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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Jeu 15 Aoû 2013, 15:50
par Alegas
osorojo a écrit:
Alegas a écrit:Même pas. A l'origine, le film devait pas avoir ce concept, ça a été choisi après écriture du script, d'un côté pour accentuer le propos du film, mais aussi pour des raisons budgétaires et s'offrir des gros noms sans pour autant devoir choisir un acteur pour chaque personnage.


Oui, fin bon, on juge le résultat. Le film a été réécrit ensuite pour aller dans le sens de cette idée. On ne parle pas du premier script perdu dans une malle, on est forcé de juger sur pièce aussi ^^


Dans ce cas, jugeons le résultat. Apparence des acteurs mis à part (car je l'ai bien compris, beaucoup aiment bien se moquer du maquillage et du look de certains) y'a quoi de mal à réutiliser les acteurs ? Parce que bon, Hanks dans le film, à travers les époques, il a une évolution logique. Idem dans sa relation avec Halle Berry.

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Jeu 15 Aoû 2013, 15:54
par osorojo
Ben c'est pas compliqué, il n'y a pas que Hanks dans le film. Quand tu te sens obligé d'insérer presque chaque perso à chaque époque, ça donne des trucs vraiment peu digestes et ça anihile presque le propos universel du film. Après, je vais pas continuer la dessus, tu as plus étudié le film que moi. Je ne peux que parler de mon ressenti, je ne cherche pas la vérité qu'il faut trouver dans le film, seulement celle que j'ai pu me faire en le voyant. Et tu dois aussi accepter qu'on n'ait pas tous envie de mater le film 10 fois afin de faire abstraction de certains choix qui nous déplaisent pour nous concentrer sur l'essence profonde du propos.

Sinon, je lis juste le script hein.

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Jeu 15 Aoû 2013, 15:59
par Waylander
Mark Chopper a écrit:Pour moi, c'est du domaine de l'écriture malgré tout. Et un choix qui ne transparaît pas dans le roman de David Mitchell.


Exactement, mais pour appuyer le propos de l’œuvre au public lambda, je pense qu'il fallait retrouver les mêmes gueules, reconnaitre les réincarnations à travers les époques sinon personne n'aurait nrien compris (moi le premier: je n’ai pas du tout capté ce délire dans le roman). Le film est "clair", le roman est complexe, dur à lire, fastidieux pouir le cerveau. :mrgreen:

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Jeu 15 Aoû 2013, 16:01
par Alegas
osorojo a écrit:Ben c'est pas compliqué, il n'y a pas que Hanks dans le film. Quand tu te sens obligé d'insérer presque chaque perso à chaque époque, ça donne des trucs vraiment peu digestes et ça anihile presque le propos universel du film. Après, je vais pas continuer la dessus, tu as plus étudié le film que moi. Je ne peux que parler de mon ressenti, je ne cherche pas la vérité qu'il faut trouver dans le film, seulement celle que j'ai pu me faire en le voyant. Et tu dois aussi accepter qu'on n'ait pas tous envie de mater le film 10 fois afin de faire abstraction de certains choix qui nous déplaisent pour nous concentrer sur l'essence profonde du propos.

Sinon, je lis juste le script hein.


Bah désolé pour toi mais Cloud Atlas est un film à tiroirs, comme beaucoup d'autres. Impossible de tout capter dès la première vision, c'est un film qui s'enrichit au fur et à mesure, et où tu décèles des petits détails à chaque scène (la dernière fois que je l'ai vu, j'ai remarqué un tableau dans la maison de retraite, un tableau représentant la traite des nègres, ce qui renvois donc au premier segment du film et qui accentue l'aspect prisonnier du perso de Cavendish). Après, que tu veuilles pas revoir le film parce que tu t'en branles de tout ça, ok. Mais je persiste : Cloud Atlas est un film austère et froid en apparence (j'avais été le premier surpris par ça à la vision, suffit de relire mes premiers avis sur le film) mais qui gagne en puissance et en émotion au fur et à mesure des visions.

