BE KIND, REVIEW!

Paul Mccartney - Ram (1971)

Ce que j'ai entendu de mieux chez Mccartney en solo.

Entièrement d'accord.



Ce titre, en particulier, n'aurait pas juré sur Abbey Road.

+1

Et les Zappa 80s...

En même temps, à quelques rares excéptions (du genre Peter Gabriel), les 80's ont été une sale période pour tout le monde.

Mais, chez Zappa, j'arrive à trouver mon compte jusqu'en 83.

Même Joe’s Garage j’ai du mal.

Ouais, je sais. Mais là t'abuses.

Et j’ai aucune envie de m’y remettre.

J’ai écouté ça récemment, et ça dépote tellement plus!

angel.heart a écrit:Paul Mccartney - Ram (1971)

Ce que j'ai entendu de mieux chez Mccartney en solo.

Plus récemment, je conseille aussi Chaos and creation in the backyard. Y a pas grand chose à jeter, et on y trouve quelques pépites.


Un petit côté Blackbird.

Oui, de très belles chansons dans cet album :

angel.heart a écrit:En même temps, à quelques rares excéptions (du genre Peter Gabriel), les 80's ont été une sale période pour tout le monde.

Mais, chez Zappa, j'arrive à trouver mon compte jusqu'en 83.

Ses lives de la fin des années 80 démoulent sévère.

The kinks - Muswell Hillbillies (1971)

Le dernier album de l'âge d'or, avec un son beaucoup moins british qu'à l'accoutumé, pour un délice country-rock bluesy fait de jolies guitares folk, de pianos façon music-hall ou de cuivres, dans une ambiance pleine de vie et une énergie communicative se rapprochant parfois du Exile on Main Street que sortiront les Stones l'année suivante.
J'usqu'à présent mon album préféré du groupe était Arthur (Or the Decline and Fall of the British ("Victooooooriaaa!" ) mais celui-ci me semble bien partie pour partager la première place du podium.
Ce qui m'emmerde c'est que, ayant été jusqu'à présent très sélectif, il ne me reste à priori plus grand chose de bon à découvrir dans la discographie du groupe...

8,5/10



The kinks - Soap opera (1975)

Ouais...
Sans surprise ça se gâte sévère. Si le groupe sortira encore au moins un très bon album par la suite (Sleepwalker), il ne fait aucun doute que l'âge d'or est passé.
Voix féminine dégueulasse sur certains morceaux, mélodies toutes pétées au piano ou a la gratte, le manque d'inspiration est quasi-total et l'ensemble est d'une mièvrerie assez pénible. Un album ringard qui sonne comme la caricature d'un groupe qui semble ne plus du tout être dans le coup.

2,5/10

Eels - Extreme Witchcraft

A force d'écoutes, je l'aime bien ce nouveau Eels. Le fait de l'écouter sur une meilleure sono avec les potards à fond (madame et bébé sont parties quelques jours ) a été le déclic, car on est là sur un album dans la veine de Souljacker et Wonderful Glorious, les deux albums les plus électriques de E. Et clairement, écouter ça en fond sur un pauvre stream spotify, ça n'aide pas et se faire emporter.
Si je trouve toujours que certains titres souffrent d'un certain simplisme (The Magic, Better living through desperation, qui se contentent du minimum syndical avec juste un gros riff en boucle) comment rester de marbre sur les nombreuses réjouissances rocks de cette nouvelle galette ? Amateur Hour et Good night on earth, qui ouvrent l'album en fanfare, What it isn't et I know you're right en fermeture, plus sombres mais avec la même énergie. Plus rares qu'à l’accoutumé, quelques petites sucreries pop sont toujours de la partie, comme le rigolo Strawberries and popcorns et l'entêtant Learning while I lose.

Eels continue son petit rythme de croisière. S'il y a bien longtemps que Mark O. Everett n'a plus sorti de véritable chef d'oeuvre, il ne sort jamais de mauvais album malgré sa production prolifique. Et celui-ci est dans le haut du panier de ces 10 dernières années.

7/10