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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Lun 31 Oct 2011, 12:50
par Heatmann
et the American avec clooney c est quoi ? du lcd peut etre :lol:

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Lun 31 Oct 2011, 12:58
par Milkshake
Dans le clooney au moins il y a de l'italienne mais oui dans l'approche The Américain ça ressemble énormément à The Limits of Control de Jarmusch en mieux :mrgreen:, du polar autiste auterissant avec un scénario inexistant.

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Lun 31 Oct 2011, 13:00
par Heatmann
c est bizarre car tout ces descriptif sont applicable a plein d autre film que vous kiffer ( remenber drive ou donc the american ) donc bon c est pas vraiment un argument en soit , car en plus la real de jarmush est aussi tres reflechis , donc dans ces cas la il faut mieux dire : j aime pas

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Lun 31 Oct 2011, 13:03
par Milkshake
Non mais drive aussi, justement c'est des films qui reposent que sur leur ambiance et de ce point de vue là je préfère le film de Refn, ça me parle plus qu'un Johnny Depp totalement perdu sur un même rift de guitare durant 2h.

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Lun 31 Oct 2011, 13:05
par Heatmann
ah bah voila , c est deja mieux comme ca : tu prefere :wink:

Crocodile de la mort (Le) - 4,5/10

MessagePosté: Lun 31 Oct 2011, 18:43
par Waylander
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Après un Massacre à la tronçonneuse ultra efficace, rentre dedans et engagé, Hooper prend les rennes d'une série Z à l'ancienne, en studio et aux artifices très cheap. Encore un psychopathe dans une grande battisse (ici un hôtel, entouré par le bayou impénétrable et mystérieux, embrumé et sale, poisseux comme la mise en scène et la photo que Hooper décide d’instaurer . L’atmosphère est oppressante, les éclairages souvent très vifs (on pense franchement aux filtres et lumières d'Argento par moment) et sur ce plan, le film penche vers du pur fantastique. Malheureusement pour l'Amérique il s'agit ici d'un tueur fou, schizophrène et intensément interprété par un Neville Brand complètement habité par le redneck maniaque qu'il interprète (les crises de fous ries, les cris, les monologues qu'il se fait à lui-même).

Sous biens des aspects, Le crocodile de la mort est un mélange ringard (slasher, survival, monster movie en filigrane) qui ne transcende pas le genre : la facture formelle est à la fois charmante mais souvent trop restreinte : les enjeux, l'intrigue, la tension, le suspens ...tout est mâché avec une subtilité zéro. Largement moins dénonciateur que son premier film, le second de la carrière d'Hooper se cantonne à revenir dans le temps de façon assez pitoyable (pas question de budget ici mais d'écriture car le montant dépasse à l'aise celui de Texas Chainsaw Massacre qui surpasse largement le pauvre Eaten Alive que voici)) où même les clins oeils à Psycho passe vraiment mal. Hooper n'a rien à raconter et ne s'en cache pas (malgré un tueur réussi, dingue et traité ouvertement = pas de masque, pas de jeux d'ombre etc...le mec plein champ et à la ramasse, mais de ce point de vue là Shining reste le summum à tous les niveaux : jeu d'acteur , mise en scène, intrigue et dosage de suspens, de tension etc..).

Le Hooper ne développe rien, les personnages sont pas intéressants et exploités bizarrement (on nous présent e des mecs et des nanas mais qui plus tard n'ont aucun impact), le crocodile est inutile mais ajoute un petit plus lors des meurtres mais je vois pas trop l'intérêt de sa présence finalement. Même les tueries vraiment pas terrible. L'acteur qui interprète Freddy Krueger a ici un rôle sur lequel insiste quand même l’histoire (même la jaquette du dvd possède une tagline qui est une citation de ce perso)et pourtant il ne sert à rien (mais vraiment quoi). Ça se finit très sec.l'Hôtel miséreux et glauque relève une peu le niveau de l'ambiance assez mal gérée : les plans sont toujours les même quand une voiture arrive sur les lieux, et le style reportage instauré par son premier film ne trouve hélas pas d'égal ici , sous une quelconque recherche de mise en scène (qui s'efface pour se concentrer sur quoi ? :shock:

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 01 Nov 2011, 15:02
par Waylander
29 films vus



Top:


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Coups de cœur:


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Découverte-surprises:


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Flop :


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Déceptions:


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Meilleur photographie: Suspiria
Meilleures musiques : Et pour quelques dollars de plus / Solaris
Meilleurs acteurs: Jeff Goldblum (la Mouche) / Jean-Pierre Léaud (les 400 coups) / Kevin Costner (Un monde parfait) / Gian Maria Volonte (Et pour quelques dollars de plus)
Meilleures actrices: Jennifer Tilly (Bound) / Natascha McElhone (Solaris)
Meilleurs scénarios : Les Sept Saumurais / Reservoir Dogs / Usual Suspects

Beautés du mois :


Mili Avital (Dead Man)


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Natascha McElhone


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Pulp Fiction - 8/10

MessagePosté: Mar 01 Nov 2011, 19:44
par Waylander
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Après un Reservoir Dogs très original, Tarantino garde bel et bien sa patte artistique et son don de dialoguiste avec un film plus long, plus épique, aussi violent mais parfois à rallonges que ne sauve pas une mise en scène un poil moins inspirée que son premier film.
Pulp Fiction est certainement l’œuvre la plus Scorsesienne de Tarantino ce qui la rend d'autant plus jouissive, surtout lorsque le cinéaste tort littéralement les codes du genre ainsi que les attentes du public en prenant largement en dérision ses icônes de gangsters. C'est tout un cinéma que Tarantino tourne à sa sauce : De Palma, Scorsese, Leone...





