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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Dim 20 Oct 2013, 12:10
par Jimmy Two Times
:eheh:

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Dim 20 Oct 2013, 12:12
par Scalp
Je suis d'humeur joyeuse, je viens de voir Patrice Evra en interview et ça a égayé ma matinée.

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Dim 20 Oct 2013, 12:39
par Jimmy Two Times
Oh putain, je l'ai entendu sur RMC, c'est collector! Michel Fernandel, Roland Tournevis... :eheh:

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Dim 20 Oct 2013, 14:58
par Hulkiss
Scalp a écrit:Je suis d'humeur joyeuse, je viens de voir Patrice Evra en interview et ça a égayé ma matinée.


:lol: encore un blaireau surpayé pour taper dans un ballon et qui comprend pas ce qu'il a fait de mal, douce France... :mrgreen:

Dernier Rempart (Le) - 6/10

MessagePosté: Sam 26 Oct 2013, 18:21
par Jimmy Two Times
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Le Dernier Rempart - Kim Jee-woon - 2013


Encore un actionner bas du front qui marque le retour aux affaires et en tête d’affiche de Governator . Réalisé par Kim Jee Woon, auteur de quelques uppercuts made in South Korea, Le dernier rempart vaut principalement pour son dernier tiers, soit une bonne demie heure particulièrement jouissive qui envoie la sauce côté action. Des gros calibres, des belles cylindrées, du headshot et du zigouillage en règle. Et heureusement, car passée une introduction assez sympathique, le film souffre d’un script poussif qui voit un bad guy en mousse (Eduardo Noriega) jouer au chat et à la souris avec les autorités (in)compétentes sur les routes menant à la frontière mexicaine. Comme il a la mauvaise idée de passer par le bled du shérif Arnold, on a droit in fine à notre dose d’adrénaline à l’ancienne.

Pour peu qu’on connaisse les précédents travaux de Kim Jee Woon, il y a tout de même de quoi être déçu. A de très rares occasions, on reconnaît sa patte virtuose mais hélas, il se contente la plupart du temps de faire le taf tel un simple exécutant. Le film est propre, pas d’effets merdiques ou de montage épileptique, mais rien non plus qui élèverait cette commande de studio à un niveau supérieur. Ca fait tout de même plaisir de retrouver notre bon vieux Schwarzy, avec un bon coup de vieux mais toujours classe avec une grosse pétoire dans la main. On pouvait craindre du côté de ses acolytes, notamment avec l’autre abruti de l’écurie Jackass, mais son équipe de bras cassés assure quelques scènes fun dans les moments de creux. Un divertissement pour une soirée binouze avec les potes en somme. On suit les 20 premières minutes, on se met la misère en regardant d’un œil pendant les 45 suivantes et on tripe sur le climax final bien généreux.

6/10

Flight - 5,5/10

MessagePosté: Dim 27 Oct 2013, 23:27
par Jimmy Two Times
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Flight - Robert Zemeckis - 2013


Flight vaut surtout pour la performance de son interprète principal. Denzel Washington est plutôt bon dans la peau de ce pilote de ligne ayant un gros penchant pour la bouteille et la coke. Ça n'est d'ailleurs pas la première fois qu'il incarne un personnage rongé par le vice de l'alcool (Man on Fire). Auteur d'une manœuvre aussi insensée que salvatrice aux commandes d'un avion condamné au crash, il voit sa condition de héros mise à mal lorsque ses travers sont étalés au grand jour. S'en suit un procès d'intention, hélas indigeste, et deux storylines traitées à la truelle. Que ce soit la love story bidon avec la névrotique Kelly Reilly ou la relation complexe qu'il entretient avec son ex-femme et son fils, le film se dilue malheureusement dans un prêchi-prêcha au rabais.

On se raccroche donc au principal motif de satisfaction, à savoir le traitement plutôt juste du problème de l'alcoolisme, le vrai. Pendant deux bonnes heures, et avant un épilogue rédempteur plutôt lourdingue, Flight ne cherche pas à faire de son sujet quelque chose de fun. Plutôt que de sortir la tête de l'eau, le personnage principal s'enfonce inexorablement dans une cuite interminable, notamment au détour de quelques scènes avec son pote de biture incarné par John Goodman, excellent en simili Dr Gonzo. Côté réal, Zemeckis fait le taf avec en point d'orgue l'impressionnante séquence d'ouverture. Dommage que la suite ne soit pas à l'avenant de ces belles prémices.

5.5/10

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Lun 28 Oct 2013, 06:12
par Scalp
Je tiens à souligner qu'il y a de plus en plus d'aigris sur ce forum.

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Lun 28 Oct 2013, 08:23
par Jimmy Two Times
Mais tu seras toujours notre roi! :respect:

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Lun 28 Oct 2013, 09:01
par Scalp
Non mais le jour où on sera au pouvoir le cinéma s'en portera beaucoup mieux.

