[puta madre] Mes Critiques en 2014

[osorojo]

Bonne critique Puta

Pas vu cette brume électrique, je me laisserais bien tenter

[puta madre]

Merci!
C'est déjà la troisième fois que je le vois, et à chaque fois ça a été avec beaucoup de plaisir. Un plaisir décuplé par le fait de retrouver cet univers fidèlement transposé à l'écran.

[angel.heart]

61. Ford Fairlane: Rock'n Roll Detective (Renny Harlin – 1990) : 6/10

6/10 pour le Renny Harlin le plus jouissif !

[pabelbaba]

VF ou VO?

[puta madre]

61. Ford Fairlane: Rock'n Roll Detective (Renny Harlin – 1990) : 6/10

6/10 pour le Renny Harlin le plus jouissif !

J'ai beaucoup aimé le personnage principal et l'interprétation qu'en donne Andrew Dice Clay, plusieurs répliques sont bien senties ("so many assholes, so few bullets" ), mais j'ai trouvé que l'intrigue ne suivait pas, et que ça manquait de rythme.
Ça faisait un bon moment que je voulais le voir : peut-être que j'en attendais trop...
[mode Dunandan on]Et puis, j'étais assez fatigué quand je l'ai vu[/mode Dunandan off]

'Fin bon, c'est pas comme si j'avais mis 5 à L'Homme qui voulut être roi

[angel.heart]

Mouais... N'empêche tu déconnes !

Et sincèrement, je ne sais pas que vous lui trouvez tous à cet homme qui voulut être roi...

[puta madre]

Bah c'est un grand film d'aventures crépusculaire porté par deux immenses acteurs

[puta madre]

Challenge critique de février

La Dernière chevalerie

Titre original: Last Hurrah for Chivalry Réalisé par: John Woo 1977 Résumé: Un jeune seigneur cherche à se venger de celui qui l'a humilié et décimé une partie de son clan...

8,5/10

Une oeuvre de jeunesse de John Woo qui n'a rien à envier à ses réussites ultérieures, avec lesquelles il partage les thèmes de l’honneur, l’amitié, le sens du sacrifice...

Au niveau formel, si l'assaut inaugural contre la demeure du seigneur Kao est assez quelconque, dès qu'arrive le personnage de Sabre Céleste, le film décolle véritablement en proposant des combats épatants, parfaitement rythmés et chorégraphiés.
Des combats majoritairement mis en scène à l'aide de plans fixes, lors desquels le réalisateur n'utilise les ralentis ou les coupes que pour mettre en valeur certaines actions. Le tout est très fluide, immersif et dynamisé par les bruitages: c'est un véritable plaisir que d'assister à ces combats.

L'infiltration du repère du méchant par les deux héros, gros morceau de bravoure de près de 30 minutes, donne lieu à des échanges aux styles variés (dans une cage, contre un adversaire qui se fait passer pour endormi, contre un ennemi dont la lame est reliée à une corde, dans une salle remplie de bougies, etc.), avec un passage particulièrement jouissif lorsque les compères retournent contre lui la botte secrète du méchant.
Le combat final est forcément en deçà, mais clôt de manière convaincante les thématiques abordées (trahison, amitié) : l'évolution du personnage de Kao est ainsi amenée jusqu’à sa conclusion logique. La dernière passe d'arme est parfaitement exécutée et l'amitié entre les deux héros donne lieu à une très belle fin. On a même droit à un twist inattendu et à un plan très sympa en vue subjective d'un combattant en train de voler pour embrocher un adversaire avec son épée.

Niveau hémoglobine, ça commence de manière timide, mais plus le film avance, plus ça devient explicite niveau violence. La tenue blanche du héros finit rouge sang!
Visuellement, La Dernière chevalerie bénéficie de très beaux costumes et décors. La photo sombre colle bien au côté crépusculaire de l'ensemble, tout comme la musique à base de coeurs masculins.
Le film bénéficie d’un beau casting: le valeureux Damian Lau, l'espiègle Wai Pak et le torturé Lau Kong. Lee Hoi San campe, lui, un méchant impressionnant.

Un film que j'ai regardé plus par curiosité qu'autre chose, mais qui constitue au final un wu xia pian de haute volée, hautement réjouissant!

[maltese]

Bah c'est un grand film d'aventures crépusculaire porté par deux immenses acteurs

Voilà, des fois il n'y a pas besoin d'en dire plus Ce film

[puta madre]

Nuits de cauchemar

Titre original: Motel Hell Réalisé par: Kevin Connor 1980 Résumé: Un hôtelier et sa soeur fabriquent des bâtons de viande humaine à partir des touristes qu'ils capturent...

7/10

Nuits de cauchemar, ou la description d'un coin paumé d'Amérique comme on les aime: celle des rednecks cannibales!

Peu explicite en matière d'horreur, Nuits de cauchemar parvient à créer un véritable malaise pendant sa première heure en décrivant le quotidien de Vincent, un gentil fermier/tenancier de motel qui, de jour, fabrique avec l'aide de sa soeur des bâtons de viande séchée et, de nuit, va chasser les touristes, qu'il "plante" dans son jardin secret avant de leur couper les cordes vocales et les incorporer dans ses fameux bâtons.
Les techniques utilisées par Vincent nous seront dévoilées progressivement tout au long du film, que ce soit les procédés pour attraper ses proies (pièges à loups, fausses vaches en carton) ou le sort qu'il leur réserve, qui donne lieu à des images dérangeantes des victimes réduites à des têtes qui gigotent à même le sol et grognent tels des porcs.