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Jeu 15 Aoû 2013, 16:09
par osorojo
Encore une fois, tu éludes nos remarques et continue ton discours passionnel aveuglé. Je n'ai jamais dis l'inverse de ce que tu viens d'écrire. Mais on va arrêter là, dans mon dernier post, j'ai dit clairement ce que je voulais exprimer, mais tu préfères refaire le débat que tu nous fais à chaque film des Washo. Et en plus j'ai rien contre eux, je les aime beaucoup, mais c'est fatiguant de te voir monter au créneau de la même façon, avec une petite question assassine (genre t'as rien compris) à chaque fois qu'on se permet une réserve PERSONNELLE, basée sur NOTRE PROPRE RESSENTI, en bon terrien normal qui n'a pas bac+15 en ciné washowskiens sur l'un de leurs films ^^

Être passionné, c'est bien, mais prendre un peu de recul en se rendant compte que tout le monde ne l'est pas, c'est cool aussi et évite les fatiguants débats stériles à sens unique. J'aime beaucoup te lire quand tu apportes des compléments de réponse, mais je trouve dommage que tu te construises ce rôle de défenseur éternel des deux frangins contre l'obscurantisme dont nous faisons preuve vis à vis de quelques aspects de leur filmo, que pour ma part, encore une fois, je respecte beaucoup.

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Jeu 15 Aoû 2013, 16:20
par Alegas
Bon bah si mes posts sont si "fermés" que tu le dis, je t'invite à lire ma critique, point barre. Là encore, j'ai jamais dit que tout était parfais et que vous aviez tord, je comprend tout à fait les réserves émises par certains, mais reprocher à un film aussi riche de ne pas être totalement perceptible dès la première vision c'est un peu tourner en rond pour le coup. Faut pas non plus oublier qu'un film, c'est aussi une conception, et dans le cas de Cloud Atlas ça a été énormément de temps et de concessions, et oui il faut prendre en compte ce genre de choses dans un film. Ce serait comme parler d'Apocalypse Now sans avoir conscience du tournage qu'il a eu, de parler de 13th Warrior sans avoir connaissance de ce qui s'est passé en post-prod, bref un résultat final est aussi la somme de ce qui s'est déroulé avant, et ça c'est même le sujet de Cloud Atlas. :mrgreen:

Bref, on arrête de parler du film si tu le souhaites. :super:

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Jeu 15 Aoû 2013, 17:51
par osorojo
Non, je te demande pas d'arrêter de parler du film ... On s'est pas compris, mais c'est pas grave, on va arrêter de polluer le topic de way avec un discours qui tourne en rond ^^

No Pain, No Gain - 10/10

MessagePosté: Ven 16 Aoû 2013, 22:11
par Waylander
SPOILERS




Mine de rien, ce morceau qui ouvre et ferme le film est plutôt touchant et dégage quelque chose de triste. Des tocards qu'on aime mais que ça nous fait finalement chier de voir finir condamner à mort. :mrgreen: Ça déboite on dirait Heatmann, Killbush et Scalp.


Fini les gros budgets astronomiques, fini les blockbusters mégalos et les scénarios prétextes, Bay revient avec un chef d'oeuvre clairement atypique dans sa filmographie (pour son plus grand bien) mais cohérent avec Bad boys 2 , quelques thématiques et surtout son style de mise en scène toujours ultra efficace, recherché et très accomplit niveau langage cinématographique. Au programme, Pai nand Gain se révèle être un uppercut du 7ème art, une œuvre générationnelle et une comédie hors du commun qui feront certainement du film un masterpiece culte et un souvenir indéniablement puissant de l'année 2013.





