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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 01:04
par Hulkiss
Pense en même temps à enlever quelques points pour un saccage de scénario pour faire bien dans le ton du bien pensant Américain moyen:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 01:21
par Kefren
Cela dit, je trouve ça aussi un peu normal qu'une d'entre elles comprenne qu'elles sont en train de partir en sucette... C'est assez humain de rentrer à la maison quand t'as peur (c'est pas que chez Mickey)

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 02:11
par osorojo
Perso j'ai trouvé que le film faisait les choses qu'à moitié. Du coup j'ai mis la moyenne. Logique.

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 06:29
par Dunandan
C'est marrant comme chacun regarde ce film à sa manière. M'enfin bref, je n'ai pas vu la merde que certains ont vu (j'imagine que mon passage par la case "Sofia Coppola" a préparé le terrain, vu la similarité de leurs thématiques sur la jeunesse et le vide spirituel qui l'accompagne, qui me passionnent par ailleurs).

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 07:35
par Velvet
Hulkiss a écrit:La petite brune qui s'en va, c'est Disney qui tourne les talons parce qu'il ne faut pas casser toutes les images de l'Amérique puritaine et représentée par certaines icones...


Bien sur que Korine pointe sur le doigt sur l’absurdité du clivage entre cette jeunesse puritaine et de l'autre celle qui vie dans la surenchère. Par contre je suis pas d'accord avec ton analyse sur Disney, surtout que Vanessa Hudgens a fait parti de Disney ( à l'instar de Gomez) et qu'elle finit le film en gangsta. Au contraire, Korine désacralise les figurines puritaines fabriquées par le cinéma bien pensant américain et montre la célébrité vu par la nouvelle génération avec toutes ses dérives. Le fait qu'il utilise comme BO, Britney Spears qui représente l'icone du puritanisme ayant mal tournée, n'est pas un hasard.

Sinon bien critique Dun. :wink:

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 08:02
par Alegas
Quand il parle de brune, je pense qu'il parle du perso de Selena Gomez. Hudgens étant blonde dans le film.

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 08:08
par Velvet
Oui je sais bien, mais Gomez ne représente pas à elle seule Disney, et ce qu'a voulu en dire Korine. Pour ça, que je parle de Hudgens, qui elle, continue sa route dans le spring break.

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 09:45
par Hulkiss
Merci Alegas, c'est ce que j'entendais, par ailleurs, le film est, pour moi je précise, à côté de ce qu'il voulait faire passer comme message (s'il y a), outre ce que j'ai déjà écrit, le côté gangsta est très convenu et rien n'est incroyablement remarquable, on fait dans le conventionnel, un peu de controverse mais surtout pas trop et à la fin c'est du n'importe quoi pour dire "on a fait ça". Franco, que j'aime d'ailleurs bien, n'est pas mauvais et je n'ai jamais cru en son jeu, il est pas fait pour ça en tous cas pas là, et les filles se cherchent et ne se trouvent jamais, ce n'est pas parce qu'à la fin elles ont un gun en main, tirent sur tout ce qui bouge sans être atteinte, de quelque forme que ce soit, qu'elles deviennent des terreurs....sauf peut être de bacs à sable :mrgreen: Et bon sang que j'ai trouvé des longueurs et des vides inutiles.....

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 17:47
par Dunandan
Velvet a écrit:Oui je sais bien, mais Gomez ne représente pas à elle seule Disney, et ce qu'a voulu en dire Korine. Pour ça, que je parle de Hudgens, qui elle, continue sa route dans le spring break.

Je ne connaissais pas toutes les égéries de Disney ... ce qui en fait un film d'autant moins simpliste et représentatif de cette génération :super: (car on reconnaît ou on cite des icônes ou des chansons, mais les personnages, eux, ne sont pas moins des porte-symboles plus ou moins évidents de cette culture de la bêtise et du vide, et de l'hypocrisie du puritanisme américain :super:).

@ Hulkiss : l'intention du film, à mon avis, ce n'était pas de montrer un "gangsta" qui va jusqu'au bout. C'est une merde qui ne connaît même pas ses références, et ne va même pas jusqu'au bout de cette mauvaise interprétation :mrgreen: (car bon Scarface a été récupéré ici et là comme une icône de la réussite et du rêve américains, mais en zappant la dernière partie ...). Au fond c'est un gars au bon coeur qui se prend pour un truand. Dans le même ordre d'idées dans un style très différent : No pain, No gain :wink:.

