulevant les mêmes questionnements sur les choix existentiels et le destin qui sont élégamment amenés.
On retrouve la passion pour les rousses du réalisateur avec 3 créatures, dont la parfaite Amy Adams qui sert de fil conducteur au récit.
Susan Morrow a tout pour elle, beauté, richesse, un mari, un métier valorisant mais elle est pleine de névroses, évoluant dans des lieux dignes de magazines ou issus de la série Nip/Tuck. Susan reflète une image de froideur, rigueur et perfection, forgée dans un moule qu'on lui a imposé dans sa naissance et des choix influencés par son entourage bourgeois et la facilité, plutôt que par ses intuitions et ses passions.

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Tom Ford excelle et joue sur les contrastes évoquant la neutralité (beaucoup de noir et blanc), reflets métalliques et lignes géométriques des œuvres de grands designers envahissent l'espace dans ce milieu des apparences et de hypocrisie.
Le film bascule quand Susan reçoit un manuscrit de son ex qui lui demande son avis.

L'héroine va alors vivre l'histoire de façon active et réveiller des sentiments enfouis face à ce roman si poignant aux détails si réels. Ford se met à jouer sur les faux semblants et la narration bascule alors dans le revenge movie et la sombre histoire de ce père de famille interprété par Jake Gyllenhaal.

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Nocturnal animals bascule alors dans l’État dont est originaire le cinéaste, le Texas. Le film bascule des salons guidés des galeries de peinture au pays des rednecks pour une descente aux enfers radicale. Les forces qui s'affrontent possèdent un bon équilibre entre Jake Gyllenhaal, Aaron Taylor-Johnson et Michael Shannon, la tension est à son maximal et de dénouement inattendu.

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Cette histoire sudiste suivie par l'héroine lui permet de faire une rétrospection sur sa vie, 20 ans an arrière et se demande qu'elle aurait été sa vie si elle avait choisit cet homme pour époux.
Lors de cette affreuse virée nocturne, le personnage de Gyllenhaal est face à des décisions cruciales qui elles aussi auraient pu avoir des conséquences différentes sur d'autres personnages.
Nocturnal animals ne fait pas dans la dentelle et ose montre une violence brute sans excès mais le réalisme est au rendez-vous.
La connexion entre le héros et l’héroïne permet un abord plus profond au film mais est quand même un peu déstabilisant.
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Ratatouille - 8,75/10

Messagepar caducia » Dim 25 Déc 2016, 21:14

Ratatouille

Réalisé par Brad Bird
Avec
Guillaume Lebon, Jean-Pierre Marielle, Thierry Ragueneau
Long-métrage : USA
Genre : animation
Durée : 01h50min
Année de production : 2007

8.75/10


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Synopsis[/center]


Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l'opposition de sa famille, ni le fait d'être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine... et le fait d'habiter dans les égouts du restaurant ultra coté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l'occasion ! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s'aventurer dans cet univers interdit.


Critique

Un petit bijou à la fois visuel mais aussi au niveau de l'originalité scénaristique qui avec le recul demande une imagination débordante pour cette histoire farfelue puisse tenir debout. Disney arrive à faire cohabiter un rat avec un resto 4 étoiles avec brio alors que dans la réalité le rat inspire la maladie, le dégoût, la saleté, voir la peste...le petit rat Remy nous fait oublier tous ces clichés pour les remplacer par d'autres pour la bonne cause.

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Et oui, ce n'est pas une ambiance parisienne réaliste avec ces français râleurs et toujours pressés que le studio nous présente mais on tend à entrevoir un Paris carte postale avec presque un tour Eiffel par cadre, de jolis couchers de soleil roses, des cafés, des resto de "qualitay", le romantisme des ponts et de Notre Dame : une ville fantasmée bien en contraste avec la dure réalité qui fait halluciner les touristes japonais quand ils débarques mais une belle promotion pour la culture française. Calme, chic et délices sont au rendez-vous en contraste avec la pression constante des fourneaux.

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Ratatouille possède un grand lyrisme sous jascent avec ce coté magique ponctué par les hallucinations de Remy qui voit le fantôme de Gusto lui montrer la bonne route avant de prendre des décisions cruciales. Son pouvoir tiré par les cheveux est aussi une drôle d'idée mais le spectateur se laisse facilement prêter aux jeu des recettes folles et entraînantes du film.

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Esthétiquement, Ratatouille propose rarement des couleurs criardes ce sont plutôt des couleurs douces, des jolis clairs obscurs, des jeux d'ombres et lumières qui flattent la rétine. L'animation des rats est peu réaliste quand ils conversent mais lors de leurs déplacements en groupe, c'est impressionnant de voir ce flot animalier se mouvoir.

Le personnage le plus faible est pour moi Linguini qui est celui qui ne se remet presque jamais en question, qui évolue peu et qui n'a aucun talent, c'est juste le clown de service aux intentions assez prévisibles.

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Ratatouille offre une palette émotionnelle intéressante, ne faisant pas trop dans le pathos. Étonnement, pour un film d'animation les valeurs familiales ne passent pas avant tout, ici Remy choisit son job avant sa famille même si son choix est cornélien. La morale du métrage fait un peu à l'american dream, comme quoi quand on a un talent, il faut en profiter et tenter sa chance pour arriver à ses fins.
Une partie plus dramatique est abordée, celle du destin faits aux rats lorsqu'ils sont au contact de l'homme, avec des plans sur les vitrines des dératiseurs qui font froid dans le dos mettant en avant en un éclair le coté sombre de l'espèce humaine qui ne fait pas de cadeaux aux rongeurs. Anton Ego, le redoutable critique a des faux airs du héros de "moi, moche et méchant" et pourrait sortir d'un film de Tim Burton.


Personnages attachants et mignons tous plein, décors sublimes, une histoire pas ennuyeuse et originale ponctuée de courses poursuites distrayantes et une morale pas gnan-gnan.
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