Les parties en DA sont magnifiques : dommage que ce format soit quasiment mort car je le trouve parfois bien plus intéressant.Modérateur: Dunandan
Les parties en DA sont magnifiques : dommage que ce format soit quasiment mort car je le trouve parfois bien plus intéressant.

Waylander a écrit:Under the Skin : nul à chier, brouillon, moche mais putain quelle ambiance ! Propos pourri (si ce que j'en ai compris correspond à la vision de l'auteur à savoir une critique de la libido du genre masculin , les femmes sont des victimes et quand elles n'en sont pas, il y a un homme qui les manipule derrière).






La scène finale est la seule chose qui m'a vraiment intéressée...

Second film de Mark Romanek, One Hour photo dépeint à la fois le quotidien d'une jeune petite famille et d'un employé de la grande distribution absorbé par son boulot auquel il apporte un soin tout particulier, méticuleux et obsessionnel. Robin Williams incarne Sy avec brio, inquiétant mais touchant, gentil , attentionné, perfectionniste et à fleur de peau. Un thriller comme on voit peu, qui se joue des codes et des clichés pour développer son personnage comme un psychopathe "potentiel" qui n'a finalement rien de "méchant". On ne sait rien de lui mais tout se devine par son comportement et son obsession de la photo de famille. Le petit garçon du film sent que Sy est solitaire, sans amis et sans famille.
Tout chez cet individu nous incité à nous méfier de lui : son insistance, son omniprésence, ses connaissances de la vie intime de la petite famille dont il garde un jeu de chaque pellicule chez lui pour les afficher sur son mur : tout est fait pour qu'on s'attende à un drame, à un meurtre voir un massacre mais quelque chose chez lui nous émeut : il n'est qu'un homme seul qui s'ennuie. Il souffre de ne pas aimer et de ne pas être aimé. Sa seule attache c'est son travail auquel il voue son temps puis cette famille dans laquelle il transfert son propre manque de liens familiaux et de repères. 
Il n'y a qu'à la fin qu'une réplique de Sy met la puce à l'oreille quand il sous-entend involontairement avoir été violé et pris en photo par son père. D'où l’obsession des photos et de la famille, la solitude et une certaine peur. Sy ne tue personne et ne souhaite que punir le père du jeune couple d'avoir commis l'impardonnable pour Sy : l'adultère, la trahison. Il va trop loin, il prend même en photo la fille de son boss pour lui faire peur, il s'immisce dans la vie des gens (parfois juste en se fantasmant l'oncle du gamin) mais il n'est pas un tueur ni un violeur. Il est juste victime de son enfance , victime de la plus haute trahison qui peut exister au sein d'une famille et ça explique certainement presque toute sa personnalité; le flic lui dit qu'il a "compris" son raisonnement une fois le monologue final libérateur de Sy bouclé.
Juste après il demande à voir ses photos, pas les dégueulasseries qu'il a fait faire aux amants, mais ses photos de la chambre d’hôtel, pleins de petits détails auxquels les gens ne font pas attention (comme une télécommande sur le bord d'une table) parce qu'ils ont des gens à aimer, à border d'attention, d'affection alors que lui s'attache à des futilités parce qu'il n'a personne. Sy nous donne l'impression d'être resté bloqué en enfance car plusieurs réactions de sa part connotent l'innocence ou l'insouciance (les photos du couple il s'en fout, il n'a même pas conscience de ce qu'il a fait, il ne demande pas pardon et il n'a qu'une hâte c'est de voir ses clichés de la chambre) . 









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