[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Mar 24 Juin 2014, 09:34

Je ne pense pas que vous aurez quelque chose de mieux que le DVD HK en Albanie. Il est tout à fait regardable. Quoiqu'avec les nouveaux standards instaurés par le blouré, ça va peut être se mettre à piquer les yeux. Enfin la qualité est dans la moyenne des DVD Fortune Star non remasterisés.

Je sens poindre en moi une grosse envie de me refaire un paquet de Ringo Lam en fait. D'ailleurs la chanson de Maria Cordero de Prison on Fire ne vous trotte pas dans la tête parfois?
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 24 Juin 2014, 09:44

De toute façon, il n'existe pas d'autre édition que le DVD HK et seul un vieux RIP immonde de 700 Mo doit traîner. Pour moins de 10 €, autant en profiter (et prendre quelques autres titres sur Yesasia).

Et il faut reconnaître que le côté limite de l'image sert parfois le film : son côté cradingue souffrirait avec un blu-ray. Tout le contraire d'un City on Fire ou d'un Full Alert qui pourraient être redécouverts.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Mar 24 Juin 2014, 09:49

Les DVD sont pas mal pour ces deux-là.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 24 Juin 2014, 09:51

Full Alert est dégueulasse.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Mar 24 Juin 2014, 09:54

Le DVD UK, mais pas le dernier DVD HK.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 24 Juin 2014, 09:57

Mais tout ça est épuisé non ? Pour City on Fire, je ne trouve qu'un blu-ray zoné :?

J'ai l'impression que niveau réédition, c'est la lose.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Mar 24 Juin 2014, 10:00

Ah, ouais, sans doute. Mébon, fallait acheter à temps et se faire prescrire sur les bons conseils import de Rama. :chut:

Putain, il m'aura vraiment servi ce forum! :D
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 24 Juin 2014, 10:04

Je ne pouvais pas deviner que la distribution de films asiatiques allait se tarir après le boom du DVD dans les années 2000 :(
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Privé (Le) - 7,5/10

Messagepar osorojo » Mar 24 Juin 2014, 20:59

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LE PRIVÉ
CHALLENGE BOM JUIN 2K14 •

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Robert Altman (1973) | 7.5/10
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Une bande son subtile, des ambiances qui font sourire et un acteur complètement dans son rôle, Le privé constitue un joli moment de cinéma. Première incursion personnelle dans l'univers du détective privé Philip Marlowe qui se révèle être une jolie découverte. On y oscille joyeusement entre franche rigolade et intérêt vivace pour le côté très pittoresque de celui qui monopolise l'écran à coup de punchline bien senties, la clope au bec. Il est bien là l'intérêt de ce privé, dans l'aisance avec laquelle Elliott Gould enfile son costume de détective apathique. On est dans la caricature certes, mais c'est fait avec un naturel qui nous fait accepter même la plus ridicule des situations.

On pourra regretter, par contre, le côté convenu de l'histoire, dont on devine rapidement l'ultime dénouement. En effet, même si on comprend rapidement que l'histoire de faux semblants qui se joue à l'écran n'est pas la principale préoccupation d'Altman, un peu plus d'ambition dans l'écriture aurait peut être permis à la fin d'être plus percutante. En l'état, expédiée en 2 minutes, elle ne fait pas grand effet alors qu'elle est le seul moment où Marlowe ôtera sa nonchalance en passant à l'action.

Avec le privé, Altman est dans l'étude de caractère et n'en sort jamais. Il soigne ses personnages et leurs dialogues, notamment ceux de son détective qui font mouche à diverses reprises. Il parvient également à mettre sur pied de jolies ambiances, souvent très pittoresques. De l'appartement de Marlowe à cette villa en bord de mer où l'intrigue se dénouera, le cinéaste prend soin de ses cadres. Pour cela, il met volontairement de côté le mystère qui a mis tout le monde en marche, et assume totalement l'orientation de son film. Pour lui, le semblant d'enquête n'est qu'un prétexte à dépeindre un monde singulier. Ainsi, les séquences qui pourraient être à l'origine d'un quelconque mouvement sont rapidement écourtées quand elles ne virent pas immédiatement à l'humour parfois potache (le parrain mafieux en est un bon exemple).