Inspirée d'une histoire vraie, le nouveau film du réalisateur de Bad Boys est aussi une sacrée pantalonnade jouissive du début à la fin. Une sorte de mélange improbable entre le cinéma de Bay, Tarantino, Scorsese, De Palma, Coppola, Tony Scott et les Frères Coen (pas pour rien que pas mal de films sont cités par Marky Mark à plusieurs reprises et le schéma narratif correspond). On peut même y voir une influence Finchienne "Fight Club" pour quelques plans , un ton , et un humour similaire (Fincher était bien évidemment un poli plus sérieux , plus noir et plus cynique)

Pain and Gain, un divertissement intelligent dans son propos puisque satire d'une jeunesse américaine perdue et bourrée d'illusions superficielles matérialistes, consuméristes, sexuelles et carriéristes. Une comédie subversive d'une certaine Amérique pervertie par ses propres travers. Être meilleur que les autres, que tout le monde, prendre les gens de haut et les traiter comme des sous hommes voilà la vie du personnage principal qui croit que l'élévation c'est les muscles et la thune. Bay ne se prend toujours pas au sérieux (il surf sur ce que peu de gens ont compris de ses Transformers, eux aussi des bonnes blagues) mais se permet de traiter avec ironie une histoire "vraie" avec laquelle il s'amuse comme un gamin avec son nouveau joujou. Il s'en moque totalement mais livre clairement un regard critique sur son sujet.





Techniquement, c'est du très lourd, des plans qui tuent, des ralentis qui claquent, des cadres iconiques pour des personnages décalés ô possible, des plans séquences dignes de Bad Boys 2 et de sa grand scène dans la maison, des dialogues "cultes" à en mourir de rire et un casting en or (Ed Harris, Mark Whalberg dans un de ses meilleurs rôles, The rock LE mec le plus fun et poilant du film). Des situations cocasses, burlesques, des répliques politiquement TRÈS incorrect, subversives et savoureuses. Les Juifs y passent , un nain se fait soulever par le col, un prêtre gay se défoncer par The Rock, on se moque des obèses, on voit des boobs et culs partout, de la coc à gogo, du luxe, de la luxure, des grosses bagnole enfin bref, tout ce qui représente l'univers des riches aux USA.

La grosse différence avec les citations cinématographiques du film, c'est que Pain and Gain n'est pas prétentieux et ne se contente pas de refaire la même chose c'est à dire : traitement très sérieux, très oscarisable, très classe, académique et cie. Bay se lâche totalement et au vu du faible budget, on se dit " Wouah ! c'est bluffant". Le cinéaste met en scène le Bling-Bling comme certains clips vulgaires très commerciaux de RNB et rap US pour mieux en saisir la dépravation.




Tape à l'oeil pour coller à l'univers, le scénario et le traitement des personnages attachent tout de même le spectateur à ce trio de débiles parce qu'ils sont fascinants :shock: :love: Entre le grand mec balèze accro à Jésus et à la coc qui croit avoir le don de sauver les gens, le black désireux de grossir pour compenser une petite bite qui ne fonctionne plus, le prof de fitness totalement accro à son corps et au rêve américain ...On tient là un trio parfaitement représentatif des modes actuelles (on va dire 15-20 ans mais surtout depuis quelques années) liées à l'apparence physique parfaite à tout prix, entretenir son corps (mais jamais on cerveau, sauf via des séminaires pourris donnés par un japonais qui vend du rêve, se fait du pognon en manipulant les gens devenus fanatiques de l'action sans réflexion) quitte à ingurgiter des conneries chimiques (Jus de muscle :eheh: , stéroïdes et cie) et surtout, courrir toujours et encore après la "réussite" peu importe les moyens.



La connerie, on la trouve tout le long du film, des déguisements utilisés par notre fantastique trio aux stratégies de kidnapping et de meurtres. Pain and Gain, c'est un peu la version Scary Movie et next-gen (sans être péjoratif) d'un film de gangster genre les Affranchis. Il y a tant à dire sur ce film déjanté..peu de négatif. J'ai juste quelques réserves sur Anthony Mackie qui ne m'a très convaincu alors qu'il est tout de même bien sympa.

