BE KIND, REVIEW!

Le Jardin du Diable m'avait pas vraiment emballé, mais bon le casting réhaussait le truc, Widmark c'est autre chose que Wayne.

Chacun sa personnalité qui correspondait à un genre de rôle très différent. Widmarck c'est plutôt illustré dans le film noir il me semble ??

Bein il a joué dans pas mal de western aussi.

Il était une fois la révolution

Réalisé par Sergio Leone Avec James Coburn, Rod Steiger, Romolo Valli Titre original : Giu la Testa Long-métrage italien . Genre Western Durée : 02h30min Année de production : 1971

9/10

Un film avec un synopsis de 25 pages !! l'amitié qui va lié un terroriste de l'IRA en fuite et un bandit mexicain en est le sel. Léone voulait juste le produire mais l'ensemble des intervenants du film firent un véritable complot pour l’amener de force à être le cinéaste de l’œuvre.
Léone disait de James Coburn " il est un Clint Eastwood avec plus de panache et d'humour. Son ironie le rend attachant " et Rod Steiger il le trouvait exaspérant par sa volonté tenace à faire de son personnage une composition personnelle...Léone explosa et Steiger devint d'une docilité extrême. Le réalisateur parvint même à lui faire oublier le temps du tournage ses manières de l'actor's studio !

Un film de Sergio Leone typique. Des longues séquences intimistes pour placer les personnages et la trame qui les relies et ensuite il passe par des plans séquences agrandit qui installent l'aspect politique de la guerre civile Mexicaine. Le total de ses scènes est une grandiose et très fine critique de l'idéologie extrême qui pousse deux camps opposés dans un jeu de massacre !

Sa mise en scène est énergique et rapide et le scénario est intelligent, les retours en arrières du révolutionnaire Irlandais font un parallèle intéressant avec celle en route. Les personnages ont une véritable dimensions humaines et les acteurs sont charismatiques en diable. La bande-son de Morricone est d'une musicalité touchante et donne encore plus d'émotions à cette histoire. Un film politique, triste, joyeux... du cinéma comme je l'aime !

Le moins bon des Il était une fois mais bon ça vaut clairement 9.

mmm je l aime moyen celui , bon ca reste bien sympa mais je retrouve pas le genie de leone que j ai kiffer dans les autre, je suis carrment juste a 7 moi

Je l'ai vu ya pas longtemps en jouant au scrabble et de loin je mets à peine 4, faut que je le revois en bonne conditions mais pas sûr que je monte à plus de 6...

Hatari !

Réalisé par Howard Hawks Avec John Wayne, Hardy Krüger, Elsa Martinelli Long-métrage américain . Genre Aventure Durée : 02h37min Année de production : 1962

8/10

Un très beau film, excellemment géré par Hawks. C'est pour moi une de ses bonnes réalisations avec son style épuré et direct. L'histoire est simple dans son application et raconte une saison de capture d'animaux sauvages pour les zoos. A cette époque l'Afrique était encore une zone exotique dangereuse et qui offrait un parfum d'aventure à tout hommes d'actions.



Les acteurs firent eux-même les cascades et même Wayne avait la trouille sur son baquet à l'avant du véhicule de poursuite...un jeu physique et courageux qui n'évitèrent pas les frictions entre les divers membres du groupe.
Très amis par leurs personnages, cette animosité entre certains n'altéra pas du tout le ton comique mélangé au semi drame d'autres scènes. Le point fort du réalisateur c'est cette capacité à faire ressortir le meilleur des comédiens dans un espace confiné ou il était le plus à l'aise.
Les scènes d'extérieurs furent souvent réalisé par le cinéaste de la deuxième équipe.



Pas d'intellectualisme dans ce film qui renouvelle avec esprit la tradition aventurière africaine, ce mélange d'humains et de bêtes est séduisant à suivre. Une technique narrative dépouillé, de l'action pure, des personnages en lutte avec leurs environnements et une histoire d'amour un peu forcé ou l'ont sent bien le cinéaste à la peine. Les mêmes genres de scènes d'amours que sur Rio bravo je trouve...stéréotypé dans cette partie et en marge du propos.
Mancini sortit une partition musicale exemplaire et parfaitement dans le ton du métrage. Une instrumentalisation influencée par le Jazz et les motifs africains qui accompagnent formidablement les scènes fortes de l’œuvre. Un film qui a marqué ma jeunesse.

Un film qui serait tellement meilleur sans John Wayne.

non ne répond pas jean-mimi, non ne répond pas a cette provocation éhonté !!

Et encore j'ai été soft, j'aurais pu aussi dire que c'est un des plus mauvais Howard Hawks.

moi je pense le contraire ! c'est l'un des meilleurs !

Qui a peur de Virginia Woolf ?

réalisé par Mike Nichols, sorti en 1966 scénario : Ernest Lehman, d’après la pièce de Edward Albee décors : Richard Sylbert pays d'origine : États-Unis format : noir et blanc genre : drame Elizabeth Taylor, Richard Burton, George Segal, Sandy Dennis

8/10

Mike Nichols est un réalisateur pas vraiment apprécié en France...ou en tout cas pas de la critique cinéphile qui l'a toujours traité avec le plus grand mépris.
" Il représente le triomphe de la facilité et les Américains adorent la facilité."
Je trouve comme Bertrand Tavernier que c'est un peu court ! Sur ce film d'une adaptation théâtrale je le trouve efficace et il met bien en image l'opposition, les lignes de fractures de ces deux couples que l'alcool désinhibent.

Elisabeth Taylor est effrayante par sa verve pleines de fiels et de méchancetés, Richard Burton cherche tant bien que mal à contenir sa fureur rentrée, plutôt mal d'ailleurs, le couple qui participe joyeusement à cette algarade d'anthologie ne sera pas en reste et se lâchera aussi dans cette ambiance de folie... c'est une peinture terrifiante d'une certaine Amérique de l'époque avec la vieille génération usée jusqu’à la moelle par la frustration et le mal être et le jeune couple déjà sur la voix de l'éclatement psychologique.

Les acteurs ont une manière organique pour rentrées dans la peau de leurs personnages, le maintien, le ton de voix...ils deviennent leurs personnages aidés par des dialogues d'une force redoutable. Un film qui fit du dégout un divertissement pour le public. La morale puritaine et hypocrite des années 60 explose avec la déchéance de cette humanité qui la représente.
Un film qui analyse les états d'âmes de la bourgeoisie et qui en capte parfaitement l'essence par une matérialisation de ses pensées, ses idées, ses sentiments.

Bouh radin t'as pas mon approuved