[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

[Jimmy Two Times]

Forcément, si tu appelles les asiatiques ainsi, il ne risque pas d'y en avoir beaucoup sur le forum.

[Dunandan]

Ben quoi je vois pas ce qu'il y a d'insultant ou alors j'ai manqué un chapitre ...

C'est affectueux quand je parle de bridés (ma femme est d'origine asiatique pour ma caution)

[Mark Chopper]

Je t'annonce que je reprends mes études de médecine. Je ne peux rester sur un forum où l'on tient de tels propos.

[Waylander]

Ben quoi je vois pas ce qu'il y a d'insultant ou alors j'ai manqué un chapitre ...

C'est affectueux quand je parle de bridés (ma femme est d'origine asiatique pour ma caution)

Mais ce n'est pas une bridé !

[Jimmy Two Times]

Je t'annonce que je reprends mes études de médecine. Je ne peux rester sur un forum où l'on tient de tels propos.

Dun, je te taquine, hein!

[Dunandan]

Oui c'est pour ça que j'ai rajouté le petit com' en miniature, car ma réponse sérieuse sonnait un peu ridicule ...

Bah sinon, toujours pas de films de niaks prévus ?

[Alegas]

Janvier 2014

1 - Une Nouvelle Chance - 7.5/10
2 - L'Odysée de Pi - 4/10
3 - Passion - 1.5/10
4 - Le Nom de la Rose - 7.5/10
5 - Mad Detective - 6/10

Février 2014

Euh...

[Jimmy Two Times]

On en reparlera quand tu seras daron!

[Mark Chopper]

On notera la bonne note à un film où Clint est un vieil aigri et à un "vieux" film.

Le reste... Quand je dis que la paternité rend aigri

Je dois avoir des gosses cachés en fait.

[Dunandan]

Happiness Therapy - David O. Russell - 2012

Une comédie dramatico/romantique plus que recommandable qui nous conte l'histoire de deux doux-dingues écorchés par les turbulences de la vie. Deux névrosés qui soigneront leurs fêlures grâce à un concours de danse qu'ils considèrent comme le remède à leurs maux. David O. Russell confirme qu'il est un touche à tout en parsemant son film d'humour, de dialogues frénétiques et de romance sans que ça soit neuneu pour autant. Le casting, uniformément bien servi (même Chris Tucker, c'est dire), s'en donne à coeur joie, à commencer par le couple vedette.

Bradley Cooper livre une prestation solide, guidé par l'espoir inébranlable de reconquérir le coeur de sa femme, elle qui l'a fait cocu. Mais c'est sans compter sur le personnage incarné par Jennifer Lawrence, jeune veuve bien secouée du bocal qui va l'entraîner dans un ubuesque concours de danse, synonyme de rédemption psychologique...et finalement d'amour. L'autre satisfaction du film, c'est de revoir le grand Bob de Niro dans un rôle digne de lui. Bon, il a déjà fait nettement mieux mais c'est tellement plus enthousiasmant de le voir ici que dans des polars sous prozac pour grabataires ou dans des comédies indigestes. Sa relation avec Cooper est par ailleurs excellente et même touchante aux abords de deux ou trois scènes.

Happiness Therapy est un film dans l'air du temps, en phase avec la folie inhérente à notre époque. Un monde dans lequel les esprits fragiles sont cabossés par la difficulté de mener une existence sereine. Une belle réussite, qui s'étire un peu trop en longueur par moment, mais qui figure aisément dans le haut du panier d'un genre bien souvent anecdotique ou lourdingue.

7/10

[Dunandan]

Par rapport à ce que tu en dis, je suis sûr que tu pouvais mettre un peu plus ... Mais sinon belle critique (et juste) (moi perso je n'ai pas trouvé ça long - à part peut-être la séquence du pari, la seule que j'ai trouvé "too much" -, mais dans la plupart des cas, c'est un ressenti avant tout subjectif ^^)

[Eikichi Onizuka]

Hellboy - Guillermo Del Toro - 2004

Marvel ayant accéléré la cadence des sorties de telle sorte que le nombre de bouses dépasse maintenant allègrement le nombre de réussites, DC Comics ayant réussi a sabordé la fin de la trilogie Dark knight avec un dernier opus en forme de boursoufflure pompière, il faut lorgner vers d'autres franchises moins lucratives pour trouver de la qualité et surtout de la générosité. Ce qualificatif colle à merveille à l'adaptation de l'oeuvre de Mike Mignola par Guillermo Del Toro. Avec un budget qui ne permettrait même pas d'assurer la promotion du dernier Marvel, il livre une pelloche rafraichissante dans un genre de plus en plus gangréné, notamment par la connerie de ses scripts. Hellboy, c'est un peu un cas d'école de ce qu'on peut (bien) faire avec seulement 50 millions de dollars, une technique infaillible et une pluie de bonnes idées.

C'est ma seconde vision du film, ça vieillit admirablement bien à quelques CGI près et je le revois donc à la hausse (merci le Blu-ray, pourtant sorti à l'aube du format). Bestiaire exaltant, un acteur né pour le rôle (génial Ron Perlman) de l'action plus que satisfaisante voire occasionnellement enthousiasmante, de l'humour autrement moins con que chez la concurrence et surtout une volonté permanente de rendre hommage à l'oeuvre originelle. Il n'est pas exempt de défauts pour autant. On imaginerait volontiers plus de violence graphique, certains seconds rôles sont un peu fades et le bad guy (Raspoutine) n'en impose pas vraiment (au contraire du génial bras droit, Kroenen). Mais c'est sans compter sur l'amour que porte del Toro à ces créatures et aux freaks en tout genre (Abe est un excellent exemple). Un amour qu'on retrouvera notamment dans une suite à l'avenant, adaptation beaucoup plus libre de l'univers de Red, proposant un ton différent (rares sont les suites qui ne décalquent pas bêtement la tambouille du premier opus). Ca fait mal au cul de voir des étrons comme Iron Man 2 (je n'ai même pas osé le 3) ou Thor rafler des centaines de millions de dollars de recettes alors que ce sont des films d'une fadeur sans nom au regard du travail accompli ici.

