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Ward (The) - 6/10

MessagePosté: Dim 05 Juin 2011, 13:48
par Killbush
THE WARD de John Carpenter

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Un film mineur dans la carrière de Big John, notamment à cause d'un scénario terriblement convenu et qui arrive avec 10 ans de retard. La mise en scène est très classe (personne n'exploite la steadicam et le Scope comme lui) l'ambiance est pesante, la musique et les plans léchés,et Amber Heard s'en sort plutôt bien. Un film qui lorgne beaucoup plus du coté du ciné espagnol et qui mise tout sur ses personnages plutôt que sur la surenchère graphique.
Ça fait plaisir de voir que papy Carpenter en a encore sous le capot, contrairement à Argento ou Romero, la prochaine fois, faudra juste lui donner un script dont on ne devine pas la fin au bout de 20 minutes (a moins que vous n'ayez vu aucun film de genre depuis 15 ans).

Dans tous les cas, un petit Carpenter vaudra toujours mieux qu'un film de Darren Bousman !

6/10

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Dim 05 Juin 2011, 16:19
par Heatmann
arff j en attend plus que ca quand meme ... on verra . j ai aucun doute sur amber , je la trouve toujour credible et bien , si si :super:

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Dim 05 Juin 2011, 16:27
par Killbush
Sincèrement Man, j'adore Carpenter, mais n'en attends pas trop, le script tu l'as déjà vu dans un film sorti en 2003 (je t'en dis pas plus mais tu m'en diras des nouvelles), c'est pas traité pareil mais on retrouve une ambiance similaire et une résolution de l'intrigue identique. Par contre, Big John est en grande forme, la mise en scène est top, des putains de travellings à gogos, des cadrages nickels, la musique et la photo sont classes ! A coté, les derniers films des autres papys du genre (Craven, Argento et Romero) font la gueule.

Pour Carpenter, c'est mineur, mais par rapport a ce qu'on se tape dans le genre depuis 10 piges (hormis chez les espagnols), c'est du joli boulot :wink:

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Dim 05 Juin 2011, 16:29
par Heatmann
bon ca ma bien rassurer et convaincue , mais bon perso tu sait je raffole pas des mase de la nouvelle vague espagnole , un peu l overdose enfait .
je fait confiance a la real de john , l'ambiance ( ca fait un peu nid de coucou non ??) et amber :super:

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Dim 05 Juin 2011, 16:30
par Killbush
Ça ressemble plus à la partie asile de Sucker Punch, mais réalisé par JC et avec des meufs qui sont pas habillés comme des putes :mrgreen:
Amber, elle joue bien la folle mais faut pas trop lui en demander non plus !

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Dim 05 Juin 2011, 16:31
par Heatmann
j ai pas vue sucker punch :oops:

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Dim 05 Juin 2011, 16:33
par Killbush
Ah oui c'est vrai :oops:
Franchement, l'ambiance va te plaire je pense, c'est très old school, JC fait durer le suspense même si , avec le nombre de films aux thématiques similaires vus ces dernières années, tu vas vite comprendre de quoi il retourne :wink:

Predator - 10/10

MessagePosté: Lun 06 Juin 2011, 13:07
par Killbush
PREDATOR de John McTiernan

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Que dire sur le monument d'un de mes réalisateurs préférés, un film qui se passe de commentaire tout comme il pourrait se passer de dialogues. Une référence en terme de mise en scène, des idées géniales en permanence (notamment la vue subjective du Predator), les scènes d'actions sont magistrales, la demi heure finale quasi muette est anthologique (la confrontation entre l'homme et la bête a rarement eu autant de gueule au cinéma), un casting plus badass tu meurs et armés jusqu'aux dents (Schwarzie ou Ventura, c'est pas Adrien Brody :mrgreen: ), un scénario qui va à l'essentiel (une mission commando va vite se transformer en un survival sauvage), la sublime partition de Silvestri et surtout un mélange des genres idéalement équilibré.
Le décor est parfaitement exploité et donne lieu à une chasse à l'homme aussi inquiétante que jouissive, et McT réussi à maintenir le suspense en dévoilant très tard la nature de l'ennemi.
Predator, c'est aussi la naissance d'un mythe fondateur du cinéma fantastique contemporain, l'image du monstre étant aujourd'hui connu de tous.

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Une référence souvent copiée mais jamais égalée (suffit de voir le remake), chez moi, on appelle ça un chef d'œuvre !
"If you don't like this movie, you're one ugly mother fucker !"
10/10

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Lun 06 Juin 2011, 13:10
par moricenlive
L'affiche est superbe ! :shock:

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Lun 06 Juin 2011, 13:11
par Scalp
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Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Lun 06 Juin 2011, 13:13
par Killbush
Cool, mon deuxième Scalp Approved :mrgreen:
moricenlive a écrit:L'affiche est superbe ! :shock:

Ouais ca change de celle qu'on connait, sinon rassures moi Momo, tu aimes le film au moins ?

