[Alegas] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Alegas » Ven 03 Jan 2014, 02:29

Ah ouais mais là je redis ce que j'ai écris à Zack sur mon topic 2013 : le problème c'est pas que ça soit vulgaire, c'est que ce soit traitée sans aucune subtilité. Le mec est addict au porn comme il pourrait être addict au chewing-gum. Ce serait juste une comédie romantique, ça passerait, mais vu que le film se prend vachement au sérieux, bah ça fait tâche.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Hulkiss » Ven 03 Jan 2014, 10:07

On l'a pas vu sous le même angle :? j'ai trouvé l'autodérision, très personnelle du personnage, qui essaye de se convaincre d'une généralité sur son problème, très amusante, et je pense qu'il faut le prendre au second degré et pas se prendre la tête, y'a rien de philosophique là dedans :D je pense pas que cela est été le souhait premier
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Ven 03 Jan 2014, 11:18

Moi non plus je trouve pas que ça se prend au sérieux, rien que le montage accéléré le prouve. Faut prendre ca au second degré - y a que la dernière partie qui se pose un peu plus, c'est d'ailleurs celle que j'aime moins
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Alegas » Ven 03 Jan 2014, 14:15

Euh dès qu'il y a du montage accéléré dans un film ça se prend pas au sérieux ? :eheh:
Et oui, le film reste une comédie, mais comme la majorité des comédies, c'est pas parce que c'est drôle que ça ne traite pas de sujets sérieux qui méritent justement de la subtilité dans le traitement.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Ven 03 Jan 2014, 19:25

Ben ouai quand c'est monté comme Bref ca peut pas être sérieux. J'attends l'exception... :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Val » Ven 03 Jan 2014, 19:50

Etre faussement cool, c'est aussi une façon de se prendre au sérieux, genre "vous avez vu comme j'ai du second degrés, je suis trop cool".
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Alegas » Ven 03 Jan 2014, 23:31

zack_ a écrit:Ben ouai quand c'est monté comme Bref ca peut pas être sérieux. J'attends l'exception... :mrgreen:



Et oui, le montage accéléré n'existe pas juste pour des effets comiques.

Val a écrit:Etre faussement cool, c'est aussi une façon de se prendre au sérieux, genre "vous avez vu comme j'ai du second degrés, je suis trop cool".


Je suis d'accord, mais pour le coup dans Don Jon rien ne laisse penser que c'est faussement cool, bien au contraire.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Ven 03 Jan 2014, 23:36

Et oui, le montage accéléré n'existe pas juste pour des effets comiques.

Hitler ne l'étais pas? Enfin bien joué, même si je reste sur mon second degré pour Don Jon. :super:
Faudra que je me penche sur ce Requiem maintenant.
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Brisby et le secret de Nimh - 7,5/10

Messagepar Alegas » Sam 04 Jan 2014, 01:28

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The Secret Of NIMH (Brisby et le Secret de NIMH) de Don Bluth

(1982)


Très bonne surprises que ce dessin animé qui, à première vue, ne paye pas de mine, et qui finalement se révèle bien supérieur à la totalité des productions Disney de l'époque. The Secret of NIMH, c'est un peu l'exemple parfait du classique encore trop peu connu. Boudé par le public de l'époque, reconnu peu à peu via le marché vidéo mais toujours dans l'ombre de Disney, et finalement souvent cité par les plus grands réalisateurs de l'animation, ce qui est peu étonnant tant le film est à la fois d'une maturité exemplaire sans jamais perdre son public cible (à ce niveau là, c'est un peu l'ancêtre de certains Pixar, des Happy Feet ou de Ga'Hoole). Quand on regarde le film, on comprend tout à fait ce qui a poussé Disney à refuser le projet : c'est violent (on a quand même du sang, du couteau planté dans le dos, du perso écrabouillé et pas mal de morts), visuellement très marquant (l'apparition du hibou, ça a dû en choquer plus d'un à l'époque) et dès le début il y a des thèmes très surprenants (notamment toute la thématique du deuil qui a une place très importante, mais aussi la séquence du laboratoire) mais le fait est que le film était finalement la seule alternative à l'univers enfantin de Disney, vu que le public occidental n'avait pas encore droit à l'arrivée de la japanimation. Et pourtant, malgré ça, The Secret of NIMH est bel et bien un film destiné pour les enfants, mais sans pour autant les considérer comme des individus totalement naïfs. L'exemple même du dessin animé qu'on aimerait voir plus souvent donc. En prime, c'est visuellement très beau, l'animation fait penser à du Ralph Bakshi (le combat à l'épée évidemment, mais aussi la façon de mettre en scène les humains via la rotoscopie) et malgré quelques personnages un peu moins intéressants comme le corbeau, ça reste globalement de très bonne qualité. A montrer absolument à ses enfants donc, ils vous remercieront plus tard.


NOTE : 7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Sam 04 Jan 2014, 12:34

Du Don Bluth quoi, valeur sure. Ce Brisby je l'ai vu pas mal de fois gamin, avec le petit dino et Fievel. Mes parents adoraient, et moi aussi.

