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To Rome with Love - 6/10

MessagePosté: Dim 22 Juil 2012, 19:21
par Jipi
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Pas beaucoup de frissons dans cette ballade Romaine permettant à quelques parachutés de sortir temporairement de l'anonymat, de tâter de l'opéra en compagnie d'accessoires inattendus ou de titiller quelques interdits en favorisant les remords plutôt que les regrets.

L'opus est divertissant, pas trop bavard. Les bons mots ne manquent pas dans un ensemble attachant légèrement naïf sans pour autant être volatile.

Un agréable randonnée dans une ville éternelle flamboyante truffée de rencontres d'éveils fournissant les plus fines essences à des confidences spontanées ou à des audaces endormies n'ayant que peu de temps pour s'exprimer avant de voler vers d'autres cieux ou de regagner la normalisation.

On prend puis l'on jette le tout en cachette dans un opus un peu enfantin mais jamais fastidieux révélant quelques composants fuyants, influençables, versatiles, satisfaits d'extérioriser quelques voluptés inconnues se partageant les émois de la révélation sans lendemain, de l'infidélité sauvage et de la gloire soudaine.

6/10

Sept Mercenaires (Les) - 9/10

MessagePosté: Lun 30 Juil 2012, 15:10
par Jipi
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"On m'a offert beaucoup dans la vie mais jamais tout ce que l'on avait"

Une fin de parcours héroïque pour quelques esprits ayant enfin trouvés leurs véritables valeurs dans un investissement sans soldes offert dans des conditions précaires à des opprimés dans l'incapacité de se défendre.

Le déroulement pathétique d'une association temporaire protectrice dans un challenge audacieux permettant à des solitaires désœuvrés de révéler le temps d'une aventure une bravoure naturelle ôtée d'opportunisme.

Un film grandiose sur une spontanéité d'encadrement retrouvée et assumée jusqu'a son terme.

9/10

Re: [Jipi] Mes critiques 2012

MessagePosté: Lun 30 Juil 2012, 16:53
par Moviewar
Jipi, quel est ce film ? N'oublie pas de passer par l'option "rédaction de critique" :wink:

Re: [Jipi] Mes critiques 2012

MessagePosté: Lun 30 Juil 2012, 17:02
par Alegas
Pour ce qui est du film, il me semble qu'il parle des 7 mercenaires.

Re: [Jipi] Mes critiques 2012

MessagePosté: Mar 31 Juil 2012, 12:21
par Jipi
Oui les sept mercenaires. Il me semble l'avoir mis en titre à moins que ce soit l'équipe de forum. Je ne me souviens plus

Echelle de Jacob (L') - 7/10

MessagePosté: Mer 29 Aoû 2012, 10:39
par Jipi
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Un généreux brulot humain, efficace et pathétique sur la dégringolade d'un esprit lentement carbonisé par des images hallucinatoires emmagasinées sur un site infernal puis restaurées sans sommations dans un contexte urbain devenant soudainement hors contrôle.

La lente agonie d'un cobaye dans un coma irréversible lui permettant curieusement de se projeter dans un avenir virtuel encombré de poursuites inexpliqués formatés par des visages déformés.

Un cheminement reposant et spectaculaire en alternance s'empare d'un vétéran du Viêt-Nam en vrille, usé par des cauchemars éveillés mêlant le passé et le présent.

Des visions incompréhensibles et surtout injustes suite à la révélation de leurs origines.

La dénonciation sans pitié d'une hiérarchie militaire contrainte au dopage pour obtenir des résultats de la part de soldats statiques sur le terrain mettant en concurrence leurs bravoures et leurs sensibilités.

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7/10

No et Moi - 3/10

MessagePosté: Jeu 30 Aoû 2012, 10:03
par Jipi
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Aucune étincelle dans cette tentative avortée d'approcher dans sa réalité la volumétrie de plus en plus importante d'exclus privés de chaleur et d'hygiène.

Visualisée de loin par un monde bourgeois éducateurs, turbulents ou en dépressions bien au chaud, faisant un pain béni conversationnel des statistiques désastreuses d'un monde social en miettes uniquement perçus par les chiffres.

Cet opus est un naufrage, une récupération commerciale complètement ratée dans un conte pour enfants d'une mièvrerie stupéfiante.

Un monde des sans abris soporifique non reproduit dans ses véritables aspects qu'ils soient en fureur ou en accalmie.

Ridiculisé dans une suite de scènes surfaites et romanesques annihilant un concept privé d'une essence pure.

Des obscurs se font voler leurs désespoirs et leurs silences par une reproduction non crédible, surexcitée incapable de se débarrasser d'une excentricité fabriquée et démesurée condamnant au documentaire un concept incapable de dévoiler son vrai visage par la fiction.

3/10

Comtesse (La) - 5/10

MessagePosté: Mer 19 Sep 2012, 11:08
par Jipi
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"Tout ce qui est vivant doit mourir"

La comtesse relate entre certitudes et doutes l'innocence ou la culpabilité d'un esprit insensible talonné par ses premières rides bataillant désespérément contre l'emprise du temps sur un visage promis à la décomposition.

Un combat perdu d'avance entre la volonté de durer en se servant du pouvoir, de la passion et de leurs vertiges et l'inexorable montée en puissance d'un constat et de sa folie meurtrière mise en lumière par une fausse perception menant une raison éveillée par la révélation vers le vampirisme.

La descente aux enfers d'une machine cérébrale complètement détraquée, incroyante, séduite et abandonnée exterminant sans pitié par centaines un entourage destiné à l'impossible conquête d'une immortalité.