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Lun 06 Juin 2011, 16:50
par Heatmann
:super: putain de 10/10 meriter et rien d autre, d ailleur j ai recement craquer pour l edition bluray ultime aussi appeler edition "WAX" et enfait ca va , c est plutot super jolie et pas trop trop waxer ..

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Lun 06 Juin 2011, 17:30
par Killbush
L'effet wax est pas omniprésent, ca concerne une vingtaine de plans à tout casser, mais l'apport de la nouvelle version (surtout sur les décors) est indéniable :wink:

Re: [Killbush] Mes critiques 2011

MessagePosté: Lun 06 Juin 2011, 18:13
par Heatmann
ouai je l ai revue ( pas trop d inspi pour poser mon 10 ) y a 3 moi quand j ai pris cette edition et j ai vraiment aimer l image quoi :love: :love: :shock: la jungle est trop belle et la lumiere incroyable

Enfer du dimanche (L') - 10/10

MessagePosté: Mar 07 Juin 2011, 18:59
par Killbush
L'ENFER DU DIMANCHE d'Oliver Stone

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Sorti en 1999, L’enfer du dimanche n’est pas le film le plus connu de son auteur. Et pourtant, 12 ans après sa sortie, il demeure à mes yeux l’un de ses meilleurs films.
Etant lui même un grand fan de foot US, Stone s’approprie totalement le sujet et délivre une fresque sauvage, épique, d’une densité scénaristique incroyable et au casting parfait, jusque dans le moindre petit rôle. Il nous offre une plongée dans les coulisses d’un sport typiquement américain, univers ultra codé duquel il ne se contente pas de faire l’apologie, mais au contraire en souligne les failles au travers d’une galerie de personnages absolument passionnants.

A commencer par l’entraineur des Miami Sharks, Tony D’Amato, personnage ambigu tiraillé entre les exigences des dirigeants du club, les conflits au sein de l’équipe et sa vie privée sans issue. Un rôle en or pour l’immense Al Pacino, ici au sommet de son art (son speech avant le match final devrait figurer au panthéon des scènes fédératrices). On peut voir ce personnage comme une sorte d’alter ego du réalisateur, et le monde du foot comme un parallèle avec celui du cinéma.

On suit également l’histoire d’un joueur arriviste et prétentieux, Willie Beamen (Jamie Foxx, dans son premier grand rôle, est excellent), contraint de prendre la place du quaterback star de l’équipe, Cap Rooney (Dennis Quaid), blessé et vieillissant, mais qui a depuis longtemps le respect de toute l'équipe.
Cette situation permet à Stone et son scénariste John Logan (qu’on retrouve cette année au générique de l’excellent Rango) de creuser en profondeur la thématique du conflit de générations.

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On retrouve d’ailleurs ce conflit en haut de la pyramide, puisque la jeune et ambitieuse présidente des Sharks, Christina Pagniacci (Cameron Diaz dans son meilleur rôle) prône une modernisation de l’équipe alors que D’Amato demande juste qu’on lui fasse confiance pour mener l’équipe à la victoire.
Les principales thématiques du film reposent sur ces quatre personnages principaux, mais le reste du casting n’est pas en reste et chaque petit rôle du film a son importance. On retrouve notamment James Woods, LL Cool J, Aaron Eckhart ou encore un véritable joueur de foot US, le monstrueux Lawrence Taylor.

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Hormis ce casting démentiel, son scénario et ses dialogues aux multiples niveaux de lecture, une des grandes forces du film réside dans sa mise en scène. C’est bien simple, c’est la parfaite symbiose entre le fond et la forme. Rarement un sport n’aura été aussi bien filmé et retranscrit à l’écran, à tel point qu’il rend immédiatement obsolète les retransmissions télévisuelles.

Stone multiplie les effets visuels et sonores, aidé par un montage hallucinant de maitrise, filme ses acteurs comme des guerriers au cœur d’une bataille incroyablement immersive et brutale. Il est aussi à son aise lors des passages plus intimistes, réussissant à nous faire vivre ce championnat de l'intérieur, suscitant ainsi chez le spectateur une palette d'émotions aussi contradictoire que bouleversante.
La bande originale n'est pas en reste et colle parfaitement aux différentes ambiances du film, la photographie est superbe, faisant ressortir davantage la tonalité estivale de la ville de Miami.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette incroyable plongée au cœur du football américain, une œuvre virtuose à la puissance visuelle et émotionnelle rare, qui s'impose directement comme la référence du film sportif. Cependant, il serait dommage de limiter le film à cette catégorie, tant il est avant tout un film centré sur ses personnages, le sport devenant simplement le cadre idéal pour traiter des thématiques universelles et profondément humanistes.

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Every inch counts !
10/10