Page 11 sur 32

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mar 14 Mar 2023, 10:08
par pabelbaba
Je me souviens de ça et de "Your my boy, Blue!".

Je gatise à mort. :vieux:

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mar 14 Mar 2023, 10:09
par Mark Chopper
Putain la reprise de Dust in the wind à l'enterrement :eheh:

Ferrell à son meilleur.

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mar 14 Mar 2023, 10:23
par pabelbaba
Le bonhomme m'est plus souvent antipathique qu'autre chose, mais quand il touche au but, c'est vraiment marrant. :mrgreen:

Ripoux contre Ripoux - 3/10

MessagePosté: Ven 17 Mar 2023, 10:53
par pabelbaba
Image
Ripoux contre Ripoux de Claude Zidi - 1990

Ah, cette suite... :mrgreen: On sait dès le début que les scénaristes s'en battent les couilles avec des portes fenêtres. En effet, on retrouve notre duo de flics là où on ne l'avait justment pas laissé à la fin du premier volet et ça ne gêne pas grand monde. Bon, ok, ça doit donc se passer "pendant" les événements du premier Ripoux. Mais, les zozos ont pris de l'âge, du coup on doit fermer les yeux.

A vrai dire, c'est compliqué tant la complicité n'est plus vraiment là. Noiret combinard fait place à une belle ordure et il devient quasi impossible d'avoir de l'empathie pour lui. Alors le ressort scénaristique trouvé pour faire passer la pilule consiste à avoir une jolie paire de ripoux bien pire qu'eux, mais ça c'est sur le papier. Objectivement, Castaldi et Marchand, qui se débrouillent assez bien, sont loin d'être dans les faits plus salauds que les premiers. Du coup on assiste à un semblant de scénario foireux, sans suspens ni enjeu, qui peine à captiver.

Comme dans le premier en fait. Mais le souci, c'est qu'avec un duo pas franchement attachant et surtout une partie comédie trop mise en sourdine, ben on se fait doucement chier! Il y a bien quelques moments un peu marrants, notamment la course de chevaux truquée, mais ça ne rattrapera pas un film aussi mal fichu.

Enfin, ça reste du Zidi, alors côté réalisation... on ne va pas détailler. :chut: :chut: :chut:

C'est dommage, le duo initial fonctionnait et avec une trame policière un peu travaillée, une suite aurait pu surpasser le premier, mais là c'est la dégringolade.

3/10

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Ven 17 Mar 2023, 11:13
par Scalp
Go le 3

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Ven 17 Mar 2023, 11:16
par pabelbaba
Nan, nan. Jamais vu et ça va rester ainsi!

Dragueurs (Les) - 6,75/10

MessagePosté: Lun 20 Mar 2023, 13:15
par pabelbaba
Image
Les Dragueurs de Jean-Pierre Mocky - 1959

Voilà donc le tout premier film réalisé par Mocky! Et bien je comprends qu'on l'ait pris au sérieux. Techniquement ça tient plus que la route. Ce n'est pas un film d'action échevelé, cependant de nombreuses scènes sont tournées en extérieur de belle façon et les intérieurs le sont tout autant. On a donc un bel aperçu du Paris de l'époque et pour ce petit road movie dans la capitale, ça donne une jolie balade.

Sur le fond, Mocky est encore un peu posé. Le sujet a l'air anodin et semble le rester un bon moment puisqu'on suit un duo de dragueurs parcourant Paris un samedi soir pour "draguer" des femmes. Formé de Charrier et Aznavour, nos playboys forment un couple simple mais réussi avec Aznavour loser et Charrier plus sûr de lui. Au gré des rencontres, leurs portraits se précisent et le thème de la solitude prend tout l'espace. L'écriture n'est pas forcément subtile, mais elle reste efficace, d'autant qu'on s'attarde assez peu sur une situation. On voit donc passer un nombre conséquent de jeunes femmes qui ne se trouvent pas forcément dans une meilleure situation que nos deux larrons et qui peinent à s'épanouir dans la société de la fin des 50s. On alterne alors moments drôles, durs ou touchants au gré de cette soirée.

Mocky oblige, il arrive évidemment à taper sur les bourgeois, dépeint ici comme une belle bande de connards. Les flics et le clergé seront épargnés. :chut: :mrgreen:

Résultat, on a un film doux-amer assez différent de ce que l'on connaît généralement de son auteur, mais pour autant assez réussi.

