BE KIND, REVIEW!

Petite curiosité, le monsieur a signé le scénario d'un épisode de la BD italienne Dylan Dog et se paye le luxe d'être dessiné par Corrado Roi :





Il faudra attendre pour une sortie en France, mais je pense qu'avec de tels noms, ça ne prendra pas trop de temps.

Argento sera présent au festival de La Rochelle, ainsi que J-B Thoret. Le programme :
https://festival-larochelle.org/fr/festival-2019/films
Pas impossible que j'y aille.

Tiens, je n'avais jamais posé mes notes pour Argento :

1975 : Les Frissons de l'angoisse (Profondo rosso) : 6/10
1977 : Suspiria : 6,5/10
1982 : Ténèbres (Tenebre) : 5,5/10

Formellement intéressant, avec des jolis BO, mais je ne peux pas m'empêcher d'y trouver un côté cheap du côté des scripts et de la direction d'acteurs (bon après j'ai clairement conscience que le giallo en général n'est pas mon genre de prédilection).

je ne peux pas m'empêcher d'y trouver un côté cheap du côté des scripts et de la direction d'acteurs

Mais pas chez Noé ?

(je précise que je ne trolle même pas, je cite juste un cinéaste que tu apprécies adepte d'un cinéma plus travaillé formellement que sur le papier)

De mon coté, je retiens qu'il aime les Goblins.

(oui, je me conforte comme je peux)

Mark Chopper a écrit:

je ne peux pas m'empêcher d'y trouver un côté cheap du côté des scripts et de la direction d'acteurs

Mais pas chez Noé ?

(je précise que je ne trolle même pas, je cite juste un cinéaste que tu apprécies adepte d'un cinéma plus travaillé formellement que sur le papier)

Noé ça pourrait s'appliquer sur ses deux derniers, que j'aime sans plus (surtout Climax).
Par contre, Seul contre tous/Carne/Irréversible/Enter the void je trouve ça très bien géré côté interprétations et scripts (même si, dans le cas d'Irréversible, je suis ok pour dire que ça doit beaucoup au montage qui transcende l'histoire).

Pour l'interprétation, pour moi c'est parti en sucette avec Enter the Void. On est loin, très loin de Nahon et Dupontel.

Dans Enter the void je trouve ça chaud de juger l'interprétation tellement c'est très loin d'être au centre du film.
Il a quand même l'exploit d'être le seul film où Paz de la Huerta joue bien. Après de souvenir y'a le français qui raconte le bouquin tibétain qui est effectivement pas super naturel.

Mais ouais Nahon c'était le top du top. J'aimerais bien que Noé revienne à un cinéma plus encadré, moins centré sur l'impro.

Je le verrai bien sur un film de genre, adapté d'un roman...

Là il faut qu'il se renouvelle / se réinvente. Ses délires stroboscopiques sans scénario, je pense qu'on a compris et son dernier moyen-métrage n'a intéressé personne. Limite, c'est Kechiche qui a pris le relais

Ah tiens j'avais zappé aussi. Je mettrai à jour au fur et à mesure.

Profondo Rosso : 7.5/10
Suspiria : 7/10
Inferno : 5.5/10

6 AU 31 JUILLET 2022 rétrospective à la cinémathèque