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 07 Jan 2014, 21:28
par Hulkiss
Oui bien d'accord Dun, sauf que là ça se prend méchamment au sérieux et que ça déborde complètement au final....comment remplir une coupe déjà pleine??? :arrow: Ce qu'il en reste pour ma part, c'est aucun plaisir (ça on l'aura compris), et tant mieux s'il fait le bonheur d'autres regards ou devrais je dire heureusement :)

Speed Racer - 9/10

MessagePosté: Sam 11 Jan 2014, 03:27
par Dunandan
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Speed Racer, Wachowski's (2008)

Je craignais en insérant cette galette dans mon lecteur BR de m'attirer les foudres du fan-club de l'un des duos les plus atypiques de la faune hollywoodienne, mais c'était sans compter leur incroyable virtuosité formelle qui parvient à transcender un matériau de base pourtant destiné à un public très large, voire enfantin. Or, si effectivement on se retrouve avec une tonalité résolument plus légère que celle de Matrix, j'ai adoré cette esthétique kitsch (parfois) et (surtout) colorée qui semble germer tout droit de l'imaginaire du héros, un jeune garnement dissipé, un cancre à l'école, et qui ne jure que par les courses de bagnoles, et par son grand frère, pilote talentueux du GP de stock-cars futuristes. Si entre les mains d'autres réalisateurs, ce projet aurait pu être imbuvable et ridicule au possible, cette bizarrerie trans-genre transpire tant l'amour qu'ils vouent à un cinéma continuellement créatif, que la pilule est passée toute seule. Avec eux, rien n'est impossible en termes de mélange des genres et des influences, où les poursuites automobiles ressemblent au jeu-vidéo F-Zéro avec une chorégraphie à la Matrix et des gadgets qui vont réjouir les plus geeks d'entre-nous, et où les séquences et looks des personnages évoquent des vignettes de manga japonais (bon, ok il y a un singe, mais ça passe assez bien bizarrement, et semble même être, avec le sale gosse qui l'accompagne, un pied de nez au public bébête auquel il se destine d'abord). Et il n'y a pas que l'esthétique générale, les plans fourmillent aussi d'idées de placement de caméra ou de mise en scène, comme le moment où l'on passe d'un pilote à l'autre sans faire de coupes visibles durant une course.

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Cependant, le caractère fascinant de cet OVNI filmique ne repose pas uniquement sur sa forme, qui par elle seule incarne un certain idéal du cinéma futuriste, mais aussi sur ses intentions que seuls les "grands" pourront déceler à fond, à savoir que les frangins livrent, via ces affrontements dantesques sur le bitume pixelisé, leur façon de voir Hollywood, véritable machine à fric où seul le résultat compte. Et ils ne se contentent pas d'un constat, mais se positionnent via le point de vue de Speed qui adhère à une passion avant tout, le pilotage, qui ne dépend pas des conditions matérielles, à l'image des réalisateurs se laissant aller à leur imaginaire et à la manière de le concrétiser. Ainsi, si le succès arrive, la sincérité va primer, avec donc un plaisir décuplé. Une mise en abîme belle et astucieuse, qui n'alourdit jamais le scénario, car faisant partie intégrante de la lutte d'intérêts entre sponsors (qui dénaturent la course en encourageant la triche et la concurrence déloyale) et compagnies automobiles, fil rouge du film. Formellement, cette idée que l'on décèle en arrière-plan est supportée par une mise en scène et une esthétique toujours (ré)créatives. Si la trilogie Matrix avait déjà explosé certaines limites de ce que le cinéma était capable de faire visuellement, Speed Racer repousse ces limites encore plus loin, au risque d'en laisser certains derrière par une telle exubérance, mais sans oublier l'émotion, du moins dans son dernier quart d'heure palpitant où l'adolescent trouve sa voie en faisant le lien entre tous les membres de sa famille (même si on peut deviner le dénouement à des kilomètres).

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Avec ce film, loin de vendre leur âme, tant dans le fond que dans la forme, les deux frangins nous livrent donc une oeuvre difficilement définissable, qui porte avant tout leur style, leurs intentions et fantasmes visuels portés à l'écran avec un plaisir partagé. Bref, voici un Blockbuster de SF, familial, divertissant, intelligent, doté d'une patte inimitable, et porté par un gros casting qui s'adapte bien à leurs délires. A savourer !

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 11 Jan 2014, 03:41
par Alegas
Roh comment ça fait plaisir de te voir autant aimer celui là.

Allez, là tu l'as clairement mérité :

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Et vu ce que tu en dis, aucun soucis pour Cloud Atlas, tu kifferas :super: (mate le avant la fin du mois histoire de poser ta note dans le classement et le proposer aux Bomscars !!!)

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 11 Jan 2014, 03:47
par Dunandan
Et voici la véritable critique ...
Nan je déconne :eheh:




Thanks :chinese:. Pour Cloud Atlas, il faut d'abord que je me refasse les deux autres Matrix avec ma chérie :mrgreen:.

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 11 Jan 2014, 12:28
par elpingos
idem :

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Ca fait plaisir de voir que ce film fait encore des adeptes. Tout n'est pas foutu dans ce bas monde ... :mrgreen:

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 11 Jan 2014, 19:52
par Dunandan
Merci Elpingos :wink:. Je n'ai pas trop parlé du casting (ce que t'as très bien fait dans ta critique (trop de choses passaient dans ma tête, je rajouterai peut-être des trucs lors de ma re-vision :mrgreen:), mais C. Ricci quoi :love:, en passe de redevenir l'une de mes actrices préférées, je l'ai même bien aimé dans ce film, c'est dire :oops: (dommage qu'on ne lui offre pas plus de "bons" projets) :

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(4 gifs dans un même paragraphe, mon record, ça doit être l'effet Speed racer ...)