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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Mer 08 Avr 2015, 21:46
par Mark Chopper
Vous pourriez mourir d'ennui devant ses deux premiers.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Mer 08 Avr 2015, 21:49
par Jed_Trigado
Je les ai subis, surtout le premier d'ailleurs. C'est même pas juste chiant, je trouve ça carrément détestable, on sentait déjà le réalisateur qui se servait de l'horreur pour servir ses envies auteurisantes.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Mer 08 Avr 2015, 22:00
par Jimmy Two Times
Dans un avenir plus proche, il y en a un qui m'envoie au tapis à chaque fois que j'ai essayé de le mater, c'est Spider. Impossible de rester éveillé.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Mer 08 Avr 2015, 22:01
par Mark Chopper
@Jed : J'ai plus vu ça comme une récréation d'étudiant prétentieux.

Bon, son ciné ne m'intéresse pas avant Vidéodrome.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Mer 08 Avr 2015, 22:02
par Jed_Trigado
On est deux, j'ai tenu 20 minutes devant cette merde.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Jeu 09 Avr 2015, 12:28
par Jack Spret
Scanners, y'a quand même quelques trucs à sauver.
Par contre, The Brood, je suis choqué par cette faible note, c'est carrément flippant je trouve.
La scène où les mioches se jettent sur le type pour le buter vers la fin, j'étais terrorisé.
Y'a une ambiance assez malsaine qui se dégage quand les rejetons apparaissent.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Jeu 09 Avr 2015, 13:33
par Alegas
Les attaques de gosses c'est bien la seule chose que je retient du film aujourd'hui. :eheh:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Jeu 09 Avr 2015, 13:39
par Mark Chopper
Et déjà à l'époque, les acteurs canadiens ne valaient pas un clou.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Jeu 09 Avr 2015, 13:45
par Scalp
Un putain de sous peuple

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Jeu 09 Avr 2015, 13:57
par Jack Spret
Si tu considères qu'il existe des sous-peuples, tu te dois de considérer alors qu'il existe des surpeuples.
Tu as 2 heures.

Proies (1971) (Les) - 7,5/10

MessagePosté: Lun 13 Avr 2015, 16:43
par Alegas
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The Beguiled (Les Proies) de Don Siegel
(1971)


Vu le générique je m'attendais à un film de guerre en plein conflit de Sécession, grosse surprise donc de constater que je me retrouve devant un huit-clos psychologique à forte tendance sexuelle. L'étonnement ne s'arrête pas là, quand je comprend que The Beguiled est un film qui, malgré son âge, ose énormément de choses dès qu'il s'agit d'approfondir sa situation de départ pour en exploiter la moindre possibilité. D'une idée de base qui aurait pu s'avérer sage, Don Siegel a, de toute évidence, compris le véritable intérêt d'un tel script et prend un malin plaisir à jouer sur toutes les nuances de sa galerie de personnages, non seulement pour jouer sur les envies sexuelles de chacun qui, loin d'être gratuites, servent toutes le récit, mais aussi pour développer un propos sur un rapport de domination, d'abord psychologique puis purement physique. Difficile de parler du métrage sans en dévoiler les tenants et aboutissants, je dirais seulement que le film va au bout de son intention de départ, ce qui est assez remarquable pour un tel sujet et une telle tête d'affiche. Clint Eastwood est, par ailleurs, très étonnant dans ce rôle qui reste une exception dans sa filmographie. Quand au travail de Don Siegel, il est remarquable d'inventivité. Le film aurait déjà été bon en étant filmé de façon classique mais efficace, mais Siegel lui permet de passer un autre cran en terme de prestance visuelle. Si toutes ses idées ne sont pas spécialement des modèles de subtilité (la comparaison avec le tableau christique aurait pu être moins explicite par exemple), elles témoignent d'une grande originalité et d'une ambition visuelle surprenante, notamment quand il s'agit de jouer sur la composition de plans en insérant directement les fantasmes des personnages à l'écran. Une excellente surprise qui me donne envie de me pencher un peu plus sur la filmographie de Siegel.


7,5/10

Inspecteur Harry (L') - 8/10

MessagePosté: Mar 14 Avr 2015, 15:30
par Alegas
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Dirty Harry (L'Inspecteur Harry) de Don Siegel
(1971)


La première fois que je l'avais vu, durant mes années collège, j'avais trouvé ça très moyen. Aujourd'hui, je le revois clairement à la hausse, au point que j'ai beaucoup de mal à comprendre ce qui avait pu me rebuter à l'époque tant j'ai finalement peu de réserves sur le métrage. Don Siegel livre là un film emblématique du polar hard-boiled teinté de vigilante, le genre de pellicule qui marque à jamais un genre cinématographique, au point de devenir familier tant le moindre code a été repris de façon plus ou moins réussie dans nombre de productions depuis. En ce qui concerne la fameuse polémique qui voudrait que le film soit un tract promouvant des valeurs d'extrême droite, je trouve personnellement que le propos du film se situe très loin de là. Certes, Dirty Harry n'est pas un modèle de subtilité quand il s'agit d'opposer le héros à d'autres protagonistes, mais l'intérêt du métrage est justement de confronter un tel personnage, symbole vieillot d'une Amérique réac, dans une ville cosmopolite reconnue telle que San Francisco. Nul jugement ou prise de position, on est davantage dans l'étude d'un personnage extrême qui va finalement souligner des problèmes juridiques et sociaux et dénoncer les failles morales du système pour lequel il travaille.