6,75/10

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Lun 20 Mar 2023, 14:40
par Alegas
Pas un mot sur Dany ? :(

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Lun 20 Mar 2023, 15:40
par pabelbaba
Comme tous les rôles féminins, elle n’a pas énormément de temps à l’écran. Elle joue bien dans la peau de la copine sympa et un peu boulotte, ça change.

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Lun 20 Mar 2023, 16:09
par osorojo
Ca a l'air sympa, je le tenterai si j'y pense, même si en ce moment j'ai plutôt besoin de couleurs :mrgreen: .

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Lun 20 Mar 2023, 16:11
par Mark Chopper
Alegas a écrit:Pas un mot sur Dany ? :(


T'as un Clouzot pour ça.

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Lun 20 Mar 2023, 16:24
par pabelbaba
osorojo a écrit:Ca a l'air sympa, je le tenterai si j'y pense, même si en ce moment j'ai plutôt besoin de couleurs :mrgreen: .

78 minutes. :chut:

Ce qui nous lie - 5,5/10

MessagePosté: Mar 21 Mar 2023, 10:45
par pabelbaba
Image
Ce qui nous lie de Cédric Klapisch - 2017

C'est bizarre, j'ai beau aimer les anciens films de Klapisch, je suis très réticent à voir ses nouveautés...

Ici avec un mix de famille, de deuil et de pinard, ça devait faire un strike! Pourtant, j'ai des sentiments très partagés. D'un côté, la dynamique de la fratrie, les soucis que provoquent la succession, les problèmes du petit frère et l'amour de faire du vin sont plutôt bien écrits et retranscrits. François Civil a un rôle taillé à sa mesure, à savoir pas ouf, mais ça marche. Les petits moments où il pète les plombs maladroitement, j'aime beaucoup. C'est dommage de ne pas avoir eu au moins le même traitement pour le perso d'Anna Girardot, qui n'est là que pour faire tapisserie et de façon quasi transparente.

Mais c'est le souci que souligne le titre anglais, la bobine est surtout centrée sur Pio Marmaï. Si son conflit avec son père est intéressant et crédible, toute la storyline avec sa femme est pétée. Je ne vais pas m'étendre sur la chronologie de son départ, qui est incompréhensible. En revanche, j'ai beaucoup de mal avec le principe de la voix off pour ce genre de film... C'est très rare que ça apporte une plus value à un film et ici, on sent clairement la facilité pour apporter des infos au spectateur. Si ça s'arrêtait là, ça pourrait aller, mais il y a pire dans la mesure où c'est Pio Marmaï qui s'adresse au spectateur (ou au lui du passé, mais je préfère oublier ces passages) alors qu'il est censé avoir une part de ténèbres cachées. Je trouve que ça ne marche pas. Tu ne peux pas te livrer à l'auditoire et garder des choses pour toi pour ménager un faux suspens. Ca aussi c'est très mal géré.

Je fais peut être une fixette sur l'acteur, que je trouve pas franchement déglingo, avec des rôles souvent trop "faciles", cependant je pense qu'ici il prend trop de place pour pas grand chose.

Au final, ça donne un film sympa, feel-good et pas tire-larme, mais du coup pas tellement touchant et traitant ses sujets de façon superficielle.

5,5/10

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mar 21 Mar 2023, 11:26
par osorojo
Beaucoup aimé celui-là de mon côté, j'avais trouvé l'émotion présente et le rythme bien géré. Mais j'avais sans doute l'état d'esprit qui convenait quand je l'ai découvert, c'est le genre de film qui peut vite saouler si t'es pas trop réceptif au moment où tu le mets.
Sinon, je suis assez d'accord avec toi pour le cas Pio Marmaï, que j'aime bien hein, mais que je trouve de plus en plus prisonnier de la manière dont il joue (faussement désinvolte, fougueux mais pas trop).

Je profite aussi de l'occasion pour saluer ta discipline à partager tes avis sur ce que tu regardes, comme le font Scalp et Alegas, vous êtes les derniers du coin à livrer très régulièrement des bafouilles. C'est pas rien.

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mar 21 Mar 2023, 11:32
par Mark Chopper
Tu ne peux pas te livrer à l'auditoire et garder des choses pour toi pour ménager un faux suspens


Mmm... Je ne vois pas pourquoi. On peut très bien se mentir à soi-même. En littérature, c'est l'équivalent d'une narration à la première personne avec un narrateur peu fiable / dans le déni, qui finalement révèle beaucoup sur lui-même et ses failles via ses omissions et ses incertitudes.