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Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 18:22
par Mark Chopper
Des acteurs de merde, on en trouve dans tous les pays.

Des grands acteurs, on en trouve qu'une poignée dans tous les pays.

Quand un acteur américain joue mal, personne ne dit : "un jeu très américain".

La formule de John Lawrence était malheureuse.

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 19:10
par John Lawrence
Oups, formule maladroite en effet. Je sais pas si mon explication va être claire mais je vais essayer. Je précise avant tout que j' ai regardé en VF, le phrasé de la langue ne ressemblant pas du tout au nôtre les doubleurs ont souvent bien du mal à avoir le bon ton. En outre, les attitudes et les syllabes appuyées très différemment de ce qu' on a l' habitude de voir font que çà fait penser à du surjeu, voire à de l' amateurisme. Ces détails sont présents dans de nombreux films asiatiques, et mêmes de très bons. Memories Of Murder par exemple, ya beaucoup de séquences que je rapproche à du surjeu typiquement asiatique, pareil dans The Chaser. Après ya toute une série de films asiat ou çà se voit pas, ou en tous cas beaucoup moins, par exemple Bittersweet Life ou I Saw The Devil. J' aurais du dire acting très bioman ou San Ku Kai si vous préférez. Je me suis fait comprendre ? Rien de péjoratif là dedans en tous cas.

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 19:14
par Dunandan
Quelle idée aussi de voir un film asiatique en FR. La dernière fois que j'ai fais ça, il y a peut-être 10 ans, c'était qu'on m'y avait forcé :eheh: ! Mais sinon je comprends, en VO ou en VF, la différence n'aurait pas été si grosse que ça pour ce genre d'interprétation.

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 19:15
par Hannibal
non mais t'inquiète on avait compris ce que tu voulais dire et je suis sûre que les autres aussi mais ils sont chatouilleux sur tout ce qui vient d'Asie :mrgreen: (no offense les gars, p'ti bisou :bisou: )

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 19:28
par John Lawrence
Oh je m' inquiètes pas mais dans le doute, je préfère développer un peu l' idée que je voulais faire passer.

Je regarde presque toujours en VF au début, lire les ST çà me fait sortir du film. Par contre des fois c' est juste pas possible, Dr. Wai me souvient que j' ai remis en VO après 5 minutes. Mais pour avoir souvent fait la comparaison, je trouve qu' il y a des doublages de très très bonne tenue, les doubleurs sont aussi des acteurs.

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 20:34
par Mark Chopper
A part quelques John Woo, toutes les VF sont à bannir pour les films asiatiques.

On sent que les doublages sont effectués sans respect et flinguent tout.

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 20:36
par Dunandan
Le pire que j'ai entendu, c'était les doublages des films de Kitano et ceux de Battle Royale. Après j'ai définitivement arrêté de me faire du mal comme ça ...

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 20:37
par Scalp
Toi t'as jamais vu Drunken Master 2 en VF.

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 20:43
par Dunandan
Si :eheh: mais ça c'était avant les films que j'ai cité, et donc avant l'apparition des DVD.

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 20:47
par Mark Chopper
Et dire que j'ai vu Drunker Master 2 en VOSTFR et que tu trouves que je l'ai, malgré tout, sous-noté :mrgreen:

Bon allez, le pire doublage de l'histoire :


Pour une Poignée de Dollars - 8/10

MessagePosté: Mer 29 Fév 2012, 21:43
par John Lawrence
POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS


de Sergio Leone (1964)
Avec Clint Eastwood, Gian Maria Volonte, Marianne Koch,...


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Deux clans rivaux, les Baxter et les Rodos, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel. Un étranger arrive dans cette petite ville et s'immisce entre les deux bandes.

Je ne l' avais plus revu depuis très longtemps, j' appréhendais un peu la revision de ce premier volet de la trilogie du dollar et accessoirement premier western de son réalisateur, Sergio Leone. J' ai très vite été rassuré par le générique de début et la musique de Morricone qui me rappelait que j' étais en terrain connu. Les premières images rassurent tout de suite aussi, j' ai vu tellement de daubes en spaghetti que la différence est d' emblée assez flagrante. Leone signe ici un western encore classique tant sur la durée que sur le style par rapport à ce que seront ses suivants, il ne s' écarte pas encore trop des standards du genre. Pour assurer le coup, il reprend un scénario qui a fait ses preuves (Yojimbo) et le retravaille à la sauce western. Bonne idée, le film fait un carton et la carrière de son réal est lancée.