Cela pourra gêner ceux qui espéraient du film un petit soupçon de suspens et n'ont pu se contenter des déambulations amusantes de l'excellent Elliott Gould. Pour ma part, je suis un peu à cheval entre les deux états d'esprit. J'ai beaucoup apprécié l'apathie qui caractérise le film ainsi que son humour très présent. Mais j'ai partiellement été déçu également, de la fin notamment qui aurait pu, à mon sens, être amenée un peu plus subtilement. Rien de bien grave, la séance fut très agréable et attise ma curiosité: je me pencherai en effet probablement rapidement sur la filmographie d'Altman ainsi que sur les autres adaptations cinématographiques ayant mis en scène le délicieux personnage de Philip Marlowe.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 24 Juin 2014, 21:43

Hé ben t'enchaînes pour le challenge ^^. Je regarde/critique en priorité ceux que j'ai en stock mais en tous cas ça me donne des idées pour la suite :).
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 24 Juin 2014, 21:55

J'en ai pas matés tant que ça pour le challenge ^^ C'est juste que j'avais mis de côté certains films. Et puis, y a 3 panos ce mois-ci, y a de quoi faire, surtout que je suis très client du néo noir. Après, certains films que je voulais voir sont difficiles à choper :/
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Enfer des armes (L') - 8,5/10

Messagepar osorojo » Mer 25 Juin 2014, 20:56

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L'ENFER DES ARMES
CHALLENGE BOM JUIN 2K14 •

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Tsui Hark (1973) | 8.5/10
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Bouah, ce déboitage de mâchoire en règle, ça fait du bien de se faire secouer comme ça sans sommation. L'enfer des armes, c'est un film punk pur et dur, qui ne s'embarrasse d'aucune bonne morale et n'existe que pour véhiculer, avec violence, un propos qui se fait l'écho d'un réalisateur qui ne peut plus contenir sa fureur. Hark règle ses comptes et dénonce la suffocation dont souffre son pays au travers d'images poisseuses qu'il n'enrobe, à aucun moment, pour les faire passer plus facilement. Non, l'enfer des armes est un film cash, de son début, où la métaphore barbare énonce très clairement ce qu'il pense de l'état de son pays, à sa fin macabre, en plein cimetière, noire en diable.

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Partant d'un fait divers qui avait remué la Chine, Hark s'embarque dans une dénonciation politique véhémente. En illustrant une jeunesse en perte de repère, qui s'amuse à poser des bombes dans des cinoches, il touche du doigt la corruption qui empêche la police de faire son job mais surtout l'instabilité politique et économique de son pays, provoqué en grande partie par son statut de plaque tournante en matière de commerce international. On sent le malaise qui touche Hark quand ce dernier évoque, par exemple, la présence d'une criminalité gangrenant les rues de Hong Kong de son anglais parfait.

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Mais en tant que spectateur, une fois cette revendication politique ingérée, ce qui frappe dans l'enfer des armes, c'est cette fougue qui ne quitte l'image à aucun moment. Hark possède une énergie redoutable et la distille dans chaque séquence qu'il met en scène. Outre ce final dévastateur qu'il gratifie du meilleur de son savoir-faire, nombreux sont les passages qui restent en mémoire. Et même lorsque Hark se lance dans la simple métaphore, caméra posée, il parvient à trouver dans ses images une telle force de suggestion qu'on grince des dents. Quid en effet de cette scène d'ouverture, caméra braquée sur une cage pleine de souris, dont l'une d'elle se fait épingler le crane, avant de retourner agoniser entre les multiples barreaux qui l'entourent. L'image est marquante, très forte, révoltante, l'ambiance est posée dès les premiers tours de bobine. Puissant.

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Cette force suggestive, Hark ne la quitte à aucun moment. L'enfer des armes est marqué par son désespoir autant qu'il l'est par la puissance de son montage. L'enfer des armes n'est que son troisième film, et il est évident que l'homme qui réalisera, 20 ans plus tard, le détonnant Time and Tide, cherchait à ce moment là son style, sa personnalité. Mais c'est ce côté parfois expérimental dans la mise en scène, et le chaos qui règne aussi dans les mouvements de caméra que tente le jeune réalisateur, qui font la puissance de cette péloche peu commune. Par ailleurs, Il est évident que les problèmes qu'a eus Hark avec la censure lorsqu'il a souhaité sortir ce film contribuent à la violence visuelle qui habite ce dernier. Dans cette version director's cut, qui permet de découvrir le film comme l'avait monté originellement le cinéaste, les séquences ayant subi un passage de machette sont d'une qualité déplorable, mais ça continue, à mon sens, de renforcer cette sensation de révolte qui habite l'ensemble.

