
Les Quatre malfrats
The Hot Rock — Peter Yates — 1972
Adapté d'un roman de Donald Westlake, Les Quatre malfrats met en scène Dortmunder, le deuxième personnage-phare (avec Parker) de la bibliographie de l'auteur. Un cambrioleur capable de mettre au point des plans ingénieux tous plus ou moins voués à l'échec. Ici, Dortmunder (Robert Redford) et ses hommes sont chargés de voler dans un musée un diamant que se disputent deux nations africaines. Un cambriolage qui ne sera que le début des mésaventures de la petite troupe.
Les Quatre malfrats fait partie de la catégorie des films sympathiques, pris dans un entre-deux: ni totalement trépidant ou drôle, sans véritable moment fort, mais jamais ennuyeux car se déroulant à un bon rythme. L'accumulation de tuiles auxquelles sont confrontés Dortmunder et sa bande de bras cassés ne commencent à porter leurs fruits qu'au bout d'une heure (sur 96 minutes de métrage) en se révélant à la fois comiques et génératrices de suspense (on se demande ce qui va déraper cette fois-ci).
Peter Yates emballe le tout avec une certaine efficacité, capturant une belle ambiance urbaine, notamment grâce à plusieurs plans en hélicoptère, mais aucun passage ne se distingue par sa mise en scène. Le scénario fait preuve de diversité dans les péripéties que rencontre la bande (cambriolage, évasion de prison, attaque d'un commissariat). Au casting, Robert Redford livre l'une de ses prestations les moins mémorables et donne l'impression de ne pas s'être beaucoup investi dans ce rôle. George Segal, lui, est amusant en personnage baratineur qui essaie constamment d'arrondir les angles entre Dortmunder et son commanditaire (excellent Moses Gunn). Quant à Quincy Jones, il livre un score jazzy moyennement inspiré.
Un polar d'honnête facture, ni plus, ni moins.
Les Quatre malfrats fait partie de la catégorie des films sympathiques, pris dans un entre-deux: ni totalement trépidant ou drôle, sans véritable moment fort, mais jamais ennuyeux car se déroulant à un bon rythme. L'accumulation de tuiles auxquelles sont confrontés Dortmunder et sa bande de bras cassés ne commencent à porter leurs fruits qu'au bout d'une heure (sur 96 minutes de métrage) en se révélant à la fois comiques et génératrices de suspense (on se demande ce qui va déraper cette fois-ci).
Peter Yates emballe le tout avec une certaine efficacité, capturant une belle ambiance urbaine, notamment grâce à plusieurs plans en hélicoptère, mais aucun passage ne se distingue par sa mise en scène. Le scénario fait preuve de diversité dans les péripéties que rencontre la bande (cambriolage, évasion de prison, attaque d'un commissariat). Au casting, Robert Redford livre l'une de ses prestations les moins mémorables et donne l'impression de ne pas s'être beaucoup investi dans ce rôle. George Segal, lui, est amusant en personnage baratineur qui essaie constamment d'arrondir les angles entre Dortmunder et son commanditaire (excellent Moses Gunn). Quant à Quincy Jones, il livre un score jazzy moyennement inspiré.
Un polar d'honnête facture, ni plus, ni moins.
6/10






) qui vont décimer tout l'équipage de leur navette, suivi du retour de ladite navette sur Terre. C'est à partir du moment où les créatures vont revenir à la vie et que le mal va se propager que le film va pouvoir commencer, en alternant les expériences des scientifiques pour comprendre les pouvoirs des créatures (des vampires venus de l'espace) ainsi que leur mode de transmission et la traque de la créature incarnée par Mathilda May à travers Londres et la campagne anglaise. La suite va alterner bonnes idées (les séquences d'hypnose, le cauchemar du héros, les meurtres) et longueurs (pas mal de bavardages à déplorer). Le final dont l'ambiance fin du monde n'est pas sans rappeler certains films de zombies est beaucoup trop mou pour générer tension ou suspense.