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Avec ce film on entrevoit le style naissant de Leone, gros plans, pas de héros, tronches atypiques, violence assez présente et un sens du cadrage certain. La musique de Morricone est encore un peu discrète, on a pas les envolées lyriques du bon, la brute ou d' Il Etait une fois dans l' ouest mais le thème principal est déjà très bon. La qualité de la collaboration entre les deux hommes ira crescendo jusqu' à son apogée dans Il Etait une fois dans l' Ouest. Leone pose ici les bases d' un genre qui accouchera de pas mal de merdes, mais heureusement aussi de quelques petites perles et rien que pour çà on peut lui dire merci à Sergio. Après, le film est pas exempt de défauts, le massacre à la sulfateuse est pas super réaliste par exemple, la manie qu' on les méchants de toujours rigoler bêtement pour rien et qu' on retrouvera dans pratiquement tous les films du genre, les persos sont peu développés et il y a quelques soucis de cohérences.

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Au niveau des acteurs, Leone révèle Eastwood qui était encore peu connu à l' époque et il crée un personnage qui deviendra emblématique de la trilogie et du cinéma dans son ensemble. Il a eu le rôle un peu par hasard, après avoir essuyé les refus de Fonda, Coburn et Bronson, le nom d' Eastwood serait arrivé aux oreilles de Leone par l' intermédiaire de Richard Harrison, on connait la suite. Il aurait signé pour 15.000$. Clint il a pas à faire grand chose pour être bon et en plus il est iconisé à fond dans pas mal de scènes. Gian Maria Volonte impose une grosse présence et fait un bad guy de premier ordre, même si un peu plus en retenue que dans Et pour Quelques Dollars de Plus. Mariane Koch, j' ai lu que sa présence avait été imposée par la production allemande, on la voit pas beaucoup et son histoire est plutôt secondaire au déroulement du récit. Le reste du cast c' est des gueules connues et qu' on reverra dans de nombreux spagh par la suite, j' ai bien aimé le tenancier de la cantine et le vieux croque-mort. Alors, chef d' oeuvre ? Certainement pas...mais très bon western assurément. Un coup d' essai pour Leone, mais déjà un coup gagnant.

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8/10

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 01 Mar 2012, 12:10
par Killbush
Good job :super:

Et pour quelques dollars de plus - 9/10

MessagePosté: Jeu 01 Mar 2012, 17:22
par John Lawrence
ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS


de Sergio Leone (1965)
Avec Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Gian Maria Volonté,...


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Deux chasseurs de prime recherchent le même criminel, L'Indien, d'abord séparément puis ensemble. Mais leurs motivations ne sont pas forcément les mêmes...

Deuxième western de Leone après le très bon Pour Une Poignée de Dollars. Suite au succès de ce dernier le budget est plus confortable, Leone va pouvoir faire ce qu' il veut et il va tout simplement confirmer que sa réussite ne devait absolument rien au hasard. Son style s' affirme ici avec des scènes qui s' allongent, des plans qui se se rapprochent encore plus des visages et des yeux, des paysages qui se font plus nombreux, plus beaux (Pour une poignée étant un grande partie un western urbain) et qui sont sublimés par un cadrage inspiré. L' influence de Morricone est beaucoup plus importante, beaucoup de scènes sont soulignées par ses partitions magistrales, il est pas encore au sommet mais il y arrive. Rarement un musicien aura été aussi indissociable d' un metteur en scène, pour moi c' est la plus belle collaboration de ce genre qu' il m' ait été donné de voir et d' entendre au ciné, tout simplement.

