[Pathfinder] Mes Critiques en 2014

[caducia]

Entre lui et Willis, tu te demandes lequel est tombé le + bas.

[Pathfinder]

Willis est devenu un cachetonneur détestable et un sal mercenaire. Mel, c'est différent. Je peux pas détester ce mec, même au fond du trou!

[padri18]

Bien d'accord, Mel il a souffert par la polémique, mais ses choix de rôle sont rarement douteux. Willis, lui ça fait des années qu'il se résume au même rôle sans même chercher à convaincre, il touche ses chèques et pis c'est tout.

[Pathfinder]

exactement! Mel est clairement borderline dans ses choix artistiques. En qualité de réal, il est inattaquable. En tant qu'acteur, si tu enlèves le fadasse edge of darkness, il ne s'est pas beaucoup plante. Il est clairement victime de ses déboires persos et non d'une baisse de talent et/ou baissage de froc comme l'autre tondu.

[padri18]

Et encore, Edge of darkness c'est franchement pas mauvais en soit, juste trop quelconque. Alors oui c'était une tentative ratée de retour au film d'action pour Mel, mais jamais on sent la mauvaise foi sur le film ni de désintéressement de la part de Mel, tout le contraire de Willis qui a pas peur de montrer qu'il en a rien a foutre dans la plupart de ses derniers films.

[Pathfinder]

Edge, on a tous été déçu car on attendait un truc sauvage et au final c'est correct sans plus...

[puta madre]

Il est pas très sympa, Mel: il aurait quand même pu donner quelques conseils de mise en scène à Rodriguez autour d'un barbec'

[Pathfinder]

[Alegas]

Le magnifique 7.5/10

Formidable télescopage entre le réel et l’imaginaire fantasque, le Magnifique conserve son originalité et son sens du rythme intactes.

Plutôt enlevée et gonflée (le coup des flots de sang !), la comédie de Philippe de Broca tranche avec les canons du genre. Ultra casse gueule et bâti sur l’alternance de deux types de comédie (la vie de l’écrivain et le démontage des codes du film d’espionnage), le film jouit d’un montage très original. Faisant intervenir des éléments réels au beau milieu des aventures de Bob Saint-Clare (ou Sinclar, on ne saura jamais), De Broca s’éclate à faire de Bebel, autant un agaçant et inoxydable agent-super héros qu’un écrivain bougon voulant déglinguer sa poule aux œufs d’or.

Belmondo trouve là le joujou idéal pour laisser exprimer le cabotinage théâtral qu’on lui connait. Et le bougre s’en donne à cœur joie, frôlant très souvent l’overdose et la bouffonnerie. Et c’est d’ailleurs lors de ces excès que De Broca casse la machine en ramenant le spectateur au cœur de la réalité pluvieuse de François Merlin. Un peu comme si ce sale gosse de réalisateur avait pris conscience d’être allé trop loin pour son public. Et c’est finalement cette alternance qui donnera du corps à cette histoire, de prime à bords, totalement décousue (le désaccord scénaristique entre de Broca et Francis Weber semble bien palpable par moments).

Hormis quelques instants un peu too much, le Magnifique garde son charme et reste un bel exemple de comédie atypique couillue.

[Pathfinder]

La part des ténèbres 5/10

J’aime bien ce p’tit film de Romero...

Passé inaperçu et étrillé par les aficionados du genre, cette Part des ténèbres mérite un peu plus que le dédain qu’on lui accorde depuis 1993. Son sujet, bien qu’éventé dès les premières minutes, permet à Timothy Hutton de s’amuser au schizo (il a clairement choisi son camp, s’éclatant beaucoup plus en George Stark) et de porter le film sur ses frêles épaules. Le choix d’un John Lighgow aurait été plus judicieux mais ça aurait peut-être trop fait Raising Caïn 2. Dommage…

En revanche, papy Romero fait clairement son feignant sur ce coup-là, livrant du hors champ à foison avec des meurtres au rasoir pas bien emballants. Il arrive, malgré tout, à maintenir une ambiance intéressante uniquement basée sur la dualité d’Hutton. En parallèle, l’enquête se déroule pépère permettant de combler les 120 minutes proposées. La présence du badass Michael Rooker (mais calme ici) n’y est pas étrangère. Pour le reste, tout est balisé, joué d’avance à mesure que les exactions du jumeau maléfique s’intensifient.