Shérif Jackson - 6/10

MessagePosté: Lun 28 Oct 2013, 19:33
par Jimmy Two Times
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Shérif Jackson - Logan Miller - 2013


Un western sous forme de grosse série B, pas franchement marquant mais idéal pour une petite séance sans prise de tête. En prêtre mormon adepte de la self justice, limite fanatique religieux, Jason Isaacs en fait des tonnes et passe son temps à emmerder les habitants de la petite bourgade de Sweetwater. La belle January Jones l'apprend a ses dépends, son mari (Eduardo Noriega, plutôt fade) disparaissant de la circulation suite à une altercation pour une histoire de moutons avec le zigoto susnommé. S'en suit une épopée vengeresse qui verra la veuve distribuer les pruneaux de belle manière au cours de quelques séquences inspirées. Pour l'aider dans son labeur, l'iconoclaste Shérif Jackson, interprété par l'excellent Ed Harris, va également mettre son grain de sel dans cette histoire. Dommage que la réalisation soit assez impersonnelle. Pas l'ombre d'un éclair de génie à l'horizon mais un divertissement somme toute fort agréable sur lequel on peut difficilement cracher vu que le nombre de westerns sortis en 2013 se compte sur les doigts d'une main amputée de trois doigts...

6/10

Prisoners - 7,5/10

MessagePosté: Mar 29 Oct 2013, 07:56
par Jimmy Two Times
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Prisoners - Denis Villeneuve - 2013


Prisoners aurait pu être un immense thriller et un très grand film (du niveau du Zodiac de David Fincher pour citer la dernière réussite totale du genre). Tous les ingrédients étaient réunis. Une histoire puissante et à même de toucher tout un chacun, des acteurs habités, un réal prometteur (même si je n'ai toujours pas vu son très apprécié Incendies) et une très belle photo signée Roger Deakins. C'était malheureusement sans compter sur un florilège de facilités scénaristiques qui plombe le suspense mais aussi la tension qui émane du film. Çà fait vraiment chier car Denis Villeneuve maîtrise son rythme comme pas deux. A aucun moment on ne ressent les 2h30, qui passent comme une lettre à la poste.

Le sujet du kidnapping d'enfants peut effrayer (surtout que l'ombre de la pédophilie plane forcément par moment). Jamais il n'est traité de manière graveleuse. Le script s'intéresse avant tout à l'acharnement puis à la dérive d'un père complètement abattu mais surtout déterminé à se faire justice lui-même. La question posée est inévitable. Jusqu'où seriez-vous prêts à aller pour la chair de votre chair? Loin, très loin. Tout le monde se rejoint sur la réponse. Mais quand la détermination, la rage et le chagrin forment un cocktail détonnant aux antipodes des principes de vie qui sont ceux du personnage incarné par Hugh Jackman, les frontières de la morale sont abolies. Où est le bien? Où est le mal?

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Pour y répondre, le flic droit dans ses bottes interprété par Jake Gyllenhaal mène l'enquête. Un personnage particulièrement intéressant car il ne porte aucun jugement sur ce qu'il découvre. On le sent parfois affecté, mais il n'est pas là pour décider du droit de vie ou de mort des protagonistes impliqués dans les événements. Dans ces conditions, quel dommage que le mystère entourant l'affaire soit gâché par une pluie de raccourcis. Les indices semblent provenir du ciel. Dieu étant très présent dans l'histoire (l'une des familles dont l'enfant a disparu est très pieuse), ils les jettent sous le nez du policier...et le spectateur rompu au genre ne mettra que peu de temps à trouver le/les responsables de ces rapts.

Selon votre capacité à fermer les yeux sur ces défauts, Prisoners reste malgré tout un spectacle de qualité. Pour ma part, pas une once d'ennui malgré un suspense éventé. Et j'ai vraiment été séduit par les interprétations de Jackman et Gyllenhaal. Le premier a peut être le rôle le plus séduisant en apparence, car le plus démonstratif. Mais c'est sans compter sur l'interprétation tout en retenue et justesse du jeune flic joué par le second. Il fait son boulot avec passion, sans haine ni jugement, ce qui ne l'empêche pas d'être secoué par ce qu'il voit. Deux personnages très forts, à même de séduire de nombreux profils de spectateurs. Un dernier bémol concernant l'épilogue, qui manque un peu de nuance à mon goût. Tout n'est pas complètement rose, mais l'impact lié à la noirceur ambiante est sacrément atténué par les deux dernières minutes de bobine... Des acteurs au top, des images et une ambiance chiadées, un rythme parfaitement géré, Prisoners manque le coche de peu mais reste indéniablement l'un des thrillers récents les plus enthousiasmants car il a autre chose à proposer au delà de son suspense quelque peu traité à la légère.

