[Pabelbaba] Mes critiques en 2021

[pabelbaba]

Comme Gates.

[Alegas]

Pabel, j'ai trouvé ton prochain visionnage.

[pabelbaba]

Ah, si j’avais pas déjà le Arielle Dombasle en liste d’attente.

[Mark Chopper]

Et Comancheria, et Logan

[pabelbaba]

Ah oué, c’est vrai que je les ai aussi....

[Mark Chopper]

Tout ça pour mater Papy fait de la résistance et des rom com pendant les fêtes.

[Jed_Trigado]

Perso, je veux des avis sur Truands et Fleuve Noir.

[pabelbaba]

Je vais faire des déçus...

[pabelbaba]

La Vie en Plus aka She's having a baby de John Hugues - 1988

Finalement je continue la filmo de Hugues grâce au coffret bradé pendant le black friday.

Ici on a un film assez simple sur les premières années du mariage. Côté écriture, rien d'extravagant, les persos sont très loin de l'affreux Ferris Bueller, on a un couple de jeunes vingtenaires qui se marie sans avoir vraiment connu d'autre expérience. Tout y passe, doutes avant la cérémonie, beaux-parents relous, galères de taf, pote branché qui fait encore les 400 coups, la vie de banlieue et les affreux voisins... Ca donne une succession de saynètes relativement justes, qui arrachent parfois un sourire, rendent compte des 80s (bordel, les fringues, ça pique!!! ) mais sans susciter l'hilarité ni trop d'émotion.

Pour donner un peu de sel à cette chronique un brin pantouflarde du couple citadin US lambda, Hugues tente des choses formellement et nous sort des plongées, contre-plongées, des parties fantasmées avec des éclairages bizarres ou des FX oldschool comme les murs qui se rapprochent. C'est pas ouf, mais ça donne un peu de cachet. En tout cas ça donne une force importante à la fin du film pour bien signifier la solitude du futur papa qui voit partir sa femme en salle d'opération sans pouvoir rien faire. C'est dommage que la scène suivante gâche tout avec une réaction de la maman complètement à côté de la plaque...

Le résultat, c'est une comédie dramatique pas ouf, avec un casting malgré tout attachant, notamment Baldwin et Taggart, qui se font bien plaisir!

6/10

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Les Détrousseurs aka The Ride to Hangman's Tree de Alan Rafkin - 1967

Le millésime et la promesse d'une comédie-western m'avaient convaincu. Le visionnage m'a ramené les pieds sur terre.

Déjà, le casting fleure bon la télé, entre Jack Lord sans ses colliers à fleurs, Richard Anderson sans Lee Majors et Don Galloway sans fauteuil roulant, on a une belle brochette de vedettes de samedi après-midi. A vrai dire, c'est n'est pas franchement handicapant, ils savent jouer et ont des gueules de ciné. Le souci, c'est que Rafkin est incapable de donner de l'ampleur à sa réalisation. Il a pourtant quelques scènes en décors naturels, avec des attaques de diligences, mais ça pue l'amateurisme... Sans parler des faux raccords et du montage pas foufou.

D'autant que le scénario est... un peu spécial. On a des héros bandits, mais pas du tout au grand cœur. Ils détroussent pour vivre et risquent la mort pour ça. Pas de Robin des Bois ici, ni même de Zorro, alors qu'un des persos s'en inspire grandement. Par conséquent, il est difficile de s'attacher à eux, surtout dans un contexte semi-comique plutôt bon enfant. En effet, si les héros n'ont pas du tout l'air sortis des 50s, l'ambiance à la cool est à mille lieux de ce début du nouvel Hollywood. On dirait un peu l'anti-Butch Cassidy et le Kid. Une sorte de film familial sur les bandits de l'ouest.

Pourtant le résultat n'est pas catastrophique, même si c'est très télévisuel. Au fond, ça donne un petit OVNI western, tourné à une époque bâtarde pour le genre aux US et témoin de l'impasse scénaristique dans laquelle les studios allaient à cette époque.

4/10