BE KIND, REVIEW!

Ah ue, ok, j'avais pas tilté qu'il était au cas. C'est mort pour moi, même complètement mort, je tente pas.

Mais du coup y'aura des diffs TV.

Pattaya, c'est sans doute, avec Babysitting, la pire séance de cinéma de ma vie.

Ah ouais...

Moi c'est Salo.

Les deux films ont la scatologie en commun d'ailleurs.

Val est un babtou fragile, à côté d'un Stalker, Pattaya c'est Last Action Hero.

(nan c'est de la grosse merde sinon, et j'avais bien aimé Les Kairas)

Kung Fu Panda 3 de Jennifer Yuh Nelson et Alessandro Carloni - 2016

Critique express.

J'avais bien aimé les deux épisodes précédents, l'animation permettait des combats over-the-top que le ciné tradi ne peut pas vraiment se permettre. En plus le second volet était un peu différent avec un côté bigger and louder assez réussi.

Avec ce troisième film, il ne restait plus grand chose à montrer si ce n'est de broder autour de la révélation de fin du 2. Et malheureusement c'est le cas. Du coup on se paye une quête d'amour filial gentillette et un gros méchant bien pété avec des pouvoirs trop puissants pour proposer des combats intéressants. Le résultat, c'est des scènes à la con dans le village des pandas (ça se veut peut être drôle, mais ça ne fonctionne qu'assez rarement) et un fight final en mode kung fu ésotérique plus proche de DBZ que de Yuen Woo Ping.

L'épisode est donc clairement en dessous des deux autres même s'il n'est pas désagréable à suivre.

NB : on a maté ensuite des extraits de la VQ pour se marrer, mais en fait elle a l'air bien mieux que la VF, avec un côté bien plus sérieux.

5,5/10

A Double Tour de Claude Chabrol - 1959

Dès ses débuts, le maître du suspense français était au top!

Tout était déjà présent pour le faire entrer dans la légende du ciné mondial :
- une intrigue reloue avec des bourgeois de province qui s'emmerdent
- des acteurs de troisième zone, pas dirigés et qui déclament leurs textes de la pire des façons
- quelques idées qui ne servent à rien, comme le perso de Bébel, qui rappelle celui Terence Stamp dans Théorème, mais sans son côté vénéneux
- des effets absurdes et inutiles comme ce montage déstructuré lors de la matinée avant le meurtre
- surtout une musique affreuse.

Face à cela, on a juste en compensation Bernadette Lafont en petite tenue, des vues sur Aix en Provence et Bébel qui fait le show sans conviction.

Le bilan n'est pas loin d'être négatif.

1/10

C'est mon dernier Chabrol en stock... Du coup je vais peut être entamer une psychanalyse pour comprendre ce qui m'a poussé à mater autant de merdes.

Putain, je l'ai en dvd celui-là.

Mets-le et arrête quand on voit les poils des aisselles de Bernadette Lafont.

J'ai maté Le Pactole de Mocky il y a peu, je préfère de loin voir les poils de sa fille Pauline.

La mère n'était pas mal quand même.

Flirting Scholar de Lee Lik-Chi - 1993

Stephen Chow a pas mal enquillé les comédies débiles en costumes. Celle-ci fait partie du lot, mais ne s'en dégage pas vraiment.

En effet, on a bien tout ce qui fait le sel des comédies du bonhomme, à savoir des gags très cons et des fights, mais en quantité un peu trop chiche. Pourtant le scénario, basé sur un quiproquo pas plus nul qu'un autre, était source de déconne et d'affrontements. Malheureusement, les scénaristes se sont perdus dans des dialogues pas très funs et fréquents. Il aurait fallu franchement tailler dans le gras pour que les gamelles et gags débiles soient plus rapprochés et donnent du rythme au film, qui aurait pu passer sous la barre des 1h30 sans problème au lieu dépasser les 1h40.

Cependant ce n'est pas tout, le casting, pourtant pas dégueu, manque d'acteurs outranciers. Ng Man Tat n'est pas là, c'est déjà un malus, surtout s'il est plus ou moins remplacé par Nat Chan... Mais il faut aussi compter sur Cheng Pei Pei, bien trop sérieuse pour son rôle et pas vraiment au top sur les combats (ses doublures masculines c'est bien grillé ). Sans parler de Gordon Liu, capable pourtant de très bonnes choses en comédie (voir Lady Kung Fu avec sa moustache improbable!), mais qui ici se contente de tataner.

Clairement, ça manque d'Anita Mui ou d'Eric Tsang! Heureusement, quand ça fighte, ça le fait bien. Les combats sont câblés et bien délirants comme il faut. Le souci, c'est qu'il n'y en a que deux et demi.

Du coup, le film repose trop sur les épaules de Stephen Chow, qui a beau en faire des caisses, ça ne suffit pas.

5/10

Larry le Dingue, Mary la Garce aka Dirty Mary, Crazy Larry de John Hough - 1974

Un film de poursuite de 74 ça fait bien envie. D'ailleurs je lorgnais dessus depuis pas mal de temps et il est enfin sorti en France en BR. Malheureusement la copie n'est pas terrible...

En dehors de ces aspects techniques, qu'en est il du film? Ben il réunit tout ce qu'on aime dans le cinoche américain de cette époque : des anti-héros qui font un casse sans violence pour se faire du cash, des flics pas très futés et des courses-poursuites prétextes à un tas de cascades. Sur le papier, c'est pas mal, mais dans l'exécution c'est un peu différent.

Déjà, notre trio d'acteurs principaux ne sont pas des pointures et ça se voit. Fonda et Roarke, dans le genre inexpressif c'est le nec plus ultra. Ils ne sont pas aidés par des dialogues pas franchement déglingos et ils balancent un peu toutes leurs répliques comme des punchlines définitives, façon poète sur le retour. Ca donne au film un air de film intello, mais ça ne devait pas être l'idée initiale. Heureusement, il y a Susan George! Et elle focalise toute l'attention à bon escient. Fraîche, naïve, un peu casse-couille, elle apporte un vrai plus à nos bras cassés et m'a vraiment donné envie de revoir Far West Story.

En face, on a Vic Morrow, habitué des séries tv, et qui joue un flic non-conformiste un peu bizarre. Son perso avait du potentiel, mais le script n'en tire pas suffisamment parti. Dommage, même si l'intention était louable.

Enfin le gros morceau ce sont les bagnoles. Et là on est servi! Sans caricaturer un dirait vraiment la version film de Shérif Fais moi Peur. La caisse des fuyards est d'ailleurs le même modèle que celui de la General Lee! On a donc pas mal de tonneaux, de sauts et de collisions en tout genre avec des flics dépassés par les événements. Enfin il faut préciser qu'ils ne sont pas aussi cons que Rosco. On peut donc reluquer des merveilles de l'industrie automobile US se faire dézinguer dans tous les sens.

Cependant, si les cascades sont fréquentes et pas trop mal shootées, elles ne sont pas incroyables non plus. C'est bien fichu mais sans plus. Du coup le film laisse un arrière goût de "peut mieux faire", que la fin bien téléphonée ne dissipe pas, bien au contraire.

6,5/10