Le mix offre un film générationnel et coup de poing aux ambitions similaires à Reservoir Dogs mais avec plus de moyens, de possibilités et de charisme : le casting 4 étoiles impose le respect, la direction des acteurs est fantastique (Uma thruman, Travolta, Samuel Lee Jackson...), une écriture non-linéaire assez surprenante où les flashforwards se mêlent aux flashbacks avec une fluidité imparable et une lisibilité absolument parfaite. Les gimmicks et la signature du réalisateur sont présents : le chapitrage, l'utilisation des musiques et on retrouve même Harvey Keitel dans un petit rôle bien sympa en plus des costards noirs du de la fameuse contre-plongée intérieur d'un coffre sur les personnages. Quelques hors-champs mythiques (l'intérieur de la mallette qu'on ne voit jamais), le combat de boxe auquel nous n'assistons pas, etc...Concernant les protagonistes, Tarantino nous attache plus à Vega et sa relation avec Mia : la scène de danse c'est vraiment le moment le plu sympa de leur amour latent. La partie avec Butch c'est moins passionnante tandis que le tandem Vega/Jules est à mourir de rire, totalement décalé et jouissif. Juste dommage que la partie avec Bruce Willis ne vienne jamais se recouper avec les autres car le seul point commun c'est le boss joué par Ving Rhaymes.


Tarantino , sans être passé par la case académique des études du 7ème art, se retrouve pourtant à la tête d'un des plus grands changements cinématographiques du sicèle en marquant au fer rouge son style et ses influences , subtilement ou non mais avec un panache et un savoir-faire indéniable.Tordant le cou aux règles établies, le jeune metteur en scène régaler ses fans d'oeuvres parfois loufoques, décalées (les monologues et dialogues à rallonges où les personnages discutent comme n'importe qui, sur n'importe quel sujet, avec une nonchalance vis à vis de ce qu'ils s'apprêtent à accomplir par la suite que ça en dégage quelque chose de sympathique tout comme cela ridiculise les gangsters : le coup des vêtements de beaufs pour le duo Vega/Jules, la discussion sur les pieds (préfiguration de Boulevard de la Mort et coming-out du fétichisme de Tarantino) , les philosophies de comptoir, les rapports à la Bible etc..., jouissives et divertissantes tout en sauvegardant son univers, ses dialogues étalés (sa façon à lui de dilater le temps), la violence très prononcée et la culture débordante de ses récits.


Des hommages, des clins d’œils, des plans piqués à des films qu'il adore...Tarantino s'oublie parfois un peu dans cette recherche artistique en allongeant inutilement des scènes, pataugeant dans ses références plus qu'autre chose et son second film, pourtant réputé comme son chef d'oeuvre, ne déroge pas à ce léger défaut. La mise en scène parait aussi plus posée que dans Reservoir Dogs. Quelques éléments annoncent clairement Kill Bill comme le sabre dont se sert Butch , Uma Thurman au casting et le pilote de série TV dans lequel elle a joué qui expose les mêmes persos que dans son diptyque.Un film à analyser tant il regorge d'idées, d'ambition de subtilités et de codes transgressés. Ne peut-on considérer Pulp Fiction comme un énorme mélange de genres et de styles à travers lequel plusieurs genres ont émerger ? Le tortur-porn movie ne vient-il pas de la scène du magasin avec Butch et Wallace ? Ne contient-elle pas les germes de ce que sera Hostel et cie ? Le montage déstructure mais ô combien efficace et intelligent n'a t-il pas influencé des cinéastes comme Inarritu ?




Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 01 Nov 2011, 20:02
par Milkshake
On est d'accord la partie de Butch/willis est le passage faible du film. Avec seulement Travolta, Uma et Samuel Jackson, on avait un grand film.

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 01 Nov 2011, 20:06
par Heatmann
qt acteur c est nul quand meme

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 01 Nov 2011, 20:09
par Waylander
La partie de Butch, hormis son final et le tout début dans l bar, c'est plan-plan quand même tu trouves pas ? C'est carrément en décalage avec le reste, on a l'impression que ça colle pas et que ç a rien à foutre là. c'est pas nul mais on passe du coq à l'âne. Avec Keitel ça tue. C'est fandard. Sinon je trouve que Tarantino a super bien écrit la relation Vega/Mia. c'est touchant de les voir bien s'entendre, être bien plus cultivé et posé que les autres, à deux doigts de vivre une truc très fort et c'est pas possible quoi.

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 01 Nov 2011, 20:12
par Heatmann
ben ca fait un bail que je l ai pas vue donc j ai peut de souvenir

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 01 Nov 2011, 20:12
par Milkshake
QT il a un tout petit rôle non ? c'est anecdotique de mémoire.

Là Butch c'est 1 tiers du récit avec des scènes plutôt fade (avant le combat boxe, le taxi, le motel avec sa copine) excepté le passage dans la cave alors que tout les autres ils ont des punchlines de malade, d'un point de vu des dialogues pur c'est son scénario le plus inspiré.

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 01 Nov 2011, 20:14
par Scalp
Kill Bill 2 c'est bien mieux dialogué.

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 01 Nov 2011, 20:17
par Milkshake
Pas si sur même si il y a des dialogues mémorables dans Kill bill 2, c'est moins foisonnant en tout cas.