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Une plongée en eau trouble qui possède une puissance indéniable. Rares sont les réalisateurs qui parviennent à allier le côté tranché de leur réflexion avec un travail visuel aussi énergique sans qu'il devienne imbuvable. L'enfer des armes continuera certainement de remuer les amateurs du genre qui le découvriront, car après ces 95 minutes de révolte pure et dure, qui jamais ne nous ménage, il est facile de comprendre pourquoi il constitue une référence évidente du polar HK tel qu'on le connaît aujourd'hui.
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Yakuza - 8,5/10

Messagepar osorojo » Jeu 26 Juin 2014, 21:29

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YAKUZA

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Sydney Pollack (1975) | 8.5/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


La prise d'assault de l'Orient en tant que sujet d'un film américain est souvent la course au jeu des 7 différences entre deux pays que tout oppose, à coup de clichés la plupart du temps. Au moment de lancer Yakuza se pose la question du respect de cette culture si particulière qui s'annonce omniprésente, le titre en est la première promesse, celle d'un hommage direct au Yakuza Eiga. Appellation étonnamment exotique pour les uns, elle est surtout la garantie pour les amateurs du Bushido moderne, d'une séance énergique, ponctuée par les codes incontournables du genre. La belle surprise avec le film de Pollack, c'est qu'il est mû par un respect évident pour la culture qu'il s'approprie. Dès lors, exit toutes les étapes de présentation habituelles d'un Japon caricatural, dans Yakuza, les américains qui se rendent au pays du soleil levant en connaissent les codes et nous les font découvrir sans réciter le guide Michelin.

Ce choix de ne pas jouer la carte du Gaijin chez les samouraïs permet à Pollack de plonger directement au coeur de son sujet. Point d'introduction lourdingue, dès que Mitchum descend de l'avion, c'est pour rentrer dans le vif du sujet, arme au poing. Et lorsque le réalisateur souhaite se lancer dans une petite précision culturelle, ce n'est pas gratuit. Introduire dans ce groupe d'expatriés initiés car passionnés par leur pays d'accueil, un jeune avide de découverte, était la bonne idée pour pouvoir parler du Japon sans en faire trop.

Mais le respect du matériau de base utilisé dans Yakuza ne se limite pas à l'écriture. Chaque moment de bravoure est porté par une mise en scène que l'on sent inspiré par les plus célèbres séquences de sabre qui ont forgé ce genre particulier. J'ai pour ma part beaucoup pensé à Misumi (à la saga Zatoichi notamment, que j'ai retrouvée dans la façon qu'a Pollack de filmer les phases de jeu par exemple) lorsque la scène marquante du film nous prend dans ses filets. Au moment de cette réconciliation au combat, entre deux hommes qui se respectent mutuellement, même si tiraillés par un chemin de vie qui les a directement mis en opposition, on comprend que Yakuza est un film qui se veut authentique, et y parvient assurément. Et ce n'est pas cette ultime séquence très touchante, lors de laquelle le duo habité trouve enfin la paix de l’esprit, qui nous fera mentir. Tout y est très bien dosé, du jeu d'acteur aux sentiments impliqués, ça sonne terriblement juste.

Yakuza est la preuve en image qu'il est possible d'allier la culture du film noir (néo noir en l’occurrence ici) américain et le Yakuza Eiga en évitant de tomber dans une soupe de stéréotypes. Subtil et malin dans son écriture, le film de Pollack est une très belle surprise, que je conseillerais aussi bien aux aficionados du Japon qu'à ceux qui n'en connaissent que les Sushis. Un joli tour de force.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Ven 27 Juin 2014, 11:39

J'avais pas le souvenir que c'était aussi bien... même en ayant bien aimé.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 27 Juin 2014, 12:00

Premier visionnage, j'ai vraiment adhéré. C'est pas un film qui te terrasse au prime abord, mais quand t'y repense tu te dis que c'est bien pensé. Et puis le duo Mitchum / Ken Takakura fonctionne à merveille.
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