Quand on aime le cinéma, on ne peut que saliver face à ce monument du 7ème art, authentique et vulgaire. On en redemanderait presque tout de suite après la première vision tellement Bay nous a pondu son œuvre la plus aboutie et la plus extra à tous les niveaux. Le cinéaste se réconcilie avec ses fans qui le voyaient sombrer avec ses Transformers à 600 millions et une pyrotechnie qui ferait rougir de honte Fukushima et Nagaski. Ici, c'est du Bau chiadé, burné, qui ose pleins de choses, pleins de situations choquantes pour l'Amérique puritaine habituée à la censure du moindre téton quand on sait que les USA sont les premiers producteurs de pornos. :mrgreen:






Un ovni dévastateur qui remet les choses à leurs places par des sous-entendus, le message de Bay passe par l'humour justement et la fin du film rappelle celle de Raging Bull : la rédemption/ le salut ne sont pas offerts au personnage principal qui est totalement aveuglé par sa force et ses rêves. Alors que tout est finit, qu'il est en prison et condamné à mort, il déblatère la même réplique qu'au tout début. Il n'accepte pas, ne se rend qu'à peine compte de sa situation (au procès il s'entête à croire que c'est tout bon) et ne remet rien en question ou à peine. Il se rend compte qu'il a foiré c'est tout.

Côté narration ça déchire, les personnages gagnent en consistance via leur propre voix-off, le live servant à exploiter essentiellement la storyline principale et l'évolution des caractères se fait aussi par le biais de mini-segments propres à chacun. Une caractérisation excellente, des personnages contradictoires et incohérents, on se prend d'affection pour ses neuneus parce qu'ils mettent un coup de pieds au cul aux conventions sans le vouloir c'est ça le plus marrant. :wink: Bay fait ce qu'il veut lui ! :mrgreen: 8)



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Voici quelques morceaux choisis :



:eheh:

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C'est la nana qui dit ça ! :mrgreen:


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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Ven 16 Aoû 2013, 23:14
par Heatmann
:shock:

sur le cul , de ta reaction face au film , mais aussi de ta critique ........... absolument rien a ajouter , tu a tout simplement tout dit ce que j en pensais ( et surement aussi les 2 autres tocard qui tu cite justement :mrgreen: ) , analyse , compte rendue parfaite et complet que ce soit le fond tres riches du film et aussi la forme ( pas que la real , mais le montage aussi ) , best review sur BOM de 2013 :super: :love:

jme suis bien regaler a lire ca et en plus tes screens sont :super: donne deja envie de revoir le film pour une 3eme fois ! ( en plus y a plein de sens encore cacher dans la mise en scene en effet , et plein de panneau bien cool au 2em plan qu on capte pas tout de suite ) , car oui c est du bay , oui c est le pied , oui c est fun et marrant , oui ca claque visuellement , mais aussi , c est super stimulant , intelligent , subversif comme pas permis , bref , 2 h PARFAITE
et y a plein de sujet qui le film aborde et bcp de chose a dire ....

Sinon ouai t'a raison , quand marky cite scarface , godfather , rocky , ca se repercute sur le language cinematographique et "influence" qu on resent .


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Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Ven 16 Aoû 2013, 23:18
par osorojo
Vous donnez tous envie et me feriez revoir mon côté un peu septique vis à vis de ce film qui a l'air déjà superbement shooté et bien tripant dans son propos. Je viens de me le choper, ça va être dur de résister à l'envie de le mater avant qu'il sorte en salle :D

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Sam 17 Aoû 2013, 06:20
par Jimmy Two Times
Si tu l'as en VO, ça m'intéresse mon cher Oso, je le vois mal sortir autrement qu'en VF dans mon ciné. :(

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Sam 17 Aoû 2013, 07:44
par Scalp
:shock: je pensais que t'aimerais mais 10 je suis sur le cul.

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Sam 17 Aoû 2013, 08:49
par Waylander
Au bout de 30 minutes je savais la note :mrgreen: . J'étais surpris comme pur moi au départ il n'y pas même pas un point bonus : pas fan de Bay (je lui reconnais un talent technique toutefois), j'aime quelques films mais c'est tout, j'y vois pas des masterpiece, le trio d'acteurs yen a aucun dont je suis fan, ya pas d'arbres ni de plans sur des dinosaures et ya pas un mec qui raconte sa vie sous les cocotiers en temps de guerre.

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Sam 17 Aoû 2013, 09:04
par Scalp
Par contre tes screens elles sont pas au format :mrgreen:

Re: [Waylander] Mes critiques 2013

MessagePosté: Sam 17 Aoû 2013, 09:04
par Waylander
Si.