BE KIND, REVIEW!

Met le dans le top 200, les logan mark et compagnie vont vite le dégager, c'est inutile.

Bay nous montre que les pseudo gangsters de la fin des 90's (et actuels aussi finalement) sont des bouffons qui se comparent pourtant à Scarface et cie. La différence c'est que les anciens gansgters étaient cultivés, avaient de la classe, s'en foutaient de leur muscles et tout était basé sur le caractère, la persuasion, le charisme etc..tandis que le trio de Pain and Gain n'a rien dans le crâne et crois être intelligent et fort parce que musclé alors que ce sont des mecs prêt à frapper un homme juste parce qu'il a critiqué le volume de leurs pectoraux. j'aime à penser que Bay veut dire par là que "c'était mieux avant les gangsters".

Mark va kiffer.

S'il accepte de comprendre l'ironie du film, y a moyen.

Ce qui est assez intelligent dans le film c'est aussi par d'Ed Harris, un ancien, que ça passe (la réplique finale de son personnage, à côté de sa femme).

Le rêve américain, fut un temps, c'était purement familial, purement lié à un désir de liberté aux confins des montagnes, ou dans les grandes plaines. Avoir un ranch, une entreprise familiale, survivre, se faire son bout de chemin, vivre en autarcie etc... puis quand les banques ont foutus la merde, le rêve américain c'est devenu la thune etc... Aujourd’hui c'est muscles, fric, sexe, putes, chaines en or qui brillent, cocaïne et cie. A une époque c'était pareil, mais avec classe, des hommes d'une certaine crampe,avec une vraie intelligence et un code d'honneur. Tout ça est bien exprimé dans le Parrain.

Ouais, par contre je pense qu'on peut arrêter avec le rêve américain, en occident les gens ont le même rêve.

L'ironie, je n'aime pas trop ça au cinéma.

Les gangsters, c'était mieux avant ? Alors pourquoi ne pas faire un film de gangsters à l'ancienne, sans ironie et au premier degré, plutôt que de tourner autour du problème et de consacrer un film à des tocards iconisés à chaque plan tout en étant tournés en ridicule ?

Une démonstration par l'absurde, peut-être ?

Le risque est d'obtenir l'effet inverse à celui recherché. Tout comme ceux qui trouvent Tony Montana cool au point de mettre des posters de lui au mur alors qu'il n'était au final qu'un loser.

moricenlive a écrit:Met le dans le top 200, les logan mark et compagnie vont vite le dégager, c'est inutile.

Not my style.

C'est donc sur les gens qu'il faut rejeter la faute , non pas sur les réalisateurs. Le fanatisme aveugle et l'incompréhension d'un film ne sont pas de leur faute.

Pour Morice: oui sauf que l'Europe est très influencée idéologiquement par les USA.

Je parle du traitement opéré par le réalisateur.

Il les iconise ses persos losers, non ? Sinon je ne m'explique pas certaines photos de profil / Facebook qui s'accumulent.

Et iconiser des persos qu'on souhaite présenter comme ridicules, ce n'est pas contradictoire/schizophrène ?

Ben Justement Mark, je trouve que ce film possède exactement le même propos que Scarface : celle d'une idée que le crime paye toujours d'une manière où d'une autre, que l'excuse de vouloir vivre le rêve américain est une connerie absolue avec ce que cela cache du culte du corps, du pognon, de la connerie et aussi de l'avancée sociale qui se fait/défait en deux secondes (Marky Mark est très bien traité de ce point de vue-là).

Il a fait exactement la même chose que De Palma, jouer la carte du vulgaire assumé pour mieux critiquer son époque.

Mark Chopper a écrit:Je parle du traitement opéré par le réalisateur.

Il les iconise ses persos losers, non ? Sinon je ne m'explique pas certaines photos de profil / Facebook qui s'accumulent.

Et iconiser des persos qu'on souhaite présenter comme ridicules, ce n'est pas contradictoire/schizophrène ?

Non car Bay iconise ce qui représente le rêve américain actuel : gros bras, frics, classe, luxe, luxure, des culs et des boobs. Ne pas iconiser tout ça et le montrer comme il est fantasmé par bien des gens, ce serait le montrer d'une manière plus terre à terre, loin du fantasme donc, et le message passerait moins bien. Bay filme son truc comme il est conçu dans l'inconscient collectif. Mais le propos "détruit" cette image (si on est réceptif).

Je pense au contraire que le message risque de ne pas passer très bien auprès de tous s'il épouse son point de vue (mais bon, il est évident que l'approche clinique, ce n'est pas son truc).

Le rejet de certains ne sera donc pas étonnant (comme Scarface depuis sa sortie donc).

+ le fait de mépriser ses personnages : voilà quelque chose que les Coen ne me donnent jamais l'impression de faire, même avec leurs pires salopards (puisque leur nom revient souvent en comparaison).

Jed Trigado a écrit:Ben Justement Mark, je trouve que ce film possède exactement le même propos que Scarface : celle d'une idée que le crime paye toujours d'une manière où d'une autre, que l'excuse de vouloir vivre le rêve américain est une connerie absolue avec ce que cela cache du culte du corps, du pognon, de la connerie et aussi de l'avancée sociale qui se fait/défait en deux secondes (Marky Mark est très bien traité de ce point de vue-là).

Il a fait exactement la même chose que De Palma, jouer la carte du vulgaire assumé pour mieux critiquer son époque.

T'es sur de ça ? J'ai revu scarface y a quelques temps, et j'ai pas réussi à saisir la critique sociale, juste l'histoire puante d'un mec qui veut "réussir" mais à l'extrême.

Mark Chopper a écrit: Tout comme ceux qui trouvent Tony Montana cool au point de mettre des posters de lui au mur alors qu'il n'était au final qu'un loser.

je comprend mieux notre desaccord recurrent ! j'ai 5 tatouage scarface/tony montana sur le corps

ceci dit , mark a dit a moult reprise qu'il ne voulais pas le voir

Et pourquoi se faire tatouer un personnage qui symbolise le pire de son époque ?

Trop long la a expliquer la .

Et puis dans mon cas , et ma vision , c'est plus du domaine du personnel , je n'accorde ( comme tu le sait ) pas autant de temp et de serieux au forum , que d'autre