8/10

[Dunandan]

Hellboy 2 : Les Légions d'Or Maudites - Guillermo del Toro - 2008

Pour cette suite, Guillermo Del Toro fait parler sa fibre créatrice et lâche la bride. Les Légions d’Or Maudites est une suite au moins aussi réussie que le premier volet, mais pas forcément pour les mêmes raisons. L’action est plus généreuse, le bad guy bien plus réussi que son prédécesseur pour un résultat qui se démarque nettement plus des travaux de Mignola. Ici, il fait parler son imagination fertile grâce à des scènes qui vire à l’orgie, comme celle du marché des trolls (que de boulot abattu sur toutes ces créatures plus loufoques les unes que les autres !) ou touche au sublime, en plus d’être spectaculaires, (cf la scène avec le Dieu je sais pas quoi, un espèce de poireau géant qui arrive à émouvoir le spectateur, c’est fort !).

Les seconds rôles sont également un peu mieux traités que dans le premier film et le petit nouveau est assez poilant avec son côté robot -couteau suisse de la mort. En marge de cela, et même si cette réserve est minime, j’ai trouvé le rythme un peu moins bien géré. Entre deux climax, et il y en a plus d’un, le soufflé retombe quelque peu. J’ai trouvé que la trame s’éparpillait parfois en raison de l’intensité des gros morceaux de bravoure précités, auxquels on peut ajouter la scène du début avec les Tooth Fairies et la fin. Dans tous les cas, Hellboy 2 reste un divertissement de premier choix, débordant d’inventivité et qui mixe les genres avec une aisance peu commune. Tant pis si le grand public préfère se gaver de la même bouse Marvel tous les 6 mois et passe au travers des qualités de cet excellent dyptique.

8/10

[Alegas]

Le Monde Fantastique d'Oz - Sam Raimi - 2013

Heureusement que Sam Raimi est derrière la caméra pour pimenter quelque peu cette adaptation du Magicien d’Oz et ainsi éviter au film de sombrer dans le plus anodin des consensus. L’intro en noir et blanc et shooté en 1.33 laissait d’ailleurs augurer d’un spectacle plutôt agréable pour un divertissement familial. Hélas, la suite ne parviendra jamais à se hisser au niveau de cette belle mise en bouche, la faute à un script avare en péripéties. On reconnaît occasionnellement le style du réalisateur d’Evil Dead au détour de quelques envolées de caméra dont il a le secret, mais le tout reste particulièrement creux et vain pour le public adulte. Le Monde Fantastique d’Oz se situe toutefois un cran au dessus de la tristement désespérante relecture d’Alice aux Pays des Merveilles par Burton, c’est toujours ça de pris. Et il le doit en partie à la savoureuse interprétation du personnage principal par James Franco, plutôt à l’aise pour le coup. On en dira pas autant du cast féminin, assez insupportable dans l’ensemble(Michelle Williams et Mila Kunis) Souhaitons à Sam Raimi de travailler sur des projets plus ambitieux à l’avenir car nous sommes en train de le perdre…

4.5/10

[Jimmy Two Times]

Splice - Vincenzo Natali - 2010

Challenge Critiques Avril 2K14

Vincenzo Natali est un réalisateur que j’aime bien. A l’époque, Cube et son budget dérisoire m’avait bien secoué avec son pitch aussi génial qu’improbable. Cypher est un divertissement bourré de bonnes petites idées malgré sa fin ratée. Avec Splice, on reconnaît le goût du bonhomme pour les histoires baignant dans le fantastique et la SF et qui refusent toute forme de conformisme. Sous couvert de nous offrir une relecture de Frankenstein, il en profite pour explorer une multitude de thèmes. Les dangers de la génétique, l’exploration de la cellule du couple et l’analyse d’une famille dysfonctionnelle sont autant de sujets abordés qui mènent tous à la même conclusion. Le véritable monstre ici, c’est l’homme. Nos perversités – créer génétiquement une créature proche de nous pour lui faire subir tous les tourments physiques et psychologiques les plus ignobles – nous sont renvoyées à la gueule sous la forme d’une grenade dégoupillée.

A trop essayer, Splice échoue forcément ça ou là. La tournure film d’horreur que le script prend dans les dernières bobines n’est notamment pas la meilleure idée qui soit. Mais on ne peut reprocher à Natali de proposer autre chose que l’habituelle bouillasse impersonnelle livrée par les grands studios. Le couple Adrian Brody/Sarah Polley (une bonne surprise que de retrouver cette excellente actrice dans ce type de film) montre l’homme sous son apparat le plus abject au détour de scènes parfois dérangeantes. Delphine Chanéac, actrice française qui se fourvoie généralement dans de médiocres séries TV estampillées TF1, campe une créature envoutante, intrigante et repoussante à la fois. Une très belle performance d’équilibriste car les risques de tomber dans le ridicule sont omniprésents. Techniquement, on reconnaît l’univers de Natali et son goût pour les images froides. Avec un budget qu’on imagine étriqué, il fait tout ce qu’il peut même si quelques effets médiocres pointent leur nez (encore cette fichue fin). Splice rebutera le grand public à coup sûr, sera taxé de parabole grand-guignol mais c’est bien vite oublier l’originalité dont il regorge. Natali s’éparpille parfois mais au moins il ose.

7/10