7.5/10

Crossing guard (The) - 2/10

MessagePosté: Jeu 31 Oct 2013, 20:38
par Jimmy Two Times
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Crossing Guard - Sean Penn - 1995


Crossing Guard traîne depuis des années sur mes étagères. Alors que je m'imaginais un polar bien noir, c'est en fait un drame pur jus. C'est surtout un film d'une lourdeur assez incroyable. Tonton Jack est triste parce que David Morse a tué sa fille en la renversant en voiture. Ce dernier sorti de prison, son désir de vengeance est toujours aussi fort. On suit Nicholson qui erre comme une âme en peine de bar à putes en strip club, dans une caricature du spleen en mileu urbain. Aucune tension et aucune empathie pour ce personnage détestable qui passe son temps à faire chier le monde tel un vieux con réac sans jugeote. Il bassine son entourage en criant haut et fort son désir de justice. Pour ne rien arranger, Nicholson en fait des tonnes, fidèle à sa subtilité légendaire devenue avec le temps une parodie de la méthode Actor's Studio. A part jouer des sourcils et gueuler toutes les deux minutes, c'est assez pauvre en terme de jeu. Cerise sur le gâteau, Sean Penn ne sait que faire de sa caméra. Une réalisation digne d'un téléfilm basée sur des ralentis indigestes pour appuyer de vaines tentatives de dramatisation. Le scénario est à l'avenant et propose quant à lui de grands moments de philosophie sur le thème de la culpabilité, du pardon et de la rédemption. D'une banalité affligeante sur de nombreux aspects, Crossing Guard est sauvé des abysses filmiques grâce à la chouette chanson de Bruce "The Boss" Springsteen et l'interprétation correcte de David Morse, assez touchant au détour d'une ou deux scènes. Énorme déception en tout cas.

2/10

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Jeu 31 Oct 2013, 23:59
par Heatmann
la note est seche , mais qu est ce quon se fait chier ! et pis c est pas bien finot , et pour couronner le tout , c est moche !

Qui a Peur de Virginia Woolf ? - 7,5/10

MessagePosté: Lun 04 Nov 2013, 00:33
par Jimmy Two Times
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Qui a Peur de Virginia Woolf? - Mike Nichols - 1966


Qui a peur de Virginia Woolf démarre comme une satire féroce. L'immobilisme sentimental qui touche de plein fouet le couple interprété par Liz Taylor et Richard Burton donne lieu à un pugilat verbal de haute volée. Leur relation amour/haine est régulièrement drôle et de prime abord enthousiasmante. Mais cette mascarade d'origine théâtrale - le film est tiré de la pièce éponyme - ne pouvait se dérouler à l'abri du regard d'autrui. Pour cela, un jeune couple est convié à ces festivités sous forme de grand bal des désillusions. Invités sans le consentement de leurs hôtes par le père du personnage quelque peu outrancier joué par Taylor, ils vont pour leur part voir leur statut d'amoureux transis être sérieusement mis à mal.

Un choc des titans doublé d'un conflit entre générations, qui sous son vernis cynique masque un mal être toujours prégnant de nos jours. L'alcool, qui se substituait à l'époque aux anti-depresseurs, est un véritable catalyseur de rengaine. Sous ses effets, les échecs d'une vie deviennent des maux quasi insoutenables. L'histoire de l'enfant fantasmé est à ce titre éloquente. Dommage que le film ne soit pas plus synthétique par moment ou alors aurait-il fallu qu'il propose quelques respirations. Le cynisme exacerbé et les grandes tirades passionnées finissent par se transformer en engueulades un poil fatigantes à la longue. Sinon, Burton est excellent, bien plus subtil que ses partenaires. Très agréablement surpris par sa performance et c'est lui qui m'a maintenu à flot quand ses compagnons de jeu s'éparpillent un peu trop. Pas vraiment ma came à l'origine, Virginia Woolf n'usurpe pas son statut, rien que pour la virulence de son propos qui sonne encore comme une autopsie acide mais lucide de la vie de certains couples. 50 ans après sa sortie, le constat est toujours valable.

7.5/10

Dans la vallée d'Elah - 4,5/10

MessagePosté: Lun 04 Nov 2013, 23:58
par Jimmy Two Times
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Dans la Vallée d'Elah - Paul Haggis - 2007


Tout comme Collision, ça n'est pas pour sa subtilité que Dans la Vallée D'Elah se distingue. Paul Haggis enfile ses gros sabots de rigueur et livre un film au confluent de l'enquête policière, du drame et du pamphlet contre la guerre. Sauf qu'il ne convainc réellement sur aucun de ces trois aspects. La soif de vérité du duo Tommy Lee Jones/Charlize Theron (qui tirent la tronche tout du long) au sujet de la disparition du fils du premier débouche sur une investigation plutôt plan-plan. Le drame est torché à la va-vite (cf le perso écrit à la truelle jouée par Susan Sarandon) et la pseudo dénonciation des traumas occasionnées par les conflits militaires a été vu en mieux ailleurs. Paul Haggis singeait le cinéma D'Alejandro Gonzales Inaritu dans Collision, il en fait ici de même avec la vague protestataire post W. Bush . Scénariste plutôt inspiré le temps de trois films avec Clint Esastwood (Million Dollar Baby et le diptyque Mémoires de nos Pères/Lettres d'Iwo Jima), il fait montre d'un manque de personnalité flagrant derrière la caméra. Derrière ce film, il a d'ailleurs enchaîné sur un remake. Bonjour l'originalité... Dans le cas présent, le résultat n'est pas mauvais mais terriblement anodin.


4.5/10