Le film distille un humour noir salutaire qui vient contrebalancer ces passages et donne un aspect farce à l'ensemble. Un humour renforcé par la prestation de Rory Calhoun, qui apporte une bonne dose de second degré dans son rôle de fermier qui met tout son coeur à l'ouvrage et s'enorgueillit de traiter son élevage le plus humainement possible (en toute modestie, il oeuvre pour le bien de la planète, surpeuplée mais aux réserves de nourriture limitées ).
Nuits de cauchemar raconte en parallèle comment une jeune femme secourue par Vincent va peu à peu s'éprendre de lui, ce qui apporte une touche de suspense: la jeune femme va-t-elle découvrir ou pas l'ingrédient secret utilisé par Vincent? Dans le rôle de la jeune femme, Nina Axelrod (surtout connue pour avoir failli interpréter Rachel dans Blade Runner) dégage à la fois charme et innocence: son physique, sa personnalité et sa diction m'ont fait penser à la Jamie Lee Curtis des débuts.

Le soufflé retombe un peu dans la dernière demi-heure, qui recourt à des ressorts horrifiques plus traditionnels sans parvenir à générer la tension requise. Le duel de tronçonneuses, idée jouissive sur le papier, est mal découpé, ce qui ruine l'effet de la séquence.

Un final qui atténue donc la réussite de cette réjouissante farce macabre.

[Eikichi Onizuka]

La Momie

Titre original: The Mummy Réalisé par: Stephen Sommers 1999 Résumé: Des aventuriers partent à la recherche de la cité d'Hamunaptra...

7,5/10

La Momie, ou le divertissement ultra-généreux par excellence.

Ça commence avec un plan d'ouverture qui englobe en un seul mouvement de caméra le soleil, le sphinx, une pyramide et toute la ville de Thèbes pour s'achever sur l'arrivée du Pharaon, et pendant les deux heures qui suivent, le rythme ne va pas mollir un seul instant, enchaînant fusillades, combats au sabre, course de chameau, attaques de scarabées carnivores, parties de cache-cache dans un tombeau égyptien, poursuite en avion... Même les passages les plus calmes contiennent des micro-péripéties (les étagères dans la bibliothèque) ou développent une ambiance mystérieuse (les scènes dans le tombeau), de film d'horreur (les scarabées, la manière dont Imhotep prélève les membres de ses victimes) ou de fin du monde (les sept plaies, l'influence d'Imhotep sur la population de Thèbes).

Stephen Sommers apporte le bon dosage entre action et humour, notamment lorsqu'il décrit la rivalité entre les deux équipes d'archéologues, même si ça manque de punchlines mémorables. Les personnages sont savoureux et le casting parfaitement à l'aise dans le registre de la comédie: de Brendan Fraser à John Hannah en passant par Kevin J. O'Connor, et même Rachel Weisz, ils sont tous très bons.

Sommers signe des scènes d'action sans génie mais fort bien troussés. Ma préférence va à la bataille d'ouverture dans les ruines de la cité des Morts (les plans de Brendan Fraser en train de recharger son fusil les balles coincées entre les dents, ça iconise tout de suite son personnage), à l'échauffourée sur le bateau en flammes, au combat final contre les momies, ou encore la fuite avec le décor qui s'effondre.
Niveau effets spéciaux, j'ai été surpris de constater qu'en 15 ans, ils n'avaient quasiment pas vieilli, à part quelques arrière-plans. La photographie d'Adrian Biddle et la musique de Jerry Goldsmith participent pour beaucoup au parfum de grande aventure que dégage cette Momie.

Pas un grand film, certes, mais c'est le genre de divertissement que l'on peut regarder encore et encore sans jamais se lasser.

[Mr Jack]

C'était à l'époque des divertissements guilty pleasure sans être abrutissants (c'est peut-être parce que c'était pas adapté d'une BD ou d'autre chose).

En tout cas j'aime beaucoup ce film, et encore plus sa suite, encore plus ambitieuse visuellement et plus drôle -avec l'arrivée d'un perso supplémentaire (je spoile pas) xD

Par contre, le 3...no comment.

[puta madre]

C'était à l'époque des divertissements guilty pleasure sans être abrutissants (c'est peut-être parce que c'était pas adapté d'une BD ou d'autre chose).

Je pense que ça tient pour beaucoup à la personnalité de Stephen Sommers, un réalisateur dont on sent la sincérité et l'envie d'en donner au public pour son argent dans chacun de ses films.

En tout cas j'aime beaucoup ce film, et encore plus sa suite, encore plus ambitieuse visuellement et plus drôle -avec l'arrivée d'un perso supplémentaire (je spoile pas) xD

La suite, je la trouve sympa, mais elle est frappée du syndrôme bigger, louder, mais pas better. Elle manque singulièrement d'originalité, certaines scènes étant de de simples copier-coller de passages du 1er.
Je vais essayer de me la remater (et le 3 aussi ) et d'en faire une critique dans la foulée.

[padri18]

+1 pour ta critique, un bon divertissement à base d'aventure et de pointes d'humours. Par contre effectivement, le second volet j'en ai un souvenir assez moyen il faudrait que je lui redonne sa chance; par contre le troisième c'est mort, un visionnage c'est déjà beaucoup trop...

[Mr Jack]

J'ai hâte du coup de lire ta critique du 2 en tout cas bonne initiative