A cela s'ajoute une autre dimension, celle du pur divertissement, et autant dire que Dirty Harry livre la marchandise de façon plus qu'efficace avec un rythme très bien géré et une mise en scène de Siegel qui témoigne, une nouvelle fois, d'un certain modernisme (caméra épaule, cadre hésitant, lens-flare, etc...). Le film n'est pas dénué de défauts, on pourra d'ailleurs regretter le manque d'enquête véritable, surtout quand on constate à quel point le tueur est facile à dénicher à chaque étape du script, alors que ce même tueur est directement inspiré du Zodiaque qui, lui, n'a jamais été attrapé. Pour autant, et malgré ces menus défauts, Dirty Harry s'impose comme ce qu'il est : un divertissement de premier ordre en plus d'un film indispensable, mené tambour battant par un duo Siegel/Eastwood au meilleur de sa forme (deux excellents films la même année, c'est pas rien).


8/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

MessagePosté: Mar 14 Avr 2015, 22:37
par Jimmy Two Times
Revu il y a 3 jours et c'est toujours le panard ce Dirty Harry! :super:

Tuez Charley Varrick ! - 7,5/10

MessagePosté: Mar 14 Avr 2015, 23:11
par Alegas
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Charley Varrick (Tuez Charley Varrick !) de Don Siegel
(1973)


Encore une fois, la capacité de Siegel à livrer des polars hors-normes, quasiment en avance sur leur temps, m'étonne encore une fois. Malgré le fait qu'il soit bien moins connu qu'un Dirty Harry, ce Charley Varrick n'a pas grand chose à envier à son prédécesseur, tant on peut deviner l'influence qu'il a pu avoir sur les personnes ayant eu la chance de l'avoir vu. En ce qui me concerne, peu de doutes possibles : que ce soit Cormac McCarthy ou les frères Coen, ils ont certainement vu le film de Siegel avant de s'atteler chacun à No Country for old men, avec qui il présente plusieurs similitudes (chasse à l'homme, volonté de préserver un trésor, univers redneck, tueur implacable, etc...). Si, à la différence du film des Coen, on se retrouve devant une structure plus classique, il faut néanmoins souligner l'approche pour le moins originale de Siegel, qui présente d'abord son personnage comme un homme capable de tuer des innocents de sang-froid pour des motivations financières, avant de l'humaniser peu à peu pour finalement créer une empathie très forte qui trouvera une apogée dans un climax final original où l'on ne souhaite qu'une chose : que le bonhomme s'en sorte. En cela, les intentions de Siegel sont parfaitement remplies, et même si le film a parfois quelque coups de mou et un manque de séquences particulièrement marquantes (ce qui est sûrement dû au fait que le héros a toujours une longueur d'avance sur ses poursuivants) il serait dommage de refuser une telle proposition de cinéma. Acting nickel, réalisation efficace (dommage seulement que Siegel s'assagisse sur l'originalité formelle, il semble bien plus inspiré par les milieux urbains) et récit prenant, ce Charley Varrick est clairement une valeur sûre qui mériterait d'être plus connue.


7,5/10

Invasion des profanateurs de sépultures (L') - 5,5/10

MessagePosté: Sam 18 Avr 2015, 00:38
par Alegas
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Invasion of the Body Snatchers (L'Invasion des profanateurs de sépultures) de Don Siegel
(1956)


Mouais, je m'attendais tout de même à bien mieux vu la réputation du film, considéré comme un indispensable du fantastique US 50's. Pour le coup, hormis le concept particulièrement original et aux possibilités immenses, il faut avouer que ce long-métrage de Siegel a plutôt mal vieilli. Entre un rythme léthargique malgré la courte durée du film et un casting pas spécialement convaincant, difficile d'y voir plus qu'une petite série B mise en boîte plutôt correctement. On est loin d'un film majeur donc, d'autant que le propos anti-communiste (vu l'époque, ça me paraît assez évident) est quand même bien poussé pour le coup. Quand au final, loin de ce que voulait Siegel à la base, il est juste honteux, avec cette résolution de dernière minute qui permet de finir sur un happy-end des familles, là encore c'est clairement un aspect qui empêche le film d'être réellement mémorable. En revanche, vu le concept vraiment génial, je suis plus que curieux de découvrir les autres adaptations faites par la suite.


5,5/10