La part des ténèbres reste une gentille série B. Un peu trop calme et plan-plan à mon gout, elle aurait mérité d’avoir à sa barre un réalisateur beaucoup plus nerveux et surtout plus vachard avec ses personnages.

Un peu comme si l'esprit de la scène finale avait pu etre étendue à tout le film!

[angel.heart]

Tout pareil pour tes deux dernières critiques.

Le magnifique, je l'ai découvert ado, il passait à la téloche en début de soirée. Ça m'avait fait halluciner. Je ne m'attendais pas du tout à ça...

[Pathfinder]

La séquence ou ça pisse le sang avec quelques "effets gores", ça me fait toujours autant halluciner. Z'avaient des balls quand même à l'époque!

[Alegas]

Marche à l'ombre 7/10

Le facteur nostalgie a, une nouvelle fois, fonctionné à plein régime avec cette petite comédie découverte en 1984 au cinéma.

Le tandem Lanvin-Blanc se montre toujours aussi bancal. Michel Blanc acteur bouffe, tout cru, son compère à la sauce répliques ciselées. C'est d'ailleurs le gros point fort du film. Les dialogues délivrent un palanquées de punchlines à la française, aussi fines qu'hilarantes, mais toujours à la gloire de l'hypocondriaque dégarni. C'est juste dommage que le rythme (seulement 80 minutes) patisse d'une love story incarnée par l'insignifiante Sophie Duez. Du coup, Lanvin n'existe rapidement plus, cédant à la prestation facile du séducteur fragile.

Malgré cela, le film reste une mécanique bien huilée formatée pour plaire au maximum. Et je dois bien avouer que le recette marche toujours!

[Alegas]

L'espion qui m'aimait 3/10

Encore un Roger Moore bien cramoisi!

Si cette fois ci les producteurs nous épargnent l'humour gogol, ils se rattrapent allègrement sur la gestion du rythme. De mémoire (je n'ai pas encore revu les Sean Connery), je n'avais jamais vu un Bond aussi pénible à suivre. Les autres Moore avaient pour eux cette touche d'humour complètement WTF pouvant faire réagir. Là, rien de tout cela si ce n'est une plate intrigue à base de sous-marins et un bad guy mégalo englué dans les pires clichetons. Meme la situation ambigue avec l'agent XXX est gaché par la libido de papy Moore.

Rien de nouveau donc sous le soleil et je n'aurais du etre ni déçu ni surpris tant le chemin est balisé. Mais je crois que cet épisode a le malheur de passer après 6 épreuves dantesques (le visionnage de tous les Moore s'est étalé sur plusieurs longs mois!). J'en ai donc fini avec la période guignolo de Bond ponctué par de nombreux élans Z (le cri de Tarzan reste dans toutes les mémoires), des réalisateurs aux abonnés absents (le pic sera atteint dans Moonraker), des personnages agaçants (ce putain de Sheriff Pepper, Jaws) et des tonnes de climax loupés (Moonraker again!).

Putain, je croyais que j'en verrais jamais la fin...

Retro Bond (à mon rythme):
Au service secret de sa majesté 5/10
Permis de tuer 7/10
Skyfall 9.5/10
Tuer n'est pas jouer 7/10
Goldeneye 5/10
Demain ne meurt jamais 6/10
Octopussy 2.5/10
Le monde ne suffit pas 3/10
Meurs un autre jour 5/10
Casino royale 8/10
Quantum of solace 5.75/10
Dangereusement votre 5/10
Moonraker 1.5/10
Rien que pour vos yeux 6/10
Vivre et laisser mourir 2/10
L'homme au pistolet d'or 2/10
L'espion qui m'aimait 3/10

[Mr Jack]

C'est vrai qu'il est éprouvant ce Bond