Comme tu le dis, c'est du DA mature et pas neuneu. Et puis, niveau dessin, c'est vraiment chouette. Ça me donne envie de me les remater ! :mrgreen:

Plus récent, il a fait Charlie aussi qui mine de rien brasse des thèmes bien sensibles aussi.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar elpingos » Sam 04 Jan 2014, 12:52

:super: Yes I !
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Sam 04 Jan 2014, 12:54

J'ai envie de choper l'affiche ou des illus du mec maintenant. Bravo !
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Who's that Knocking at My Door - 5,5/10

Messagepar Alegas » Sam 04 Jan 2014, 22:58

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Who's That Knocking At My Door de Martin Scorsese

(1969)


Assez déçu de cette vision du premier long-métrage de Martin Scorsese. Non pas que j'attendais un miracle : après tout, les premiers films sont ce qu'ils sont, à savoir, sauf exceptions rares, des sujets d'expérimentations souvent bancales ainsi qu'une première tentative de poser une signature, aussi bien formellement que thématiquement. Who's That Knocking at My Door répond parfaitement à cette description, et ma déception vient plutôt du fait que le film est carrément traité par certains individus comme un chef-d’œuvre, ce qu'il n'est absolument pas à mes yeux.

Petit film, limite de potes, tourné sur trois ans avec un budget dérisoire, Who's That Knocking at My Door porte clairement la patte de son auteur, que l'on reconnaît immédiatement. Dès le premier plan, une statuette de la Vierge à l'Enfant devant un miroir dans lequel se reflète une famille d'origine italienne rompant le pain, une scénette à laquelle se succède un générique musical sur des images de jeunes frappes se provoquant dans les rues new-yorkaises, le tout dans un travelling qui tente autant que possible d'être d'une fluidité irréprochable : pas de doute possible on est en plein dans les premières thématiques scorsesiennes qui marqueront définitivement dans Mean Streets. Ce qui étonne au premier abord, c'est véritablement cette signature immédiatement reconnaissable, doublée d'une maîtrise d'écriture et de jeu d'acteur évidente, ce qui donne lieu à une autre séquence très marquante de la rencontre sur un banc entre Harvey Keitel et une jeune femme blonde, et d'une discussion qui portera sur The Searchers. Jusque là, le film est un quasi sans-fautes, mais sombre par la suite dans une approche assez déroutante.

Clairement, le film porte la marque de deux courants cinématographiques qui ont influencés Scorsese, à savoir la Nouvelle Vague française et le néo-réalisme italien, deux genres très différents qui sont ici mélangés pour un résultat assez bancal où le montage se fait succéder des séquences trop longues et qui ont souvent peu de rapport entre elles. De ce fait, le film ressemble bien plus à une expérimentation d'un récit déconstruit qui finit par le rendre peu intéressant, et c'est d'autant plus dommage qu'il avait tout pour être quelque chose dans la veine du futur Mean Streets. Bref, une première pellicule trop expérimentale pour ressembler vraiment à ce que fera son auteur par la suite, Who's That Knocking at My Door ressemble d'ailleurs bien plus à du Cassavetes en plus maîtrisé. Dommage donc.


NOTE : 5,5/10
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Fievel et le Nouveau Monde - 4,5/10

Messagepar Alegas » Lun 06 Jan 2014, 16:34

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An American Tail (Fievel et le Nouveau Monde) de Don Bluth

(1986)


Autant j'adore The Secret of NIMH qui est un premier film pour le moins exemplaire, autant je ne suis pas du tout convaincu par ce deuxième essai, qui n'a plus grand chose à voir avec ce que Don Bluth laissait espérer. C'est bien simple, on a vraiment l'impression de voir un créateur obligé de baisser son froc afin d'avoir plus de libertés par la suite, une étape hélas souvent nécessaire pour n'importe quel artiste, mais qui donne souvent des films torturés comme celui-ci. Après l'échec financier de The Secret of NIMH, Bluth est finalement recueilli par Steven Spielberg pour réaliser un nouveau film d'animation en partenariat avec Amblin. Le problème étant que malgré toutes les qualités de Spielberg en tant que réalisateur, il a néanmoins tendance à vampiriser les projets qu'il produit (The Goonies en étant le meilleur exemple) au point qu'ils ont l'air à la fois d’œuvres totalement spielbergiennes, et à la fois totalement différentes. Avec An American Tail, la mièvrerie du producteur est ici un véritable fardeau là où Don Bluth a tendance à vouloir une véritable maturité enfantine, et on se retrouve donc avec un film qui, après une introduction sacrément noire (un village russe pillé et brûlé où les habitants ne peuvent que regarder désespérément leur vie s'envoler en fumée) et une séquence de tempête captivante, devient une sorte de publicité grossière pour vanter les qualités du territoire américain. Autant le parallèle avec l'immigration était une idée fascinante à placer dans un dessin-animé, autant ici tout est surligné (la Statue de la Liberté en or massif) et infantilisé à outrance de façon à convenir aux plus jeunes. Et là où The Secret of NIMH se distinguait par un refus de ressembler aux productions d'animation de l'époque, An American Tail ressemble à un Disney très moyen, chansons ridicules incluses (seule celle sur les étoiles a le mérite d'être écoutable). Grosse déception donc, la patte Spielberg n'est clairement pas ce qui est arrivé de mieux au travail de Bluth.


NOTE : 4,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar elpingos » Lun 06 Jan 2014, 16:52

Ah ben merde, celui-là contrairement à Nimh, je l'ai pas revu depuis mes 12 ans.... Pourtant un bon souvenir mais non apparemment, à oublier alors ... :?
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