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L' histoire en elle même est beaucoup plus fouillée que sur Pour Une Poignée de Dollars, on a des enjeux qui évoluent tout le long du récit, beaucoup plus de personnages qui sont aussi plus détaillés. Les destins de chacun évoluent seuls au début, tout en convergeant inexorablement vers un point commun ou ils se rencontreront tous pour l' épilogue. Les deux chasseurs de prime sont introduits séparément mais plus ou moins de la même façon, on voit tout de suite qu' on a affaire à des gars déterminés et compétents. Ils vont se lancer à la poursuite du même bandit et vont donc naturellement se rencontrer. Parallèlement on a la bande de l' Indien qui fait s' évader ce dernier en perpétrant un massacre, tout est en place à ce moment, on sait ou on va et comment on y va. Le scénario réservera néanmoins quelques surprises.

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Je vais pas détailler toutes les scènes que j' estime magistrales, j' y passerais la journée. Je vais en sélectionner deux, la première c' est le plan/contre-plan entre Lee Van Cleef et l' affiche de l' indien qui se rapproche de plus en plus et dont le montage est de plus en plus rapide au rythme de coups de feu, c' est assez court mais çà tue. Cette scène me fait penser à la scène finale du Bonnie & Clyde de Penn, c' est un autre style mais la comparaison est intéressante. La deuxième scène que je retiendrai c' est le duel final en deux temps, bah là Leone il réinvente le duel au western, c' est long, lyrique et puissant émotionnellement et çà le sera encore plus dans ses films suivants. Quand Clint arrive avec la deuxième montre et que la musique reprend de plus belle, redonnant tout son intérêt à un duel qui semblait joué, c' est ce que j' appelle du très grand cinéma...pffff, j' en frissonne encore (j' écrit en écoutant le score du duel).

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Au niveau des acteurs on retrouve Clint et Gian Maria qui étaient déjà de la partie dans le premier western. Les deux gagnent en profondeur et Volonté campe ici un bandit psychotique et aimant la fumette assez inédit, un jeu parfois théâtral mais qui colle bien au perso. Cllint c' est un peu le même rôle que dans le premier film, une anecdote intéressante cependant, il aurait ralenti son phrasé après avoir entendu son doubleur italien, donnant à son perso un style plus posé, plus cynique aussi. Le meilleur rôle bah c' est pour Lee Van Cleef, je le trouve débordant de charisme dans ce film, tout en noir et avec son cheval noir aussi. Là encore, à l' image d' Eastwood pour le premier film, il était pas du tout sur les tablettes de Leone qui voulait de nouveau Fonda ou Bronson, voire Marvin. Ces derniers ayant refusés ou étant occupés ailleurs il se rabat sur Van Cleef qui était un peu tombé dans l' oubli à l' époque, bonne pioche, je sais pas si on y gagne au change mais on y perds rien en tous cas. A mon avis seul Fonda aurait pu rivaliser avec Lee sur ce rôle là, qui restera le meilleur de sa carrière en volant souvent la vedette à Clint, leurs scènes ensemble valent leur pesant de cacahuètes. C' est d' ailleurs marrant, sur les affiches d' exploitation à la sortie du film le nom de Lee Van Cleef est écrit en tout petit et sur certaines il y apparaît même pas. Pas de rôle féminin si ce n' est quelques apparitions. Le reste du cast c' est la bande de l' indien, tous des tronches qu' on aura l' habitude de voir par la suite dans de nombreux spaghettis, dont Klaus Kinski, qui a pas beaucoup de scènes mais qui assure bien.

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On est pas encore sur les bases d' un chef d' oeuvre selon mes critères mais on en est vraiment tout proche cette fois. Le prochain sera le bon...en tous cas celui-ci se place sans problèmes dans mon top10 western. Un grand réalisateur, un grand musicien, de grands acteurs, bah çà donne un grand film.

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9/10

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 01 Mar 2012, 18:19
par Heatmann
:love: Rholala les screen ils tuent :super: et c'est la que je me rend compte de la "chance" que j'ai , tout les leone je les ai pas mal vue , mais au final j ai pas fait d overdose donc quand je les revoit je sature pas , genre je les connais pas par coeur

Re: [John Lawrence] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Ven 02 Mar 2012, 22:36
par John Lawrence
BILAN : FÉVRIER 2012

39 films vus, 26 découvertes - Moyenne : 6,5/10
Détail en page 1

Film Du Mois : Blackthorn

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Daube Du Mois : 4 du Texas

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Beauté du Mois : Meisa Kuroki (Space Battleship Yamato)


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