Le délabrement d'une hallucinée otage d'une portion d'histoire guerrière, froide et austère dans une biographie hélas trop lente et dégarnie.

5/10

Saveurs du palais (Les) - 5/10

MessagePosté: Dim 23 Sep 2012, 16:57
par Jipi
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"Les saveurs du palais" est un opus léger, bien souvent somnolent, manquant de matière combative sur un site particulier dont les contraintes d'exécutions condamnent fermement certaines corrosivités personnelles à l'abandon ou au mutisme.

Le tout étant de durer et surtout de ne rien changer dans un climat austère dont les sous sols grouillent d'une main d'œuvre robotisée exécutant des procédures culinaires manquant totalement d'ingéniosité.

Essentiellement garni de petites scénettes beaucoup plus distrayantes que virulentes entre certains personnages trop épurés s'égratignant sans se mordre aux mains d'un timing Elyséen plus facétieux que crédible.

Un ambiance superficielle, inachevée, un peu molle illuminée par l'apparition de plats aussi symétriques dans leurs éclats que dans leurs identités.

Quelques bons moments émotionnels malgré tout beaucoup plus présents sur des terres glacés que sur un périmètre Parisien protocolaire et minuté.

A voir dans un esprit aérien, détaché et surtout tolérant devant ses absences d'énergies réduisant ce récit gentillet à une vision beaucoup plus amusée qu'investie.

5/10

Obsédé (L') - 10/10

MessagePosté: Mer 26 Sep 2012, 08:26
par Jipi
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L'obsédé est une rencontre bouleversante entre un solitaire mélancolique et une petite bourgeoise insouciante et protégée.

Deux mondes ne pouvant se côtoyer que par l'action préméditée d'un revanchard en manque d'affection et de puissance. Brimé au bureau dont la solitude ne sert qu'a entretenir une perversité latente et reconduite.

Impossible d'échapper à un prédateur alternant pouvoirs et déprimes, s'acharnant sur une proie terrorisée puis hypocrite et manipulatrice,
masquant son indifférence dans de fausses apparences ne formatant qu'un seul objectif.

Echapper à un écorché vif dominant et fragile n'étant pas de son monde.

Une lutte des classes impitoyable entre un employé médiocre et moqué et une jeune étudiante pédante et friquée brusquement projetée dans un monde ou la souffrance devient un concept partagé.

Une rivalité implacable parsemée de quelques accalmies entre deux personnages extrêmes dont les différentes positions sociales leurs permettent de cohabiter dans la fureur et le compromis.

10/10

Cabane dans les bois (La) - 7/10

MessagePosté: Jeu 27 Sep 2012, 10:09
par Jipi
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Basique et ennuyeux dans ses deux tiers malgré une découverte originale importante, la cabane dans les bois se débride complètement dans une dernière partie hallucinante, complètement barrée.

Les clins d'œils à l'anéantissement final du complexe de Mondwest de Michael Chrichton ne manquent pas dans une pincée délirante faisant surgir sur un site pulvérisé toute une panoplie vampirique déchainée.

Une fiction sanguinolente et prémonitoire complètement dingue annonçant certainement la métamorphose dans un avenir encore lointain de nos concepts de jeux de télé réalité actuellement beaucoup plus absurdes que dangereux mais se dirigeant irrémédiablement vers le voyeurisme, le pari, la souffrance et l'élimination sans pitié de leurs candidats.

A signaler l'apparition surprise de l'unique survivante du Nostromo dans un final époustouflant.

7/10 pour le final

Poursuite Impitoyable (La) - 10/10

MessagePosté: Ven 28 Sep 2012, 14:00
par Jipi
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Des images ahurissantes et courageuses montrant une contrée sur le flanc complètement rongée par des idéologies aussi disparates que démesurées.

Chaque ressource toutes disciplines confondues se vautrant dans ses vérités individuelles et leurs excès.

Le tout ne faisant que révéler un état des lieux aussi pitoyable que prétentieux.

La spirale négative d'une bande de petits bourgeois affairistes et décadents entretenus par le racisme, la croyance disproportionnée, le sexe et la beuverie dans une écoeurante kermesse locale au bout de nulle part entrainant une bande de dégénérés vers le fond du trou.

Le cliché saisissant d'une Amérique des années soixantes possédant une multitude de perceptions différentes dont l'essence n'est que perversités et violences.

Un chef d'œuvre

10/10

Machinist (The) - 8/10

MessagePosté: Dim 11 Nov 2012, 11:42
par Jipi
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Déprimant presque poignant, the machinist déploie ses couleurs délavées dans un climat désolé réduisant un esprit sans sommeil à la traversée d'un monde cauchemardesque ou tout n'est qu'apparitions aussi soudaines qu'inexplicables.

Une suite d'évènements douloureux déversés sur une architecture squelettique à bout de souffle balloté sur une route nauséabonde par un réel incertain.

Un opus de qualité à condition d'en accepter son continuel climat décrépi.

8/10

Re: [Jipi] Mes critiques 2012

MessagePosté: Dim 11 Nov 2012, 12:58
par Jimmy Two Times
Petit coup de pouce pour t'inciter â poursuivre tes critiques atypiques. :super:

Re: [Jipi] Mes critiques 2012

MessagePosté: Dim 11 Nov 2012, 13:14
par osorojo
Deux alors, c'est vrai que ce pauvre Jipi n'a pas beaucoup de réaction à ses critiques pourtant bien inspirées. Un plaisir de lire tes jolies tournures de phrases :super:

Très chouette souvenir du Machinist pour ma part, un peu estompé, mais le souvenir d'une ambiance poisseuse qui prend à la gorge est lui intact :mrgreen: